Marquée par ce passé industriel, Beaucourt est aujourd’hui un centre actif, une ville de campagne à deux pas d’importantes agglomérations (Pays de Montbéliard etBelfort) qui participent à son développement urbain, économique et touristique. Différents projets urbains comme la réalisation d'un grand lotissement dans les Hauts de Beaucourt, l'aménagement du centre-ville, la reconversion des usines Fonteneilles ou encore la requalification urbaine et sociale du quartier desChamps Blessonniers ont redessiné la ville au début duXXIe siècle.
Beaucourt est située sur les derniers vallonnements dumassif du Jura en bordure extrême ouest de la fosse d'Alsace, à proximité de laporte de Bourgogne. Du fait de sa situation, c'est un lieu de passage très fréquenté, de ce fait, dès les temps les plus reculés, ce lieu est habité. La proximité des abondantes sources autour du Grammont en ont fait un endroit de prédilection pour l'établissement des premierssédentaires. Beaucourt est située au pied de la colline nommée le Grammont. Ce sommet fait partie de la chaîne des Lomonts (altitude : 579 mètres). En arrière du Grammont, côté sud, s'étend un vaste plateau sur lequel sont placés les villages deMontbouton,Abbévillers,Croix,Villars-le-Sec etSaint-Dizier-l'Évêque[2].
La particularité de Beaucourt est l'absence decours d'eau coulant dans la commune. Pourtant, on dénombre pas moins de septfontaines dont une n'étant plus utilisée.
Statistiques 1991-2020 et records SAINT-DIZIER-L'ÉVÊQUE_SAPC (90) - alt. : 553 m, lat : 47°28'02"N, lon : 6°57'31"E Records établis sur la période du 01-08-1991 au 04-01-2024
Il n'existe pas de piste cyclables dans la ville même de Beaucourt mais une piste longeant le bois de la gare relie les communes deDasle etDampierre-les-Bois en passant par la zone artisanaleLes Popins qui est partagée avec Beaucourt. Cette piste se situe sur l'ancien tracé duchemin de fer de laligne de Montbéliard à Morvillars déposée en 1988.
Au, Beaucourt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucourt[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %),terres arables (3,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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En 2008, on comptait 2 369 logements dont 2 055 (86,7 %) résidences principales, 290 (12,2 %) logements vacants et seulement 24 (1 %) résidences secondaires dans la commune. 51,1 % sont des maisons et 46,3 % sont des appartements. La majorité des résidences principales (44,6 %) ont été construites avant 1949 et 53,3 % de la population vivent depuis plus de dix ans dans la même résidence. De ce fait, 53,5 % des Beaucourtois sont propriétaires de leur logement contre 44,6 % de locataires[17].
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En 2002, dans le cadre de son projet de ville, la municipalité de Beaucourt a souhaité l’urbanisation du secteur dit desGrands Champs. Cette réserve forestière d’environ septhectares, appartenant à laSAFC[Qui ?], a fait l’objet, en concertation avec l’agence d’urbanisme duTerritoire de Belfort et la commission urbanisme, d’une attention toute particulière pour donner une image résidentielle à cette zone. Ainsi, sa situation privilégiée sur une colline offrant une vue lointaine et dégagée, de même que les restes d’ornement du château, aujourd’hui disparus, ont été des points forts du schéma d’urbanisation proposé. En termes d’aménagement des espaces, l’allée des tilleuls, élément majeur, sera conservée et prolongée jusqu’au bois. Sera créée, ainsi, une promenade qui, à travers lesGrands Champs, conduira à l’intersection des rues deMontbouton et de laCharme pour ainsi rejoindre leChamp de Mars avec son panorama ainsi que leParc des Cèdres. Des espaces piétonniers secondaires seront aménagés pour permettre d’admirer des arbres centenaires. Il est à noter que cet aménagement devrait également voir l’aboutissement d’une étude novatrice et écologique en matière de récupération et d’évacuation des eaux de pluie. Des bassins de rétentions de ces eaux pluviales seront créés et devraient permettre d’aménager des jardins humides et de senteurs.
