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Nom de naissance | Claude Bernard Pivot |
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Alias | Antoine Dulac Jean-René Savernes |
Naissance | Lyon 4e |
Décès | (à 89 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nationalité | française |
Profession | |
Activité principale | |
Autres activités | président de l'académie Goncourt (2014-2019) |
Formation | |
Conjoint | Monique Dupuis |
Descendants | Agnès Pivot,Cécile Pivot |
Langue d’écriture | français |
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Bernard Pivot est unjournalistefrançais,écrivain,critique littéraire,animateur et producteur d'émissionsculturelles télévisées, né le àLyon et mort le àNeuilly-sur-Seine.
D'abord journaliste auFigaro littéraire, qu'il quitte en 1974 après avoir été rédacteur en chef, Bernard Pivot fonde le magazineLire. Il lance à la télévision l'émission littéraireApostrophes, qu'il présente de 1975 à 1990 et qui reste la référence en matière de culture à la télévision. Il anime ensuite l'émissionBouillon de culture de 1991 à 2001, et crée des championnats d'orthographe et desdictées qui remportent un immense succès populaire.
Bernard Pivot est élu en 2004 à l'académie Goncourt, dont il est le président de 2014 à 2019.
Claude Bernard Pivot, dit Bernard Pivot, naît le à l'hôpital de la Croix-Rousse[1]. Il est le fils de Charles Pivot (1909-1999)[2], originaire deSaint-Symphorien-de-Lay, et de Marie-Louise Dumas (1912-1989), originaire deQuincié-en-Beaujolais[3],[4]. Ses parents sont épiciers lyonnais et demeurentrue de Bonnel dans le3e arrondissement[5]. Durant laSeconde Guerre mondiale, son père estprisonnier de guerre enAllemagne. Sa mère se réfugie dans la maison familiale, à Quincié-en-Beaujolais, où Bernard est scolarisé[6],[7]. De son propre aveu, il lit en particulier un dictionnaire[8] et déclare à ce sujet :« Je n’avais qu’une vieille édition duPetit Larousse et lesFables de La Fontaine. C’est le premier livre que j’ai lu, en jouant à saute-mouton dans le livre. Je notai sur un carnet des mots qui me plaisaient et qui me paraissaient intéressants. J'allais chercher dans le Larousse des mots desFables de La Fontaine que je ne comprenais pas »[9].
Au retour de son père Charles Pivot en 1945, sa famille regagne Lyon, s'installe avenue du Maréchal-Foch dans le6e arrondissement et reprend son commerce. À l'âge de dix ans, Bernard est placé au pensionnat religieux Saint-Louis[6],[10]. Il se passionne pour le sport, ce qui fait « oublier » à ses maîtres sa médiocrité dans les autres matières, à l'exception du français et de l'histoire. Élève aulycée Ampère, puis étudiant en droit à l'université de Lyon, Bernard s'inscrit ensuite à Paris auCentre de formation des journalistes (CFJ) en 1955[6],[10]. Il en sort vice-major de sa promotion en 1957[7],[11].
Après un stage auProgrès, à Lyon, Bernard Pivot se forme au journalisme économique pendant un an, puis entre auFigaro littéraire en 1958. En 1971, l'hebdomadaire disparaît et Bernard Pivot devient chef de service auFigaro[12].
Il quitte le journal en 1974 lorsqueJean d'Ormesson en devient directeur général[13].Jean-Louis Servan-Schreiber lui propose alors un projet de magazine, qui débouche un an plus tard sur la création deLire[12].
Entre 1974 et 1977, il anime une chronique dans l'hebdomadaireLe Point[12]. De 1992 à 2022, il est chroniqueur, d'abord humoristique puis littéraire, auJournal du dimanche[14],[15]. Il utilise, pour ses chroniques gastronomiques, lesnoms de plume« Jean-René Savernes » et« Antoine Dulac »[16].
De 1970 à 1973, Bernard Pivot tient une chronique quotidienne mi-sérieuse, mi-comique surEurope 1. Il travaille également pour la stationRTL durant les années 1980[12].
