Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Brassicaceae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Brassicaceae
Description de cette image, également commentée ci-après
Matthiola incana
Classification de Cronquist (1981)
RègnePlantae
Sous-règneTracheobionta
DivisionMagnoliophyta
ClasseMagnoliopsida
Sous-classeDilleniidae
OrdreCapparales

Famille

Brassicaceae
Burnett,1835

Classification APG III (2009)

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Classification APG III (2009)
CladeAngiospermes
CladeDicotylédones vraies
CladeRosidées
CladeMalvidées
OrdreBrassicales
FamilleBrassicaceae

L'importantefamille desBrassicaceae (brassicacées), anciennementcrucifères, regroupe desplantesdicotylédones. Enclassification classique, elle comprend 3 200espèces réparties en 350 genres dont 78 en France. Ce sont essentiellement desplantes herbacées surtout présentes dans l'hémisphère nord à l'état sauvage ou cultivé, principalement pour la production d'huile (à usage alimentaire et industriel), pour l'alimentation humaine et animale, ou commeplantes d'ornement.

Les plantes appartenant à la famille desBrassicaceae (choux,navet,colza,moutarde,raifort,cresson...) contiennent desglucosinolates qui, sous l’action d’uneenzyme endogène (lamyrosinase), sont transformés enisothiocyanates, composéssoufrés qui ont une saveur plus ou moins âcre et donnent leur goût particulier à leurs préparations culinaires.

La famille des brassicacées comprend des espèces de la flore sauvage spontanée et des espèces cultivées (dont certainesgénétiquement modifiées) qui peuvent coexister et échanger desgènes.

Étymologie

[modifier |modifier le code]

Pline l'Ancien donne le nom générique debrassica à plusieurs plantes ressemblant à des choux[1]. Lenom scientifique latinBrassica serait dérivé d'un mot celte,bresic, qui désignait le « chou »[2].

Statut des Capparacées et Cléomacées

[modifier |modifier le code]

Enclassification phylogénétique APG II (2003), la famille des brassicacées comprend lesCapparacées (comme la sous-famille des Capparoïdées). LeAngiosperm Phylogeny Website [25 août 2006] avait réhabilité les Capparacées, en les séparant desCléomacées. LesCléomacées comprennent300 espèces en 10 genres (dont le genreCleome, plantes à fleurs décoratives).

Le statut des Capparacées et des Cléomacées est encore discuté.

Principaux genres

[modifier |modifier le code]

Principaux genres ou espèces cultivés

[modifier |modifier le code]

Légumes

[modifier |modifier le code]

Plantes oléagineuses

[modifier |modifier le code]

Lasinapine, appelée aussi sinapoylcholine ou 3,5-dimethoxy-4-hydroxycinnamoyl-choline, est l’alcaloïde le plus présent au sein des graines oléagineuses de cette famille des Brassicacées[4].

Plantes fourragères

[modifier |modifier le code]

Plantes ornementales

[modifier |modifier le code]

Quelques genres sauvages

[modifier |modifier le code]
Roquette de mer (Cakile).

Utilisations

[modifier |modifier le code]
Structure de la molécule de glucosinolate. Le groupe R (Radicalaglycone) est variable.

Plus de 120glucosinolates différents ont été isolés et identifiés dans l’ordre botanique desBrassicales, principalement chez les Brassicacées[5]. Ces composés sont des substances de réserve en azote et en soufre pour la plante, notamment pour la synthèse d’acides aminés en cas de nutrition carencée[6]. Présents dans lavacuole de lacellule végétale, ils sont catalysés, sous l’action d’uneenzyme endogène (lamyrosinase présente dans le cytoplasme) lors de la dégradation de la plante. Ils sont alors transformés en glucose, sulfate,thiocyanates etisothiocyanates qui ont une saveur plus ou moins âcre[7]. Les premières observations sur les propriétés uniques des glucosinolates et des isothiocyanates (connus sous le terme d’huiles de moutarde) sont rapportées au début duXIXe siècle, comme résultats des efforts afin de comprendre l’origine chimique de la saveur piquante des graines de moutarde[5]. Les isothio- et thiocyanates sont des molécules toxiques et volatiles qui quittent la cellule par des fissures dans laparoi cellulaire. La production de cescomposés bioactifs participe à ladéfense des plantes contre les herbivores : répulsion de phytophages, action fongicide, bactéricide et insecticide. Ils sont par contre attractifs pour quelques herbivores capables de les assimiler et qui, de ce fait, se sont spécialisés dans la recherche des Crucifères. Cette évolution a entraîné une « course aux armements », les Crucifères concentrant encore plus de glucosinolates à l'origine du goût piquant des pâtes condimentaires (graines de moutarde, racine dewasabi et deraifort contenant comme glucosinolate principal lasinigrine) mais aussi de la mise au point, dès la fin des années 1970, des variétés de colza dépourvues d'acide érucique (toxique) et de glucosinolates (effetgoitrogène nocif dans l'alimentation animale)[5].

