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Bourg-Charente

45° 40′ 25″ nord, 0° 13′ 11″ ouest
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Bourg-Charente
Bourg-Charente
Le château de Bourg.
Blason de Bourg-Charente
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCharente
ArrondissementCognac
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Jérôme Sourisseau
2020-2026
Code postal16200
Code commune16056
Démographie
GentiléBourgeois
Population
municipale
885 hab.(2022en évolution de −1,01 % par rapport à 2016)
Densité74 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 40′ 25″ nord, 0° 13′ 11″ ouest
AltitudeMin. 6 m
Max. 55 
m
Superficie12,02 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionCognac
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Jarnac
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bourg-Charente
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bourg-Charente
Géolocalisation sur la carte :Charente
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Bourg-Charente
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bourg-Charente
Liens
Site webwww.bourg-charente.fr
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Bourg-Charente est unecommune du Sud-Ouest de laFrance située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine).

Ses habitantssont appelés lesBourgeois et lesBourgeoises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Bourg-Charente est situé dans la vallée de laCharente, en aval deJarnac et en amont deCognac, à 30 km à l'ouest d'Angoulême.

Depuis laRN 141 qui relie Angoulême àSaintes et maillon de laroute Centre-Europe Atlantique, la D 158 permet d'accéder au bourg. Un réseau de routes secondaires permet de rejoindre aussi Jarnac à l'est etSaint-Brice à l'ouest par la rive droite[2].

Bourg-Charente est à 4 km à l'ouest de Jarnac, 6 km au nord deSegonzac, et 9 km à l'est de Cognac[3].

Lagare la plus proche estcelle de Jarnac, desservie par desTER à destination d'Angoulême,Cognac,Saintes etRoyan.

Lieux-dits et hameaux

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Ils sont nombreux, Tilloux, Chez Roland, Chez le Tard, Veillard, la Lêche, le Logis, les Voineaux, le Brandeau, Margonnet, le Pérusseau, chez Genin et chez Réthoré.

Une haute falaise boisée domine la rive gauche de laCharente ; de ce point élevé, on a accès à un immense panorama. Sur la rive droite, se dresse, au sommet d'un rocher escarpé, le château de Bourg, au-delà duquel se déroule la vaste plaine duPays-Bas ; au sud, laGrande-Champagne offre à la vue ses vignobles, au milieu desquels surgit la flèche élancée du clocher de l'église deGensac-la-Pallue.

Dans les flancs de cette falaise s'ouvrent les grottes duDérivant, véritable labyrinthe, visitées chaque année par de nombreux touristes. À l'époque diluvienne, ces grottes ont été complètement obstruées par les alluvions, et il a fallu des travaux importants pour les déblayer.

Près du village deTilloux, au milieu d'un vaste bois, on trouve une immense carrière de sable et de cailloux, qui a servi à fournir les matériaux nécessaires auballastage de lignes de chemins de fer. La carrière était raccordée à la voie Angoulême-Saintes par un embranchement spécial. Dans cetteballastière ont été découverts de nombreux objets dénotant la présence de l'homme ; on y a également découvert, en1895, une magnifique défense provenant del'elephas antiquus.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBourg-Charente[2]
Saint-BriceJulienneJarnac
Gensac-la-PallueBourg-CharenteMainxe-Gondeville
Segonzac

Géologie et relief

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La commune occupe lecalcaire datant duCrétacé, comme les zones situées au sud et sur la rive gauche de laCharente entre Angoulême et Cognac.

LeJurassique supérieur occupe toutefois une petite zone de part et d'autre de la vallée de la Charente, près du château de Cressé et de Lansement. Il s'agit duPurbeckien,marne riche enargile et engypse de la fin du Jurassique mordant sur la période duCrétacé inférieur, et composant la dépression duPays Bas, anciennelagune, située plus au nord.

LeCrétacé supérieur s'étage entre leCénomanien au nord, leTuronien (ouAngoumien), leConiacien, et leSantonien formant une dépression au sud. Les formations du Cénomanien sont coupées par la vallée de la Charente. À l'ouest de la commune, unecuesta du Turonien supérieur qu'on peut suivre vers l'est jusqu'au plateau d'Angoulême en passant parSaint-Même,Châteauneuf etLa Couronne se conjugue au tracé du fleuve pour former une falaise assez haute sur sa rive gauche.

