le massif du Buchwald : forêt située en direction deGildwiller-Diefmatten reconnue comme un espace naturel sensible du département ;
les espaces riverains de laDoller (rivière reconnue de première catégorie) abritent des habitats naturels de typeprairies humides, quelques restes de sites deroselières ainsi que des chênaies-charmaies alluviales ;
Au, Burnhaupt-le-Bas est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle appartient à l'unité urbaine de Burnhaupt-le-Haut[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 5],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[19]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Des vestiges duNéolithique et de l'époque témoignent d'un passé lointain du banc duvillage. Burnhaupt-le-Bas ne faisait qu'une seuleagglomération.
Elle a été séparée en deux villages. Le village apparaît sous l'appellation deBrunnhobetum en823[23],Brunnehoupten en 1271[23] etNidern Burnhohbten dès l'année 1394. Il fait alors partie de laseigneurie deThann et de laprévôté de Burnhaupt qui en 1671 comprend deuxmairies avec les deux Burnhaupt etGildwiller.
En 1474[24], Burnhaupt-le-Bas et une trentaine d'autres villages alentour (Gildwiller,Schweighouse-Thann...) furent victimes des mercenaires, lors de l'invasion deCharles le Téméraire Duc de Bourgogne. Les femmes et les enfants sont enlevés avec plus de 200 bovins. Les mercenaires égorgèrent le prévôt légitime, Henri de Ziellemp, à l'Abbaye de l'Oelenberg, puis pillèrent celle-ci.
Ce village a été ravagé par troisincendies : le premier incendie du 8 septembre 1845 a détruit 13maisons d'habitation ; le second le 3 juillet 1850 en a dévoré 20 et lors du troisième le 31 août 1850, 87 maisons ont été la proie desflammes.
Selon Jacques Baquol[23], avant le dernier incendie, il y avait encore une ruelle appeléeFreyhof (aujourd'hui « Impasse du Freihof »[25]), qui passait pour avoir été un lieu d'asile. De cette ruelle on pouvait voir une tour carrée, qui existait déjà avant la guerre de Trente Ans, et qui fut l'unique vestige du village.
Avant les derniers incendies (1850), le village comptait 1 116 habitants[23]. En 1865, le village ne comptait plus que 943 habitants[23].
Lors d'une séance de la commission directoriale se déroulant le, on prend connaissance d'une lettre de M. le préfet du Haut Rhin, qui prie la « Commission directoriale » d'intervenir auprès des pasteurs du département, pour faire une collecte au profit des incendiés de Burnhaupt-le-Bas. Cette lettre sera transmise à M. l'inspecteur Heyler, avec « prière d'en donner connaissance aux quatre Consistoires du Haut Rhin et de les engager à remplir les intentions du préfet »[26].
Burnhaupt-le-Bas fut le siège d'une perception des contributions directes et possédait un atelier de tissage de coton, ainsi que deux moulins à blé. La foire aux râteaux se déroulait le lundi de Pentecôte ainsi que les troisièmes lundis du mois de mars, octobre et novembre.
Selon une légende allemande,saint Wendelin, fils du roi d'Écosse, quitta ses richesses et ses terres avec un bâton de pèlerin. Il vécut en Allemagne vers l’an600, très pauvrement, en gardien des troupeaux et se retira en ermite. C'est pourquoi il devint le saint-patron des bergers et des paysans.
Fortement vénéré depuis leXVe siècle enAlsace, le plus important lieu de culte qui lui a été dédié dans la région se trouve à Burnhaupt-le-Bas. C'est la chapelle située à la sortie du village en direction deBernwiller qui a été reconstruite à plusieurs reprises à la suite d'importants dommages de guerre.
Chaque année, le 20 octobre, jour de la Saint-Wendelin, la foule de pèlerins s'y rassemblait. Paysans, bergers et artisans apportaient leurs offrandes pour la bonne saison écoulée (objets de culte et divers produits de la ferme). Tout cela était vendu aux pèlerins au profit de la chapelle.
