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Behaeddine Chakir ouBahaeddine Chakir (enturc ottoman :بهاءالدین شاکر ; enturc moderne :Bahattin Şakir), né en1874 àConstantinople et mort assassiné le àBerlin, est un docteur, membre fondateur duComité Union et Progrès (CUP) et un chef important de laTeşkilat-i Mahsusa (Organisation spéciale). Il étudie la médecine à l'Académie médicale militaire à Constantinople[1], où il fait rapidement la connaissance duDrMehmet Nâzım. À la fin de laPremière Guerre mondiale, il est arrêté avec d'autres membres du CUP, d'abord par lacour martiale ottomane locale et puis par le gouvernement britannique. Il est ensuite envoyé àMalte en instance desprocès militaires pourcrimes contre l'humanité, qui ne se sont jamais concrétisés. Il est ensuite échangé par les Britanniques contre des otages détenus par les forces turques.
LaFédération révolutionnaire arménienne (FRA) blâme Behaeddine Chakir pour son implication dans la guerre arméno-azerbaïdjanaise, en particulier dans les relations entre leMüsavat et le CUP. Dans les premières phases de cette guerre, la FRA (milice arménienne) était engagée dans un affrontement armé avec les forces azerbaïdjanaises au cours de laquelle de nombreux musulmans ont été expulsés deBakou ou sont passés dans la clandestinité. Le vent tourne quandEnver Pacha de l'Empire ottoman commence son avancée avec la nouvellement crééearmée de l'islam.Lionel Dunsterville, à la tête d'une force anglo-arménienne présente depuis six semaines, ordonne l'évacuation de la ville le 14 septembre, et se retire enIran ; la plupart de la population arménienne s'échappe avec les forces britanniques. L'armée de l'islam et leurs alliés azéris, dirigé parNouri Pacha, rentre dansBakou le 15 septembre ; commence alorsun massacre à l'encontre de la population arménienne. Toutefois, après l'armistice de Moudros entre leRoyaume-Uni et l'Empire ottoman le 30 octobre, les troupes turques sont remplacées par celles de laTriple-Entente. Dirigés par le général britanniqueWilliam Thomson, qui se déclare lui-même gouverneur militaire de Bakou, 5 000 soldats du Commonwealth arrivent à Bakou le. Par ordre du général Thomson, laloi martiale est mise en place à Bakou.
Behaeddine Chakir est prétendu être la figure centrale de laTeşkilat-i Mahsusa[2]. Cela est parfois utilisé comme preuve faisant état d’un génocide organisé utilisant letehcir (expulsions), processus de laloi Tehcir.Halil Berktay déclare que les administrateurs locaux se sont opposés aux ordres d'expulsion de Behaeddine Chakir et ont appelé à son arrestation[3]. Les dissidents étaient généralement remplacés par des jusqu’au-boutistes ; parfois deux fois si le remplaçant n'était pas docile[4].
À l'automne 1919, laFédération révolutionnaire arménienne (FRA), qui fait partie dumouvement de libération nationale arménien, a décidé de punir les principaux organisateurs dugénocide arménien. Dans le cadre de l'opérationNémésis,Aram Yerganian etArchavir Chiragian ont eu la tâche d'en assassiner deux,Djemal Azmi (en) et Chakir qui se trouvaient àBerlin. Le, Chiragian et Yerganian rencontrent Azmi et Chakir qui se promenaient avec leurs familles dans la Uhlandstrasse[5]. Chiragian réussit seulement à tuer Azmi et blesser Chakir. Yerganian rattrape alors immédiatement Chakir et le tue d'une balle dans la tête[6],[7].
.« Osmanlı ordusu ve bürokrasisinin de bunun korkunç bir olay olduğunu algıladığını, bunları valilerden ve garnizon komutanlarından bağımsız olarak fütursuzca yapmış olan özel timlerden iğrendiğini ve hatta Enver ve Talat'ın özel adamı olan Behaeddin Shakir hakkında 1915-16 yıllarında tevkif müzekkeresi çıkaran, onu tutuklamaya çalışan valiler ve garnizon komutanlarının olduğunu görüyoruz »