Carte de la commune de Cast.Les éoliennes de Cast au sommet du Bois de Saint-Gildas.Ménez Quelc'h et ses antennes.
Les altitudes au sein du finage de Cast atteignent 199 mètres à la limite nord du territoire communal dans le Bois de Saint-Gildas, et même 251 mètres auMénez Quelc'h au nord-est de la commune (une douzaine d'éolienne s sont implantées au voisinage de laligne de crête de ce prolongement occidental des Montagnes Noires, dont 4 sur le territoire de Cast, les autres étant implantées sur le territoire des communes voisines de Châteaulin et Plomodiern). Une petite partie de la commune se trouve sur le versant nord de cette ligne de crête, s'abaissant jusqu'à 54 mètres d'altitude au lieu-dit Pontamoës, non loin de l'agglomération deChâteaulin.
Mais l'essentiel du finage de Cast se trouve sur le versant sud de cette ligne de hauteur ; sa pente diminue progressivement vers le sud, l'altitude s'abaissant vers une centaine de mètres seulement au niveau du bourg de Cast (dans la partie orientale de la plaine du Porzay) et descendant même jusqu'à 64 mètres à la limite sud de la commune dans la vallée duSteïr, la partieamont de ce cours d'eau affluent derive droite de l'Odet formant limite communale avec Quéménéven. Les altitudes remontent aussi vers l'est du territoire communal, atteignant 177 mètres au niveau de la carrière du Hinguer, mais elles s'infléchissent rapidement à la limite orientale de la commune dans la vallée du Ruisseau du Moulin du Duc jusque vers 70 mètres d'altitude à l'endroit où ce cours d'eau affluent derive gauche du Steïr quitte le territoire communal. La partie amont du ruisseau de Kerharo, petitfleuve côtier qui se jette dans la Baie de Douarnenez, forme au nord-ouest la limite communale avec Plomodiern ; sa source se trouve au pied de la Montagne Saint-Gildas.
Le bourg de Cast est traversé par la D 7, axe routier allant de Châteaulin àDouarnenez via Locronan ; il forme un modeste carrefour routier avec plusieurs routes secondaires qui forment un réseau en étoile desservant l'ensemble du territoire communal.L'axe routier traditionnellement le plus important était celui de laRN 170 allant de Quimper àBrignogan-Plages (mais qui était pour partie un tronçon de l'axe routier principal allant deBrest àNantes via Quimper). La mise en service de lavoie rapideRN 165, dont le tracé passe plus à l'est sur le territoire de la commune deBriec, et à laquelle Cast n'est pas directement reliée, a provoqué le déclassement de cette route, simple D 770 désormais.
Tout comme la D 770, la ligne ferroviaire à voie unique et non électrifiée allant de Quimper à Brest via Landerneau (un tronçon de laLigne de Savenay à Landerneau) emprunte la vallée du Ruisseau du Moulin du Duc et passe donc par les confins orientaux du territoire communal. Mais Cast ne dispose pas de gare (le bourg est très éloigné du tracé de la voie ferrée) et même lagare de Quéménéven, commune voisine, n'est plus desservie.
La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Steir, le ruisseau du Moulin du Duc[1], la rivière le Steïr[2], le ruisseau de Kerharo[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
LeSteir, d'une longueur de28 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Odet àQuimper, après avoir traversésix communes[5].
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[8].
Au, Cast est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), prairies (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), forêts (4,1 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones humides intérieures (0,5 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Un ensemble mégalithique a existé au sommet du Ménez Quelc'h, mais les monuments qu'il contenait ont presque tous été détruits ou renversés ;Paul du Châtellier indique la présence d'unmenhir (il s'agit probablement du menhir de Lothinidic), mais H. Pellay décrit en 1928 la présence aux environs du sommet de quatre sites mégalithiques constitués chacun de plusieurs menhirs formés deschistes alors que le sous-sol à ces endroits est constitué degrès armoricain et dont l'ensemble formait probablement uncromlech[18].
Un camp militaire rectangulaire, dit de Lelzac'h, inclus dans l'enceinte circulaire précédemment évoquée, mais indépendant de celle-ci a été signalé par Paul du Châtellier et confirmé par le docteur Picquenard en 1923 qui écrit que le camp gallo-romain de Lelzalc'h dominait le pays à l'ouest de lavoie romaine (venant deVorganium viaLe Faou et Châteaulin àCivitas Aquilonia [Quimper] via l'actuel hameau de Poul ar Ven) et qu'au sud de la montagne de Saint-Gildas se trouvait le camp de Quillidoaré[19].
Le site n'est actuellement pas visitable et n'a pas été fouillé récemment, le site étant terrain militaire.
Les alentours de la fontaine Saint-Gildas correspondent probablement à un lieu de culte pré-chrétien.
