Sur le plan historique et culturel, Cardesse fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Le terroir occupe un versant de coteau sur la rive gauche duLuzoué[7] et s’étend en rive droite à la colline du Turon et, au sud-est, à la colline boisée et fourragère appelée Larrayadiu, « l’ensoleillée », donnée par le seigneur de Ledeuix en 1355 et arrachée aux revendications de la communauté deMonein après un long procès auxXVIIIe et XIXe siècles. Le village est traversé par la route départementaleno 9 reliantOrthez àOloron-Sainte-Marie en passant par Monein, tracée auXVIIIe siècle par l’intendantd'Étigny.
La commune est drainée par leLuzoué, la Lèze, un bras de la Lèze, L'Artigaus, le ruisseau de Labaigt, le ruisseau de Malarode, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Cardesse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (29,7 %),terres arables (24,2 %), prairies (10,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment leLuzoué. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008 et 2009[28],[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cardesse.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[29]. 96,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[30].
Le toponymeCardesse apparaît[31] sous la formeCardesa (1548, réformation de Béarn[32]).Ce nom est très probablement rattaché à la culture du chardon à foulon,la cardèra, comme l'attestent d'autres lieudits, en particulier près de Nay.
Le village de Cardesse est l’ancienne bastide de Barelhes (les façades des maisons autour de l’église reprennent le tracé des « places » primitives) fondée en novembre 1324[31] par le vicomte Gaston II de Foix-Béarn dans la vallée supérieure du Luzoué, aux confins de Lucq-de-Béarn, de Monein et des herms du Laring et de Lédeuix. Le nom de Barelhes ne s’imposa pas et le village prit finalement, dès la deuxième moitié duXIVe siècle, celui de « Cardesa », nom primitif du territoire (un herm) sur lequel il avait été bâti.
En 1385, Cardesse, annexe de Monein, comptait 50 feux.
Fondé sur le territoire de Monein, le village de Cardesse constituait une « marque », un quartier, de Monein : les Cardessiens dépendaient de la communauté d’habitants de Monein. Mais en même temps, depuis l’origine du village, ils formaient une communauté particulière avec ses propres jurats, syndics et gardes. En 1790, l’Assemblée nationale reconnut Cardesse comme municipalité distincte de Monein. Après de vifs débats lors de la création des districts révolutionnaires, Cardesse fut rattaché à celui de Lucq, avant que la création des cantons ne lie finalement le village à celui d’Oloron-Est. Le canton reste à ce jour le seul rattachement institutionnel de Cardesse au Haut-Béarn.
En 1332, Gaston II de Foix-Béarn échangea le village et le terroir de Cardesse à Fortaner de Lescun, seigneur d’Esgoarrabaque, contre la viguerie de Monein. Cardesse n’était pas seigneurie noble et jusqu’au milieu duXVIe siècle elle fut une « dépendance » du fief noble d’Esgoarrabaque.
De nombreuses familles se sont succédé comme seigneurs de Cardesse : les Esgoarrabaque, les seigneurs fuxéens de Mignos puis de Castelbon auXIVe siècle. Les membres de la maison de Béarn la possédèrent auXVe siècle. On doit à Marguerite de Béarn et à son époux Jean de Méritein (sénéchal de Béarn) dame et seigneur d’Esgoarrabaque et de Cardesse la construction de la demeure seigneuriale de Cardesse, qui n’existait pas auparavant, sur l’emplacement de la maison et les terres appelées « d’Arimpné », acquises en 1480 à Arnaud d’Arimpné.
AuXVIe siècle, par Jean de Méritein, la seigneurie passa à la famille de Méritein puis, par sa fille Catherine, aux seigneurs de Sainte-Colomme. En 1566, après la défaite des catholiques, dans les rangs desquels s’était rangé Jacques de Sainte-Colomme, les domaines d’Esgoarrabaque et de Cardesse furent saisis sur ordre de Jeanne d’Albret. En fuite en Espagne, Jacques de Sainte-Colomme réapparut en France dans l’entourage de Bernard de Nogaret de La Valette, frère du duc d’Epernon. Déjà gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, il devint gouverneur militaire de Toulon, charge créée alors et dont il fut le premier titulaire.
