Le centre-ville de Carlisle témoigne du passé médiéval de la ville, de même que lacathédrale et le Tullie House Museum. Mais la ville a également une réputation pré-médiévale, car elle ferme lemur d'Hadrien à l'ouest.
La ville serait sous l'influence d'une malédiction, lancée auXVIe siècle par Dunbar, l'archevêque deGlasgow, pour punir les résidents de la campagne aux alentours de Carlisle, connus pour être des brigands et des bandits de grand chemin. La polémique est réapparue lorsque, à l'occasion du passage à l'an 2000, un jeune artiste, descendant d'une des familles visées par la malédiction, fut chargé par le conseil communal de sculpter une pierre et d'y inscrire une partie du texte de cette malédiction[2]. La décision de déplacer en périphérie la pierre initialement prévue pour être au centre-ville, suscita de nombreuses discussions, la malédiction étant toujours tenue pour responsable des fléaux qui ont touché la ville ces dernières années (inondation,vache folle).
Ville typique du nord anglais post-industriel, Carlisle doit faire face depuis quelques décennies à de nombreuses difficultés liées à une reconversion douloureuse. L'alcoolisme et lehooliganisme sont des symptômes qui frappent les parties pauvres de Carlisle et le nord de la Cumbria. Ces problèmes existent également à l'autre côté dela frontière, àLangholm,Dumfries etHawick, par exemple.
Le projet Carlisle Renaissance, lancé en août 2005, avait pour but de désenclaver la ville, et faire sortir Carlisle et le nord de la Cumbria de la crise identitaire urbaine post-industrielle dans laquelle elle se trouve[3].
Margaret Forster (1938-2016), romancière, biographe, mémorialiste, historienne et critique littéraire, y est née ;
George MacDonald Fraser (1925-2008), écrivain britannique, auteur de romans historiques, comme d'œuvres non fictives et comme de nombreux scénarios, y est né ;
William Gilpin (1724-1804), artiste, clergyman, maître d'école et écrivain, y est né ;