Depuis un temps immémorial, les alentours déserts de la chapelle Saint-Gildas s'animaient périodiquement lors desfoires qui attiraient marchands de bestiaux et vendeurs de toutes sortes d'instruments agraires ou d'ustensiles ménagers et de toiles diverses (auxXVIe siècle etXVIIe siècle, Cast fournissait des toiles àLocronan).
Yves Le Goff[22], un paysan de Cast qui mourut « en odeur de sainteté » âgé d'environ 60 ans vers 1659 raconta au prédicateurJulien Maunoir lors d'unemission organisée àPlonéour en 1656 avoir vu, un jour de l'Assomption alors qu'il revenait dupardon de Notre-Dame-de-Kergoat enQuéménéven, une apparition de laVierge qui lui aurait donné l'ordre de « communier tous les dimanches et jours de fêtes ainsi que le lundi et le vendredi de chaque semaine » ; il aurait aussi vu d'autres apparitions de la Vierge[23].
La chapelle de Quillidoaré est consacrée le et les seigneurs de Pontlez en sont lesfondateurs[24]. D'autres chapelles existaient : outre celle de Saint-Gildas qui existe encore de nos jours, tout comme celle de Quilidoaré, d'autres ont disparu : celle de Saint-Mahouarn, proche du lieu-dit Le Loc'h à l'extrême-nord de la paroisse, dont lacharte de fondation date de 1657 et qui fut démolie au début duXIXe siècle et celle de Saint-Géniste, démolie aussi auXIXe siècle[24].
En 1720, selonGrégoire de Rostrenen (dans son "Dictionnaire celtique"), on abattit aux environs de Cast un menhir sous lequel on trouva onze têtes de morts dans un bassin, et que celles-ci se réduisirent en poussière dès qu'on y toucha[25].
La seigneurie de Kergaradec était une sergentise féodée[Note 3] pour les paroisses de Cast, Quéménéven, Plonévez-Porzay et Locronan-Coatnevet, selon desaveus de 1735 et 1752[26].
En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Saint-Cast[en fait Cast] de fournir 30 hommes et de payer 196livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[29].
« Cast, dans lesmontagnes noires ; à 3lieues trois quarts au nord deQuimper, sonévêché ; à 39 lieues deRennes ; et à trois-quarts de lieue deChâteaulin, sasubdélégation et sonressort. Cette paroisse relève du Roi, et compte1 400 communiants[Note 4]. Lacure est à l'alternative. Son territoire, montagneux et pierreux, ne peut être cultivé que dans les vallons, où les terres sont bonnes et rapportent d'abondantes récoltes aux habitants qui sont très laborieux. À peu de distance de ce bourg se trouve une chapelle fort ancienne, dédiée àsaint Gildas[20]. »
Par la loi du, la paroisse de Cast perd un hameau annexé par la paroisse deChâteaulin (Cornahoal). Par ailleurs tous les villages de la paroisse de Cast « situés en deçà du grand chemin qui conduit de Châteaulin à Quimper (...) feront partie de la paroisse deSaint-Coulitz, réunie comme succursale à Châteaulin »[30]. La loi du conserve à Cast son ancien territoire, « sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et àSaint-Coulitz » et annexe « tous les villages situés en-deçà du ruisseau qui prend sa source à la fontaine de Kerhoc, distraits de la paroisse dePlomodiern ; les villages nommés Donarinon, Kerdern et Les Cosques, distraits de la paroisse dePloéven, et auxquels est réunie commesuccursale la paroisse deDinéault »[31].
La dernière messe dite à la chapelle Sainte-Génite (dite aussi de Lothinidic[33]) le fut en 1835[34].
En 1840 Pierre-Marie Guizouarn,recteur de Cast, demanda à l'évêque de Quimper la fermeture de la chapelle Saint-Génisse [ou Sainte-Génite] (on n'y célébrait plus demesses depuis 1835) dans laquelle était vénéré saint Tinidic (il était invoqué dans les cas de stérilité). Il demanda aussi la destruction dumenhir de Lothinidic[35] « une pierre longue en schiste à laquelle des sots viennent tout nus et de nuit se frotter le dos et le ventre pour les maux d'entrailles[le recteur fait allusion en fait au sexe de ses paroissiens] ; le menhir existe toujours ; les deux statues de saint Tinidic se trouvent désormais dans l'église paroissiale[36].Le menhir de Lothinidic ne fut pas détruit, mais, de la chapelle, il ne subsiste rien, sauf un fût du calvaire.
