Origines stylistiques | Breakbeat,electronica,house,acid house,tech house,drum and bass,EBM,hip-hop,rock alternatif,rock électronique,indie dance,trip hop,musique industrielle,punk rock,neo-psychedelia |
---|---|
Origines culturelles | ;Londres,Angleterre,Royaume-Uni[1] |
Instruments typiques | Clavier,platines,synthétiseur,guitare électrique,guitare basse,batterie,boîte à rythmes,séquenceur,échantillonneur |
Popularité | Élevée (années 1990 et 2000),underground depuis |
Lebig beat est ungenre musical dérivé dubreakbeat caractérisé par un mélange de divers autres genres musicaux incluanttechno,rock,hip-hop etacid house. Bien que le terme big beat soit peu connu du grand public, ce genre représente pourtant une facette commerciale de lamusique électronique, notamment pour son utilisation massive dans les spots publicitaires ou dans les films d'actions à gros budget. Le terme est utilisé depuis le milieu desannées 1990 par la presse britannique pour décrire la musique d'artistes et groupes tels queThe Prodigy,The Chemical Brothers,The Crystal Method, Cut La Roc,Fatboy Slim,Groove Armada etPropellerheads[2].
En 1989, Iain Williams du duo électroniqueBig Bang (en), originaire deLondres, utilise le terme musical debig beat pour décrire leur musique. Williams explique le concept dans une interview aux côtés du journaliste Alex Gerry dans un article publié au magazine londonienMetropolitan (numéro 132, page 9, 6 juin 1989) sous le titre,Big Bang in Clubland. Could Big Beat be the 1989 answer to Acid House ?[3]. Le groupe fait la promotion de leur reprise en versiondance deVoulez-Vous du groupeABBA, et de leur piste instrumentaleCold Nights in Cairo[4] à peine publié par le label Swanyard Records.
Au début de l'année 1990, comme pour de nombreux mouvements musicaux populaires – incluant les scènesrave,hip-hop britannique,chill-out ouambient, des sous-genres rythmés tels que letrip hop et lebreakbeat, en plus du mouvementBritpop émergent – une mise en marche de l'hybridation et d'un goût pour l'éclectisme se développe dans la scène dance britannique[5]. Certains de pourvoyeurs de cette approche incluentThe Orb, Depth Charge,Meat Beat Manifesto,Transglobal Underground, et Sabres of Paradise. L'échantillonnage sonore commence à faire partie de la production de la dance et de la fusion des genres adoptée par lesdisc jockeys, producteurs, et fans. Des labels comme Junior Boy's Own et Heavenly Records démontrent cette approche plus vaste, en faisant paraître une musique orientée breakbeat avec des singleshouse ettechno, présentant des groupes commeThe Chemical Brothers (connus sous le nom de The Dust Brothers[6]) et Monkey Mafia en 1994.Norman Cook et Damien Harris adoptent le terme« big beat » utilisé par le label de Harris, Skint Records, et dans les soirées The Big Beat Boutique[5] organisées chaque vendredi au Concorde club deBrighton entre 1995 et 2001. Le club londonien The Sunday Social adopte une philosophie similaire avec les DJs résidents The Chemical Brothers et leur approche éclectique[7].
La scène big beat commence à décliner en 2001[8].