Bernard Pivot apparaît pour la première fois à la télévision le 1er janvier 1967, pour parler deJohnny Hallyday et deSylvie Vartan. En 1968, il est invité parJean Prasteau dans l'émissionÀ la vitrine du libraire pour parler decritique littéraire.
À partir d'avril 1973, il produit et anime l'émissionOuvrez les guillemets, diffusée sur la première chaîne de l'ORTF[12],[17].
L'année suivante, l'ORTF éclate et l'animateur lance l'émissionApostrophes surAntenne 2, qu'il rejoint à la demande deJacqueline Baudrier, sur les conseils d'Yves Berger, dePierre-Jean Remy[18],[19] et deMarcel Jullian, le président de la chaîne[20]. L'émission est diffusée en direct chaque vendredi soir à21 h 30 à partir du. Durant75 minutes, Pivot débat avec plusieurs invités. Il est parfois reçu par des écrivains auxquels il consacre une émission spéciale, commeAlbert Cohen,Marguerite Yourcenar,Marguerite Duras,Georges Simenon etAlexandre Soljenitsyne[21].Apostrophes rassemble jusqu'à deux millions de téléspectateurs, stimule les ventes de livres et devient le « magazine littéraire de référence » de la télévision[17],[21],[22].
L'émission est récompensée par le7 d'or du meilleur magazine culturel ou artistique en 1985 et 1987[21]. Bernard Pivot reçoit lui-même le 7 d'or du meilleur animateur et du meilleur producteur de télévision en 1985, puis celui du meilleur animateur de débats en 1987. Il aura beau animer par la suite d'autres programmes culturels rencontrant du succès, c'estApostrophes qui reste « la » référence en matière de culture à la télévision[23].
Après 724 numéros et la diffusion de la dernière émission d'Apostrophes le, un entretien entre Bernard Pivot etPierre Nora paraît dans la revueLe Débat[17].
En, Bernard Pivot est critiqué pour son attitude dans l'émissionApostrophes du, lors de laquelle il interroge d'un ton badin l'écrivainGabriel Matzneff, qu'il qualifie, au milieu de l'hilarité générale, de« professeur d'éducation sexuelle » et de« collectionneur de minettes ». Matzneff, invité pour son livreMes amours décomposés, se vante dans ce livre de pratiques pédophiles, notamment de« sodomiser des mineurs ».Denise Bombardier, écrivaine québécoise invitée à l'émission, est alors la seule à protester et à dénoncer l’écrivain.
Après la mise en ligne par l'Ina de la vidéo de l’émission, Bernard Pivot déclare qu'à cette époque« la littérature passait avant la morale ». Face à la polémique qui enfle, il déclare quelques jours plus tard qu’il n’a pas eu les mots qu’il fallait, ajoutant :« Il m’aurait fallu beaucoup de lucidité et une grande force de caractère pour me soustraire aux dérives d’une liberté dont s’accommodaient tout autant mes confrères de la presse écrite et des radios »[24],[25],[26],[27].
À partir du, surAntenne 2 (devenueFrance 2 en septembre 1992), Bernard Pivot présenteBouillon de culture, qui traite de l'actualité littéraire, mais aussi de cinéma, de théâtre, etc. Diffusée à22 h 40, l'émission est suivie par plus d'un million de téléspectateurs. Elle est récompensée par le7 d'or du meilleur magazine culturel en 1995. Par la suite, le programme connait une forte baisse d'audience[réf. nécessaire]. En, son arrêt provoque l'émoi dans le monde de l'édition et des médias.Le Journal du dimanche consacre alors un numéro spécial à Bernard Pivot[22]. En octobre 2001, soit quatre mois après son arrêt,Bouillon de culture reçoit un deuxième7 d'or (celui de la meilleure émission culturelle).
