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Bourvil

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Pour l’article ayant un titre homophone, voirBourville.

Bourvil
Description de cette image, également commentée ci-après
Bourvil en 1967.
Données clés
Nom de naissanceAndré Robert Raimbourg
SurnomAndré Bourvil
Andrel
Naissance
Prétot-Vicquemare (France)
NationalitéFrançaise
Décès (à 53 ans)
16e arrondissement de Paris (France)
ProfessionActeur
Chanteur
Humoriste
Films notablesLa Traversée de Paris
La Cuisine au beurre
Le Corniaud
La Grande Vadrouille
Le Cerveau
Le Cercle rouge

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André Raimbourg,ditBourvil, est unacteur,chanteur ethumoristefrançais né le àPrétot-Vicquemare (Seine-Inférieure aujourd'hui Seine-Maritime) et mort le dans le16e arrondissement de Paris.

Fils d'agriculteurs normands, il admireFernandel et tente comme lui de devenir artiste. À l'originemusicien puis chanteur demusic-hall et d'opérette, il connaît le succès à laLibération avec la chansonLes Crayons. Il crée son personnage caricatural de paysan normand naïf et benêt, puis interprèted'autres chansons sur deux décennies, parmi lesquelles on noteÀ bicyclette,Salade de fruits,Un clair de lune à Maubeuge,C'était bien ou encoreLa Tendresse. Il est égalementtête d'affiche de spectacles et comédies populaires, dontLa Route fleurie,Pacifico,La Bonne Planque etOuah ! Ouah !

En parallèle dès la fin de la guerre, il se tourne vers le cinéma où il transpose son « comique-paysan », dans des comédies commePas si bête (1946),Le Roi Pandore,Le Rosier de madame Husson etMiquette et sa mère (1950) ouLe Trou normand (1952). Son personnage évolue peu à peu — notamment dans la comédiefantastiqueGarou-Garou, le passe-muraille (1951) —, et sa carrière prend un réel tournant grâce à son rôle dramatique d'un chômeur faisant dumarché noir sous l'Occupation dansLa Traversée de Paris (1956), ce qui lui vaut leprix d'interprétation de laMostra de Venise.

Dès lors, il accède à un statut de vedette au répertoire large, alternant lescomédies et lesdrames jusqu'à sa mort, en 1970. Un grand nombre deses films établissent un succès dès leur sortie ou deviennent des classiques ducinéma français, tels queLes Misérables etLe Miroir à deux faces (1958),Le Bossu (1959),Le Capitan etFortunat (1960),Un drôle de paroissien,Le Magot de Josefa etLa Cuisine au beurre (1963),Le Corniaud,La Grosse Caisse etLes Grandes Gueules (1965),La Grande Vadrouille (1966),Le Cerveau etL'Arbre de Noël (1969), et enfinLe Mur de l'Atlantique etLe Cercle rouge (1970).

Bourvil est le père de l'homme politiqueDominique Raimbourg et de l'économiste Philippe Raimbourg.

Biographie

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Jeunesse et début de carrière

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En 1951, André Bourvil âgé d'environ 35 ans, pose pour leStudio Harcourt, à l'époque de ses débuts comme humoriste au music-hall.

André Robert Raimbourg[1] est le deuxième garçon d'Albert René Raimbourg (1889-1918), mort de lagrippe espagnole durant laPremière Guerre mondiale, et d'Eugénie Pascaline Hortense Marie Pesquet (1891-1970), agriculteurs. Il passe son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Joseph Ménard, àBourville, village natal de sa mère où elle est revenue en 1921. Il a un frère aîné, René Raimbourg (ophtalmologue au Havre), une sœur cadette Denise (1919-2006), une demi-sœur Thérèse et un demi-frère, Marcel Ménard, futur maire de la commune de Bourville[2].

Bon élève, il obtient en 1931 soncertificat d'études avec la mention très bien[n 1]. On le destine à devenir agriculteur, mais il entame des études d'instituteur à l'école primaire supérieure pour garçons deDoudeville. Rebuté par les règles strictes du pensionnat, il retourne deux ans après à la ferme familiale[3]. Il est également un enfant de chœur espiègle et anime régulièrement des fêtes familiales, banquets et kermesses. Il y reprend les chansons deFernandel en faisant le pitre, ce qui lui vaut rapidement le surnom de « Fernandel normand »[4]. De temps en temps, la famille attelle le cheval de la ferme et se rend au marché deFontaine-le-Dun, chef-lieu de canton. C'est en 1934, dans cette commune qu'il intègre lafanfare (dans laquelle il joue de l'harmonica, de l'accordéon et ducornet à pistons)[5], puis en 1935 l'harmonie municipale deRouen-Saint-Sever.