Une première tranche d’environ trente lots vit le jour en 2004. Dans un second temps, la ville se penchera sur l’aménagement de l’ancienne Fonderie qui pourrait accueillir de petites maisons de ville. Ainsi, la réalisation de ce projet permettra un développement plus harmonieux de Beaucourt dans un environnement sauvegardé et répondra aux nombreuses sollicitations en matière d’habitations individuelles.
Le nom de la localité est attesté sous les formesBoocort en 1147,Boocurt en 1162[18], puisBocourt en 1317[19].
Il s'agit d'une formation médiévale en-court au sens ancien de « cour de ferme ». Le premier élémentBeau-, comme l'indiquent les formes anciennes et comme c'est généralement le cas pour les noms en-court, est un nom de personne germanique[20]. L'appellatif toponymiquecourt est issu du gallo-roman* CORTE ou* CURTE, lui-même du latincohors /cohortis, il a donné le français cour, orthographié sans t, en raison d'une mauvaise étymologie d'après le latincuria.
L'anthroponyme germanique que l'on identifie dans Beaucourt est certainementBodo[19],[18], devenuBoo- à la suite de lalénition du [d] intervocalique, caractéristique de la langue d'oïl. Il s'agit d'un nom de personne extrêmement fréquent en toponymie. Attraction graphique du mot « beau », bien que le terme « cour » soit féminin. Homonymie probable avec les nombreux autres Beaucourt. Située près d'une colline appelée leGrammont, Beaucourt tire son surnom de celle-ci : lacité du Grammont[21].
Rue Frédéric-Japy vers 1910.La place centrale à la même époque.Casque Adrian de l'infanterie française modèle 1915. Les usinesJapy-Frères en étaient l'un des principaux fournisseurs.
L'entreprise Japy se développe très rapidement et d'environ cinquante ouvriers en 1777, elle emploie 3 200 personnes en 1851. La diversification des fabrications est grande : quincaillerie, lampes, outillage, matériel agricole et par la suite : pompes, moteurs à explosion, matériel électrique, casseroles et objets ménagers, machines à écrire… Des établissements sont construits dans les localités voisines :Fesches-le-Châtel,Audincourt[24].
La commune, desservie depuis 1868 par la gare de Beaucourt -Dasle sur laligne de Montbéliard à Morvillars, se dote, de 1904 à 1940, d'une ligne detramway électrique exploitée par la compagnie desTramways beaucourtois, afin d'assurer le transport de passagers et de marchandises entre la ville et la gare. Le trafic voyageur sur la ligne de chemin de fer cesse en 1939.
La construction de bâtiments par les Japy ne concerne pas seulement les châteaux familiaux et les usines : un temple et un presbytère protestant, des maisons et cités pour le personnel et divers établissements publics sont financés par la grande famille bourgeoise. Beaucoup de ces constructions ont survécu au démantèlement de la société dans les années 1950 et ont été réhabilitées. L'une des anciennes usines, la Pendulerie, abrite leMusée Japy[24].
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L'endettement de Beaucourt au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :
Beaucourt est jumelé avec le village de Sefuri de lapréfecture de Saga au Japon, aujourd'hui intégré à la ville deKanzaki. Ce jumelage puise ses origines dans un hasard particulier.André Japy, aviateur de renommée internationale originaire de Beaucourt, s'attaque dès 1936 au record de vitesse Paris-Tokyo. Après plus de 12 000 km de vol, son avion est pris dans une tempête et s'écrase sur lemont Sefuri dans la préfecture de Saga. Plus d'une centaine d'habitants du village, aidés par les pompiers, vont alors se porter à son secours, et se relayer durant plusieurs heures le transport de l'homme gravement blessé, à travers un terrain très difficile d'accès, jusqu'à l'hôpital de l'université Impériale de Fukuoka. En signe de gratitude, la commune de Beaucourt proposera alors le jumelage, en 1996, au petit village de Sefuri.