En 1985, il crée et présente lesChampionnats de France d'orthographe, puis lesChampionnats du monde d'orthographe, renommés lesDicos d'or. Il coanime l'émission avecCatherine Matausch, puisFlorence Klein. La dernière édition a lieu surFrance 3 en novembre 2005. Ces championnats, qui remportent un immense succès populaire[23], sont généralement composés de questionnaires sur la langue française et l'orthographe, suivis par une dictée (écrite par lalinguiste Micheline Sommant pour les demi-finales et par Bernard Pivot pour la finale).
De à, il s'ouvre à la rencontre d'étrangers qui ont choisi d'ajouter la culture et la langue françaises à leur culture d'origine. Cette émission, intituléeDouble je, est diffusée une fois par mois surFrance 2 le dimanche soir. Il y recevra notamment la reine Margrethe du Danemark, traductrice avec son mari du roman deSimone de BeauvoirTous les hommes sont mortels.
En, il coanime avecLaurence Boccolini etJean-Pierre Foucault l'émissionFrançais, la Grande interro !, consacrée à la langue française et diffusée en première partie de soirée surTF1[28].
Bernard Pivot fait partie du jury duprix Interallié[12]. Élu en 2002, il succède àJean Couvreur, mort l'année précédente[29].
En, il est élu à l'académie Goncourt[6].
En, l'écrivaineEdmonde Charles-Roux lui cède la présidence de l'académie[30]. C'est en sa qualité de président de cette académie qu'il évoque dans un message posté sur le réseau social Twitter, en mars 2017 (pendant la campagne de l'élection présidentielle), le nouveau verbe « macroniser » qu'il évoque à la manière d'un mot du dictionnaire[31].
Le, il annonce que, « pour retrouver un libre et plein usage de son temps, à 84 ans », il quitte l'académie Goncourt, qu'il a pacifiée, moralisée et notamment libérée de la tutelle des grands éditeurs, le 31 décembre suivant et qu'il en sera dès lors membre d'honneur[32].
En 1959, son romanL’Amour en vogue est édité chezCalmann-Lévy.
En 2006,Plon publie sonDictionnaire amoureux du vin qui connaît un grand succès. Il est réédité en 2013 dans une version illustrée[33].
Bernard Pivot évoque son parcours dans unabécédaire biographique,Les mots de ma vie, paru chezAlbin Michel en 2011[34],[35].
L'année suivante,NiL Éditions publie son autobiographie romancée, intituléeOui, mais quelle est la question ?. Le livre met en scène le personnage d'Adam Hitch, un journaliste atteint de « questionnite »[14],[36].
À partir de 2012, avecSouvenirs d'un gratteur de têtes, puis, en 2015,Au secours ! Les mots m'ont mangé, Bernard Pivot lit sur scène les textes de ses auteurs préférés et les siens.
En 2013,Les tweets sont des chats, un recueil de ses aphorismes sur Twitter, où il compte jusqu'à 1 million de followers, paraît chez Albin Michel[37].
En 2018, avec sa filleCécile Pivot, il écrit à quatre mainsLire !, où ils confrontent leurs expériences de lecteurs[38].
Bernard Pivot estconseiller municipal de la commune deQuincié-en-Beaujolais de 1977 à 1983[39].
Bernard Pivot entre auconseil de surveillance dugroupe Express-Expansion en 2005. Il en assure la vice-présidence[40]. Il est membre du conseil d'administration de lafondation du Crédit agricole - Pays de France, présidée par Yves Barsalou en 2007.
En, Bernard Pivot crée le Comité de défense dubeaujolais, avec son ami journaliste et chroniqueur gastronomiquePérico Légasse, afin de protéger un« symbole de l'identité française ». Depuis le millésime 2009, la cave deQuincié-en-Beaujolais produit la cuvée Bernard-Pivot enAOPbeaujolais-villages. Le journaliste, propriétaire d'un hectare de vignes, est adhérent de la cave[41].
En 2015, il est le « président d'honneur » duSalon international du livre de Québec[42].
En 2018, il compte près d’un million d’abonnés sur le réseau de microblogTwitter, qu'il considère comme une « école de la concision »[43].