Mitron à 17 ans dans une boulangerie àSaint-Laurent-en-Caux, il devient boulanger rue Louis-Blanc àRouen[6] en 1936 et crée un trio musical avec Victor Gemptel, mécanicien, à l'accordéon, leDr Piory, médecin, au violon, et lui à la trompette. En 1937, lorsqu'il assiste au spectacle de son idoleFernandel aucirque de Rouen, il décide de devenir à son tour artiste[7].

Afin de rejoindre la musique militaire, il choisit de devancer l'appel et s'engage dans l'armée pour deux ans de service militaire. Il est affecté le au24e régiment d'infanterie à Paris.Cornettiste dans la fanfare du régiment, il fait rire ses camarades de chambrée qui lui lancent un défi en 1938 : s'inscrire au radio-crochetLes Fiancés de Byrrh àRadio-Paris. Sous le pseudonyme d'Andrel (en référence à son modèleFernandel), il interprète la chansonIgnace et gagne le prixByrrh, trois cents francs aussitôt employés à acheter un accordéon[8].

Bourvil en 1945, lors de son inscription à laSacem (photo d'identité).

Démobilisé après labataille de France, il exerce de nombreux petits métiers (plombier, garçon de courses pour une entreprise fiduciaire) dans la capitale, mais poursuit sa carrière musicale : outre des cours de trompette duConservatoire de Paris (en candidat libre), il court lesradio-crochets, cabarets, music-halls. Les imitations de Fernandel ne faisant plus recette, il se crée le personnage du « comique paysan » naïf en rabattant sa frange sur le front et en s'affublant d'un pantalon noir et d'une veste étriquée : Andrel devient Bourvil en 1942[9]. Son cousin éloigné,Lucien Raimbourg, étant déjà dans le métier, il choisit cenom de scène afin d'éviter toute confusion, en référence au village de son enfance, lui accolant parfois son prénom : c'est ainsi sous le nom d'André Bourvil qu'il apparaît au générique et à l'affiche de son avant-dernier film,Le Cercle rouge.

Jeune artiste en quête de succès, il s'installe avec son épouse àVincennes, dans un minuscule appartement du 25 rue des Laitières, au septième étage sous les toits, où il restera jusqu'en 1947[10]. Il enchaîne ses numéros de « comique paysan » (dérivé ducomique troupier) à l'accent traînant avec un nouveau répertoire musical, mettant des textes sur la musique de son ami accordéonisteÉtienne Lorin, rencontré en 1939[n 2]. C'est avec la chansonLes Crayons que sa carrière débute vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fait sa première apparition au cinéma, en1945, dansLa Ferme du pendu, deJean Dréville[11].

Un acteur reconnu

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L'acteur en 1953.

Les premiers films le cantonnent dans son personnage de benêt, mais il se rend progressivement compte qu'il doit se renouveler. Sa popularité commence en effet à baisser et il connaît son premier revers cuisant le 9 décembre 1951 : invité à se produire en vedette devant son public dans un gala au cirque de Rouen, il est sifflé par les Normands vexés de l'image de paysan nigaud qu'il donne d'eux[12]. Il abandonne alors les tours de chant et se lance dans l'opérette notamment avec sa grande complicePierrette Bruno dont il doit se séparer en 1962 lorsque la presse évoque leur liaison[13],[14]. Malgré les réticences initiales deMarcel Aymé et du producteur, il est engagé parClaude Autant-Lara en 1956 dans le filmLa Traversée de Paris où il montre toute la palette de son jeu d'acteur[15]. Il tournera à nouveau sous la direction de Claude Autant-Lara dansLe Magot de Josefa, sorti en 1963.

Avec son amiJean Gabin en 1956, àVenise (Italie).

Dans la cinquantaine de films qu'il a tournés, le comique de Bourvil repose principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergiqueLouis de Funès[n 3] : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès[16].

C'est en 1963 qu'il rencontreJean-Pierre Mocky qui lui propose de tenir le rôle d'un pilleur de tronc dansUn drôle de paroissien, rôle qu'avait refuséFernandel. Contre toute attente, ce film est un énorme succès populaire. Bourvil tournera trois autres films avec Mocky. Quand Bourvil citera ses six films préférés, ce seraLe Cercle rouge,La Traversée de Paris et les quatre qu'il tourna avec Mocky[17].