Depuis le et ce jusqu'en 2014, lejumelage avec le village de Sefuri au Japon qui avait été signé le est resté « en sommeil »[45],[46].
Les objectifs de ce jumelage étaient le renforcement de la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux villes, le développement des échanges culturels et économiques et le développement des régions et de la paix des deux pays. Depuis 2005, la mairie de Beaucourt souhaite renouer un contact officiel, mais en 2008 la commune japonaise n'avait alors toujours pas donné de réponse[46].
Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 5 682 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
Le développement rapide au cours duXIXe siècle, dû à l'industrialisation, multiplia le nombre d'habitants par 22 en 70 ans.Après le déclin de l'industrie Japy, Beaucourt a subi la perte de nombre de ses commerces, ce qui est principalement dû au vieillissement la population beaucourtoise, devenue moins active.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 25,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 432 hommes pour 2 582 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,29 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
La commune de Beaucourt est située dans l'académie de Besançon, et administre en 2012 troisécoles maternelles (Bornèque, Les Canetons et les Oisillons) et troisécoles élémentaires (Frédéric-Bolle, Les Canetons et Roger-Salengro) communales[52].
La ville de Beaucourt possède trois équipements culturels principaux, tous trois mis en place sous le mandat de Jean Maillard : le foyer Georges-Brassens (inauguré en 1982), la médiathèque municipale (1978) et l'école municipale de musique et d'arts plastiques (1991), auxquels il faut ajouter lemusée Japy (1986).
Médiathèque municipale
À l'époque, il existe deux bibliothèques privées à Beaucourt : la « Bibliothèque des Cèdres » (dans le château des Cèdres qui a brûlé dans les années 1970) gérée par lecomité d'entreprise et une bibliothèque de la paroisse catholique[54]. Poussé par la volonté des habitants,, le conseil municipal donne son accord en 1977 et confie la mise en route d'une bibliothèque municipale à une équipe de bénévoles animée par Nolly Maillard, équipement inauguré en 1978[55].
L'École municipale de musique et d'arts plastiques (EMMAP) est née d'une quadruple convergence : le succès de l’Été Musical[Quoi ?] et la participation croissante des habitants croissante des habitants, la forte demande des Beaucourtois d'accéder à une formation musicale de qualité et de proximité, la cessation d'activité de divers cours (Atelier de musique de laMaison pour Tous ou de l'Harmonie) et la volonté des élus de permettre l'enseignement de la musique dans une structure de typeconservatoire amènent la réflexion de la création d'une école[56]. Le conseil municipal lance en 1991 le projet d'une école municipale de musique et d'arts plastiques[57]. Ouverte en octobre 1991, elle est créée par la municipalité en collaboration avec l'École Nationale de Musique et l'Association Musée-Beaux-Arts deBelfort[58].
Les majorettes duTwispeel Group lors du carnaval de 2006.
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Avec le soutien de la ville, l'associationBeaucourt en Fête organise les grandes animations populaires offertes aux Beaucourtois : Exposition en février,carnaval en mars,fête de la musique en juin,marché de Noël en extérieur et concours de décoration des maisons et immeubles en décembre, mais aussi concerts et soirées dansantes au foyer Georges-Brassens[59]. L'association compte dans ses rangs une trentaine de membres qui partage son savoir-faire pour organiser diverses manifestations[60]. Organisé parBeaucourt en fête, le carnaval se déroule tous les ans (sauf en 2010 et 2011) au mois de mars avec un thème particulier : la bande-dessinée (2006), les métiers (2007), l'histoire (2008), le sport (2009), etc[61].
