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C 61000

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Ne doit pas être confondu avecBB 61000.

C 61000
Description de cette image, également commentée ci-après
La C 61003 avec un train du COPEF àTolbiac en 1983.
Identification
Exploitant(s)SNCF,RATP
DésignationC 61001 à 61048
TypeLocomotive
Motorisationdiesel-électrique
CouplageUM possibles
Commande1945
Construction1950-1953
Constructeur(s)FAMH,CEM
Nombre48 SNCF + 4
Mise en service1950-1953
Effectif0
Retrait1985RATP
Affectationmanœuvres
Caractéristiques techniques
Disposition des essieuxC
Écartementstandard (1 435 mm)
Carburantgazole
Moteur thermique1 moteurSulzer
6 LDA 22,
6 cyl. en ligne
Puissance375kW
à 890 tr/min
Moteurs de traction2 moteursCEM GDTM 553
Transmissionélectrique
Puissance continue285kW
Capacité encarburant2000l
Masse en service53t
Longueur9,500 m
Largeur3,095 m
Hauteur4,100 m
Empattement4,600 m
Diamètre des rouesØ1400
Vitesse maximale60 km/h

[1],[2]

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LesC 61000 de laSNCF, appelées à l'origine030 DA, sont deslocomotives de manœuvre (et non deslocotracteurs comme on le pense souvent). Ces locomotives diesel-électriques sont utilisables, soit accouplées avec lestrucks moteursTC 61100, soit 2 engins,dos à dos, pour un plus grand effort de traction, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer un grand déplacement, de la part du conducteur, les 2 cabines de conduite formant un seul ensemble.

Elles sont destinées à travailler dans lesgares de triage, à assurer les manœuvres des wagons ou à parcourir des lignes secondaires peu fréquentées. Mises en service entre 1950 et 1953, les dernières d'entre elles sont radiées des inventaires de la SNCF en 1985 mais neuf unités connaissent une seconde carrière en tête des trains de travaux sur les lignesRER exploitées par laRATP.

Genèse de la série

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Locomotive SNCF diesel électrique série 030 DA avec son truck.

Dès la fin de laSeconde Guerre mondiale, la SNCF cherche à développer son parc de locomotives diesel. Elle a notamment besoin d'une engin compact et disposant d'une bonne adhérence pour assurer les services de manœuvres dans les gares et les travaux dans les triages, mais également de faible charge à l'essieu pour pouvoir circuler sur des lignes secondaires. Les locomotives doivent pouvoir être couplables entre elles si l'usage nécessite un surcroît de puissance, ou être attelées avec un truck moteur auquel elles fournissent l'énergie électrique si une meilleure adhérence est recherchée[3]. L'emploi dans les triages exige que la locomotive soit en mesure de circuler à très faible vitesse, ce que la transmission électrique permet.

Ces locomotives, initialement numérotées030 DA 1 à 48 sont ré-immatriculéesC 61001 à 61048 en 1962.

Description

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Le châssis desC 61000 est construit par laCompagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt, le moteur par la Compagnie de construction mécanique procédésSulzer tandis que l'appareillage électrique et l'assemblage sont confiés à laCompagnie électro-mécanique[3].

Moteur Sulzer 6 LDA.

LesC 61000 sont desengins diesel-électriques à troisessieux moteurs avecbielle d'accouplement. Un moteur DieselSulzer à6 cylindres entraîne une génératrice alimentant en courant continu les deuxmoteurs électriques de traction. Ces derniers entraînent les essieux d'extrémité. L'essieu médian est relié aux deux autres par une bielle de chaque côté de la locomotive. La puissance desC 61000 leur donne droit à l'appellation delocomotive, le terme delocotracteur étant réservé à des engins de puissance inférieure à 372 kW (500 ch)[4].

Une génératrice principale, calée sur l'arbre du vilebrequin du moteur diesel, alimente en courant continu les moteurs de traction. Ceux-ci fonctionnent ensérie jusqu'à la vitesse de20 km/h et enparallèle jusqu'à60 km/h. Sur de courtes distances, ils peuvent être directement alimentés par les batteries[5].

L'air comprimé est fourni par deux compresseurs ; l'un est entraîné directement par le moteur, l'autre par un moteur électrique branché sur les batteries[3]. Les locomotives emportent1 890 l de gazole dans trois réservoirs qui communiquent[5].

À l'inverse des autres séries de locomotives diesel françaises à une seule cabine, lesC 61000 ne comportent qu'un seul capot qui renferme l'ensemble des équipements, groupe moteur et son système de refroidissement, génératrice, compresseurs, etc. Les batteries, qui servent à alimenter la génératrice comme démarreur pour lancer le moteur, prennent place sous les tabliers latéraux, de part et d'autre du capot[3]. L'optimisation d'un espace réduit où sont logés tous ces équipements fait que ces locomotives ne sont pas réputées pour l'accessibilité de leurs organes.

Locomotives et truck moteurs portent une livrée vert celtique avec bandes de visibilité jaunes, ces dernières étant plus nombreuses et plus larges dans la seconde partie de la vie des locomotives. Les angles arrière de la cabine sont pourvus de niches permettant à des agents de manœuvre de se tenir debout sur les marchepieds sans engager le gabarit et la face arrière de cette cabine est percée d'une port d'intercirculation, utilisable lorsque deux locomotives sont couplées[6].

La série connaît peu de modifications pendant sa carrière, la plus visible étant le report de l'échappement sur le toit de la cabine pour améliorer la visibilité du conducteur.

