Au, Bias est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mimizan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bias est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Bias est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le, les départements de laGironde, desLandes et deLot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[16],[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bias.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 555 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 2].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999, 2006 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Le nom de la localité est attesté sous les formesport de Byars en 1254[20],de Bias,de Bios in Borno en 1274,Biartz en 1311,Le Bias en 1638[21].
Le toponyme, d'origine aquitaine, est basé sur le radical basquebehar (bearr)[22] élargi par un suffixe locatif -tz. Sens du toponyme : chemin, route (du latinvia).
Le 27 mars 1274 acte de reconnaissance du prieur de Mimizan par le Roi d’Angleterre. Sur cet acte rédigé en latin, on peut lire que le prieur de Mimizan recevait unedécime des revenus deMonte Sancti Michaeli de Biars. C’est-à-dire le mont ou la montagne de Saint-Michel-de-Biars ou le mont Biars[23].
En 1311, lesrôles Gascons[20] indiquent que les habitants de la paroisse deBiartz doivent payer pour l’année un impôt par livre de cire.
Le 14 juillet 2017, Julien Biremont, président du Comité des Fêtes, et Alain Cousquer, maire, ouvrent la premièreFeria qui se déroule sur trois jours. S'inspirant des fêtes traditionnelles deDax, les Fêtes de Bias proposent un programme riche en animations pour un village de 750 habitants. En quelques années elles voient leur fréquentation augmenter de façon significative, devenant un événement incontournable du canton durant l'été. Pour la première fois, lors de l'édition 2019, unencierro est organisé lors de l'ouverture des fêtes.
Comme dans de nombreuses communes, la liste des maires successifs est affichée à l'entrée de la mairie[28],[29].
Bias et les trois communes voisines deAureilhan,Lit-et-Mixe etPontenx-les-Forges ont la particularité que — pendant un siècle (1850-1950) — tous les maires de ces quatre communes appartenaient aux seules trois familles Berque, Gaston et Sargos[30].
De graves dissensions se font jour à partir de 2008 au sein du conseil municipal, ce qui bloque les affaires de la commune. Le maire est mis en minorité mais il reste en place et ne transmet au préfet que les délibérations qui lui conviennent[31]. Compte tenu de cette situation, le préfet des Landes demande la dissolution du conseil municipal. Celle-ci est validée par le Conseil des ministres en[32]. L'ex-maire quitte la mairie en emportant plusieurs documents appartenant à la commune qu'il refuse de rendre malgré les injonctions du préfet. En, les conseillers municipaux doivent intenter une action en justice contre l'ancien maire[33].
Cette dissolution entraîne de nouvelles élections[31]. Elles sont organisées le pour le premier tour, par une délégation de trois personnes nommées par le préfet des Landes. Deux listes s'opposent : celle de l'ancien maire René Teulé, et celle de l'ex-premier adjoint, Alain Cousquer. La liste de ce dernier l'emporte dès le premier tour. Lors de la première réunion du conseil municipal qui suit cette élection, le, Alain Cousquer est élu maire à l'unanimité des voix[34].
Le, Alain Cousquer annonce publiquement qu'il démissionnera prochainement de ses fonctions de maire de Bias. De plus à la suite de la démission de cinq conseillers municipaux, une élection municipale partielle complémentaire est organisée le[35],[36].
Industriel, maire deMimizan (1891-1900) Fils de l'ancien maire Jean-Pierre Alphonse Sargos, frère de Pierre « Léon » Sargos (1855-1944) maire deLit-et-Mixe[39] et oncleRoger Sargos (1886-1966) maire d'Aureilhan[40], Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[41]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2022, la commune comptait 787 habitants[Note 4], en évolution de +9,61 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Par arrêté du ministre de l'intérieur en date du, Vincent Daret, maire de la commune de Bias est suspendu de ses fonctions pour une durée d'un mois à compter de la notification de l'arrêté à l'intéressé[42], au motif que lors du référendum du, il avait refusé d'organiser le scrutin pour protester contre le mutisme de la préfecture sur le dossier des caravanes des gens du voyage[43]. Vincent Daret déclare« Cette décision est ridicule. Avec mon conseil municipal, nous allons envoyer une lettre au ministre de l'Intérieur lui indiquant qu'au lieu de taper sur les doigts des maires, il ferait mieux d'assurer l'ordre public »[44].
↑Le, le préfet des Landes accepte la démission d'Alain Cousquer, maire[46].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)