Bernard Pivot est un supporter de l'équipe de football de l'Association sportive de Saint-Étienne (ASSE). Il confiait dans lesannées 80 :« Ma tête est un stade où courent des dizaines et des dizaines de maillots verts. Vivrai-je cent ans que ma mémoire restera verte ». Sa passion pour le football est née vers dès l’âge de 9-10 ans. Il a commencé à jouer au Football Club Saint-Louis, et a fait partie de l’équipe dulycée Ampère à Lyon. Son père lui a transmis cette passion et il confie à ce sujet :« Il aimait le sport, je me souviens avoir vu plusieurs matches deLyon XIII ou duRC Roanne en sa compagnie. Il m’emmenait également au stade des Iris pour voir les matches du LOU, l’ancêtre de l’Olympique Lyonnais. Mais à l’époque, Lyon n’avait pas de très bons résultats, le club évoluait endeuxième division, et j’ai du me coltiner des LOU-Le Mans, LOU-Alès, etc. Heureusement, mon père m'a enseigné la route du stadeGeoffroy-Guichard. On partait dans sa camionnette pour assister aux matches de l’ASSE. À l’époque les rencontres avaient lieu le dimanche après-midi. Adolescent, je me considérais à la fois comme un supporter de Lyon, ma ville natale, et deSaint-Étienne, sa rivale régionale. J’admirais surtout les joueurs stéphanois commeRachid Mekloufi, et lorsque Saint-Etienne a entrepris la conquête de l’Europe, j’ai basculé corps et âme du côté des Verts ! ».
Salif Keita fait également partie de ses deux joueurs préférés, et son meilleur souvenir est le match retour Saint-Étienne-Kiev le 17 mars 1976[44],[45]. Le football lui a également permis d'avoir une échappatoire, car avec ses deux émissions emblématiques, il est resté confiné chez lui pendant quinze ans pour lire près de quinze livres par semaine[46]. Il publie en 1980Le Football en vert.
Lorsqu'il quitte l'académie Goncourt en 2019, Bernard Pivot déclare :« Après avoir passé mes journées à lire, j'ai envie de faire autre chose, de voyager, de voir les miens. » SelonJérôme Béglé duPoint, il était alors déjà touché par la maladie[47].
Le,Le Journal du dimanche annonce que l'ancien animateur serait hospitalisé depuis plus d'un mois et qu'il serait très affaibli[48]. Le, dans une interview qu'il donne au même journal, il annonce se retirer de la vie publique car « le mal [l]’a frappé à la tête, siège du cerveau et de la parole » et qu'il a « démissionné du Goncourt pour laisser [sa] place à un écrivain plus jeune »[49].
Le, après des mois de lutte contre un cancer[50] du rectum, Bernard Pivot meurt àNeuilly-sur-Seine, le lendemain de son89e anniversaire[51].
Le 14 mai, ses obsèques se déroulent dans l'église Saint-Pierre deQuincié-en-Beaujolais, près de Lyon, où il repose dans la même tombe que ses parents[52].
Parmi les nombreuses personnalités qui lui rendent hommage[53],[54],Philippe Labro salue« le plus grand prof de lettres qu'on ait jamais eu » et« l'une des figures les plus importantes de la vie culturelle française depuis trente à quarante ans »[55].
En 1955 à Paris, auCentre de formation des journalistes (CFJ), Bernard Pivot rencontre Monique Dupuis, également étudiante. Ils se marient et ont deux filles, Agnès (née en 1960) etCécile (née en 1966)[56],[57]. Monique Pivot travaille pourLa Vie catholique et dirige pendant plusieurs années leGault et Millau etModes de Paris ; elle a été aussi directrice de rédaction d'Intimités et deNous deux[58],[59]. Le couple divorce à une date inconnue[59].
Bernard Pivot a un frère cadet, Jean-Charles, né àRoanne vers 1940, vigneron à Quincié, et une sœur, Anne-Marie, née en 1947 également à Roanne, professeur d’allemand[60],[61].
