Pour les articles homonymes, voirPina.
Conseillère régionale d'Île-de-France | |
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Parti politique | Parti socialiste(jusqu'en) ![]() |
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Céline Pina, née le, est unechroniqueuse,polémiste etessayistefrançaise.
Fille d’un dentiste et d’une professeur de dessin, elle grandit dans les montagnes iséroises, où son père travaille pour la sécurité sociale minière deLa Mure[1].
Après un diplôme en sciences politiques et undiplôme d'études approfondies (DEA) d'administration publique à l'Institut d'études politiques de Grenoble, Céline Pina part pourParis préparer undiplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de gestion descollectivités locales[2].
Après avoir travaillé au sein de diversescollectivités territoriales, soit dans l'administration soit en cabinet — notamment auprès du maire dePontoise et de celui desMureaux —, elle est pendant sept ans assistante parlementaire auSénat, puis à l'Assemblée nationale jusqu'à fin janvier 2016. À la suite de vingt ans de militantisme au sein duParti socialiste (PS), elle est élue pour la première fois en 2008 adjointe au maire deJouy-le-Moutier dans leVal-d'Oise et, jusqu'en 2015,conseillère régionale d'Île-de-France[3],[4]. De 2012 à 2017, elle est la suppléante du députéDominique Lefebvre[5].
En réaction auxattentats terroristes de novembre 2015 et engagée tout d'abord avec lePrintemps républicain, Céline Pina fonde son propre mouvement associatif avecFatiha Boudjahlat, « Viv(r)e la République », visant à combattre l’islam politique et à défendre lalaïcité[4]. En 2024, il bénéficie d'un soutien financier duprojet Périclès du milliardairePierre-Édouard Stérin, indiqueLa Lettre[6].
Elle participe en 2020 à la création de la revueFront populaire, à l’initiative deMichel Onfray, et y publie plusieurs articles[7].
En novembre 2021, Céline Pina est poursuivie parRokhaya Diallo pour « injure publique », pour avoir évoqué dans un article duFigaro en 2018 la non intégration de la militante auConseil national du numérique, qu'elle jugeait motivée non par leracisme d'État, comme l'avançaient Rokhaya Diallo etThe New York Times[8], mais en raison de « son propreracisme, de sonsexisme et de sa proximité avec lamouvance islamiste »[9]. Elle est relaxée[10].
Depuis 2022, elle est membre de la rédaction du magazineCauseur, créé par la journalisteÉlisabeth Lévy et l'historien Gil Mihaely ainsi que les philosophesAlain Finkielkraut,Paul Thibaud etPeter Sloterdijk.
En octobre 2023, sur le plateau de la chaîne de télévisionCNews et dans le contexte de laguerre Israël-Hamas et desattaques terroristes du 7 octobre 2023, Céline Pina commente les bombardements israéliens à Gaza :« Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l’impression que l’humanité a trahi tout ce qu’ils étaient en droit d’attendre »[11].
Ces propos, largement relayés sur les réseaux sociaux, sont également repris dans les médias arabophones (notamment surAl-Jazeera,TRT et le journal arabo-américainWatan. Dans une tribune intitulée « Aucune armée n’est immunisée contre les crimes contre l’humanité », signée dansL'Obs, le philosophe Said Benmouffok critique la perspective de Céline Pina et de plusieurs autres personnalités publiques[11]. Dans le magazine québécoisUrbania, l'éditorialiste Oriane Olivier dénonce, quant à elle, ce qu'elle considère comme une« hiérarchisation parfaitement abjecte des victimes »[12].
Le Conseil de déontologie journalistique, dans sa décision numéro 23-128 du 23 janvier 2024[1] a confirmé que le media "Mediavenir" a altéré le sens des propos de Céline Pina en ne reprenant pas la partie essentielle expliquant que palestinien ou israélien, un mort est un mort "Or c’est vrai, un mort palestinien, un mort israélien, ça reste deux morts" et dans sa conclusion énonce "que les règles déontologiques d’exactitude et de non altération d’un document ont été enfreintes par Mediavenir."
Cette altération du propos de Céline Pina a eu de lourdes conséquences et face aux menaces subies a entraîné sa mise sous protection policière.