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Bouddhisme de Nichiren

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Statue de Nichiren

Lebouddhisme de Nichiren est une branche dubouddhisme au Japon. Il est fondé sur les recherches et l'enseignement deNichiren,moine bouddhiste et érudit duXIIIe siècle (1222-1282).

Le fondateur et sa fondation

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Article détaillé :Nichiren.

Nichiren est issu d'une famille modeste de pêcheurs. Il commence dès l'âge de onze ans à se former aubouddhisme de l’écoleTendaï auprès de son maître Dozen-bō, avant d'étudier les principaux courants du bouddhisme au Japon de son temps :Zen,Jodo-shû (école de laTerre Pure) ainsi que leShingon. Il fonde son école, laHokke-shū (法華宗, lit. :École du Lotus) le.

Afin de concrétiser son enseignement et pour lui permettre une large propagation tant dans le temps que l'espace, Nichiren trace unmandala (le « Gohonzon ») sous la forme d’undiagramme qui décrit l’état debouddha et les neuf autres états de vie que possède tout être humain afin, explique Nichiren, d’« observer notre propre esprit et y trouver les dix états ».

Fondements du courant

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Moine formé dans le bouddhismeTendaï, Nichiren Daishonin étudie pendant vingt ans, de 1233 à 1253, et arrive à la conclusion que l'enseignement le plus élevé duBouddha Shakyamuni (le fondateur auquel se référent la base de toutes les formes du bouddhisme) se trouve dans leSūtra du Lotus. Il examine et confirme la classification des divers enseignements du Bouddha en deux grands courants : leHīnayāna (dit « petit véhicule » ou « enseignements préparatoires » car il permet de ne sauver (bodhi) que certaines personnes de l'ignorance fondamentale) et leMahāyāna, dit « grand véhicule » car ce courant affirme que tout être peut être sauvé. C'est dans ce dernier courant que s'inscrit le bouddhisme de Nichiren.

Fondée en 1253 par Nichiren, l'école est d'abord appeléeHokke-shū (« école du Lotus ») mais, afin de la distinguer duTendai-shū, couramment appeléTendai Hokke-shū, le nom de Nichiren est ajouté — ce qui donneNichiren Hokke-shū — , appellation ensuite abrégée enNichiren-shū[1].

La pensée et les enseignements de Nichiren sont en lien direct avec l’« enseignement essentiel » deSiddhartha Gautama, le bouddha historque À la suite de ses années d’étude, Nichiren établit son école en s'appuyant essentiellement sur leSûtra du Lotus et les commentaires dus àZhiyi (le grand maîtreTiantai) et à son disciple immédiat,Miaole, ou encore ceux du grand maîtreDengyō, fondateur duTendai.

Afin de que le plus grand nombre possible de personnes de toute condition bénéficient de cet enseignement, il reprend le titre du Sûtra (daimoku) sous forme demantra et développe sa récitation comme pratique unique. Le mantraNamu myōhō renge kyō[Note 1] (« Hommage au Sūtra du Lotus de laLoi correcte ») exprime la dévotion aux enseignements du bouddha Shakyamuni tels qu'ils sont exprimés dans leSūtra du Lotus. Le principe majeur de l'enseignement de Nichiren réside en effet dans l'affirmation que l'éveil peut être atteint par tout un chacun en une seule vie si l'on récite ce mantra avec foi (śraddhā). Ce principe a été préservé par toutes les écoles se réclamant de Nichiren[2].

Dans sa volonté de propager ce qu'il avait compris en approfondissant durant de nombreuses années la doctrine du Bouddha, Nichiren enseigne la méthode deshakubuku[3] pour transmettre la pratique essentielle[4] duDaïmoku (la récitation du titre sacré duSûtra du Lotus) comme réponse unique aux quatresouffrances fondamentales (naissance dans un monde troublé, maladie, vieillesse et mort). Il se heurte ainsi aux différents courants de son époque, leZen et l'Amidisme, mais aussi leShingon et leTendai. Toutefois,il est vainqueur de débats publics[réf. nécessaire], ce qui lui vaut finalement la reconnaissance duShogunat de son temps.

Développement

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L'école de Nichiren reçoit une reconnaissance officielle au Japon en 1334,« [m]ais elle connaît des affrontements violents avec le monastère tendai dumont Hiei. Au milieu duXVIe siècle, elle sera presque anéantie àKyôto, mais renaîtra rapidement, tant sa vitalité et sa popularité sont grandes (...). »[5] . Durant l'ère Meiji, six écoles spécifiques sont reconnues, et elles sont institutionnalisées en 1874[6].

LaNichiren Shōshū, littéralement « école orthodoxe deNichiren », a été fondée parNikkō Shōnin (en). Cette école voit en ce dernier — à la différence d'autres écoles — le successeur de Nichiren parmi ses principaux disciples. École mineure pendant plusieurs siècles, elle prit de l'importance vers 1900, rompant tout lien avec l'école originelleNichiren Shū[5].

Le bouddhisme de Nichiren aujourd'hui

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Les écoles

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De nos jours, le bouddhisme de Nichiren vit à travers huit branches « historiques »[7]. Le développement de ces courants est plutôt confidentiel, et la grande majorité de leurs adeptes sont des Japonais. Ce sont :

  • Nichiren Shū, abréviation deNichiren Hokke-shū, initialementHokke-shū. Parfois aussi appeléeDaimoku-shū[8] ;
  • Nichiren shōshū ;
  • Nichiren Honshū ;
  • Nichiren Shū Fuju-fuse-ha ;
  • Kempon Hokkeshū ;
  • Hokkeshū Honmon-ryū ;
  • Hokkeshū Jinmon-ryū ;
  • Hokkeshū Shinmon-ryū.

Mouvements néo-bouddhiques

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Il existe également des mouvements laïques « néo-bouddhiques » plus récents, comme leReiyukai, leRisshō Kōsei Kai et laSōka Gakkai.

Notes et références

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Notes

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  1. OuNam-myōhō-renge-kyo, l'expressionMyōhō renge kyō signifiant en japonais « Sûtra du Lotus de la loi correcte », etnamu, « hommage à ».

Références

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  1. SeiichiIwao, TeizōIyanaga, SusumuIshii et ShōichirōYoshida, « 146. Nichiren-shū »,Dictionnaire historique du Japon,vol. 15,no 1,‎,p. 116–118(lire en ligne, consulté le)
  2. « différentes lignées », surnichiren-études.fr(consulté le).
  3. Nichiren, « Sur la pratique telle que le Bouddha l’enseigne », surnichirenlibrary.org(consulté le)
  4. Nichiren, « Le Daimoku du Sūtra du Lotus », surnichirenlibrary.org(consulté le)
  5. a etbPhilippe Cornu,Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme[détail des éditions], entrée« Nichiren (écoles) ».
  6. (en)Robert E. Buswell Jr. (en) etDonald S.Lopez Jr.,The Princeton Dictionary of Buddhism,Princeton University Press,(ISBN 978-1-4008-4805-8,lire en ligne), entrée« Nichirenshū », p. 582-583
  7. Valeurs humaines, Hors série n°3, « Une dynamique de vie. Le bouddhisme de Nichiren », mai 2013,p. 64[Consulter le sommaire en ligne (page consultée le 6 mai 2025)]
  8. SeiichiIwao, TeizōIyanaga, SusumuIshii et ShōichirōYoshida, « 146. Nichiren-shū »,Dictionnaire historique du Japon,vol. 15,no 1,‎,p. 116–118(lire en ligne, consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Études

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Écrits de Nichiren

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Liens externes

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