La seigneurie de Cardesse, définitivement dissociée de celle d’Esgoarrabaque, appartint ensuite à des personnalités ou familles tantôt moneinchonnes, tantôt oloronaises. Le premier de ceux-ci fut Arnaud de Faurie, trésorier de Béarn, jurat de Monein et protestant (1570-1597). Pierre de Lostal, fils d’un marchand d’Oloron, seigneur également de Saint-Dos et Buziet, conseiller d'État du roi, procureur général, puis vice-chancelier de Navarre la lui reprit (1597-1604)[Note 8]. Gaillard de Lane, notable moneinchon et trésorier de Béarn, puis sa fille Marguerite (1604-1640) lui succédèrent. Son rachat par la famille oloronaise des Lassalle (ou La Salle) permit à celle-ci d’entrer auxÉtats du Béarn (1640-1710). À leur suite, les Péborde (1710-débutXIXe siècle), marchands oloronais, accédèrent de même à la noblesse et au Parlement de Pau, à la mairie de Pau, enfin à la présidence des États généraux de Béarn en 1788. En 1790, Marie-Anne de Péborde épousa à Cardesse Pierre-Clément baron de Laussat, futur commissaire deNapoléonIer lors de la vente de laLouisiane aux États-Unis, puis préfet colonial deMartinique et préfet maritime d’Anvers, enfin gouverneur deGuyane pendant laRestauration.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
Au sommet de la colline appeléele Turon, dominant le village de Cardesse, une terrasse, délimitée par un talus de six à huit mètres et, à ses extrémités sud-est et nord, par deux escarpes et contre-escarpes, possède toutes les apparences d’une enceinte de type protohistorique. De sa fonction, nous ne savons rien. Un acte daté de septembre 1685 indique finalement que les habitants de Cardesse ayant érigé trois croix « au som deu turon », avaient transformé le site, particulièrement dominant, en calvaire.
Au sud, dans le village et au nord, plusieurs maisons, propriétés privées, ainsi que l’ancien presbytère, propriété de la commune, présentent sur leurs façades intérieures ou extérieures de beaux encadrements de baies (portails, portes, fenêtres) en pierre de taille de 1597, de 1609, 1697 et 1798 : fenêtres à meneaux, traverses et croisillons ; arcs délardé en accolade (comme sur la petite porte de l’église), en plein cintre, en anse-de-panier ou segmentaires ; chapiteaux toscans ou doriques ; piédroits,linteaux et clés de voûtes sculptés de motifs végétaux et floraux, en frise ou isolés. Les appuis des fenêtres, saillants, sont en corniches ; les linteaux sont couronnés de corniches. Les noms des propriétaires et les dates de construction des maisons sont parfois gravées ou sculptées sur des plaques ou des tables sur les dessus-de-porte. Les encadrements des baies de la maison Casaux dit Tourné et de l’ancien presbytère (maisons voisines, dans le village) sont en pierre calcaire, certainement des carrières de Lasseube.
La porte d’entrée de l’ancien presbytère est particulièrement travaillée sur ses piédroits, sculptés de motifs floraux ou rayonnants (repris sur les panneaux en bois de la porte d’entrée) superposés en une « frise » verticale ; couronnés de chapiteaux toscans, ils supportent un linteau sur lequel on peut lire l’inscription suivante :
AIME : ET : CRAINS : DIEV : DE : TOUT : TON : COEVR : 1586
Le texte encadre une frise au décor végétal ; on retrouve ce motif de tige à feuilles opposées sur le linteau du portail de la maison Casaux dit Tourné et sur une dalle funéraire sur le sol de l’église.
Dans deux maisons, les consoles de cheminées sont ornées de sculptures, dans l’une de figurines de forme fœtale, dans l’autre de visages humains ornés d’une collerette ou d’une fraise dans l’une ; l’un est coiffé (frange haut sur le front) et porte le bouc et la moustache ; les regards sont vides, les bouches entr’ouvertes.
le moulin de Haut ou Minvielle (propriété privée, en cours de restauration), moulin bataner (à foulon) équipé d’une roue et de quatre maillets de bois pour broyer le lin, fut construit en 1413 par contrat de paréage conclu entre Jean de Béarn, seigneur d’Esgoarrabaque et Bertrand de Minvielle de Cardesse. La paxere en galets maçonnés barre toujours le cours du Luzoué ; le baniu et le déversoir sont comblés mais les restes des murs de ces canaux affleurent par endroits ;
le moulin de Bas, propriété privée, est le plus ancien de Cardesse. Cité en 1332 commemoulin de Barelhes, il existe toujours, bien entretenu, de même que la pexere, la vanne d’arrivée d’eau, la bouche du moulin et les biefs amont et aval. Sur toute la longueur de la façade sud du logis, une belle galerie de bois surplombe le baniu.
Ces deux moulins étaient, sous l’Ancien Régime, propriétés des seigneurs de Cardesse.
Outre quelques gués, cinq ponts franchissent le Luzoué à Cardesse. Outre les deux ponts successifs à l’entrée de Cardesse en venant de Monein, à parapets en galets pierres maçonnées et au tablier plat (l’un franchissant le baniu aval du moulin de Minvielle, l’autre le Luzoué), sont surtout remarquables les ponts à arche unique maçonnée en berceau dela Pouble (XIXe siècle), deGuilhem, enfin celui de la maison Lacroutz.