Râteaux de Burnhaupt-le-Bas.
Ainsi le culte de saint Wendelin fut à l'origine d'une foire, qui en fit renommée.
Existant depuis des siècles, elle fut interdite lors de laRévolution française de 1789 en raison de son caractère civil et religieux à la fois, et à nouveau autorisée officiellement en 1821 sousLouis XVIII.
Comme leprofane (danse, autres réjouissances et foire) se mêlait de plus en plus au sacré au cours de ces fêtes patronales, l'Église autorisa bientôt l'institution d'une fête civile à une autre date, fixée par délibération du conseil municipal.
Les édiles de Burnhaupt-le-Bas fixèrent alors la « Kilbe » (fête foraine), ainsi que le transfert de la foire de la Saint-Wendelin au lundi dePentecôte.
Comme les « Rachemacher » (les fabricants de râteaux) de Burnhaupt étaient réputés pour leurs râteaux à faner légers, commodes, solides et plus modernes, qu'ils proposaient à la vente avant le début de lafenaison, cette foire reçut le nom de « Rachamarkt », foire aux râteaux vers 1855.
Le choix de cette date est également dû au fait que depuis 1672, le lundi dePentecôte était aussi la fête des gardiens de troupeaux.
Le matin, un cortège de quête de « Pfingstpflitter » (frileux de Pentecôte) défilait dans le village. Ce personnage symbolique était légèrement habillé et décoré de verdure, portait un chapeau de joncs et représentait l'hiver finissant, ainsi que l'état de verdure des prés permettant l’ouverture des pâturages de printemps. L’après-midi, une course de chevaux se déroulait sur les « Blingen » (prés situés entre l'actuelle salle des Fêtes et la rue du Blingen), suivie de la danse dePentecôte.
Plus tard, la foire ou « Rachamarkt » prit la prépondérance et grandit d’année en année.
Burnhaupt-le-Bas, issu de la division de Burnhaupt en deux agglomérations, apparaît en 1441 sous la dénomination de « Inferior Burnhoupten ». Le village appartient en ce temps auxHabsbourg, jusqu'à lapaix de Westphalie, puis, de 1658 à laRévolution française aux ducs de Mazarin.La commune est titulaire de lacroix de guerre 1914-1918.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2022, la commune comptait 1 981 habitants[Note 9], en évolution de +6,91 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Situé au bas de la rue de la Mairie, tout près de l'autorouteA36, ce moulin existait déjà avant laguerre de Trente Ans. Lesmeuniers dénommés Neef, Sender, Sauter, Senter et enfin Sother se sont succédé et, fait exceptionnel, depuis 1698, le moulin est la propriété de la même famille.
En 1853, le moulin était fait de deux roues motrices à axe horizontal qui, avec un débit de200 litres par seconde et une chute de 6 mètres, produisait une force moyenne de 16 CV. Outre de la farine, le moulin produisait de l’alimentation pour le bétail. Il avait des problèmes d'alimentation en eau pour faire fonctionner la turbine, si bien que le meunier fit installer un moteur diesel de fabricationSuisse.
Le moulin fut détruit par fait de guerre en 1914-1918. Reconstruit et équipé, il fut endommagé par un incendie en 1925. Il fonctionna jusqu’en 1930. Jadis alimenté en eau par le Kleebach, devenant le Steinbach, le canal d’amenée d’eau encore intact est aujourd’hui à sec du fait de la construction de l'autoroute. Le moulin est habité parMme Sother, fille du dernier meunier.
Située sur la route deHeimsbrunn, cette très ancienne propriété d'avant 1360 avait été cédée aucouvent de l'Oelenberg par l'abbaye deMasevaux. Ayant fait l'objet de nombreux conflits et étant passé aux mains de nombreux meuniers, le moulin de la Harthackermühle fut détruit par le feu en 1634 pendant laguerre de Trente Ans. L'ensemble fut rapidement reconstruit.