Depuis 2009, des artistes sont invités à exposer des œuvres originales et de qualité lors de la manifestation culturelleJapy Factory, faisant « revivre » pendant quinze jours les usines Fonteneilles. En parallèle de l’exposition, de nombreuses animations se déroulent : concerts, visites guidées théâtralisées, vide-grenier, véhicules anciens[62]… De son côté, lemusée Japy organise des expositions temporaires tous les six mois en plus de l'exposition annuelle[63].
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Beaucourt possède unemaison médicale, rueFrédéric Japy, comprenant deux médecins généralistes. Il y a aussi deux pharmacies au Centre-ville. La ville possède aussi deux maisons de retraite (Maison Belot,Maison Blanche) gérées par laFondation Arc-en-ciel. Ces deux maisons de retraite vont être regroupées dans un nouveau bâtiment d'ici juin 2012. L’appellation restera la même : Maison Blanche. L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté.
Afin de permettre la pratique sportive qui est très présente à Beaucourt, la ville a consacré beaucoup d'installations sportives à ses habitants[réf. nécessaire] :
salle omnisports municipale (gymnase) ;
champ de Mars (terrain de foot stabilisé) : son nom vient probablement de la couleur rouge du terrain ;
terrains du club de football ;
boulodrome : inutilisé depuis des années, il sert actuellement au stationnement des bus de la commune ;
terrains de tennis extérieurs (en projet de démolition) ;
terrains de tennis extérieurs (en projet de construction) ;
terrains de tennis couverts ;
gymnase Jacques-Vernier : ce bâtiment fut nommé en hommage à Jacques Vernier en1982, un ancien gymnaste du club ;
piste d'Athlétisme Guy-Valker : elle fut baptisée en l'honneur de Guy Valker en2002 qui fut l'un des présidents du club d'Athlétisme ;
Au sein dudiocèse de Belfort, la commune de Beaucourt dépend de laparoisseJean-Paul II du doyenné de Beaucourt-Delle[64] dont le lieu de culte est l’église Saint-François de Sales.
L'association culturelle musulmane de Beaucourt administre la mosquéeAbou Bakr[65].
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En 2008, l'emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail est de 1 444 dont la majorité sont des ouvriers. Sur l'ensemble des employés, 94,5 % sont salariés et seulement 5,5 % ne le sont pas. Le taux d'activité des 15 à 64 ans est de 71,6 % et le taux de chômage des 15 à 64 ans est de 14,4 %. Les secteurs d'activité majoritaire sont l'administration publique, l'enseignement, la santé, et l'action sociale avec 36,7 % suivis de près par l'industrie avec 35,3 %[17].
Actuellement[Quand ?], la principale usine de Beaucourt est la C.E.B (Constructions Électriques de Beaucourt) qui fabrique des moteurs électriques. En outre, un nombre important d'artisans et de petits industriels sont installés dans la commune. La zone artisanaleLes Popins est partagée avec la commune deDampierre-les-Bois. Le marché hebdomadaire se déroule passage Mendès-France tous les jeudis matin[68].
Usine des Fonteneilles
Usine des Fonteneilles à la fin duXIXe siècle.Usine des Fonteneilles en2012.
L'usine des Fonteneilles, ou Nouvelle fabrique, est édifiée en 1806-1807 à l'ouest de la Pendulerie. L'établissement, dont la force motrice est assurée par un manège à chevaux, accueille de nouveaux ateliers de fabrication d'ébauches de montres, mais aussi des ateliers de quincaillerie (production de vis à bois). Détruite par un incendie le (à l'exception du bâtiment à étages longeant la route de Dasle), l'usine est reconstruite peu après par la société d'ingénierie lilloise E. et P. Sée, spécialisée dans la construction de bâtiments industriels incombustibles. Elle est composée de trois corps de bâtiment en brique, disposés en U, les ateliers se répartissant sur un étage de soubassement et deux étages carrés. Tous les poteaux de fonte du rez-de-chaussée portent l'inscription moulée « E. & P. See - Lille ». Des ateliers en rez-de-chaussée viennent occuper la cour de l'usine en 1890 ou 1898. Au début du siècle, la production s'étend de la petite et grosse horlogerie aux moteurs à pétrole, à gaz et électriques puis, à partir de 1910, aux machines à écrire. Ayant exploité à ses débuts la licenceRemington, Japy choisit, après laSeconde Guerre mondiale, la licence suisseHermès-Paillard[69].