Carrière

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Services effectués

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La construction des locomotives débute dès 1946, les livraisons des48 unités commandées par la SNCF s'échelonnant de 1950 à 1952[3].

Ces engins ont surtout été utilisés à la manœuvre dans les gares et les triages soit avec truck en bosse de débranchement, soit enunités multiples (UM) accouplées cabine contre cabine. Le refoulement se faisait sans parcourir plus d'un mètre par le CRMV (conducteur de manœuvre). Leur remplacement par lesBB 63000 ne permet pas cette souplesse.

Dépôts titulaires

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Les derniers représentants de cette série sont amortis le 30 juillet 1985[10],[11].

Les C 61000 hors de la SNCF

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Quatre locomotives supplémentaires (sans truck) ont été produites[3] :

  • une pour laRATP, qui acquiert cet engin neuf de construction en 1950 pour remplacer une locomotive à vapeur de type020 T ;
  • deux pourEDF, assurant des manœuvres dans l'enceinte decentrales thermiquesà charbon, revendues àSECO/DG ;
  • une pour les Houillères du Bassin de la Loire, utilisée à la cokerie de la Silardière près deSaint-Étienne.

Outre l'exemplaire acheté neuf, la RATP rachète à la SNCF entre juin 1973 et 1985, au fur et à mesure de leur radiation, dix autres unités pour ses besoins liés à la modernisation de laligne de Sceaux. C'est ainsi que sept engins, plus le modèle acheté neuf, sont attribués à la ligne de Sceaux et trois autres à laligne A où elles sont destinées à la traction des trains de travaux[12]. Selon le profil de la ligne, une locomotive seule peut remorquer jusqu'à 1 500 t[13]. La RATP utilise également desBB 63500 pour ses trains de travaux mais lesC 61000, moins polluantes, sont préférées pour les interventions sous les tunnels[14].

La sociétéTravaux du Sud-Ouest rachète à la SNCF trois unités (61005, 61032 et 61034) après leur radiation. Les locomotives sont repeintes en jaune avec filets rouges.

  • Locomotive RATP T 130 dans les années 1980.
    Locomotive RATPT 130 dans les années 1980.
  • Locomotive RATP T 132 en 2012.
    Locomotive RATPT 132 en 2012.

Exemplaires préservés

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Le C 61041 préservé par le Chemin de fer touristique du Vermandois.

Modélisme

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C 61000 - HOrnby acHO.

Les C 61000 ont été reproduites enHO par les marquesJep, Lima,HOrnby acHO etJouef (à partir de 1979 puis repris par Hornby-Jouef en 2008).

Aucune reproduction du truck moteurTC 61100 par une marque de grande diffusion n'est connue. Cependant, un kit en résine à mettre sur une base Jouef (non fournie) est proposé par l'artisanL'Obsidienne.

La société catalane Ibertren a fabriqué ce modèle à l’échelle N (1:160) à la fin des années 1970.

Notes et références

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  1. Jacobs 1998,p. 66-67.
  2. [Anonyme], « Traction à moteurs thermiques - principaux matériels étudiés et construits depuis 1945 »[PDF], surOpen Archives SNCF, SNCF,(consulté le),p. 1-1.
  3. abcde etfJacobs 1998,p. 65.
  4. Jean-Pierre Vergez-Larrouy (ill. Thierry Leleu), « Locomotive, locomoteur, locotracteur »,Ferrovissime,no 54,‎,p. 30(lire en ligne).
  5. a etbJacobs 1998,p. 66.
  6. Voces-Olego 2012,p. 28.
  7. abcdefgh etiJacques DEFRANCE (préf. Émile DUFOUR),Le matériel moteur SNCF, Paris, SEFMA, (réimpr. 2003),1re éd., 320 p., « Tableau de caractéristiques générales - Locomotives à moteurs thermiques »,p. 110
  8. ab etcJacques Defrance (préf. André Portefaix),Le matériel moteur SNCF, Paris, La Vie du Rail, (réimpr. 1971),3e éd. (1re éd. 1960), 472 p.,chap. 2 (« Locomotives à moteurs thermiques 2) - Locomotives mixtes et de manœuvres trucks - Addenda »),p. 219 2) 234 - 395
  9. ab etcJacques Defrance et Jacques Bellanger,État numérique du parc moteur S.N.C.F. au 1er janvier 1979 - Mise à jour au 1er avril 1979, Paris, Éditions Modernes et Illustrées,, 73 p.,chap. 3 (« LOCOMOTIVES A MOTEURS THERMIQUES a) C-61001/48 et Mutations Locotracteurs C 61028 et 48 de La Villette à la R.A.T.P. les 2/1 et 7/2/79. »),p. 21 et 55
  10. Jacques Bellanger et André Papazian,Micronum 86 état numérique du parc moteur S.N.C.F. au premier janvier 1986, Paris, Éditions Modernes et Illustrées,,2e éd. (1re éd. 1979), 73 p.(ISBN 2-86852-003-0), « RADIATIONS 1985 Locomotives diesel »,p. 50
  11. Jean Cluizel, « 1975-1995 : 20 ans d'odeurs oxyacétyléniques »,Voies ferrées,no 88,‎,p. 55.
  12. Jacobs 1998,p. 62.
  13. Jacobs 1998,p. 64.
  14. Jacobs 1998,p. 67.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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v ·m
Locomotive électrique
1 500 V
25 000 V
bicourant
tricourantBB 30000
quadricourant
Locomotive Diesel
Locomotive
Locotracteur
Automotrice
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25 000 V
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