En 1750, on parle d’un moulin à farine, d’une huilerie et d’unfoulon appartenant aux moinesjésuites de l'Oelenberg. Il est situé sur un canal tiré de la rive droite de laDoller à l’entrée du ban communal, appelé Steinbaechlein. Après la Révolution, il y eut une succession de propriétaires, parmi lesquels François-Joseph Kuenemann, percepteur des contributions directes à Burnhaupt-le-Bas.
Revenu aux mains de l'abbaye de l'Oelenberg en 1852, une chapelle fut installée dans la maison d’habitation. Vers 1853-1855, une statistique y fait mention de trois roues motrices et d’un débit du Steinbaechlein de800 litres par seconde qui, avec une chute de 8 mètres, développe une puissance moyenne de 38,40 CV. Vers 1900, on ajouta une machine à vapeur d’une puissance de 35 CV et une turbine qui remplaça les roues motrices.
Pendant laPremière Guerre mondiale, les installations du moulin furent détruites et remplacées en 1925 par une centrale électrique destinée à laalimentation du couvent et des bâtiments de l'exploitation agricole.
Cette installation était à l'époque largement excédentaire pour les besoins du couvent, ce qui amena le père supérieur à proposer aux deux Burnhaupt de leur fournir du courant électrique. Après délibérations, les deux conseils municipaux créèrent un syndicat intercommunal d’électricité ayant pour vocation d’aménager un réseau de distribution dans les deux communes, d’en assurer l’entretien, d’acheter le courant électrique aucouvent de l'Oelenberg et de le revendre aux abonnés. C’est ainsi que les deux villages accédèrent enfin en 1925 à l’ère de l’électricité et à son confort.
Le 19 juin et le 17 octobre 1928, un contrat fut signé avec les instances dirigeantes du couvent de l'Oelenberg réglementant la fourniture du courant électrique aux deux communes par la centrale de la Hardtmühle. Ce contrat fut soi-disant signé pour 99 années.Après laSeconde Guerre mondiale, les deux Burnhaupt achetaient toujours le courant électrique à l'Association Oelenberg, la petite centrale électrique du moulin de la Hardt parvenant tant bien que mal à répondre à la demande en progression constante. Les installations fonctionnaient depuis vingt ans et accusaient leur âge. Les moteurs diesel tombaient souvent en panne. En hiver, aux heures de pointe, entre 17 et 20 heures, la tension chutait et les ampoules d’éclairage avaient souvent l’intensité d’une bougie. Il ne fallait pas songer à faire fonctionner une cuisinière électrique ou un appareil gros consommateur électrique. D’ailleurs, le réseau basse tension qui avait été remis en état d’une manière assez provisoire n’aurait pas permis de telles surcharges de consommation. Cette question d’électrification posait donc un vrai problème à la municipalité. De son côté, le couvent àReiningue connaissait les mêmes difficultés, puisque dépendant de la même centrale.
Or en décembre 1948, les maires des deux communes reçurent chacun une lettre du père Pierre Wacker, président de l'Association Oelenberg, leur annonçant la résiliation du contrat signé avec la régie intercommunale. Le conseil municipal ne s’en émut pas outre mesure puisque le contrat avait été signé soi-disant pour 99 années.
Légumes de saison.
Dans les années 1960, le moulin fut racheté avec les prés contigus par la maison Leva-Wallach, marchands de bestiaux, qui y transféra son commerce se trouvant à l’étroit rue des Juifs àDornach. Il y eut d’abord Leva frères, puis à la mort d’Alfred au volant de sa voiture, son frère Max géra seul la société. Omniprésent dans leSundgau, pilier des foires d’Altkirch ou deHabsheim, ils étaient connus de tous.Le fils de Max, Robert Leva vendit la propriété à laSAFER qui la cède à M. Schittly deBernwiller qui a réhabilité tous les bâtiments.