Des passerelles enfin servaient aux piétons : les tabliers ont disparu mais elles ont laissé sur les berges du Luzoué leurs piles d’ancrages en pierre de taille et galets maçonnés, aujourd’hui cachées par les hautes herbes et le lierre : une menait vers le moulin de Haut (une cinquantaine de mètres en amont du pont sur la route départementale 9), une autre sert encore au Barta de Capdevielle.
Lacharte de fondation de la bastide en 1324 ne prévoyait pas la construction d’un lieu de culte : hameau et quartier de Monein, le village neuf dépendait de la paroisse de Monein ; pour suivre la messe et recevoir les sacrements, ses habitants devaient se rendre à l’église Saint-Pé de Monein (l’actuelle église Saint-Girons n’étant pas encore construite) située à quelque 7 km, à un peu plus d’une heure de marche environ.
Vers 1333, à la demande des habitants qui se plaignaient de l’éloignement de l’église de Monein, Fortaner de Lescun seigneur d’Esgoarrabaque et nouveau seigneur de Cardesse, finança la construction d’un oratoire fondé sous l’invocation de Notre-Dame ; il étaitde la forma et deu gran et de la condition et estament de la glisie destialesc. La porte dite « descagots » (qui s’ouvre aujourd’hui sur le bas-côté nord de l’église) pourrait être un vestige de l’oratoire primitif, il s'agit d'une porte qui était réservée auxcagots, exclus de la société. Son encadrement en pierre et le linteau, en pierre calcaire des carrières de Lasseube ou d’Estialescq, semblent en effet de facture ancienne. Le linteau, à soffite surélevé, est décoré d’un arc en accolade délardé sur deux ressauts de moulure au profil en cavet droit. L’accolade est reprise sur le front par une moulure en canal.
Le service de ce nouveau lieu de culte, et l’autorité et les droits spirituels et temporels de l’abbé laïque et du curé de Monein sur ses paroissiens de Cardesse furent définitivement assurés par la fondation en 1517 (par ces mêmes paroissiens) d’une prébende ou chapellenie perpétuelle en l’église paroissiale de Saint-Girons de Monein. Dédiée à l’invocation de Notre Dame, elle avait pour patron l’abbé laïque de Monein.
Dotée d’une somme de400 florins, la prébende dispensait les paroissiens et habitants de Cardesse de certaines charges qu’ils étaient tenus de faire au curé de Monein, ainsi que de certaines oblations et devoirs pour lesquels ils étaient tenus d’aller certains jours de l’année en l’église paroissiale de Monein. Cette somme devait encore servir à la rémunération du nouveau vicaire nommé pour servira la glisie et parrochiantz deudit Cardessa et administrar los sacramentz et autres necessaris aixi que cascun rector es tengut. Les paroissiens et habitants de Cardesse, demandant enfin, instamment, que le vicaire fasseresidencie à Cardesse, promirent, pour cela, de lui donner ou (faire) construire unemayson honesta.
Après l’intermède protestant, l’église est citée en 1578 commelo tenple de Cardessa, la vicairie perpétuelle de Cardesse fut érigée au milieu duXVIIe siècle en paroisse succursale dont l’abbé laïc de Monein restait cependant patron.Située au cœur d’une vaste zone d’habitat dispersé, l’église de Cardesse servait également aux habitants des quartiers de Monein, Lucq, Goès et Lédeuix dont les maisons étaient plus éloignées de leurs églises paroissiales respectives.
Le maître-autel est orné en façade de motifs végétaux dorés entrelacés et, en position centrale, d’un agneau pascal couché sur un autel drapé d’or. Il est posé sur une estrade de bois à deux degrés, marquetée d’une croix de Malte et d’un motif floral rayonnant, respectivement centrés et inscrits dans un cercle. Deux niches dorées et situées de part et d’autre du tabernacle accueillent des statues dorées également de saint François et sainte Claire. Le tabernacle, doré, qui présente sur sa face un ciboire encadré des bustes en médaillon, est surmonté d’un crucifix doré et couronné d’un dôme soutenu par deux colonnes ; l’arrière plan représente enfin la colombe du Saint Esprit.Le retable, disjoints du maître autel (signe d’hétérogénèse ?), comporte des ornements que l’on retrouve dans l’église Saint-Jacques de Saint-Goin et dans la chapelle Saint-Joseph de l’église de Géronce : buste de Dieu-le-Père sur le fronton (celui-ci toutefois triangulaire et brisé), ailerons aux volutes de feuilles d’acanthe, tableau central, têtes de chérubins ornant l’entablement de la partie médiane du retable, doubles rameaux d’olivier noués sur la base des ailerons du retable (église de Préchacq-Josbaig). Le tableau central représente la Sainte Vierge dans un style inspiré de Murillo.