Santé

[modifier |modifier le code]

Les isothiocyanates sont connus parmi des agentschimiopréventifs etantimutagènes efficaces[8], des agents antioxydants[9]. Selon unerevue générale de 41 méta-analyses de 303 études individuelles impliquant 13 394 722 participants, il existe des preuves que l'apport de légumes de la famille des brassicacées pourrait être associé à des effets bénéfiques pour la santé, en particulier pour lecancer de l'estomac, lecancer du poumon, lecancer de l'endomètre et la mortalité toutes causes confondues[10].

Médicinales

[modifier |modifier le code]

Les isothiocyanates des différentes plantes de cette famille ont des propriétés stimulantes, digestives, antiseptiques etexpectorantes (mucolytiques)[11],[12].

Alimentaires

[modifier |modifier le code]
Article connexe :liste de plantes alimentaires.

80 % de la nourriture d'origine végétale est assurée par seulement 17familles botaniques dont les principales sont lesPoaceae (graminées), lesFabaceae (légumineuses) et les Brassicaceae[13]

La plupart des Brassicaceae, même sauvages sont comestibles (feuille, tige et fleur à consommer en petite quantité car les essences sulfurées sont irritantes, voirerubéfiantes etvésicantes[14]), à l'exception desvélars fausse Giroflée ou desgiroflées des murailles potentiellement dangereuses (présence d'hétérosidescardiotoxiques), bien qu'elles ne semblent pas avoir provoqué d'accidents sérieux. Leur saveur est trop amère pour qu'on puisse avoir envie de les consommer en quantité[15].

Cosméceutique

[modifier |modifier le code]

Plusieurs Brassicacées sont utilisées encosméceutique (en). Certains produits commerciaux en dermonutrition contiennent parmi leurs ingrédients un extrait de Crucifère (huile decaméline, extrait decresson)[16]..

Aspects sanitaires

[modifier |modifier le code]

Les brassicacées sont parasitées ou mangées par de nombreuxphytophages (généralistes ou spécialistes), dont pucerons, larves de lépidoptères (piérides notamment) et dediptères qui constituent pour certaines d’importants « ravageurs » agricoles. C'est une des raisons pour lesquelles des OGM ont été produits au sein de cette famille, avec le risque que les gènes de résistances soient transmis à des parents sauvages qui pourraient devenir des « super-mauvaises herbes » résistantes à leursprédateurs naturels.

L'utilisation de variétés cultivées résistantes aux pathogènes est souvent limitée par leurs autres caractéristiques telles que le rendement oula qualité, qui ne correspondent pas aux attentes de la production, du commerce ou des consommateurs. L'interdiction progressive defumigants favorise la recherche de méthodes biologiques visant à réduire le nombre de pathogènes, de ravageurs et de semences de mauvaises herbes dans le sol. Labiofumigation est basée sur l’utilisation de plantes riches en glucosinolates, principalement des crucifères[17].

Caractéristiques générales

[modifier |modifier le code]

Les feuilles ou les fleurs froissées dégagent une odeur piquante soufrée proche du chou ou des fanes de radis, de navet[18].

Appareil végétatif

[modifier |modifier le code]

Ce sont desplantes herbacées, parfois un peu ligneuses à la base, comme chez lagiroflée des murailles, àracine pivotante, simple ou ramifiée, quelquefois renflée. Les feuilles sont ordinairement alternes, suivant unephyllotaxie spiralée, ou toutes basilaires (disposées enrosette basale et souvent de formelyrée-pennatifide)[19]. Sansstipules, elles ont un limbe simple entier souvent lobé ou découpé[20]. L'acaulie est relativement fréquente[21]. Les tiges sont souvent couvertes detrichomes unicellulaires variés et de trichomesglanduleux pluricellulaires, le type de pilosité faisant partie des critères de détermination[22].

Appareil reproducteur

[modifier |modifier le code]
Fleurs detabouret des Alpes.