On y trouve entre autres l'atelier de peinture de Monsieur Robert Zieba, mais aussi La Cueillette du Paradisvogel, une exploitation agricole comprenant un élevage de vache laitières, dont une partie de la production est transformée sur place en crème, beurre et yaourts. Un grand potager de cueillette en libre service proposant toute la gamme des fruits et légumes de saisons, comme lesasperges, lesfraises, lestomates, lespommes, lasalade verte, duconcombre, descourgettes, sans oublier lesfleurs... L'agriculture pratiquée est respectueuse de l'environnement. À proximité de la cueillette, la ferme propose fruits et légumes cueillis, produits fermier et du terroir.
Le titre impérial deLouis-le-Débonnaire daté du 11 juillet 828[46],[47], raffermit les droits absolus de l'abbaye de Masevaux face à ces avoués, les limites de son territoire et son pouvoir de juridiction dans les villes et villages, notamment : Burnhaupt... L'abbaye conserve ainsi ses droits de dîmes et de patronage après à la « séparation » des deux Burnhaupt.
En 1768, le vicaireThiébaut Holweger obtient pour son église les reliques des saints Pierre et Paul, et en 1770, un morceau de la croix du Christ.
Les textes rapportent qu’en 1840, l’édifice fut rénové et agrandi. On y vient des quatre coins de la région, afin d'honorer les glorieuses reliques des Saints Pierre et Paul[46], ainsi que le fragment de la croix du Christ[46].
Le 17 avril 1862[49], les membres du conseil municipal et leSieur Joseph Stiehr, organise la construction d'un nouvelorgue pour la paroisse, en fixant le prix à 13 800 Francs (Franc germinal)[Note 10].
En 1877, le feu endommage la toiture de l'église. La Première Guerre mondiale et ses bombardements auront une fois de plus raison du sanctuaire. L'église est entièrement détruite(voir photos ci-dessous).
La première pierre est posée le 13 décembre 1925 pour sa reconstruction dans les formes actuelles. Les travaux s’achèvent en 1928, le 21 juillet de la même année, les cinq nouvelles cloches sont baptisées. Elles ont été fondues par les établissements Caussard deColmar et pèsent au total 4 888 kg.
Une seule restauration intérieure a eu lieu depuis sa construction.
Elle fut endommagée le 14 juillet 1967 par la foudre qui ouvrit le toit comme un couvercle que l’on soulève.
Le 10 novembre 1970, le vent arracha la lourde croix du faîte du clocher qui s’abattit dans la rue après avoir sérieusement endommagé la toiture.
Église Saints-Pierre-et-Paul
Église en 1914.
Intérieur de l'église avant la Grande Guerre. Rénovation de 1840.
En 1660, la chapelle contenait trois autels, deux dédiés à saint Wendelin et un à laVierge. Le1er octobre 1687,Gaspart Schnorff, suffragant deBâle consacra la chapelle et ses trois autels.
Le 18 octobre 1772[52], l’ermiteIgnace Hoog d’Obernai, qui habitait près de la chapelle, fit transférer les reliques deSaint Théodore, qu’il a rapporté de Rome[53], invoqué contre les maux de dents, de l’église vers la chapelle, où elles furent déposées sous la table de l'autel.Cetermitage exista jusqu’en 1914, ; le « Kappele-sepp » y habitait avec sa sœur, et l’ermitage était entouré d’un beau jardin dont les roses était admirées par les visiteurs de la chapelle.
Détail d'un des vitraux de la chapelle Saint-Wendelin.
En 1788, la chapelle renfermait les autels de laVierge, desaint Wendelin et desaint Théodore. Avant 1789, un chapelain desservait la chapelle ; parmi eux en 1720,Louis Cosmann deChavannes. Il touchait 400 livres par an. L'abbaye deMasevaux avait les droits de collation sur la chapelle. En 1821, les recettes du lundi dePentecôte se montaient à plus de 300 francs.
