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Lecamp de Bitche est uncamp militairefrançais situé àBitche, dans ledépartement de laMoselle, à proximité de la frontière avec l'Allemagne. D'une superficie de3 468 hectares, il abritait le128e Régiment d'infanterie (puis un temps le57e régiment d'artillerie jusqu'à sa dissolution ). Depuis, il est géré par le16e bataillon de chasseurs à pied.
![]() | Hanviller | Haspelschiedt,Roppeviller | Eppenbrunn (Allemagne) | ![]() |
Schorbach | N | Sturzelbronn | ||
O Camp militaire de Bitche E | ||||
S | ||||
Bitche | Eguelshardt | Waldeck |
Pour renforcer l'importance stratégique deBitche, un champ de manœuvres et de tirs est constitué par l'administration allemande en 1900, à proximité de Bitche, par le rachat de3 285 hectares de terrains soit à des particuliers de Bitche et deHaspelschiedt soit à laforêt domaniale. Pour procéder audébardage du bois sur ces terrains, une voie ferrée forestière est construite sur une longueur de seize kilomètres à partir de l'actuelle gare de la ville. Des baraques en tôle ondulée sont montées au sud-est de la ville afin de loger 3 500 soldats et 100 officiers. Quelques années plus tard, ces constructions sont transférées sur le champ de tir à trois kilomètres à l'est de la ville le long de la route deSturzelbronn. Cinq baraques d'officiers sont élevées durant l'hiver 1901 à l'extrémité du champ de tir. Habitées dès le, elles coûtent la somme de 100 000 Reichsmarks. L'empereur allemandGuillaume II visite le camp militaire le.
Entre les deux guerres le camp de Bitche sert à l’instruction des réservistes qui viennent y accomplir des "périodes militaires".
Dès 1940, le camp abrite déjà de nombreux prisonniersfrançais, mais les années suivantes, ces derniers cèdent leur place à des prisonniersrusses, mais aussiserbes,grecs et d'autres nationalités. Pour sa part, lacitadelle n'abrite que des prisonniers allemands, principalement des criminels, des déserteurs, des réfractaires auservice militaire et des élémentsanti-nazis. Tous ces prisonniers travaillent soit en ville, soit dans lesfortifications, soit dans la région sous la garde de sentinellesnazies.
La prise duSchiesseck nécessite une attaque à travers unplateau désert et malgré la solide défense allemande constituée d'abrisbétonnés, deforts et detranchées, demitrailleuses et de champs demines, le1er bataillonUS envoie des patrouilles versBitche. Plusieurs d'entre elles se hasardent de part et d'autre ducollège Saint-Augustin, pendant qu'une autre traverse la voie ferrée jusqu'à l'étang de Hasselfurth où elle peut observer les Allemands occupés à consolider leurs positions avancées du camp militaire. Le399e Régiment d'infanterie de la100e division d'infanterie installe un poste d'observation sur la colline duSchoenberg d'où on a une vue remarquable sur la ville et sacitadelle.
Le plan d'attaque duSchiesseck par lesAméricains est le suivant : une attaque aviation|aérienne doit créer une diversion, de même que des tirs d'artillerie à proximité du camp militaire. Ensuite, le398e doit capturer tous les forts de la colline duSchiesseck en attaquant de trois directions différentes. Se déplaçant le plus rapidement possible pour réduire le danger, le2e bataillon du398e Régiment d'infanterie doit neutraliser tous les forts situés dans sa progression jusqu'au plateau situé au sud deSchorbach. Le rôle du399e Régiment d'infanterie US est de s'occuper de la ville deBitche pour faire diversion.
Le village deHaspelschiedt est intégré au camp militaire et sert de champ de manœuvres à l'armée allemande, ce qui explique sa destruction en, au moment de laLibération. Lemaréchal allemandErwin Rommel s'entraîne dans le camp avant de partir pour l'Afrique à la tête de l'Afrika Korps.
Le camp militaire présente un milieu végétal constitué delandes. Il s'agit de milieux dominés par une végétation basse à base decallune oufausse fougère et deCytisus scoparius (genêt à balais). Elles résultent d'un déboisement forestier et d'incendies.
Après 1945, le camp de Bitche retrouve son rôle de camp d'instruction, notamment, la Préparation Militaire Supérieure (P.M.S) des sursitaires.
Le camp de Bitche est depuis2007, l'un des pôle d'entraînement de l'armée française au combat en localité. Celles-ci peuvent s'y entraîner avant d'aller en évaluation auCentre d'entrainement aux actions en zone urbaine.
Le camp accueille actuellement lecentre de formation initiale des militaires du rang de la2e brigade blindée -12e régiment de chasseurs d'Afrique
Aujourd’hui, c’est un ensemble d’experts interarmes qui travaillent pour la collectivité et se trouvent tournés vers plus de 60 formations et organismes hors de la garnison.C’est aussi un outil de travail complexe et multidisciplinaire, exigeant en ce qui concerne le soutien, pour l’équipe qui le pilote comme pour le régiment.En définitive, c’est à la fois une mission et un outil spécifiques, différents de la mission opérations-instruction du régiment, et placés sous la responsabilité du chef de corps qui exerce ainsi deux grandes fonctions.
Avec 300 jours d’activation par an, le camp est en manœuvre « à temps plein ». Cela suppose des travaux de programmation (séjours et prestations), d’étude de projets et de revalorisation, de budget, de soutien direct à l’instruction des manœuvres, de suivi et d’entretien des moyens confiés aux usagers, mais aussi de présence auprès des formations et d’écoute, sans oublier l’indispensable surveillance au profit plus de 60 formations abonnées.
Mise à disposition de moyens d’entraînement et d’un soutien pédagogique (techniques de tir, adaptation permanente des moyens d’instruction)
Vocation interarmes :
Préparation des unités partant en opérations extérieures.
Un camp capable d’accueillir des formations de toutes tailles du niveau compagnie à brigade, ainsi que les centres de commandements des grandes unités nationales et internationales (EURO-CORPS).
Le camp c'est3 600 hectares de zones et d’installations :
Un terrain d’exercice :
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