LaCadillac DeVille convertible de 1964, l'acteur aux côtés deLouis de Funès, lors du tournage en Italie du filmLe Corniaud.

Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l'homme à tout faire deL'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film, comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s'identifier au personnage joué par Bourvil, qui semble être un homme simple. DansLe Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face àMichèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser puis, lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l'adaptation cinématographique desMisérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d'un commissaire de police dansLe Cercle rouge. Ce grand comique arrive même à verser des larmes dansFortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère[18].

Bourvil sur le tournage du filmLes Grandes Gueules, en 1965.

Bourvil est un homme très cultivé. En 1955, aimant le calme de la campagne, préférant la vie de famille et le jardinage aux mondanités, il acquiert une propriété perchée sur une colline dans le petit village deMontainville, car bien relié àParis par l'autoroute de l'Ouest qui lui permet d'atteindre rapidement lesStudios de Boulogne où il tourne fréquemment[19]. Son amiGeorges Brassens, qui habitait non loin de là, àCrespières (Yvelines) au Moulin de La Bonde, confiait qu'il était le parfait honnête homme, façonXVIIe siècle, et qu'il lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique de la chanson française[20]. Il connaissait aussiJean-Paul Sartre[21].

Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes.François Morel etAntoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en, dans le cadre de l'émission téléviséeLe Plus Grand Français de tous les temps, classement dans lequel il arrivait en7e position, gage d'une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait l'anglais, un peu l'espagnol et assurait le doublage de ses films en anglais.

Derniers films et mort

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Lors du tournage (de mai à septembre 1967) desCracks, Bourvil chute lourdement de son vélo. Hospitalisé, il en profite pour subir l'ablation d'un simple kyste à l'oreille qui le gêne depuis deux ans. Le chirurgien fait alors un prélèvement et diagnostique unemaladie de Kahler[n 4]. Lorsque son médecin l'en informe, Bourvil décide de ne pas communiquer sur sa maladie, mais les rumeurs de son cancer courent et les assureurs s'inquiètent[22],[n 5]. Ses jours sont comptés alors qu'il est au faîte de la gloire. Pour tenter de prouver sa bonne santé, il accepte de jouer le rôle principal dansL'Étalon, film tourné en seize jours avec des contrats journaliers, car les compagnies d'assurance ne le couvrent que dix-sept jours (le réalisateurJean-Pierre Mocky lui avait fait raser le crâne pour dissimuler sonalopécie,effet secondaire de lachimiothérapie)[23].

De janvier à, il tourneLe Cercle rouge deJean-Pierre Melville, avecAlain Delon,Gian Maria Volonté etYves Montand, où il est crédité pour la première fois avec le nom d'« André Bourvil »[24]. Voulant cacher la gravité de son état, il déclare en avril à la presse être« un homme heureux, en bonne santé et lucide » et annonce son grand retour aumusic-hall, qu'il avait abandonné depuis dix-huit ans, avecLes Compagnons de la chanson :« Nous préparons, sur une formule très nouvelle, un spectacle enlevé, qui durera deux heures et demie. Je chanterai, soit tout seul, soit en chœur avec eux, mes premiers succès,Les Crayons etLes Cartes postales, soit des chansons nouvelles[25] ».

Son dernier grand tournage,Le Mur de l'Atlantique, qui commence le 5 juin 1970, est éprouvant, l'acteur souffrant énormément, bien que le réalisateurMarcel Camus fasse tout pour le ménager, notamment en le faisant jouer le plus souvent assis[26]. Il fait également en juillet une courte apparition dansClodo, par amitié pour le réalisateurGeorges Clair, le film étant tourné en une journée[27] ; sa voix est tellement altérée par la chimiothérapie qu'il a dû êtredoublé[28].

Tombe de Bourvil àMontainville (Yvelines).

Après une longue agonie, Bourvil meurt le, à l'âge de 53 ans au milieu des siens, dans son appartement parisien de larue Ernest-Hébert (à l'angle duboulevard Suchet) (16e arrondissement)[29],[30],[31].Le Cercle rouge etLe Mur de l'Atlantique sortent seulement quelques semaines après sa mort, et sont des triomphes. Bourvil repose àMontainville (Yvelines), village où il avait sa maison de campagne. Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, meurt le dans un accident de voiture, alors qu’elle se rend deParis à Montainville sur la tombe de son époux.