Uneterrasse d'alluvions duQuaternaire recouvre la dépression santonienne au sud-est de la commune, près de Tilloux. Ces sables et galets calcaires ont fourni duballast aux voies ferrées.

La vallée de la Charente est couverte d'alluvions plus récentes, avec de basses terrasses (le bourg et vignoble de Margonet)[4],[5],[6].

Article connexe :Géologie de la Charente.

Le point culminant de la commune est à une altitude de 55 m, situé au sud du bourg au château d'eau. Le point le plus bas est à 6 m, situé le long du fleuve en limite ouest. Le bourg, situé dans la vallée, est à environ 15 m d'altitude[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bourg-Charente.

La commune est située dans lebassin versant de laCharente au sein duBassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, un bras de la Charente, un bras de la Charente, le ruisseau le romède et par un petit cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].

LaCharente traverse la commune de Bourg-Charente. D'une longueur totale de 381,4 km, prend sa source enHaute-Vienne,dans la commune deChéronnac, et se jette dans leGolfe de Gascogne, après avoir traversé 117 communes[9].

Un petit affluent de la Charente, leRomède, peu important si l'on considère la longueur de son cours, mais dont le volume est assez considérable, sort de plusieurs sources aux environs des villages de laLèche et dechez le Tard. Il traverse l'escarpement de Veillard avant de se jeter dans le fleuve à l'est du bourg[2].

Gestion des cours d'eau

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de laCharente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[11].

Climat

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Article connexe :Climat de la Charente.

Le climat estocéanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)22,83,86,29,412,414,41412,18,94,72,67,8
Température moyenne (°C)5,46,78,511,114,417,820,219,717,613,78,65,912,5
Température maximale moyenne (°C)8,710,513,115,919,523,126,125,423,118,512,49,217,1
Ensoleillement (h)80103,9153,3184,5204,9239,6276,4248,3199,415996,878,82 024,9
Précipitations (mm)80,467,365,968,371,646,645,150,259,268,679,880783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale deCognac de 1961 à 1990[12].


Les plus grands froids notés : -15 °C le et la gelée a duré 36 jours,toutes les rivières étant gelées et même le vin dans les barriques.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Bourg-Charente est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,2 %), forêts (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %),terres arables (5,5 %), prairies (5,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bourg-Charente est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[18]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant46 communes concernées par un risque de débordement du fleuveCharente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[20]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du, du, de mars-avril 1962, du et du. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[22],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourg-Charente.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 55,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 419 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 266 sont en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie

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Une forme ancienne estBurgo Canrantonio (non datée)[27].

Son nom vient dubas latinburgus « lieu fortifié », nom emprunté augermaniqueburgs auVe siècle[28].Carantona était laCharente, en latin issu dugaulois et signifiant peut-être « la rivière amie »[29].

Histoire

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Les abris naturels du Dérivant ont été habités au cours de l'âge de la pierre comme l'attestent les dépôts de pierre taillée et de pierre polie.

Quelques vestiges de poteries et de nombreux tessons font penser à l'existence de potiers à Bourg durant la périodegallo-romaine, époque durant laquelle le fleuve était la principale voie de transport de marchandises.

Le château vu du parc.

L'ancien château de Bourg s'élevait sur la rive gauche de la Charente. C'était le siège d'une importanteseigneurie qui s'étendait sur toute la paroisse de Bourg et comprenait également plusieurs villages de la paroisse deGensac. Ses possesseurs s'appelèrent successivement seigneurs, barons, comtes et marquis.

AuXIe siècle, le sieur de Bourg participe à la construction de l'église et de l'abbaye de Châtre[30].

Au cours duMoyen Âge, Bourg-Charente se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par lespèlerins au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques desaint Eutrope àSaintes depuis leLimousin et lePérigord, itinéraire longeant de la Charente parAngoulême etCognac[31].

En1262,Ollivier, seigneur de Bourg, eut de graves démêlés avec le prieur deBouteville, de qui dépendait l'église de Bourg. Une transaction permit à la famille Ollivier de conserver le château de Bourg. Le, messire Ollivier, baron de Bourg, rendit hommage auPrince de Galles, Édouard, dit lePrince noir, son nouveau suzerain.

Les Anglais s'étant installés au château de Bourg, lemaréchal de Sancerre les en délogea en1378, et détruisit la plus grande partie de la forteresse. Le nouveau château ne fut reconstruit qu'auXVIe siècle et fut alors édifié sur la rive droite de la Charente, à l'endroit où il se trouve actuellement.