On donnait également dubeurre, despigeons, dujambon, despourceaux, de l'huile, descierges à la chapelle. Ces offrandes étaient ensuite vendues. Cela permettait de la restaurer très souvent. L’affluence des pèlerins était très grande le 20 octobre, jour de laSaint-Wendelin et le lundi dePentecôte.
Lecalvaire à proximité de l'édifice a survécu aux deux guerres. De stylebaroque, il a été érigé en 1783.
Moins de chance pour la chapelle qui a été détruite pendant laPremière Guerre mondiale, ainsi que les trois splendides autels baroques. Des fragments de statues duMont des Oliviers, se trouvant jadis près de la chapelle, ont été transférés à la chapelle de la Pieta à l'église Saints-Pierre-et-Paul. Aujourd'hui, la chapelle voit célébrer plusieurs messes dominicales au cours de l'année, l’absence d’un système de chauffage empêche toute célébration à la mauvaise saison.
Cette chapelle a été entièrement restaurée en 2009 et rouverte au public en 2010.
Vues intérieures et extérieures de la chapelle
Détail de la peinture au plafond, datée de 1949[44], de la chapelle en 2009.
Chapelle de pèlerinageSaint Wendelin Vue du chœur depuis la nef (1993).
Après les combats de l'été et de l’automne 1914, le front de Haute Alsace se stabilise sur une ligneCernay-Dannemarie. Le ban communal de Burnhaupt-le-Bas reste du côté allemand.
En décembre 1914 et janvier 1915, les offensives françaises dans ce secteur se brisent régulièrement sur les lignes allemandes au prix de nombreuses victimes. Les deux villages deBurnhaupt sont sévèrement touchés par les tirs de l’artillerie française et leurs habitants sont évacués en janvier 1915.
Les constructions implantées sur le parcours font partie de la deuxième position de défense allemande, établie dans le but de bloquer une percée éventuelle de l’armée française. Cette position comportait divers postes de combat à tir direct et des emplacements d'artillerie.
Les ouvrages ont été construits dès 1914, mais surtout au cours des années 1916-1917, par des soldats du génie (Pionier Kompanie) d’origine géographique diverse :Wurtemberg,Thuringe,Bavière,Poméranie. Sur le parcours, des panneaux explicatifs indiquent le rôle des ouvrages les mieux conservés.
Au premier plan à gauche on distingue la caserne de pompiers (grange) de Burnhaupt-le-Bas telle qu'elle fut entre 1860 et 1913. Au second plan au centre, l'église[25],[44].
Face à l'Impasse du Freihof, l'ancien lieu d'asile vers 1850, existe un bâtiment dont on connait l'historique depuis 1859.
En 1859, François Antoine Finck, originaire deUeberkumen (aujourd'hui Balschwiller) et son épouse Catherine Keck font l’acquisition de cette bâtisse et s’y installent. François Antoine est alors lemaréchal-ferrant du village. En 1862 nait son fils Antoine, qui en 1888 prend la succession de son père avec son épouse Agathe Weiss. En 1913, Finck Antoine vend la propriété à Avit Gensbittel et son épouse Nuss Caroline (cette dernière est une enfant abandonnée, trouvée sous un noyer).
En 1924, les époux Avit Gensbittel et Caroline Nuss font donation du bien à leur fils Ephrem et son épouse Bitsch Maria (fille de Louis Bitsch et Waller). Ephrem meurt le 27 novembre 1933. Sa femme Marie, devenue veuve, et ses deux enfants encore mineurs, mettent le bâtiment en adjudication le 31 janvier 1934. Au mois de février 1934, unevente aux enchères est organisée et la mairie devient le nouveau propriétaire des lieux, on ne sait pour quelle réelle raison la commune a souhaité acquérir ce bien. En 1936, la commune entreprend divers travaux. Lagrange qui avoisine la maison, est transformée, en vue de recevoir le matériel despompiers, qui était entreposé jusque-là dans autre local du village.
