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Capdenac

44° 34′ 54″ nord, 2° 04′ 12″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirCapdenac-Gare.

Capdenac
Capdenac
Donjon de Capdenac.
Blason de Capdenac
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementLot
ArrondissementFigeac
IntercommunalitéCommunauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Guy Batherosse
2020-2026
Code postal46100
Code commune46055
Démographie
GentiléCapdenacois, Capdenacoises
Population
municipale
1 070 hab.(2022en évolution de −2,82 % par rapport à 2016)
Densité98 hab./km2
Population
agglomération
17 791 hab.(2020)
Géographie
Coordonnées44° 34′ 54″ nord, 2° 04′ 12″ est
Altitude298 m
Min. 155 
m
Max. 369 
m
Superficie10,90 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineFigeac
(banlieue)
Aire d'attractionFigeac
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Figeac-2
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Capdenac
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Capdenac
Géolocalisation sur la carte :Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Capdenac
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Capdenac
Liens
Site webcapdenac-lot.fr
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Capdenac(nom identique en occitan), parfois appelé de façon non officielleCapdenac-le-Haut, est unecommune française située dans l'est dudépartement duLot, enrégionOccitanie. Elle est dans l'agglomération de Figeac et fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitantssont appelés les Capdenacois ou Capdenacoises. En 2010, le village a été admis dans l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par leLot, le ruisseau de Donazac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Elle est également dans lecausse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatrecausses du Quercy.

Pour des raisons historiques, la commune est intimement liée à la commune deCapdenac-Gare, qui se trouve en contrebas dans le département de l'Aveyron.

Géographie

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Localisation

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Capdenac se situe à 4 km deFigeac sur leLot, en rive droite et en face de la commune voisine deCapdenac-Gare, qui est dans le département de l'Aveyron.

Capdenac est aussi appelé Capdenac-le-Haut en raison de sa situation dominant d'une centaine de mètres la rivière qui passe en contrebas.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAsprières,Capdenac-Gare,Causse-et-Diège,Cuzac,Faycelles,Figeac,Lentillac-Saint-Blaise etLunan.

Carte
Les limites communales de Capdenac et celles de ses communes adjacentes.

La commune est limitrophe du département de l'Aveyron.

Communes limitrophes deCapdenac[1]
FigeacLunanLentillac-Saint-Blaise
FaycellesCapdenac[1]Cuzac
Causse-et-Diège
(Aveyron, sur 60 m)
Capdenac-Gare
(Aveyron)
Asprières
(Aveyron)

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Lot.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueOuest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deFaycelles à 7 km àvol d'oiseau[4], est de13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] :le « cours moyen du Lot » (1 543 ha), couvrant 33 communes dont huit dans l'Aveyron et 25 dans leLot[9] et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[8] : la « Moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans leLot[10].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Capdenac.
  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Capdenac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Figeac[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,1 %), forêts (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 6] (9,1 %), zones urbanisées (5,9 %),terres arables (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Capdenac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et[12]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par lerisque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment leLot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d'inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[14]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2021[15],[12].

Capdenac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l'entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L'écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l'exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Capdenac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes desécheresse et de pluie. 75,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 610 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 514 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[12].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d'avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

La commune est en outre située en aval desbarrages deGrandval et deSarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[22] et 296 millions de mètres cubes[23],[24]

Risque particulier

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Des gisements deplomb et dezinc ont été exploités à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle dans le bassin de Figeac. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l'évolution des cavités souterraines laissées à l'abandon et sans entretien après l'exploitation desmines[25].

Toponymie

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LetoponymeCapdenac est basé sur un nom dedomaine gallo-romain :Capitonis. La terminaison-ac est issue dusuffixegaulois-acon (lui-même du celtique commun*-āko-), souventlatinisé en-acum dans les textes[26].

Histoire

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Au Néolithique

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Capdenac est un important site archéologique duNéolithique moyen. Le site de Capdenac, particulièrement propice à un habitat, a été occupé de très longue date. Les fouilles y ont dégagé, sous l'éperon dominant le Lot, plusieurs niveaux d'occupation datant duChasséen (environ 3 500 av. J.-C) et duBronze final III (champs d'urnes), niveaux qui ont livré descéramiques et pour lesquels unestratigraphie fine a pu être réalisée[27].