A. Marteville et P. Varn, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cast en 1843 :
« Cast, commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huisuccursale. (...) Superficie totale3 687 hectares, dont (...) terres labourables1 363 ha, prés et pâturages 233 ha, bois 74 ha, canaux et étangs 13 ha, landes et incultes1 770 ha (...). Moulins : 8 (de Goulitz, Andreau, du Duc, Neuf, de Kerléo, de Gorveil, à eau). On voit en Cast les chapelles de Quilliodoaré et de Sainte-Génite. L'étang au Duc est remarquable. Le manoir de Tréoret existe toujours. La couche de terre labourable est peu épaisse dans cette commune. Les habitants font beaucoup dechanvre et fabriquent une assez grande quantité de grosses toiles ; mais lefroment est peu cultivé. Il y a beaucoup dedomaines congéables. (...) Il y a de vastes landes montagneuses, dans quelques parties desquelles on exploite latourbe. La route royale n°170, dite de Quimper àLesneven, passe dans la direction sud-nord. Géologie :grès dans toute la partie nord. Le terraintertiaire moyen domine dans les autres parties. (...). On parle lebreton[25]. »
Le le journalLa Presse écrit que ladysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes deQuéménéven, Cast,Dinéault etPloéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »[37].
Un rapport duConseil général du Finistère indique en août 1880 que Cast fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[38].
En novembre et décembre 1898 une épidémie descarlatine frappa une quarantaine d'élèves des écoles communales de Cast et touchant aussi des adultes, provoquant quelques décès. Les écoles furent fermées temporairement. Quelques cas survinrent aussi dans les communes voisines dePlomodiern etQuéménéven, dont quelques enfants fréquentaient les écoles de Cast[39].
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Cast) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).
La fermeture de l'école congrégationniste en vertu des décrets d'application de laloi sur les congrégations se produisit le : à Cast deux commissaires de police de Brest, assistés d'une brigade de gendarmerie opérèrent : « les sœurs se retirèrent acclamées par quatre cents personnes »[40].
Communiqué de lakommandantur transmis par la préfecture du Finistère annonçant des exercices de tirs de l'infanterie allemande sur le territoire des communes de Cast et Saint-Coulitz.( Journal"La Dépêche de Brest et de l'Ouest" du).
Joseph Thomas Marie Birien, aliasHenriot, né le à Cast fut résistant[43].
François Marie Thépaut, né le à Cast, engagé dans la Marine nationale, membre du réseau de résistanceVengeance, fut arrêté le par laGestapo àPlogonnec le et interné àChâteaulin, puis déporté depuis Rennes par leconvoi de Langeais le ; il parvient à s'échapper lors d'un bombardement engare de Langeais, rejoint le bataillonNormandie et participe à la libération de laPresqu'île de Crozon[44].
La carrière du Hinguer, propriété de "Carrières et Matériaux du Grand Ouest" (CMGO), une filiale dugroupe Colas, emploie près d'une cinquantaine de personnes. Après plusieurs décennies d'exploitation, son front de taille est étagé en 5 paliers de 15 mètres chacun. Son périmètre actuel est de55 hectares et comprend une réserve de roches exploitables, mais qui nécessite un approfondissement de la carrière[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2022, la commune comptait 1 557 habitants[Note 16], en évolution de −1,95 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).
les Vaches Folks : Les Vaches Folks organisent à Cast (29) depuis 2005, plusieurs concerts Folk par an, avec des artistes de renommée nationale et internationale. (http://les-vaches-folks.fr/)
La chasse de Saint-Hubert, Jehan le Gentil de Barvédel.
L'on s'accorde à dire que le commanditaire du beau monument enkersanton duXVIe siècle dédié àsaint Hubert et situé près de l'église fut messire Jehan le Gentil, grand-bailli deCornouaille en 1524. Il est représenté debout, en tenue de grand-bailli, tenant le cheval desaint Hubert en prières.Jehan le Gentil, seigneur de Barvédel et de Pontlez, appartenait à une famille d'ancienne extraction d'ascendance chevaleresque de Cornouaille. Il était le fils de Yves et de Louise de Tréanna et détenait les manoirs nobles de Boulvern et de Quillavon, en Cast.Son frère Geoffroy, chanoine desaint Corentin, était recteur de Cast en 1517 et leur sœur Louise était dame d'honneur de la duchesseAnne de Bretagne, reine de France.Jehan le Gentil signa la tutelle des enfants mineurs de messire Jehan de Rosmadec et de Jehanne de La Chapelle. Il épousa Louise de Tyvarlen et présida lamontre de la noblesse tenue àQuimper en 1536.La famille le Gentil appartenait à la noblesse de Cornouaille et était fortement établie dans le Porzay.
La chasse de Saint-Hubert et le calvaire de l'enclos paroissial.
Chasse de Saint-Hubert : vue d'ensemble des sculptures.
Chasse de Saint-Hubert : deux des groupes sculptés.
Chasse de Saint-Hubert : un des groupes sculptés.
Chasse de Saint-Hubert : un autre des groupes sculptés.