L'animateur est apprécié pour ses qualités d'intervieweur, et son ton convivial et spontané. Le chroniqueur littéraire Jean-Pierre Tison estime que« sa manière si simple de poser des questions permettait [à tous les publics] de rentrer de plain-pied dans le débat. À aucun moment, le téléspectateur ne se sentait écrasé »[62].
À l'inverse, le philosopheGilles Deleuze a des mots très durs pour Bernard Pivot et pourApostrophes dans son ouvragePourparlers 1972-1990. Il déclare notamment que l'émission représente« l'état zéro de la critique littéraire, la littérature devenue spectacle de variétés »[17],[63].
Au lendemain de sa mort,Pierre Assouline, écrivain, journaliste et membre de l'académie Goncourt, déclare sur RTL que« Pivot, c'est un indépendant absolu. Grâce à ça, l'Académie Goncourt a pu se protéger derrière son indépendance et l'être également par rapport aux pressions »[64].
Dansla Tribune Dimanche du 12 mai, l'écrivainPatrick Modiano se souvient qu'« au téléphone, il m'avait donné rendez-vous au rond-point des Champs-Élysées, devant l'immeuble du journal où il travaillait en qualité de "courriériste", m'avait-il dit avec un grand éclat de rire. Et j'avais été frappé par la légèreté et l'élégance de ce mot, "courriériste", un mot qui lui ressemblait »[65].
Raymond Cousse publie en 1983 une critique acerbe et humoristique,Apostrophe à Pivot. Dans cet ouvrage, il dénonce la médiocrité littéraire imposée par l'industrie du livre — dont Bernard Pivot serait devenu un des relais essentiels par l'entremise de ses émissions télévisuelles :« Je vous trouve quant à moi insignifiant en général et passablement niais lorsque vous vous mettez en tête de parler littérature. Vous ne m'intéressez d'ailleurs ici qu'en tant que représentant d'un système qui écrase la création littéraire en France »[66].
Sur X, l'écrivainAlain Mabanckou écrit que« Bernard Pivot a été un pont gigantesque, et la littérature subit une perte immense. Il est à mes yeux un de ces médiateurs pour qui je dirais qu'en Europe aussi, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle… »[67].
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiquesIMDb, présente dans la section« Liens externes ».
Bernard Pivot est apparu dans plusieurs fictions au cinéma et à la télévision :
En 1988, il est le narrateur en « voix off » du filmMangeclous, réalisé parMoshé Mizrahi d'après le roman d'Albert Cohen.
Ildouble un personnage dans la version française de lasérie télévisée d'animationSilex and the City. L'épisode, intituléLes Pivot-Sapiens, est diffusé pour la première fois en surArte[68].
En 1992, il refuse laLégion d'honneur et déclare :« C'est une prime à la notoriété et je n'ai pas envie de me retrouver avec mon petit ruban rouge devant des gens que j'admire et dont je sais qu'ils le mériteraient beaucoup plus que moi. Et, seconde raison, j'ai toujours pensé qu'un journaliste en activité ne doit pas l'accepter. Il se trouve que la gauche me l'a offerte, puis la droite, puis la gauche, et il me semble que si j'acceptais je serais un petit peu moins libre. » De ce fait, il ne fut jamais non plus décoré dans l'ordre des Arts et des Lettres[69].
Bernard Pivot est le titre d’une chanson écrite, composée et interprétée parPierre Perret et figurant dans l’albumIrène, paru en1986, où il loue l'apport culturel de ses émissions.
La bibliothèque deQuincié-en-Beaujolais, à laquelle il a fait don de nombreux livres, porte son nom depuis 1994[10].
En 2013, l'école communale deVaux-en-Beaujolais est baptisée école Bernard-Pivot[75].
Une entrée à son nom figure dansLe Petit Robert etLe Petit Larousse[76].
La médiathèque deCaluire-et-Cuire, près de Lyon, porte son nom depuis[77].
Il est représenté, sortant d'une librairie, sur lafresque des Lyonnais, peinture murale de 800 m2 sur la façade d'un immeuble du1er arrondissement de Lyon et représentant vingt-quatre personnages historiques et six personnages contemporains de la ville[78].
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