En 1944, avant la fin de laSeconde Guerre mondiale, le bâtiment est occupé par lesmilitaires libérateurs. En janvier 1945, à cause de l'imprudence des soldats qui avaient entreposé des jerricans d’essence, la caserne prend feu. Lacaserne de pompiers a été entièrement détruite, à l’exception de la maison attenante, logement des enseignants à cette époque.
En 1958, commence la construction de l'actuel bâtiment. Elle a été entreprise selon les plans élaborés de l'architecte Schule deMulhouse. Ce sont les entreprises de Burnhaupt-le-Bas et des environs qui ont été missionnées après les adjudications de la construction. La maçonnerie et le terrassement ont été confiés à l’entreprise Holder Henri et lamenuiserie Gross Charles. Après de long travaux, en 1960, a été fabriqué et monté par Dangel Henri (garagiste àPfetterhouse), un système pour sécher les tuyaux d'incendie. L'inauguration a lieu en décembre 1960.
Pendant les années 1944 à 2007, ce bâtiment a été lacaserne de pompiers. En mai 2007 est inauguré le nouveau centre de secours. Le bâtiment a arrêté de servir aux pompiers. Les véhicules et le matériel ont intégré la nouvelle caserne.
À l'automne 2010, deux jeunes filles de Burnhaupt-le-Bas ont pris l'initiative de proposer la création d'unebibliothèque, soit d'un espace de lecture dans le village. Très déterminées, elles ont convaincu la commune à réfléchir pour trouver une salle adéquate. Ainsi, la salle de réunion et de formation de cette ancienne caserne des pompiers a été proposée par la commune de Burnhaupt-le-Bas qui a accepté de financer les travaux d'aménagement.
La réfection a été réalisée en régie, par les employés de la commune. Une association de bénévoles entre Burnhaupt-le-Bas etBurnhaupt-le-Haut a vu également le jour pour gérer la nouvelle bibliothèque. Ce bâtiment accueil aujourd'hui La BULLE (nom donné à la bibliothèque) et a été ouverte le 26 novembre 2011 et officiellement inaugurée le 11 février 2012.
Lesarmes de Burnhaupt-le-Bas seblasonnent ainsi : « D'azur à la fontaine monumentale déversant son eau dans une auge adextrant le pilier, le tout d'argent, au croissant contourné d'or posé à dextre. »[57]
À la fin duXVIIe siècle, le garde de l'Armorial Général avait attribué à Burnhaupt-le-Bas etBurnhaupt-le-Haut des armoiries valables pour les deux communautés villageoises[58].En 1978, Burnhaupt-le-Bas en a adopté de nouvelles. Le croissant de lune était l'ancien emblème du village, la fontaine évoque le mot de vieil allemandburn oubrune (source, puits ou fontaine) qui entre dans la composition de « Burnhaupt », et figure déjà sur une borne du siècle dernier.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 301 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1963 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Burnhaupt-le-Haut comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Le présent registre contenant vingt-six actes de décès, a été clos et arrêté par nous soussigné, Augustin Bitsch, Maire et officier de l'Etat Civil de la commune de Burnhaupt le Bas, aujourd'hui trente & un Décembre mil huit cent cinquante-neuf (1859), à six heures du soir.
↑La présente table renfermant l'extrait de vingt-six actes de décès contenus en ce registre, a été certifiée conforme, par nous Augustin Bitsch, Maire et officier de l'Etat Civil de la commune de Burnhaupt le Bas, aujourd'hui trois janvier mil huit cent soixante (1860).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Procès-verbal d'expertise de l'Orgue paroissiale de la Commune de Burnhaupt-le-bas : La construction d'un orgue neuf à Burnhaupt-le-bas a fait l'objet d'un traité intervenu entre le Sr Joseph Stiehr et les membres du conseil municipal sous date du 17 avril 1862 et fixant à 13.800 Fr. le prix total, buffet compris. Le dessin du buffet et le détail des diverses pièces devant composer l'orgue, se trouve joint au traité (...).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le).