L'inflorescence la plus fréquente est unegrappe généralement simple, se condensant parfois en une fausseombelle oucorymbe (Iberis), le plus souvent sansbractées (perte évolutive). Souvent odorante et généralement de couleur vive, cette inflorescence attire les insectes. L'existence denectaires renforce ce caractère d'entomophilie. Exceptionnellement, en l'absence d'insectes, il peut y avoirautofécondation (Subularia (en))[23]. L'inflorescence porte des fleurs habituellementbisexuées,actinomorphes, hexacycliques, ettétramères[20]. Lecalicedialysépale est composé de deux cycles de deuxsépales disposés en deux pairesdécussées (en tout quatre sépalescaducs). Lacorolle forme unverticille de quatre pétales libres, caducs, parfois inégaux ou réduits ou nuls, en forme de croix, d'où leur ancienne dénomination de « Crucifères » (du latincrucem ferre, « porter une croix ») parAntoine-Laurent de Jussieu en 1789[20]. L'androcéeanisostémone,dialystémone,anisodyname ettétradyname est composé de sixétamines àdéhiscence longitudinale (deux cycles de quatre grandes étamine internesextrorses et deux petites étamines externesintrorses). Il est accompagné de quatre glandes nectarifères intrastaminales (nectaires discrets ou en anneau), en nombre, forme et position variables. Le dernier cycle correspond à ungynécée[24] formé de deuxcarpelles soudés àovaire supère uniloculaire (mais ordinairement biloculaire car subdivisé par une « fausse-cloison », le replum), destyles soudés etstigmates bilobés et persistants. Il contient des ovulescampylotropes, bitégumentés à placentation pariétale. La pollinisation est réalisée parentomogamie. L'autopollinisation se produit souvent lorsque les conditions atmosphériques sont mauvaises et dans ce cas, les fleurs, qui ne s'ouvrent pas, se penchent vers le sol : la corolle se ferme à la fin de la floraison et les pétales poussent lesanthères contre le stigmate[25]. Lefruit sec à déhiscenceseptifrage en deux valves, est unesilique (capsule allongée et aplatie, à deux loges séparées par la fausse-cloison), ou unesilicule (si la longueur n'est pas 3 fois plus grande que la largeur) souvent aplatie. La silique reste parfois indéhiscente, formant unakène si le fruit est monosperme (genreIsatis) ou une silique lomentacée si le fruit se divise en articles akénoïdes transversaux (Raphanus L.). Suivant les genres, l'aplatissement de la silicule peut se produire parallèlement à la cloison (valves larges et plates, cloison large ; silicules qualifiées de « latiseptées »), ou perpendiculairement à la cloison (valves carénées, cloison étroite ; silicules qualifiées de « angustiseptées »)[26]. Le fruit contient des graines sur un ou deux rangs, à albumen absent ou très réduit[20].

Les siliques des Brassicacées sont surmontées d'un « bec » plus ou moins développé et parfois aplati, correspondant à la transformation dustyle et de la partie supérieure stérile de l'ovaire, au cours de la maturation du fruit. Son aspect est un caractère utile à ladiagnose des différents genres et espèces mais cette détermination est souvent délicate, car siliques et silicules peuvent s'observer dans un même genre ou dans des genres voisins par d'autres caractéristiques[21].

Sous-familles

[modifier |modifier le code]

APG distingue trois sous-familles qui, dans d'autres classifications, peuvent former trois familles distinctes.

Brassicoïdées

[modifier |modifier le code]
Diagramme floral deBrassica
  • Généralement, ce sont desplantes herbacées, en forme de rosette
  • Feuilles généralement alternes et dépourvues de stipules.
  • Fleurs caractéristiques à quatre pétales disposés en croix. La composition de la fleur est constante, à quelques exceptions près : 4 sépales, 4 pétales, 6 étamines dont 2 plus courtes et un pistil diloculaire. L’androcée particulier est dérivé par une forte compression médiane de la fleur qui a occasionné la perte et le déplacement d’un nombre d’étamines médianes[27].
  • Inflorescence en grappes (racème)
  • Fruits caractéristiques :silique ou silicule, généralementdéhiscent, avec toutefois de grandes variations de formes.

Capparoïdées

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Capparacées.