Cette chapelle a été fondée le par Marie-Gabrielle de Lescu[Note 17]. La légende fait une confusion : en fait Marie-Gabrielle de Lescu a relevé une chapelle antérieure datant de 1520 et le seigneur évoqué dans la légende ne serait pas en réalité le marquis de Pontlez, mais un autre seigneur qui aurait commis ses exactions pendant lesguerres de la Ligue[58], en réparation des crimes commis par son mari, le seigneur de Pontiez. « Il n'y avait pas, dans toutes lesmontagnes Noires, un homme qui fût aussi fâcheusement connu et aussi redouté que le sire du Breil, marquis de Pontlez. Sans cesse battant l'estrade, courant le plat pays, il arrêtait les pèlerins, rançonnait les voyageurs et opprimait durement ses vassaux »[59]. Le seigneur de Pontlez ne reconnaissait aucun supérieur. « Il ne relevait que de son épée ». Finalement il fut expulsé de son château, banni de Bretagne et condamné à pèleriner enTerre Sainte pour expier ses fautes. Il mourut en exil. Selon la légende, son fantôme erra longtemps la nuit entre Châteaulin et Cast à proximité d'un pont dont il interdisait le passage[60].
Chapelle de Quillidoaré : vue extérieure.
Chapelle de Quillidoaré : porte de la costale sud de la nef.
Chapelle de Quillidoaré : détails sculptés de la flèche.
Chapelle de Quillidoaré : têtes d'animaux sculptés sur la façade occidentale.
Chapelle de Saint-Gildas
La chapelle Saint-Gildas se trouve au pied de la montagne qui porte son nom, dans une clairière au milieu des hêtres, des cyprès et des châtaigniers ; elle est en forme decroix latine dont le fût s'étire longuement sur 32 mètres. Leclocher, qui date de 1830 et est àdôme et àlanternon, se trouve au-dessus duchœur, particularité rare. La chapelle actuelle a conservé de nombreux aspects d'une chapelle antérieure datant duXVIe siècle. La raison pour laquelle elle est dédiée àsaint Gildas est inconnue, ce saint n'ayant pas d'attaches dans l'actuel Finistère. Deuxpardons y sont célébrés, l'un le 2ème dimanche de mai avec une procession et l'autre le 3ème dimanche de juillet. Une croix monumentale datant duXVIIe siècle se trouve à proximité[61].
Lafontaine Saint-Gildas, à une centaine de mètres de la chapelle, selon la tradition, guérirait de la folie, le« droug de Sant Gweltaz » ("mal de Saint-Gildas") .
La chapelle Saint-Gildas : vue extérieure d'ensemble.
La chapelle Saint-Gildas vue de l'est.
La fontaine Saint-Gildas.
17croix etcalvaires sont recensés sur le territoire de Cast[62], dont la croix monumentale de Gollen[63], celle de Kernir[64], celle de Tréouret[65], celle de Tremelven[66], celle de Croas Leinec[67], celle de la rue d'Ys[68], celle de la rue du Menhir[69].
Le manoir du Loc'h (date de la première moitié duXIXe siècle)[70].
Le manoir de Tréouret.
Manoir de Tréouret : vue extérieure d'ensemble.
Plusieurs fermes et maisons figurent dans l'Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne : la ferme Pennarun[71], la maison Kerléau[72], la ferme Quillavourien[73], la ferme Cottorn[74], la ferme Kericun[75], la ferme Kernaou[76], la ferme Goulit an Dréau[77], la ferme Bodennec le Quéau[78].
↑Les sergents féodés étaient des nobles chargés par le duc de Bretagne (puis par le roi de France à partir du XVIe) de certaines fonctions financières locales.
↑Alain Marie Billon, né le au bourg de Cast, décédé le à Kerherry en Cast.
↑Pierre Trellu, né le à Coatdregat enEdern (Finistère), décédé le à Cast.
↑Pierre Gouriten, né le à Lec enQuéménéven , décédé le à Kernir en Cast.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Marie-Gabrielle de Lescu, décédée en 1705, épousa successivement Louis de Kernezne, marquis de La Roche, puis Jean d'Acigné, marquis de Carnavalet
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Raymond Delaporte,Les sergents, prévôts et voyers féodés en Bretagne des origines au début du XVe siècle : thèse pour le doctorat présentée... le 21 janvier 1938..., Université de Rennes. Faculté de droit et des sciences économiques,(lire en ligne).
↑France. Arrêt du 13 mars 1742., « Arrêt du 13 mars 1742. »,Recueil abrégé des règlements concernant les fermes royales unies.., 1737-1750(lire en ligne, consulté le).
↑"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif, tome 10, publiés pendant l'Assemblée nationale constituante et législative, depuis la convocation des Etats généraux jusqu'au 31 décembre 1791", consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f260.image.r=Ploeven?rk=1587990;4