L'éclatement desÉtablissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance en 1954-1955 à quatre sociétés indépendantes, dont la société de Mécanographie Japy, qui reprend les activités de l'ancien département Machines à écrire. Toute la fabrication de ces machines, dont l'usinage des pièces s'effectuait à Beaucourt et le montage àArcueil, est regroupée dans l'usine des Fonteneilles. Cette dernière connaît d'importants travaux de rénovation, la construction de vastes ateliers de fabrication en 1956-1957, et la destruction de bâtiments anciens. En 1961, la production atteint 40 000 machines à écrire standard de bureau et 35 000 machines portatives, ainsi que desduplicateurs à alcool. Leur fabrication prend fin en 1971, l'entreprise étant rachetée par la société Hermès-Paillard. Les bâtiments sont ensuite occupés par la sociétéUnelec (filiale d'Alsthom, descendant de la société d'Électromécanique Japy) où s'effectuent l'usinage, le bobinage et le montage des petits moteurs, et devient également centre de gestion du département Moteurs Industriels[69]. En 2008, la société de Constructions Électriques de Beaucourt (CEB), successeur d'Unelec, est propriétaire de l'usine. La quasi-totalité des bâtiments est sans affectation, à l'exception de quelques espaces de stockage qu'elle utilise, et d'une petite entreprise de découpage et d'emboutissage métallurgique. L'usine accueille l'exposition annuelleJapy Factory organisée par la municipalité de la ville[70]. On compte 1 200 employés en1969, et 630 en1977.
Spécialisée dans la production de matériel électrique, l'usine des Prés est construite en 1920-1921 par les architectes Walter et Bernard, et l'entrepreneur belfortain Tournesac. Couvrant 12 000 m2, elle comprend, outre les espaces de production, un réfectoire, une salle de repos, une infirmerie et des douches. Conçue pour la fabrication en série des moteurs électriques de moyenne puissance et desrhéostats,alternateurs, convertisseurs de fréquence, groupesWard Leonard, l'usine comprend un atelier d'usinage des carcasses et des pièces composant les moteurs (abritant tours verticaux, raboteuses, aléseuses, machines à rectifier, mortaiseuses, fraiseuses), un atelier de tôlerie, d'outillage et un atelier électro-technique (imprégnation, bobinage, montage et essais). L'usine est fortement modifiée après laSeconde Guerre mondiale. L'éclatement des Établissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance à quatre sociétés indépendantes, dont la société d'Électromécanique Japy en 1955, qui poursuit la fabrication des moteurs électriques, alternateurs, convertisseurs, mais aussi des machines tournantes électriques, pompes semi-rotatives pour eau et hydrocarbures.
L'église abrite également un orgue de moyenne stature, faisant office de clavier lors des célébrations, ayant été restaurée plusieurs fois du fait de son grand âge.
