La commune qui borde la Moselle se trouve à 6 km deThionville, deuxième ville du département de la Moselle. Au cœur du bassin thionvillois, Bertrange jouit de la proximité des commerces et grâce à son accès rapide à l'autoroute A31, qui permet une circulation rapide. Le plus haut point du village se situe à la sortie Est de Bertrange, en direction de Stuckange, sur la colline du « Kampbierg » qui culmine à 217 m d'altitude.
La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, la Sée, le ruisseau du Moulin de Brouck, le ruisseau le Graben et le ruisseau le Thilbach[Carte 1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau la See, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Au, Bertrange est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Guénange[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (55,4 %), zones urbanisées (20,5 %), forêts (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), eaux continentales[Note 5] (2,5 %), prairies (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Ancienne seigneurieluxembourgeoise qui avait le rang de seigneurie haute justicière. Sa juridiction seigneuriale s'étendait sur Bertringen (Bertrange), Himmeldingen (Imeldange),Guélange et en partie surTerville etGuenange (Haute et Basse)[20]. Cette seigneurie devint Française en 1661.
En 788 un écrit de Lothaire, duc d'Austrasie, mentionne l’existence de la commune qui s’appelait alorsVilla Bertingen.[réf. nécessaire]
Durant laguerre de Trente Ans, Bertrange fut pillée, incendiée, et ses habitants torturés par les Français et les Suédois.
Paroisse de l'archiprêtré de Thionville, qui avait pour annexes Immeldange, Illange et les chapelles de Saint-Hubert et de Saint-Laurent.
Depuis le 21 juillet 1945, Bertrange est parrainée par la ville deVourles, qui a aidé Bertrange pendant laSeconde Guerre mondiale. Pour commémorer ce parrainage, qui dure depuis plus de 60 ans, Bertrange possède une rue de Vourles. Et la commune de Vourles a fait de même avec la rue de Bertrange. La première grande colline bordant le côté nord de la commune s'appelle leWaïnbierg, qui en Platt veut dire la colline du vin, voulant souligner le fait qu’il y avait des vignes dans les années 1930 jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. La seconde colline, dont elle détient le plus haut point d’altitude du village, s'appelle la colline du Kampbierg, qui avant abritait le village d'Imeldange, qui fut rasé et reconstruit en bas de la colline, ce qui donna Bertrange-Imeldange.
En 2005, lors de l'aménagement d'une zone industrielle de 120 ha sur les communes de Bertrange et Illange, en bordure de la plaine alluviale de laMoselle, les fouilles ont permis de découvrir un site duNéolithique ancien (-5000)[21].
Un ancien sobriquet désignant les habitants de la commune estBertrénger Ëlëfanten, « les éléphants de Bertrange ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2022, la commune comptait 2 900 habitants[Note 6], en évolution de +6,34 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Guénange comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le).