Le village se situe dans une profondevallée dumassifforestier duWarndt, sur le ruisseau de laBisten. Il s'agit d'unvillage-rue, caractéristique de l'habitat lorrain. La rue principale, qui se prolonge par la rue deVarsberg à l'est et par celle deBoucheporn au sud, constitue l'axe principal du village. Seules les petites impasses de la forêt, de laBisten et du moulin s'en écartent légèrement.
Au, Bisten-en-Lorraine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,7 %), prairies (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (24 %),terres arables (11,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones humides intérieures (1,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Peut-être dugermaniqueBiel,Beil «terrain de chasse» + stein «pierre, hauteur pierreuse»[16]. Ou provient deBei Stein « près des rochers »[17].
L'appellation « en Lorraine » est apparue après 1918, étant la traduction du « in Lothringen » attribué durant l'annexion allemande. Cette appellation remplaçait l'ancien « Im Loch », nom qui était en vigueur depuis au minimum 1793 et qui signifie « dans un trou » enallemand, surnom qui est dû à l'emplacement géographique du village et qui servait également à le différencier deBisten-sous-Berus[17], village anciennement Mosellan cédé a laPrusse en 1815.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2022, la commune comptait 249 habitants[Note 3], en évolution de +2,05 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Le puits Ouest, ou puits de Bisten, en 2007.
Le puis de Bisten est le dernier puits foncé dans le bassin houiller lorrain. C’est également le plus occidental, il est donc aussi connu sous le nom de « puits Ouest ». Il a été foncé en 1987 pour atteindre 522 mètres de profondeur. Il s'agit du dernier puits foncé dans le bassin houiller lorrain[23]. Son diamètre est de 8 m. Il est remblayé en et son chevalement, abattu le.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)