En 1813, la société Japy Frères et Cie participe financièrement à la construction d’un temple protestant situé sur l’une des deux collines de Beaucourt au lieu-dit « Chatillon ». Le Temple et son clocher furent construits en 1812 et 1815 sur les fonds particuliers de lafamille Japy. La tour-clocher est prise dans la masse du bâtiment et porte l’inscription « Ceci est la maison de Dieu ». Le clocher est surmonté d’un coq, d’unegirouette, et d’unparatonnerre. Une porte principale en façade, une porte latérale avec auvent donnant sur la cour des tilleuls et sur le parking. L’ensemble comprend une nef, un chœur et unesacristie apparue en 1876 . Quatre fenêtres rectangulaires, trois œils-de-bœuf sont situés au-dessus des portes. Trois vitraux historiés (les paraboles) construits en 1924 par Albert Gerrer. La tribune forme un « U », imposante, montée sur piliers enfonte et abritant lesorgues à un clavier qui est une œuvre du facteur Woetzel deStrasbourg (1856). Le plafond est quadrillé en latte décorative et la cloche porte la date du. Concernant le mobilier, une table de communion de genre caisse à bois surmonté d’une croix et d’un crucifix provient de l’abbaye de Bellay (don de la famille Japy). De part et d’autre de la table de communion, se trouvent les pierres tombales deFrédéric Japy et de son épouse Suzanne Catherine Amstutz. Un lustre et une chaire se situent côté gauche de la nef sans abat-voix. Un lutrin porte la bible dédicacée en 1902 (don deMme Octave Japy). Uneplaque commémorative rend hommage aux victimes desPremière etSeconde Guerres mondiales.
Cimetières : Le cimetière des Pins accueille les défunts de confession catholique tandis que le cimetière de la Charme accueille les défunts de confession protestante dont beaucoup d'ancêtres de la dynastie Japy.
N'ayant plus de rivière, depuis que celle qui traversait la ville fut recouverte quelques décennies en arrière, lesfontaines de Beaucourt ont une réelle notoriété chez les habitants. Il y a six fontaines dont une disparue, ayant toutes une histoire particulière :
LaFontaine du Loup, qui est la plus connue, est un ancienlavoir construit à côté d'unmarécage puis modifié en fontaine à la fin duXVIIIe siècle. La légende raconte qu'unloup descendant du Grammont avait pris l'habitude de se désaltérer à cet endroit d'où le nom deFontaine du Loup. Autrefois, laFontaine d'Abbévillers sert de lavoir, son eau provient directement des glaciers desAlpes suisses de l'Oberland Bernois. Son appellation provient du nom de la rue dans laquelle elle est située. Dans les années 1950, lesjoueurs de football utilisent laFontaine du Petit Champ de Mars comme douche après leurs matchs. En effet, les footballeurs s'affrontent sur le terrain dit duChamp de Mars d'où le nom de la fontaine.
LaFontaine de la Charme sert également de lavoir et d'approvisionnement d'eau pour le quartier du Temple. En 1901, un don deMme Caroline Ferciot permet la construction d'une buanderie rue deMontbouton qui alimente ce quartier en eau de source en provenance de quatre fontaines détournées. Quant à laFontaine Bérégovoy, elle est créée lors de l'aménagement de la rue piétonne (passage Bérégovoy) inaugurée le, elle porte le nom de l'ancien Premier ministrePierre Bérégovoy. Il existe, rue du 18-Novembre juste en dessous de l'ancien hôtel de Bourgogne une autre fontaine appeléeFontaine de l'hôtel de Bourgogne. Elle est aussi un ancien lavoir qui aujourd’hui, est transformée en bac à fleurs.
Fontaine du Loup.
Fontaine d'Abbévilers.
Fontaine du Petit Champ de Mars.
Fontaine de la Charme.
Fontaine Bérégovoy.
Ancienne fontaine de l'hôtel de Bourgogne reconvertie en bac à fleurs.
La présence de lafamille Japy, et notamment deFrédéric Japy a eu un effet positif sur le développement économique de la ville. L'évolution démographique de la population a multiplié le nombre d'habitants par 22 en seulement 70 ans.
Le paysage urbain est marqué par des bâtiments de caractère : douze demeures patronales ont été construites autour du parc des Cèdres pour les enfants de Frédéric Japy. Malheureusement, beaucoup ont disparu ou sont abîmées comme le château Fernand Japy qui a été partiellement détruit lors d’un incendie. Aujourd’hui, ils appartiennent à la commune et peuvent se révéler comme un site à projet.