Le gisement est situé au pied d'unefalaise sur une petite terrasse anciennement aménagée pour la culture de la vigne, sous une couche superficielle, de 0,30 m à 0,50 m d'épaisseur, remaniée par les travaux des cultivateurs. Après une première occupation relativement courte (correspondant à une couche archéologique de 0,25 m), une coulée d'argile épaisse de 0,30 m à 0,40 m a recouvert et isolé une partie de l'habitat. Puis les Chasséens sont revenus ou ont continué à habiter sur le même site durant une assez longue période (couche archéologique de 0,80 m à 1 m). Lesdatations par la méthode du radiocarbone ont démontré que la couche la plus ancienne pouvait remonter à 3 200 av. J.-C environ, alors que la couche supérieure était datée approximativement de – 3000 ans (3150 BC +- 140 (Gif 2632 ; niveaux IV-V) et 2920 BC +- 110 (Gif. 3713 niveau IX). Les Chasséens auraient ainsi occupé le site durant 200 ans.

Les fouilles de 1973 ont permis de dégager une remarquable statue de divinité féminine attribuée au Chasséen[28], désormais conservée au musée de Cahors Henri-Martin[29]. C'est une statue remarquable et unique en son genre, le seuls modèles ressemblants ont été retrouvés sur le site deLepenski Vir au bord duDanube, près desportes de Fer enYougoslavie. Ce site fut occupé par une population de chasseurs pêcheurs apparemmentsédentaires vers 4 680 à 4 610 av. J.-C, soit au moins un millénaire et demi avant Capdenac. Cet écart chronologique et d'autant plus étonnant que la statue de Capdenac comporte plusieurs similitudes avec les statues yougoslaves (matériau, technique, allure générale) mais aussi et surtout deux caractéristiques très originales : des mains ne comportant que trois doigts et une chevelure en forme de crête détachée au sommet ducrâne.

La période gauloise

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Un important trésor monétaire gaulois a été trouvé à Capdenac à la fin duXIXe siècle. Dans une lettre du 17 novembre 1866 de Fernand de Saulcy àAdrien Prévost de Longpérier[30], il est signalé que l'on a trouvé, en 1866, dans la propriété de L.A. Savary, maire de Capdenac etconseiller général duLot, lors du creusement d'une cave dans son jardin situé en plein bourg, donc sur l'ancienoppidum, une cache où se trouvait un grand pot en terre contenant un trésormonétaire de plus de 3000 pièces. Le total pesait 10 kg. Il s'agissait de monnaies « à la croix » frappées par les peuples du Sud-Ouest de la Gaule (Volques tectosages, Sotiates). Un lot de 535 pièces gauloises, 81 variétés environ, fut distrait de cette masse monétaire pour être envoyée à Paris à un marchand numismate (Hoffman)[31]. Celui-ci fit part de son acquisition à un savantnumismate de l'époque (de Saulcy). Après étude, ce dernier en rendit compte à un autrenumismateAdrien Prévost de Longpérier. Un peu plus tard, de Saulcy paraît en avoir fait l'acquisition. Par la suite, on ne sait ce qu'est devenue cette collection. Par bonheur, il reste de ce trésor une dizaine de pièces aucabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale. Quant au reste du trésor monétaire, il fut dit par de Saulcy, qu'il fut envoyé à la fonte, pour être transformé enorfèvrerie[32]. La provenance du trésor n'a pas été établie immédiatement et il a été confondu avec une trouvaille faite à Vertheuil[33].

Unoppidum existait à Capdenac des fouilles ayant identifié auXIXe siècle les restes d'un fossé barrant l'isthme du Lot[34]. En 1816 Jacques-Antoine Delpon et Jacques-Joseph Champollion avaient fouillé une muraille qu'ils avaient identifié comme gauloise et liaient à la bataille d'Uxellodunum.

La localisation exacte d'Uxellodunum fut longtemps controversée, et récemment Capdenac a perdu le titre officiel de lieu probable du site. Une décision officielle, du 21 avril 2001, a déclaré que le site le plus probable d'Uxellodunum était lePuy d'Issolud près de la ville deVayrac, à la suite des résultats de fouilles archéologiques entreprises en 1997. Les publications scientifiques ont entériné le résultat de ces fouilles[35] : pour la communauté des historiens et archéologues le débat semble tranché en faveur du Puy d'Issolud. Localement toutefois une association s'est constituée qui continue à revendiquer la localisation de la bataille à Capdenac et demande que soient effectuées des fouilles officielles sur leur site[36]. Elle n'a pas reçu d'autorisation de fouille jusqu'à ce jour.

Article détaillé :Uxellodunum.

