Pour les articles homonymes, voirTerziev.
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Fratrie | Laurent Terzieff Catherine Terzieff(d) ![]() |
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Brigitte Terziev est unesculptrice française, née en 1943.
Fille du sculpteurJean Terzieff[1] et sœur de l'acteurLaurent Terzieff, elle fait ses études à l’École des beaux-arts de Paris, dans les ateliers d'Henri-Georges Adam etRobert Couturier.
Attirée par les arts vivants, ladanse contemporaine et ladanse africaine, elle apprend la gestuelle du corps et en tire l'enseignement qu'elle intégrera plus tard dans son vocabulaire plastique. Elle part à l'étranger notamment enYougoslavie où elle collabore avec des auteurs et metteurs en scène de théâtre à différentes manifestations. Elle revient à Paris en 1970, retrouve la sculpture et travaille le bois dur sur les conseils du sculpteur Coutelle.
Après avoir été tentée par l'abstraction, Brigitte Terziev poursuit ses recherches sur la forme et la lumière dans le seul but d'analyser et de parvenir à traduire les pulsions.
Elle est élue à l'Académie des beaux-arts le 4 avril 2007, dans la section de sculpture, au9e fauteuil, vacant depuis sa création (décret du 8 juin 1998). Elle est reçue sous la Coupole le 12 mars 2008 parClaude Abeille, au cours d'une séance présidée par le peintreYves Millecamps. Elle est déléguée à la Séance de rentrée des Cinq Académies du 23 octobre 2018.
Elle est la deuxième sculptrice à être reçue à l'académie aprèsDorothée Massé-Godequin en 1680[2].
Elle a obtenu leprix Bourdelle en 1997 et devient chevalier des Arts et Lettres en 2012.
Elle a réalisé trois courts métrages sur son travail :
« En effet, toutes ces plaques, tous ces morceaux de matière rongée, boursouflée ou lissée, dans lesquels viennent s'incruster des clous, des couteaux, des tubes de ferraille ne sont pas rassemblés au hasard ni par un souci de pittoresque. Ils sont orientés par un sculpteur qui manie les plans de lumière, les surfaces d'ombre tout comme un cinéaste organise le scénario de son film selon une succession de plans calculés par la ferveur, ou comme le poète Racine qui dans sa pièce Andromaque découpe et tranche en scènes et en actes le destin malheureux d'Oreste et d'Hermione. »
— Claude Abeille, extrait du discours de réception à l'Académie des beaux-arts le 12 mars 2008