La tradition rapporte que le maître-autel et son retable proviendraient de la chapelle de l’ancien couvent des Capucins de Pau : à la Révolution, le couvent devenu bien national fut adjugé au baron de Laussat ; lors de la démolition du couvent, peut-être Pierre-Clément de Laussat fit-il transporter dans l’église de Cardesse, où il se maria, un des autels des quatre chapelles que comptait le couvent ?
Chacun des deux bas-côtés est doté d’une chapelle. L’autel de celle dédiée à saint Joseph (bas-côté sud) est un ancien autel à la Vierge, comme l'attestent les monogrammes toujours visibles sur le devant de l’autel et sur les côtés du retable semblables à celui inscrit sur le fronton du retable de la chapelle de la Vierge de l’église de Géronce. La statue de saint Joseph trône finalement sous un dais ; elle n’est pas sans ressemblances encore, au moins pour le vêtement, avec celle de la chapelle Saint-Joseph de l’église de Géronce.
L’autre, au bas-côté nord, dédié à la Vierge Marie, porte une statue de la Vierge à l’Enfant (très expressifs), tous deux couronnés de diadèmes, en bois doré. Le devant d’autel porte un médaillon doré au monogramme marial couronné d’une croix enhendée sur motif solaire. La porte du tabernacle présente, dans une niche, une statuette du Christ aux outrages ; sur les côtés et les ailes, quatre autres niches sont aujourd’hui vides, à l’exception de celle du panneau droit du tabernacle accueillant une statuette en bois doré de saint Paul. Selon la tradition encore, cet autel proviendrait de la chapelle de Lacroutz.
Les derniers travaux de restauration (ravalement des murs de façades extérieurs, réfection des peintures intérieures, restauration du tableau de la Vierge du retable du maître autel) eurent lieu en 1992 et furent en partie menés ou coordonnés par les paroissiens.
Jacques de Sainte-Colomme, seigneur d’Esgoarrabaque et de Cardesse. Rangé du côté catholique, il s'exila en 1566, après la victoire des troupes protestantes. Jeanne d’Albret ordonna la saisie de ses biens et la destruction du château d'Esgoarrabaque. En fuite en Espagne, Jacques de Sainte-Colomme réapparut en France dans l’entourage de Bernard de Nogaret de La Valette, frère du duc d’Epernon. Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, il devint gouverneur militaire de Toulon, charge créée alors et dont il fut le premier titulaire. Il mourut dans l'assaut de la citadelle de cette ville occupée par les troupes gasconnes de la Ligue.
Jorge Cuesta (Jorge Mateo Cuesta Porte-Petit), né à Córdoba de Veracruz (Mexique) le 21 septembre de 1903 ; décédé à Mexico le 13 août 1942. Petit-fils d'un Cardessien (de la famille Porte-Petit) émigré en Amérique du Sud. Chimiste et journaliste, Jorge Cuesta reste connu pour son œuvre poétique. Sa mort prématurée en 1942 succéda à plusieurs internements psychiatriques. Qualifié de "poète maudit", on le dit encoreel ùnico poeta mexicano con leyenda.
Daniel Bourrouilh, « Charte de fondation de Cardesse (1324) »,Revue des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, 1986,pp. 25-29.
Marie-Victoire Duval,Monein - une communauté du Béarn au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, Monein, 1991.
Arnaud de Gramont, « Sur un saurien fossile (leidon Anceps) trouvé à Cardesse »,Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, 1891,pp. 357-361.
Vastin Lespy, « Cardesse »,Dictons et proverbes du Béarn. Paroemiologie comparée, réimpression de l’édition de 1892, Bayonne, André Cadier libraire-éditeur, 1990,p. 55.
Fabien Pouey-Dicard, « Règlement pacifique d'un meurtre en 1532 »,Bulletin de l'association des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, Documents pour servir à l'histoire du département des Pyrénées-Atlantiques,no 18, 1997,pp. 25-28.
Fabien Pouey-Dicard, « Comment les habitants de Cardesse obtinrent un desservant pour leur église (1517) »,Bulletin de l'association des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, Documents pour servir à l'histoire du département des Pyrénées-Atlantiques,no 20, 1999,pp. 9-12.
Fabien Pouey-Dicard, « Cardesse »,Promenade archéologique : Histoire et patrimoine autour d'Oloron. Volume 2 : à l'Est des gaves, ouvrage publié sous la direction de A.-Ch. Bardinet et F.-C. Legrand, Association des Amis des Églises Anciennes de Béarn (AEAB), Pau, 2004, 144 pages,(ISBN2-9509945-7-1).
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
↑La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)