Toujours dans leur démarchepaternaliste, la famille Japy a développé des cités ouvrières, six, sous forme de cité jardin pour améliorer le cadre de vie de ses employés (il y en avait 5 000 en 1860). Ces cités ouvrières étaient reliées au site des Fonteneilles par des cheminements piétons toujours visibles aujourd’hui.
L'expressionchâteaux Japy regroupe sous une même appellation un ensemble dechâteaux construits pour les membres de lafamille Japy, à une époque celle-ci dominait le paysage beaucourtois.
Les édifices qui nous sont parvenus sont lechâteau Albert Japy, lechâteau Bornèque-Warnery, lechâteau Édouard Japy, lechâteau Fernand Japy, le château Gaston Japy, lechâteau Henri Japy, lechâteau Pierre Japy et lechâteau Robert Japy.
La citéDucrot a été édifiée entre 1924 et 1930. Elle s'étend le long des rues d'Artois, dePicardie, deFlandre et deNormandie et compte trente-deux maisons abritant deux logements.
La citéAdolphe-Japy a été édifiée vers 1930. Elle s'étend le long des rues desGuillocheurs, desFondeurs, desCiseleurs et duDocteur Julg. Elle compte quinze maisons abritant chacune deux logements.
La citéPierre Japy est première cité ouvrière Japy, elle a été édifiée au début de la seconde moitié duXIXe siècle. Elle comprend un immeuble à logements donnant sur la rue desBouleaux et vingt-deux maisons individuelles donnant sur la rue desMélèzes, la rue desChênes et la rue desBouleaux. Ces logements individuels préfigurent le modèle-type mis au point par l'entreprise Japy en 1867.
Ce coq en fer de plus de deux tonnes a été construit par deux artistes, Denis Lucaselli et Patrick Choffat, qui ont minutieusement cherché sur le site de l'usine des Fonteneilles des morceaux métalliques pour les transformer en une œuvre originale et symbolique : le coq était l'emblème utilisé par la marqueJapy. Il fait 3,80 mètres de haut, plus 2 mètres avec son socle. Il porte une clé sur le dessus représentant l'industrie ainsi qu'un escargot sur cette même clé car, au début du projet, c'était un escargot qui était prévu et non pas un coq. Inauguré en 2010[73] et restauré en 2018[74].
De nombreux parcours balisés sillonnent la commune et son territoire et permettent de découvrir les splendeurs des habitations familiales, le magnifique parc des Cèdres, site remarquable de douceur et de verdure où vous pourrez admirer diverses essences rares comme desséquoias géants, deshêtres pourpres…
Parc des Cèdres
Allée de tilleuls dans le parc des Cèdres.
Au nord des usinesJapy, se trouve le parc des Cèdres, qui est l’élément principal de la trame verte beaucourtoise. Le parc, aujourd’hui municipal, de sixhectares, est resté longtemps à l’abandon. De nombreuses demeures patronales étaient implantées dans ou à proximité du parc. L'une d'entre ellesa récemment été transformée[Quand ?] en restaurant.
Son histoire est liée à celle du naturaliste montbéliardaisGeorges Cuvier, qui, lors d’un voyage auLiban, a rapporté trois cèdres dont il aurait caché les graines, selon la légende, dans ses bottes et sous son chapeau. À son retour enFrance, il les aurait offerts à lafamille Japy qui les aurait alors plantés dans le parc[réf. nécessaire].
Il y a également d’autres arbres remarquables dans ce parc comme desséquoias géants, deshêtres, despins et une allée cavalière detilleuls. Malheureusement, il ne reste plus rien des anciens aménagements[réf. nécessaire].