Au début duXVe siècle, la terre de Bourg appartenait à une familleBragier, dont un membre,Pierre Bragier, fut maire deLa Rochelle en1445. Après son mariage avecMarguerite de Rohan, lecomte Jean d'Angoulême acheta de la famille Bragier la terre de Bourg, qui resta attachée aux domaines descomtes d'Angoulême sousCharles d'Orléans etLouise de Savoie.

Après son avènement au trône de France,FrançoisIer donna la terre de Bourg à son ancien gouverneurArtus Gouffier. Le petit-fils de ce dernier,François Gouffier,chevalier de Malte, vendit cette terre en1607 àPons dePons, ancienpage du roi FrançoisIer, qui construit l'actuel château sur les soubassements duchâteau fort de la rive droite à partir de1607.

L'entrée du château.

Le fils de Pons,Renaud de Pons, étant mort sans postérité, la seigneurie de Bourg passa à sa fille,Marie-Élizabeth de Pons, qui avait épouséFrançois Almanieu d'Albret, comte deMiossens et baron d'Ambleville. Ce dernier fut un grand batailleur, qui tua en duel, en1654, lemarquis de Sévigné et qui fut tué lui-même en duel, en1672, parM. de Saint-Léger Corbon. Sa veuve vendit, en1711, la terre de Bourg à deux beaux-frères,MM. Rambaud et Salomon.

En1685, après larévocation de l'édit de Nantes, on compte près de 250 abjurations signées par l'abbé Sabouin, curé de Bourg. Celles-ci sont émaillées d'incidents comme celui de Marie Feuillard« qui a abjuré fort mal se faisant passer pour aliénée ».

Vers le milieu duXVIIIe siècle, la terre de Bourg appartenait àJacques-Pierre Salomon, conseiller du roi, président-trésorier de France, au bureau des finances de lagénéralité de Limoges. La famille Salomon vendit le château de Bourg en1767 au marquis deGirac[32], qui prit le titre de marquis de Bourg.

Le les représentants de Bourg-Charente à l'assemblée préliminaire desétats généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont Jean Archambaud et Jean Saunier[33].

Le dernier seigneur de Bourg futFrançois Michel Claude Benoît Le Camus de Néville, conseiller du roi en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, et directeur général de la librairie. Il possédait une magnifique bibliothèque qui fut saisie le 14ventôseAn II. Il émigra et le château fut vendu commebien national.

Le château de Bourg appartenait au début duXXe siècle àM. Pellisson[30].

Depuis1921, il appartient à la familleMarnier-Lapostolle.

Politique et administration

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Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19831995Paul Brenier  
19952008Henri Dauge Viticulteur-exploitant retraité
2008En coursJérôme SourisseauMoDemProviseur de lycée
Conseiller départemental depuis 2015
Vice-Président du Conseil départemental
Président de la Communauté d'Agglomération du Grand-Cognac
Président du Conseil départemental de 2020 à 2021

Elle s'est associée en 2017 à lacommunauté d'agglomération du Grand Cognac.

En 2007 les impôts locaux étaient au taux de 14,17 % pour la taxe d'habitation, 12,26 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 39,55 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. La taxe professionnelle unifiée (TPU), au taux de 10,26 %, était alors perçue par lacommunauté de communes de Jarnac. La communauté de communes reversait à chaque commune l'équivalent de la TPU qu'elle percevait lors de la création de la communauté en 1993 moins les transferts de charges issus de la prise de compétence.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[34].

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2022, la commune comptait 885 habitants[Note 2], en évolution de −1,01 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311841184618511856
670641610815907940962999957
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186118661872187618811886189118961901
9181 0071 031985862822848866849
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
853778676710739679676747732
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992005200620102015
698708739722753710706789876
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20202022-------
884885-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,6 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait421 hommes pour476 femmes, soit un taux de 53,07 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,0 
90 ou +
9,8 
8,4 
75-89 ans
8,6 
19,6 
60-74 ans
15,6 
22,7 
45-59 ans
17,4 
16,9 
30-44 ans
17,1 
11,9 
15-29 ans
12,6 
17,4 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de laCharente en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Remarques

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Après un accroissement de population de 56 % dans les trois premiers quarts duXIXe siècle, c'est la crise viticole qui entraîne une baisse de population de 25 % qui se poursuit (13 % de plus) avec la Première Guerre mondiale. Depuis 1921 la population est stable.