Cléomoïdées

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cléomacées.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) D. Gledhill,The Names of Plants,Cambridge University Press,(lire en ligne),p. 76
  2. Lucien Guyot et Pierre Gibassier,Les noms des plantes,Presses universitaires de France,,p. 51.
  3. abc etdMichel Chauvet,Encyclopédie des plantes alimentaires, Belin,(ISBN 978-2-7011-5971-3),p. 194-205
  4. (en) Surinder Kumar Gupta,Biology and breeding of Crucifers,CRC Press,(lire en ligne),p. 162.
  5. ab etc(en) Barbara Ann Halkier & Jonathan Gershenzon, « Biology and biochemistry of glucosinolates »,Annual Review of Plant Biology,vol. 57,‎,p. 303-333(DOI 10.1146/annurev.arplant.57.032905.105228).
  6. (de) E. Schnug, « Bestimmung des Gesamtglucosinolatgehaltes in vegetativen Pflanzenteilen durch quantitative Analyse enzymatisch freisetzbaren Sulfates », Fresenius Z. Anal. Chem., 330, 1988, p. 50-55
  7. (de) P. Matile, « Die Senfölbombe »: Zur Kom- partimentierung des Myrosinasesystems,Biochem. Physiol. Pflanzen, 175, 1980, p. 722-731.
  8. (en) S.S. Hecht, « Inhibition of carcinogenesis by isothiocyanates »,Drug Metab Rev,vol. 32,nos 3-4,‎,p. 395-411(DOI 10.1081/DMR-100102342).
  9. (en) Alessio Papi et al, « Cytotoxic and Antioxidant Activity of 4-Methylthio-3-butenyl Isothiocyanate from Raphanus sativus L. (Kaiware Daikon) Sprouts »,J. Agric. Food Chem.,vol. 56,no 3,‎,p. 875–883(DOI 10.1021/jf073123c).
  10. Yi-ZiLi, Zhi-YongYang, Ting-TingGong et Ya-ShuLiu, « Cruciferous vegetable consumption and multiple health outcomes: an umbrella review of 41 systematic reviews and meta-analyses of 303 observational studies »,Food & Function,vol. 13,no 8,‎,p. 4247–4259(ISSN 2042-650X,PMID 35352732,DOI 10.1039/d1fo03094a,lire en ligne, consulté le)
  11. François Couplan, Eva Styner,Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques,Delachaux et Niestlé,,p. 353
  12. Jean Bruneton,Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales, éd. Tec&Doc, 1999, p.203
  13. (en) Kathy J. Willis,State of the World's Plants Report. 2017,Royal Botanic Gardens, Kew, p. 8, 2017(ISBN 978-1-84246-647-6).
  14. « Ingérés en trop grande quantité, ces végétaux se montrent irritants, voire rubéfiants et vésicants, et peuvent occasionner de graves troubles gastro-intestinaux ». CfFrançois Couplan,Guide nutritionnel des plantes sauvages et cultivées,Delachaux et Niestlé,,p. 92.
  15. François Couplan,Dégustez les plantes sauvages, Editions Ellebore,,p. 133
  16. Sabine Montaut, Patrick Rollin, Gina Rosalinda De Nicola, Arnaud Tatibouët, « Composés bio-actifs des Crucifères : un apport bénéfique dans notre quotidien »,Phytotherapie,vol. 10,no 6,‎,p. 343(DOI 10.1007/s10298-012-0740-z).
  17. (en) Anne Louise Gimsing, John A. Kirkegaard, « Glucosinolates and biofumigation: fate of glucosinolates and their hydrolysis products in soil »,Phytochemistry Reviews,vol. 8,no 1,‎,p. 299–310.
  18. Elpel, Thomas J.,,Botany in a day : the patterns method of plant identification : an herbal field guide to plant families of North America,, 235 p.(ISBN 978-1-892784-35-3 et1-892784-35-1,OCLC 847837229,lire en ligne)
  19. Se dit d'une feuillepennatifide oupennatiséquée dont le lobe terminal, arrondi, est beaucoup plus grand que les autres.
  20. abc etd(en) O. Appel, I. A. Al-Shehbaz, « Cruciferae », in Kubitzki, K.Bayer, C. eds.The families and genera of vascular plants, 2003, p. 75-174
  21. a etb« Famille des Brassicaceae », sur[plantes-botanique.org](consulté en)
  22. (en) R. C. Rollins, U. C. Banerjee, « Trichomes » inStudies of the Cruciferae, Vaughan, J. G.MacLeod, A. J.Jones, B. M. G. eds, The biology and chemistry of the Cruciferae, Academic Press, 1976, p.145-166
  23. Encyclopædia universalis, Encyclopædia universalis France,,p. 177.
  24. Pistil surélevé par un gynophore dans les groupes basaux.
  25. Henk de Wit,Les plantes du monde,Hachette,,p. 244
  26. Philippe Jauzein et Olivier Nawrot,Flore d'Île-de-France. Clés de détermination, taxonomie, statuts, Editions Quae,,p. 247
  27. (en) Louis-Philippe Ronse De Craene, « Floral development and anatomy of Pentadiplandra (Pentadiplandraceae): a key genus in the identification of floral morphological trends in the core Brassicales »,Revue canadienne de botanique,vol. 80,no 5,‎,p. 443(DOI 10.1139/b02-021).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Voir aussi:

  • Koch MA, Kiefer M, German DA, Al-Shehbaz IA, Franzke A, Mummenhoff K, Schmickl R. 2012.BrassiBase: Tools and biological resources to study characters and traits in the Brassicaceae – version 1.1 TAXON 61(5): 1001-1009.
  • Capparaceae,Cleomaceae.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Brassicaceae&oldid=223929083 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp