Cet article est uneébauche concernant uneécrivainefrançaise.
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Céline Lhotte, née le[1] àArras et morte le[2] àParis, est uneécrivaine etessayistefrançaise.
Céline Sophie Lhotte est la fille de Georges Pierre Lhotte, commis de la Banque de France d’Arras, et de Palmyre Irma Do. En 1900, ses parents s’installent auHavre où elle résidera jusqu’en 1937[3]. Elle fréquente le lycée puis occupe des emplois précaires.
Lors de laPremière Guerre mondiale, elle devientinfirmière, plus par nécessité que par vocation, mais c’est pour elle une révélation. Elle constate que le rôle de l’infirmière est nettement moins austère que celui du médecin et est consciente de l’apport moral plus que physique qu’elle procure aux blessés. Dès lors, elle s’engage dans le développement de la fonction sociale de l’infirmière, alors en pleine émergence. Elle prend beaucoup de notes qu’elle exploite ensuite dans des articles, des nouvelles, des romans, des témoignages et des ouvrages militants.
De foicatholique, Sophie Lhotte est membre duTiers ordre de Saint François et proche des équipes duSillon fondé parMarc Sangnier.
Après la Première Guerre mondiale, Céline Lhotte est infirmière visiteuse dans undispensaire havrais dirigé par le docteur Gibert. Elle effectue un travail d’assistante sociale de terrain auprès de familles très pauvres du Havre. Son essaiMonographie sociale d’un coin de France et son romanChœur triste chez les sans-repos sont issus de cette expérience. Son discours devient plus polémique lorsque lestravailleurs sociaux acquièrent un statut au cours des années 1930. En 1935, Céline Lhotte publie avec Élisabeth Dupeyrat, elle aussi assistante sociale, les résultats d’une enquête d’envergure lancée par laJeunesse ouvrière chrétienne féminine portant sur les conditions de travail et la santé des jeunes travailleuses. Cette enquête minutieuse apparaît 80 ans plus tard encore riche d’enseignements[4].
Au début de laSeconde Guerre mondiale, Céline Lhotte intègre leSecours national. Elle effectue d’abord plusieurs missions sanitaires et sociales dans le Nord de la France. En 1941, cet organisme qui gère 6023 assistantes sociales reçoit la mission d’intervenir dans les camps d’internés civils. Céline Lhotte est affectée à ce service. Dès février 1942, elle jette les bases de ce qui deviendra en 1945 le Service social des prisons. Parallèlement, elle approche laRésistance et, à partir de janvier 1942, s'engage au sein du mouvementLibération-Nord. Sa permanence de larue Taitbout sert de « boîte aux lettres ». En février 1944, elle doit quitter Paris et effectue plusieurs missions pour la Résistance intérieure. Son expérience au sein du Secours national est relatée dans l’ouvrageEt pendant 6 ans, publié en 1947[5] dans la collectionRéalités du travail social qu’elle dirige aux éditions Bloud & Gay et qui publie 16 ouvrages entre 1947 et 1951[6].
En 1948, Céline Lhotte est recrutée au siège duSecours catholique créé deux ans plus tôt. Elle est responsable du service propagande et publie 34 articles dans la revueMessages. Elle est portée aussi à la tête du département des prisons. L'action du Secours catholique en prison repose sur plusieurs initiatives comme les colis de Noël expédiés aux détenus, une aide financière et morale adressée aux prisonniers les plus pauvres et à leurs familles, un service de correspondance aux prisonniers (SOS Courrier) ainsi qu’un accompagnement des sortants de prison. Céline Lhotte est encore très active dans l’association lorsqu’elle trouve la mort à 74 ans, le.
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