Économie

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Agriculture

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Bourg-Charente vue des vignobles.

La viticulture est l'activité principale de Bourg-Charente, située dans la région délimitée d'appellation contrôléecognac enGrande Champagne, premier cru classé, et en Petite Champagne. La commune compte huit agriculteurs, deux producteurs récoltants pratiquant la vente directe depineau et cognac, trois distilleries et les établissements Marnier-Lapostolle (leGrand Marnier).

Artisanat et industrie

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Un charpentier menuisier, un fabricant de cloisons, un bâtisseur de maison à ossature en bois, un peintre, un négociant en carrelage, un atelier de mécanique générale ainsi qu'un jardinier paysagiste et une entreprise d'aménagement d'intérieur sont installés dans la commune.

Commerce et tourisme

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Halte fluviale sur la Charente.

Il y a une supérette et une boulangerie, un grossiste en boissons, un restaurant gastronomique et des chambres d'hôtes.

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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L'école maternelle est à Veillard et l'école élémentaire à l'école de garçons de Bourg-Charente.

Le secteur ducollège est Jarnac (collège Jean-Lartaut)[41].

Santé

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Médecins généralistes, infirmiers, pharmacies sont à Jarnac.

Une maison de retraite est à Bourg-Charente : le château de Cressé.

Sports et activités

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Il y a un club de pétanque et la possibilité de pratiquer de nombreux sports à Jarnac.

Bourg-Charente compte une activité théâtrale, et de nombreuses autres activités culturelles et artistiques existent à Jarnac.

Cultes

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La messe a lieu le dimanche.

Vie locale

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Chaque année se déroule la féria de Bourg-Charente, fête qui dure trois jours. Sont organisés à cette occasion : feu de laSaint-Jean sur la Charente, feux d'artifice et défilé de chars sur l'eau[42].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste :romane duXIIe siècle, dépendant à l'origine de l'ancien diocèse de Saintes, elle est donnée entre 1083 et 1110, à l'abbaye de Savigny[Note 3] qui y installe unprieuré. Elle est rebâtie dans le troisième quart duXIIe siècle avec portail à quatre voussures, façade à trois étages etabside circulaire. Sanef est décorée d'une fresque duXIIIe siècle représentant l'adoration des rois mages. Le clocher a été reconstruit auXVIIe siècle[43]. Elle est classéemonument historique depuis 1913[44].

Le logis prieural date duXVIIIe siècle et le presbytère possède un fronton triangulaire et un portail duXVIIe siècle[43].

Un ancientemple protestant existe à Veillard[45].

  • L'église Saint-Jean-Baptiste.
    L'église Saint-Jean-Baptiste.
  • La façade.
    La façade.
  • Vue de l'est.
    Vue de l'est.
  • Le temple de Veillard.
    Le temple de Veillard.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surl’église Saint-Jean-Baptiste.

Patrimoine civil

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Lechâteau de Bourg-Charente, restauré auXVIIe siècle et qui a acquis la cheminée duchâteau de Bouteville.Ce château élevé auXVIIe siècle sur les bases du château médiéval (dont il reste des bases de murailles, les fossés taillés dans le rocher et l'emplacement de deux ponts levis) a été très remanié auXIXe siècle notamment par l'adjonction d'un pavillon où ont été incorporés des éléments d'architecture récupérés au château de Bouteville (cheminée, œil de bœuf). Sur une aile en retour d'équerre a été remontée toute une partie du crénèlement de l'aile est de Bouteville avec y compris les gargouilles ornées demascarons[46].

Château de Bourg-Charente.

Lechâteau de Cressé est une magnifique demeure édifiée au milieu d'un beau parc. Il appartenait àMme Gabriel Martell et a servi à différentes œuvres sociales. Il a depuis été transformé en maison de retraite.

Lechâteau de Tilloux, qui a appartenu à un maire de la commune,M. Harris Favraud, est une construction "moderne" édifiée en1872. Cette construction a remplacé un ancien château, siège d'une seigneurie dont les possesseurs, à la fin duXVIe siècle étaientJean Vinsonneau, écuyer, sieur de Lapréruse, etJeanne Geoffrion, son épouse. Leur fille,Jacquette Vinsonneau, leur succéda et porta la terre deTilloux à son époux,Charles de Crugy de Marcillac, capitaine des gardes du duc d'Épernon, qui fut nommé, en1624, capitaine du château deChâteauneuf. Charles de Marcillac se distingua ausiège de La Rochelle, en1628, et fut tué au siège dePrivas, en1631. Le membre le plus remarquable de la famille de Marcillac, qui conserva la terre deTilloux jusqu'à la fin duXVIIIe siècle, futJean-Louis de Marcillac ; il prit part ausiège de Maastricht en1673, et mourut à la suite de blessures reçues ausiège de Fouquemont. Le château de Tilloux fut démoli au moment de laRévolution, et le domaine fut morcelé[30].

