Chez unvirus, lacapside est la structure qui entoure le génome, l'acide nucléique (ADN ouARN). Elle est constituée de très nombreuses unitésprotéiques qui se regroupent pour former des ensembles structurels identiques appeléscapsomères.
Lenucléocapside est l'ensemble formé de la capside du virus (présente chez les virus nus ou enveloppés, l'enveloppe oupéplos n'étant pas la capside, mais une enveloppelipoprotéique entourant la capside) et dugénome viral (ARN ou ADN).
Structure de la capside duphage phiX174 qui possède une symétrie icosaédrique
Selon les rapports géométriques que les capsomères présentent entre eux et avec le génome qu'ils recouvrent et protègent, on définit trois classes de nucléocapsides[1] :
Les nucléocapsides à symétrie hélicoïdale, telles que celle de lamosaïque du tabac ;
Les nucléocapsides icosaédriques, qui présentent tout ou partie des éléments de symétrie desicosaèdres (on parle alors de symétrie icosaédrique, quelquefois on rencontre d'autres expressions de même sens mais moins rigoureuses telles que celle de « symétrie sphérique » ou même celle de « symétrie cubique ») et dont la structure est donc proche de celle desgéodes ;
Les nucléocapsides à symétrie mixte tels que lesbactériophages qui ont une tête icosaédrique et une queue à symétrie hélicoïdale.
Des chercheurs français ont publié en 2013 la description de deux virus (Pandoravirus) encore plus grands que les virus géants (mimivirus) découverts en 2013[2].
Parmi plusieurs caractéristiques très inhabituelles (dont un génome environ deux fois plus gros (en nombre de gènes) que les précédents virus géants découverts[3]) ; avec environ 2 500 gènes ; à comparer aux génomes de la grippe ou du VIH qui ne contiennent qu’une dizaine de gènes, ce qui leur suffit à défier notre système immunitaire[4], ces nouveaux virus ne disposent pas des gènes nécessaires à la synthèse de laprotéine de capside (la« brique de base » des capsides de virus normaux)[4].