Le trou est situé au pied d'un coteau assez raide surmonté par une forêt de pin. Il fait plus d'une dizaine de mètres de diamètre et mesure jusqu'à 6 mètres de profondeur pour l'une de ses galeries. Souvent à sec, la résurgence monte en charge à la fonte des neiges. Soudainement, une eau jaillit en bouillonnant au-dessus de son orifice et inonde alors les prés voisins. Les habitants des communes avoisinantes entendent alors comme un grondement et voient apparaitre de l'eau jaunâtre. Cette eau se retire petit à petit en quelques jours. L'entrée du trou n'est pas très sécurisée. Une barrière en bois l'entoure, ce qui déconcerte certains mais on peut y accéder facilement. La remontée quant à elle, est nettement plus difficile.
Pierre Sellier (1892-1949), connu pour avoir été le soldat qui sonna au clairon le premier cessez-le-feu, le 7 novembre 1918. À Beaucourt, un monument lui est dédié, près du Coq Japy et une rue porte son nom.
Écartelé, au premier coupé d'or à trois demi-ramures de cerf de sable et degueules à deux bars adossés d'or, au deuxième coupé de sable et d'or, au troisième d'argent à la croix d'azur cantonnée de quatre échiquetés de trois tires d'azur et d'argent, au quatrième de sinople à la roue d'or[77].
Description :
Le premier écartelé reprend les armoiries de l'ancienne principauté de Montbéliard à laquelle appartenait la commune. Le deuxième écartelé montre les armoiries de la seigneurie de Blamont; le troisième les armoiries de la seigneurie de Delle et le quatrième une roue dentée symbole de l'industrie horlogère établie à Beaucourt par Frédéric Japy à la fin duXVIIIe siècle[78].
En 1988, la mairie fait appel aux Beaucourtois par un sondage visant à choisir un logo pour la ville de Beaucourt. Par courrier, les habitants peuvent choisir parmi une des trois propositions sélectionnées[79]. Quelques mois plus tard, le premier logo de la ville est rendu public, il est composé d'un « B » (celui deBeaucourt) de couleur vert rayé en diagonale par des traits verts.
Dix ans plus tard, en 1998, jugeant l'ancien logo « un peu limité », la ville décide d'élaboré un nouveau logo avec une société spécialisée. Il est composé de deux collines (représentant l'Église et le Temple), d'un « B » multicolore ainsi que d'une pendule représentant l'aspect historique avec l'horlogerie Japy[80].
À partir de 2001, un nouveau logo fait son apparition, cette nouvelle identité visuelle de la ville de Beaucourt est en réalité une évolution de l’ancien logo et sa symbolique se résume ainsi : « Prenant ses racines dans l’histoire (blason), la ville de Beaucourt exprime sa volonté d’agir et son dynamisme (B majuscule penché) dans un cadre naturel exceptionnel (2 collines vertes) ». Le logo est composé du « B » de Beaucourt en majuscule, penché et ombré avec traitement filtre numérique ; du blason de la ville de Beaucourt où l’on retrouve les symboles du passé de la ville et d'un graphisme pour symboliser le relief et la nature autour de la ville[81].
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la commune
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Beaucourt comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Beaucourt.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etb« Le Grammont, site préhistorique »,BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 37), novembre 1990, page 27
↑Palissade formée de pieux fichés en terre (défense des camps)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Isabelle Brunnarius, « Thomas Bietry, 24 ans, élu maire de Beaucourt à la suite de la démission du sénateur Perrin : Comme il l'avait annoncé, le sénateur LR du Territoire de Belfort a démissionné de son mandat de maire de Beaucourt ce samedi 14 octobre 2017, pour respecter la loi sur le non-cumul des mandats. Le jeune Thomas Bietry vient d'être élu maire de ce village de 5200 habitants »,France 3 Bourgogne Franche-Comté,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbRépertoire des partenariats de coopération décentralisée franco-japonais, édité par Cité Unies France, septembre 2008,p. 10,[[[1] lire en ligne]].