Lemanoir de Moulineuf existait en 1176, date à laquelle il a été pris parRichard Cœur de Lion[47].

Des très nombreux moulins il ne reste que le moulin deHaut Veillard devenu minoterie Baud, les deux moulins deVeillard tous deux reconstruits à la fin duXIXe siècle et celui deles Moulins qui a fonctionné jusqu'en 1930.

Unfour à pain communal a été restauré en 2009 et 2010.

Patrimoine environnemental

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Les rives de laCharente qui sontzone Natura 2000.

  • Cygnes sur la Charente.
    Cygnes sur la Charente.
  • L'écluse de Bourg-Charente.
    L'écluse de Bourg-Charente.
  • En amont de l'écluse.
    En amont de l'écluse.
  • La Charente en hautes eaux.
    La Charente en hautes eaux.

LeGR 4 qui va deRoyan àGrasse traverse la commune.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Charente.
BlasonBlasonnement :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  3. Gillet mentionne cette abbaye dans la Manche (abbaye de Savigny), mais il s'agit probablement d'une erreur car le diocèse de Saintes était plus en relation avec celle du diocèse de Lyon. Voir aussiBouteville.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bourg-Charente » surGéoportail(consulté le 20 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente »,(consulté le).
  2. abc etdCarte IGN sousGéoportail
  3. Distances orthodromiques prises sousACME Mapper
  4. Visualisateur Infoterre, site duBRGM
  5. Carte duBRGM sousGéoportail
  6. [PDF]BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », surInfoterre(consulté le).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », suradour-garonne.eaufrance.fr(consulté le).
  8. « Fiche communale de Bourg-Charente », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin(consulté le).
  9. Sandre, « la Charente »
  10. « SAGE Charente », surgesteau.fr(consulté le).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », suroccitanie.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  12. « Cognac, Charente (16), 30 m - [1961-1990] », surinfoclimat.fr(consulté le).
  13. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  14. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cognac », surinsee.fr(consulté le).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  18. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Bourg-Charente », surGéorisques(consulté le).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  20. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), suroccitanie.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  21. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », surnouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », surcharente.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », surcharente.gouv.fr(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  24. a etb« Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bourg-Charente », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  25. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », surcharente.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. JeanNanglard,Pouillé historique dudiocèse d'Angoulême,t. III, Angoulême, imprimerie Despujols,, 582 p.,p. 837
  28. AlbertDauzat etCharlesRostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p.(ISBN 2-85023-076-6),p. 97.
  29. Jean Talbert,Origine des noms de lieux, 1928
  30. ab etcJulesMartin-Buchey,Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p.,p. 90-91
  31. JoëlGuittonet al.,Les chemins de Saint-Jacques en Charente,éditions Sud Ouest,, 254 p.(ISBN 978-2-8177-0053-3,présentation en ligne),p. 9,178
  32. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente »,(consulté le).
  33. Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, Abbé Cousin, 1882, réédition 2007,(ISBN 2-84618-496-8)
  34. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le.
  35. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bourg-Charente (16056) »,(consulté le).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) »,(consulté le).
  41. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles »(consulté le).
  42. « La Charente en fête »,Sud Ouest,‎(lire en ligne, consulté le)
  43. a etbChristianGillet,Églises et chapelles de la Charente, imprimé àRioux-Martin, Le vent se lève,, 387 p.(ISBN 978-2-7466-7404-2),p. 81-82
  44. « Église Saint-Jean », noticeno PA00104255, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  45. « Temple », noticeno IA00042020, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  46. Jean-PaulGaillard,Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p.(OCLC 908251975,présentation en ligne)
  47. « Moulineuf », noticeno IA00042029, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  48. GillesBernard,Le Cognac, à la conquête du monde, Presses universitaires de Bordeaux,, 414 p.(ISBN 9791030008890),p. 242

Voir aussi

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Articles connexes

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