La mort de Bourvil met fin à plusieurs projets cinématographiques auxquels il devait initialement participer :L'Albatros deJean-Pierre Mocky, un film surLa Guerre des Gaules, les tribulations de deux Français auxÉtats-Unis, avecLouis de Funès, et les aventures d'un tonique curé de campagne dupays de Caux imaginées par l'abbé Alexandre. Au théâtre, il aurait dû retrouver de Funès dansLe Contrat, pièce écrite parFrancis Veber et mise en scène parJean Le Poulain. SeulsL'Albatros,La Folie des grandeurs (tirée deRuy Blas avecYves Montand comme suppléant) etL'Emmerdeur (issu duContrat, avecJacques Brel comme premierFrançois Pignon) sont ensuite réalisés.

Vie privée

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Bourvil avec ses fils Philippe etDominique Raimbourg, en 1959.

Bourvil épouse le, auPetit-Quevilly[1], Jeanne Marie Lefrique (1918-1985) rencontrée un soir en 1936, à un bal àFontaine-le-Dun et dont le père est contremaître à la sucrerie du bourg. Le couple aura deux fils :

Théâtre / Music-hall

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Sketchs et monologues

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  • L'Histoire du jockey (également intituléDéfense d'en rire)
  • L'Ingénieur
  • L'Inventeur
  • L'Unique Mousquetaire
  • La Causerie anti-alcoolique, sketch écrit parRoger Pierre[34]
  • Le Ministre de l'Agriculture
  • La Plume
  • Le Vélo
  • Les Castagnettes
  • Mon chien
  • Une redingote
  • Le Conservatoire
  • Quand il pleut
  • Père nourricier
  • Les Terrassiers
  • Le Charcutier
  • La Laide
  • Frédo le porteur
  • Vive la mariée

Radio

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Filmographie

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Article détaillé :Filmographie de Bourvil.

Ayant tourné une soixantaine de films, Bourvil fait partie, avecFernandel,Louis de Funès etJean Gabin, des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma entre 1945 et 1970 : environ 205 millions.

Ses films ayant eu la plus grosse audience sont :

Sources :JPBox-Office etBox Office Story.

Discographie

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Articles détaillés :Discographie de Bourvil etListe des chansons de Bourvil.

Un hommage lui a été rendu parTom Novembre en 2006 par l'interprétation de quatorze chansons dans son CDAndré.

Distinctions

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Décoration

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Récompenses

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Hommages

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Depuis 1983, un petit théâtre parisien porte son nom, Le Bourvil,rue des Boulets dans le11e arrondissement[37]. Il existe également un espace culturel André-Bourvil àCaudebec-lès-Elbeuf depuis 1990[38].

En France, plus de 80 rues, allées, avenues, etc. portent le nom de Bourvil ou André Raimbourg[39],[40].

L'une des deux pistes de la station de skiLa Bresse Hohneck porte le nom de Bourvil[41].

Le collège deDoudeville, enSeine-Maritime, porte son nom[42].

Un musée lui est consacré àFroidchapelle enBelgique, depuis 2011[43].

Untimbre postal « Bourvil » a été édité par laposte française en 1994, dans le cadre d'une série consacrée aux acteurs du cinéma français.

L'astéroïde6207 porte son nom en son honneur.

Notes et références

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Notes

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  1. Il est reçu premier du canton à l'âge de 14 ans. DansLe Trou normand (1952), le personnage qu'il incarne (qui est censé avoir 30 ans) réussit cette même épreuve par inadvertance.
  2. Il forma d'éphémères duos au cabaret en1941 avec Étienne Lorin (clowns musicaux), puisJean Richard.
  3. Il eut à refuser le rôle du commissaire Juve dansFantomas, confié à Louis de Funès, pour cause d'emploi du temps surchargé.
  4. La maladie de Kahler est un cancer de lamoelle osseuse (cancer du sang).
  5. Selon une autre source, c'est lors d'une représentation àLyon deOuah ! Ouah ! que Bourvil est gêné par sonkyste à l'oreille et que les médecins, après l'analyse du kyste, lui annoncent qu'il est atteint d'un cancer. Sa lourde chute de vélo sur le tournage desCracks ne serait alors qu'à l'origine d'« un hématome et des douleurs permanentes dans le bas du dos », qui se sont ajoutées à samaladie de Kahler. (Franck et Jérôme Gavard-Perret, « André Bourvil et Louis de Funès ou le parcours singulier d'un duo exceptionnel », surAutour de Louis de Funès).
  6. La même année, il a refusé – toujours par modestie – de recevoir la Légion d'honneur,Charles de Gaulle s'étant proposé pour éventuellement la lui remettre en personne.
  7. « J’ai eu le prix à Venise, bon, j’en suis pas mal fier, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation, Bourvil etSarah Bernhardt. Le rire dans la qualité, c’est ce que je voudrais pouvoir faire. L’imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m’évade, de temps en temps, je ne dis pas non, mais ce sera toujours pour y revenir. » Bourvil ; Source :Maurice Bessy,André Bourvil, Denoël, 1972