Capdenac, site longtemps considéré comme Uxellodunum

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Capedenac aurait été le dernier lieu de la résistance gauloise face àJules César, lors de laguerre des Gaules, en 51av. J.-C. selon l'association locale qui milite pour y voir le lieu de la bataille d'Uxellodunum[36].

AuMoyen Âge on a pu considérer que la cité de Capdenac s'était appeléeUxellodunum[37]. Lors de la dernière année de la guerre des Gaules, en-51, deux chefs gaulois,Lucterios etDrappès, se réfugièrent dans l'oppidum cadurque d'Uxellodunum après la terrible défaite d'Alésia, qui avait contraintVercingétorix et le gros des forces arméesgauloises à déposer les armes.Lucterios était un chef issu du peuple desCadurques dontUxellodunum faisait partie, il gagna donc facilement les habitants à sa cause[38]. Les premièreslégions romaines commandées parCaninius arrivèrent rapidement devant la ville, et commencèrent à préparer le siège. Les deux chefs gaulois s'apprêtèrent à subir un long siège ; pour cela, ils décidèrent de faire de grandes provisions de blé avant que la place ne soit entièrement encerclée par l'ennemi. Plusieurs convois de victuailles arrivèrent à bon port, mais lors de l'un de ces convois, les chefs gaulois ainsi que leurs troupes furent surpris par une attaque des Romains ; Luctérios parvint à s'enfuir, alors que Drapès fut fait prisonnier. La cité d'Uxellodunum était à partir de ce moment-là orpheline de ses chefs, et seuls 2 000 combattants assuraient la défense de la ville, mais la résistance opiniâtre de ses habitants continua tout de même. Alerté par Caninius, et ayant peur de la valeur d'exemple que pouvait montrer cette poignée d'irréductibles, César s'empressa de venir sur les lieux, avec sa cavalerie. À partir de ce moment-là, environ 30 000Romains assiégèrentUxellodunum.

Sachant que la ville était bien pourvue en vivres,Jules César décida de les priver d'eau. Pour cela il les empêcha de descendre à la rivière, en postant desarchers,frondeurs, et des machines de guerre sur la rive opposée. Alors lesGaulois se mirent tous à venir chercher de l'eau en un seul endroit, dans une grande fontaine. César fit alors construire un terrassement, surmonté d'une tour de bois de 10 étages, afin d'empêcher les Gaulois de sortir de leurs murs. Grâce à ce stratagème, les assiégés se voyaient contraint de rester enfermés derrière leurs murs, et César fit creuser des galeries, afin de couper les veines d'eau alimentant la fontaine d'Uxellodunum. Les Gaulois firent de nombreuses sorties et causèrent de gros dégâts à l'armée romaine, jusqu'au jour où les travaux de dérivation de la fontaine atteignirent leur but, et asséchèrent la seule fontaine de la ville. Les Gaulois virent là un signe divin et se rendirent aussitôt. Pour châtier cette résistance,Jules César fit couper les mains à tous les hommes en âge de porter les armes. La chute d'Uxellodunum marqua la fin de laguerre des Gaules. Ce fut donc sur un oppidum dominant la vallée duLot, baptisé Oltis par les Romains, que des Gaulois offrirent leur dernière résistance face à la puissance deJules César.

À partir de l'époque moderne la localisation d'Uxellodunum a donné lieu à des débats scientifiques entre plusieurs sites concurrents :Puy d'Issolud, Capdenac et dans une moindre mesure, àLuzech, même si certains jugeaient déjà qu'il est impossible de trancher uniquement à partir du texte d'Hirtius en raison de sa description « trop vague et trop incomplète »[39].Jacques-Joseph Champollion, frère du célèbre déchiffreur des hiéroglyphes argumenta fortement pour Capdenac[40]. Le baronCharles Athanase Walckenaer passa d'abord pour un partisan du Puy d'Issolud[41] mais considéra dans son ouvrage sur la géographie des Gaules que Capdenac convenait mieux à la description d'Hirtius[42].Mais les recherches lancées par l'empereurNapoléon III désignèrent, après quelques hésitations, le site du Puy d'Issolud. Après examen par des fouilles archéologiques récentes, c'est aussi le Puy d'Issolud qui a été reconnu comme site officiel de la bataille et qui est retenu dans la littérature scientifique contemporaine. Néanmoins, Capdenac possède des vestiges de travaux romain duIer siècle av. J.-C. découverts lors de travaux dans les années 1960-1970 : « Sur les pentes du ravin de Tourenne, a été découvert un dépotoir augustéen qui a livré des fragments de tegulae, d'amphores vinaires et des tessons de céramique sigilée et peut-être d'arétine. Des travaux d'aménagements ont aussi été mis au jour des « amoncellements de pierrailles et des tranchées d'écoulement » qui pourraient être les vestiges d'un terrassement duIer siècle av. J.-C. au vu du mobilier recueilli : fragment de tegulae et d'amphores vinaires, mais aussi tessons de céramiques de la fin du deuxième âge du fer[43].L'association A.P.U.C., (Archéologie-Patrimoine-Uxellodunum-Capdenac), autrefois (Association Pour Uxellodunum à Capdenac) souhaite cependant que des fouilles officielles soient conduites sur ce site[44].

  • Vue du Lot vers l'amont.
    Vue du Lot vers l'amont.
  • Vue du Lot vers l'aval.
    Vue du Lot vers l'aval.

Capdenac la gallo-romaine

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À l'époque romaine, Capdenac aurait été une forteresse. L'étude des remparts (au nord) a montré l'existence de murs en opus caementicium sur la troisième ligne des remparts et sur plusieurs mètres. Deux ouvertures ont été repérées. Il s'agit bien de vestiges gallo-romains réutilisés à une période plus tardive. »[43]Découverts au bourg et dans ses environs, deux fibules en bronze, une lancette de chirurgien en bronze, deux amphorettes, des fragments de tegulae, imbrices et d'ampore vinaire italiques[43].Un grand fossé est également à signaler[45]. et fontaine fortifiée, à laquelle on accède encore de nos jours par un escalier de 130 marches. La présence romaine fut confirmée par les découvertes de carrières de grès exploitées à cette époque[46], ainsi que par le passage de la voie romaine reliant Limoges à Narbonne[47].

Les temps d'insécurité

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Puis durant la paix romaine, Capdenac tomba un peu dans l'oubli. Les Wisigoths restèrent maîtres de la ville de 477 à 530, et en furent chassés par Thierry, fils deClovis. Ensuite, ce sont lesSarrasins, qui pillèrent la cité, avant d'en être chassés parCharles Martel. En 778, c'estPepin le Bref, qui fit le siège de Capdenac, lors de sa guerre menée contreWaïfre, le dernier roi d'Aquitaine. Puis, Capdenac fut le lieu de résidence deSaint-Géraud, le fondateur de l'abbaye d'Aurillac, qui réalisa un miracle dans le château capdenacois[48]. Une noble famille des chevaliers de Capdenac, animèrent la région duXIe au XIIIe siècle. LesTempliers, puis lesHospitaliers, s'installèrent à la pointe sud du bourg, puis,Simon de Montfort lors de sacroisade menée contre les Albigeois, assiégea la cité deux fois.

La croisade albigeoise

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Durant la croisade menée contre lesCathares par Simon de Montfort, Capdenac était une place forte redoutable, et il n'est pas étonnant que le chef militaire de cette croisade décida de l'occuper entre autres en 1209 et 1214[49]. Si Capdenac n'a pas officiellement abrité d'hérétiques albigeois, c'est sur ses terres que naquitBertrand de la Bacalaria[50], qui fut l'ingénieur en machine de guerre, qui rentra dans lechâteau de Montségur alors assiégé. Il construisit alors des machines typestrébuchets et autres, afin de tenter de détruire celles postées par les troupes du roi de France, qui provoquaient beaucoup de dégât chez les défenseurs de Montségur. Le lieu-dit de la Bacalaria existe toujours, il s'appelle aujourd'hui la Vacalerie et se trouve à 3 km de la cité de Capdenac[51].

Charte et consuls

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En 1291, unecharte des immunités et des privilèges définit les relations entre lesseigneurs de Capdenac et lesconsuls représentant la population. cettecharte est confirmée par les rois de France :Philippe le Long en avril 1320,Jean II en juillet 1361 etCharles VI en octobre 1393[52].

De la guerre de Cent Ans à nos jours

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Durant laguerre de Cent Ans, Capdenac résista farouchement à l'ennemi anglais, au cours de plusieurs sièges. À la fin duXIVe siècle la famille d'Armagnac se rendit propriétaire de la place, avant d'en être chassée parLouis XI, alors dauphin du royaume de France.
Galiot de Genouillac, grand maître d'artillerie du royaume de France, en fut également le seigneur au cours duXVIe siècle.
Lesguerres de Religion n'épargnèrent pas la petite cité, qui fut longtemps tenue par lesprotestants.
Sully vint s'y retirer après la mort d'Henri IV.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Lot.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[53]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18021804Alexis Cantaloube  
18041813Jean Cipiere  
18131828Etienne Benoit Causse  
18281830Lespinasse  
18301832Antoine Paul Clausels  
18321844Jean François Cipiere  
18441848Jean Marvezy  
18481870Jean Capus  
18701871Henri Beulaguet  
18711872L. Clausels  
18731874Henri Beulaguet  
18741876Jean Capus  
18761881Pierre Boudousque  
18811902Isidore Longuet  
1902 P. Lacoste  
20012008Suzanne Aymard  
2008En coursGuy Batherosse  

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].

En 2022, la commune comptait 1 070 habitants[Note 8], en évolution de −2,82 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 2921 0481 1631 2691 2801 3001 3181 3801 327
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 3321 6021 3121 2061 2001 3961 2091 0821 037
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
9859379499541 0251 024948950887
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
8739661 0761 0279329941 0621 0721 075
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
1 1051 070-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puisInsee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début duXXe siècle, Capdenac-le-Haut comptait 937 habitants[58].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 520 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 092 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 21 960 [I 6] (20 740 € dans le département[I 7]).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 8]5,2 %4,7 %7,4 %
Département[I 9]7,3 %8,9 %9,6 %
France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 616 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 394 emplois en 2018, contre 452 en 2013 et 407 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 433, soit unindicateur de concentration d'emploi de 90,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,8 %[I 12].

Sur ces 433 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 106 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % lestransports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Industrie

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Plusieurs entreprises industrielles sont sises à Capdenac, dont Sud-Ouest Système (réparation et reconstruction de machines d'usinage à enlèvement de copeaux), créée en 1986, CA 7 M€, 34 p[59].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Vue sur le donjon appelé aussi tour de modon.
    Vue sur le donjon appelé aussi tour de modon.
  • Église Saint-Jean-Baptiste.
    Église Saint-Jean-Baptiste.
  • Monument aux morts.
    Monument aux morts.
  • Porte double au sud de Capdenac-le-Haut.
    Porte double au sud de Capdenac-le-Haut.
  • Porte Sud Capdenac-le-Haut vue de l'extérieure.
    Porte Sud Capdenac-le-Haut vue de l'extérieure.
  • Deuxième porte près de l'entrée de Capdenac-le-Haut.
    Deuxième porte près de l'entrée de Capdenac-le-Haut.
  • Porte près de l'entrée actuelle de la ville de Capdenac-le Haut.
    Porte près de l'entrée actuelle de la ville de Capdenac-le Haut.
  • Capdenac-le-haut en novembre 2012.
    Capdenac-le-haut en novembre 2012.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Lot.
Blason de CapdenacBlason
De gueules à la forteresse d'argent, donjonnée de trois tours, celles des flancs plus petites et couvertes d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée en demi-lune de sable.
Détails

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Figeac comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).

Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 de Figeac », surle site de l'Insee(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Capdenac ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Figeac », surle site de l'Insee(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Capdenac »(consulté le).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot »(consulté le).
  8. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Capdenac »(consulté le).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot »(consulté le).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Capdenac »(consulté le).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).

Autres sources

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  1. Carte IGN sousGéoportail
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  4. « Orthodromie entre Capdenac et Faycelles », surfr.distance.to(consulté le).
  5. « Station Météo-France « Faycelles » (commune de Faycelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Faycelles » (commune de Faycelles) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  8. a etb« Liste des ZNIEFF de la commune de Capdenac », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  9. « ZNIEFF le « cours moyen du Lot » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  10. « ZNIEFF la « Moyenne vallée du Lot » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  12. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Capdenac », surGéorisques(consulté le).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  14. DREAL Occitanie, « CIZI », suroccitanie.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  18. a etb« Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Capdenac », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « barrage de Grandval », surbarrages-cfbr.eu(consulté le).
  23. « barrage de Sarrans », surbarrages-cfbr.eu(consulté le).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque rupture de barrage.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », surlot.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque minier.
  26. GastonBazalgues et JacquelineBazalgues,À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy,, 133 p.(ISBN 2-910540-16-2,BNF 40220401),p. 108.
  27. Gernignon K., Clottes J., Carrière M., Giraud J.-P, « Capdenac-le-Haut (Lot) : le Néolithique moyen quercinois stratifié »,Bulletin de la Société préhistorique française. 2007, 104 – 1cat.inist.fr
  28. Jean Clottes, Michel Carrière, « La statue féminine de Capdenac-le-Haut (Lot) »,Congrès préhistorique de France,XXe session, Provence, 1974, 1976,p. 102-108
  29. société des études du Lot ;3e fascicule 1976 juillet-septembre ; tome XCVII. Par Jean Clottes et Michel Carrière
  30. « Lettre de Fernand de Saulcy »,Revue de Numismatique,‎,p. 26
  31. Adrien Blanchet,Traité des monnaies gauloises, Paris, 1905, n°141
  32. La trouvaille de ce trésor est officiellement publiée dans leDictionnaire archéologique de la Gaule, publié sous le second empire, vers 1867, à l'article Capdenac, t. 1, p. 226
  33. Adrien Blanchet,Traité des monnaies gauloises, Paris, 1905, n°96
  34. A. Viré, Bulletin de la Société préhistorique française, 1908, 5-2, p. 72lire en ligne
  35. J.-P. Girault, « Recherches à la Fontaine de Loulié (Saint-Denis-les-Martel, Lot). Nouveaux éléments sur la bataille d’Uxellodunum », Aquitania, Suppl. 14/1 : Les âges du fer dans le Sud-Ouest de la France (actes du colloque 20-23 mai 2004), 2007
  36. ab etcsite officiel de l'Association Pour Uxellodunum à Capdenac : Plans, historique, recherches et arguments.
  37. Charte de privilèges de Philippe Le Long de 1320, BN, collection Doat, vol.2, feuillet 117, portant le titre "Inventaire des copies des titres des archives de Capdenac envoyées à Paris le 26 novembre 1667
  38. Livre VIII de la guerre des Gaules traditionnellement attribué Hirtius
  39. Baron Chaudruc de Crazannes, « Coup d'œil sur les monuments historiques du département du Lot »,Bulletin monumental, 1835, p. 14books.google.fr
  40. Nouvelles recherches sur la ville gauloise d'Uxellodunum, 1820
  41. Bulletin monumental, 1834, p. 14
  42. baron de Walckenaer,Géographie ancienne historique et comparée des Gaules cisalpine et transalpine, p 353, Paris, 1862 (1re édition 1839)
  43. ab etcCarte archéologique de la Gaule correspondant au département du Lot, Anne Filippini, Capdenac, p.147 et 148
  44. Association Pour Uxellodunum à Capdenac
  45. Armand Vire, Les oppida du Quercy et le siège d'Usellodunum (Bull. Société des Études du Lot - 1936).
  46. M. Balzan, de la société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron.
  47. le Quid 2009 à l'article Capdenac-gare
  48. Traduction française: Odon de Cluny, Vie de saint Géraud d'Aurillac, traduction par M. Compaing, curé de Savènes au diocèse de Toulouse, Aurillac, 1715, in-8°
  49. Chronique de Pierre des Vaux de Cernay, Historia albigensis, éd. par Pascal Guédin et Ernest Lyon, 3 Tomes, Paris Champion 1930
  50. registre des inquisiteurs Ferrer, Durant et Gary, BN
  51. Le dossier Montségur, Jean Duvernoy Le Pérégrinateur 1998
  52. V.Fourastié,Annuaire général du Lot : Historique, administratif, judiciaire, commercial, Cahors,
  53. « Les maires de Capdenac sur francegenweb.org », surSite francegenweb,(consulté le).
  54. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  58. Le Lot partieCentres d'excursions p.253 -Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 -(ISBN 2-7455-0049-X).
  59. https://www.usinenouvelle.com/article/les-20-pepites-francaises-de-la-machine-outil.N879780
  60. « Les clefs de Capdenac-le-Haut »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  61. « Fontaine troglodytique dite Fontaine des Anglais », noticeno PA46000030, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  62. ab etc« Fortifications », noticeno PA00095040, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  63. « Croix en pierre datée de 1667 », noticeno PA00095039, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  64. « Chapelle, puis église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », noticeno IA46101380, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  65. « Église paroissiale Saint-Etienne », noticeno IA46101204, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  66. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
  67. À la tête d'une équipe de bénévoles, il est l'inventeur de la fontaine romaine de Capdenac aujourd'hui classée MH
  68. Régis NAJAC : UXELLODUNUM à CAPDENAC - Regards sur l’évidence - Édition à compte d’auteur (2004).
  69. Mathieu MARTY : HISTOIRE ET MYSTÈRES DE LA CITÉ DE CAPDENAC UXELLODUNUM - Édition à compte d’auteur (2005)
  70. Article de la Dépêche du midi : L'ancien boulanger, nouveau Vercingétorix ? - 24/08/2001

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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