Ne doit pas être confondu avecBreakbeat hardcore.
Origines stylistiques | Techno hardcore,drum and bass,digital hardcore,IDM,musique industrielle |
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Origines culturelles | Milieu desannées 1990 ;Pays-Bas,Belgique,Allemagne |
Instruments typiques | Boîte à rythmes,clavier,sampler,séquenceur,synthétiseur |
Popularité | Faible ; moyenne en Europe (années 2000) |
Voir aussi | Power noise,breakbeat hardcore |
Sous-genres
Genres dérivés
Noisecore
Lebreakcore est ungenre detechno hardcore, ayant émergé au milieu desannées 1990, caractérisé par l'utilisation dekicksdistordus, debreaks, et d'une large palette d'échantillons, joués à un tempo accéléré. Il est dérivé et apparenté aux genrestechno hardcore,drum and bass,digital hardcore,musique bruitiste, etmusique industrielle. Le magazineVice compare l'agressivité du breakcore à celle d'autres genres musicaux utilisés lors d'interrogatoires auCamp de Guantánamo ; il met particulièrement en avantVenetian Snares comme l'un des pionniers du genre[1]. Le genre trouve son origine dans ledarkcore.
Les premiers éléments sonores du breakcore peuvent être retracés durant l'émergence de latechno hardcore, ou hardcore, auxPays-Bas puis enEurope. Le breakcore devient ungenre musical à part qui s'inspire de labels tels que Addict àMilwaukee auxÉtats-Unis ; Peace Off àRennes, enFrance ;Sonic Belligeranza àBologne, enItalie ; etPlanet Mu àLondres, auquel des éléments orientésmashup etIDM sont ajoutés aux sons hardcore. Dans l'ouvrage intituléNotes on Breakcore, Society Suckers explique que l'émergence du breakcore s'est déroulée au milieu desannées 1990 dans la scèneacid techno, en réponse à l'accroissementnéonazie dans la scèneearly hardcore[2].
D'aprèsSimon Reynolds rédacteur etcritique musical au journalThe New York Times, le breakcore,« joué par des musiciens tels queDJ /rupture et Teamshadetek, mélange lignes de basses grondantes, kicks agités et chantsragga granuleux pour créer un substitut de l'ambiance sonore jamaïcaine[3]... » En Europe, le genre breakcore se solidifie grâce aux raves et aux soirées commeBreakcore Gives Me Wood enBelgique[4] , dans lequel des musiciens comme UndaCova, Sickboy et Droon jouaient ; Breakcore A Go Go, auxPays-Bas, dirigé par FFF et Bong-Ra ; et Anticartel, à Rennes, le royaume de PeaceOff, Wasted àBerlin[4], et Bangface à Londres.
Au fil des années, le genre breakcore évolue. Nombre de nouveaux musiciens (comme Mochipet, etc.) se concentrent sur des progressions mélodiques et des lignes de percussions plus complexes, tandis que d'autres se concentrent sur desbreakbeatsdistordus orientés hardcore et s'inspirent de genres musicaux sombres (de typeheavy metal, etindustriel). Les musiciensVenetian Snares etIgorrr, eux, peuvent mélanger le breakcore à d'autres styles musicaux comme lamusique classique[5],[6]. D'autres encore, commeShitmat, Sickboy, DJ Scotch Egg, et Drop the Lime[7] prennent une direction musicale différente en mélangeant sonorités mash-up,happy hardcore, etrave pour un son plus sobre et décadent.