Références

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  1. a etbActeno 8 (vue 5/14), registre des naissances de la ville de Prétot-Vicquemare pour l'année 1917,Archives départementales de la Seine-Maritime.
  2. Marc Lemonier,Guide des lieux cultes du cinéma en France, Horay,,p. 127.
  3. Crocq et Mareska 2006,p. 16-17.
  4. Catherine Claude,Un certain Bourvil, Messidor,,p. 29.
  5. Plume et Pasquini 1983,p. 9-13.
  6. Jean Laurent, « Bourvil nous dit comment “l'inconnue” le sauva du pétrin »,Normandie,‎.
  7. Plume et Pasquini 1983,p. 14.
  8. Crocq et Mareska 2006,p. 21.
  9. Crocq et Mareska 2006,p. 28.
  10. Crocq et Mareska 2006,p. 46.
  11. Plume et Pasquini 1983,p. 32.
  12. Cassati 2010,p. 67.
  13. Laurent Delahousse, « André Bourvil, la rage de vaincre », documentaireUn jour, un destin, 23 octobre 2013, 41 min 30 s.
  14. Cassati 2010,p. 144.
  15. Plume et Pasquini 1983,p. 54.
  16. Stéphane Bonnotte,Louis de Funès : jusqu'au bout du rire, Michel Lafon,, 255 p.(ISBN 2840989085),p. 111.
  17. Gilles Boussaingault, « Jean-Pierre Mocky : « Bourvil n'était pas un vrai gentil » », surlefigaro.fr,.
  18. Plume et Pasquini 1983,p. 60-63.
  19. Lemonier 2005,p. 199.
  20. Pierre Berruer,Georges Brassens, la Marguerite et le Chrysanthème, France Loisirs,(ISBN 2-258-00944-8),p. 107.
  21. Plume et Pasquini 1983,p. 38.
  22. Plume et Pasquini 1983,p. 69.
  23. Plume et Pasquini 1983,p. 70.
  24. Bourvil aurait eu 100 ans aujourd'hui,Le Point, publié le 27 juillet 2017.
  25. Nicole Jolivet, « Bourvil prépare un spectacle avec les Compagnons de la Chanson pour le mois de novembre »,Paris-Presse L'Intransigeant,‎,p. 19.
  26. Rémy Le Poitevin, « DansLa Folie des Grandeurs, Yves Montand remplaça Bourvil »,périodique inconnu,‎(lire en ligne).
  27. Clodo, tourné en 1970 mais remonté puis sorti en 1975. Il s'agit d'une simple apparition.
  28. « Nanarland - Clodo et les vicieuses - la chronique de Nanarland », surNanarland.com.
  29. Acte de décèsno 1442 (vue 21/31), registre des décès du16e arrondissmeent pour l'année 1970, Paris-Archives (cote 16D234).
  30. Crocq et Mareska 2006,p. 12.
  31. « Dans les archives deMatch : Les derniers mois tragiques de Bourvil »,parismatch.com.
  32. XavierCollombier, « Dominique Raimbourg nous parle de son père André dit Bourvil »,France 3, Pays de la Loire,‎(lire en ligne).
  33. « Bourvil fils entre à l'Assemblée nationale »,Libération,‎(lire en ligne).
  34. Vidéo surina.fr ettranscription.
  35. Lucien Raimbourg, son cousin germain, tourne avec lui dansSérénade au Texas.
  36. (en)« 1965 year », surFestival international du film de Moscou,(version du surInternet Archive).
  37. Le Bourvil.
  38. « Espace Bourvil », surcaudebecleselbeuf.fr.
  39. « 73 rues correspondant à votre recherche », surrues.openalfa.fr(consulté le).
  40. « 8 rues correspondant à votre recherche », surrues.openalfa.fr(consulté le).
  41. « Savez-vous pourquoi l’une des pistes de ski de La Bresse porte le nom de Bourvil ? », surrepublicain-lorrain.fr(consulté le).
  42. « collège de Doudeville », surdoudeville.fr(consulté le),
  43. S. Mergen & G. Woelfle, « 50 ans de la mort de Bourvil : plongée dans le musée belge qui lui est consacré », surrtbf.be,.

Voir aussi

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Bibliographie

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Documentaires

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Liens externes

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