ÀLondres, DJ Scud cofonde lelabel discographique Ambush Records avec son ami et producteur Aphasic afin de se concentrer sur un genredrum and bass hardcore orientéextrême bruitiste. Certains musiciens à avoir signé au label incluent Christoph Fringeli, Slepcy, The Panacea, et Noize Creator.« Les musiques de Scud et Nomex comme 'Total Destruction' ont aidé au développement du son breakcore, un mash-up accéléré de breaks hyperkinétiques, post-jungle, bruitistes, avec des éléments jamaïcains[4]... »
À la même période,Bloody Fist Records, un label basé àNewcastle, enAustralie, ont fait paraître nombre de musiques orientéeshardcore/gabber,musique industrielle et musique bruitiste. Les musiciens à avoir signé au label incluent Syndicate, Xylocaine, Epsilon etNasenbluten. Le fondateur du label, Mark Newlands explique, concernant les musiques violentes dont le breakcore, en 1997,« je pense que cette gêne vient également d'une réaction du public et de la culture populaire qui nous lavent le cerveau avec la télévision, la radio et tout. Je crois que ça maintient la flamme et aide garder l'agressivité et la gêne occasionnée[8]. » Newlands décrit leurs musiques comme une« mentalitécopier-coller »[9]. Dans son ouvrage intituléExperimental Music, Gail Priest reconnaît le label pour ses contributions au genre breakcore[10],[11], et pour avoir stimulé son développement dans lesannées 1990[9]. Le son estampillé Bloody Fist devient breakcore lorsque ses membres ajoutent au genre musical bruitiste, des éléments« bas de gamme » à untempo rapide, notamment[11]. Pour citer un exemple, la musiqueFuck Anna Wood de Nasenbluten (1996) présente ce style grâce aux dialogues d'une affaire médiatique mélangé à une ligne dekicksearly hardcore[11].
Formé en 1994,Digital Hardcore Recordings fait paraître des musiques de musiciens et groupes commeAlec Empire,Atari Teenage Riot,EC8OR et Bomb20, prônant le son breakcore[4]. Ce label a contribué en majeure partie au développement dudigital hardcore, un genre développé en parallèle au breakcore.
Les caractéristiques qui définissent le plus le breakcore sont les lignes debreakbeats, habituellementsamplés depuis des musiques dejungle ethip-hop, mélangé à untempo accéléré. Cette technique diffère, cependant, selon les compositeurs. Mélodiquement, rien ne définit le breakcore. Le magazineVice décrit le genre comme« le bâtard illégitime et détesté de la jungle, duhappy hardcore, de latechno, l'electronica, l'acid house, leragga, l'electro et ledub[1]... »
Le lolicore est l'un des premiers sous-genres du breakcore, qui, lui-même, est complètement différent des genres qui lui sont apparentés[12]. La popularité du lolicore est trèsunderground, le genre s'étant développé uniquement chez les adeptes[12]. Musicalement, le lolicore se caractérise par deskicks et dessamples devoix loli ultra-hautes etdistordues, dont la durée n'excède généralement pas les 2 minutes[13]. Le lolicore possède sa culture, ses caractéristiques musicales, une histoire et des personnages uniques. Le lolicore a pour thème lesanimes, lelolicon, lacultureotaku et la culture d'Internet, le tout mêlé à de la« bizarrerie »[12]. Le lolicore semblerait être un genre développé« pour les gens qui n'ont pas leur place dans la société », qui sont« trop bizarres pour les scènes breakcore et letechno hardcore[12]. »
Le raggacore est ungenre musical, quelque part précurseur mais proche du breakcore, avec des influences deragga jungle. Ce style se distingue par desparties vocales et des rythmes issus duragga et dudancehall[14]. Il est aisé de faire remonter les origines du style au producteur dejungle Marc« Remarc » Forrester qui fut l'un des premiers à mixer des chants ragga et dancehall entremêlés avec des rythmes rompus, saccadés et chaotiques (breakbeat). Bong-Ra est également l'un des pionniers de ce genre[1]. Cependant, bien que peu de producteurs se concentrent sur ce style et qu'il n'existe aucune scène musicale raggacore notoire, il garde une place importante au sein de la scène breakcore.
Le crossbreed est un sous-genre de la techno hardcore avec de grandes influences breakcore. Le tempo est souvent modéré autour de 175BPM. Il s'agit de l'hybridation de latechno hardcore avec des sous-genres de ladrum and bass plus sombres, tels que ladarkstep ou laneurofunk. le style doit son nom au label Genosha 175 du groupeThe Outside Agency). Le premier morceau du genre s'intituleDead by Silence - There is No More Room in Hell.
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