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Beaucourt

47° 29′ 12″ nord, 6° 55′ 34″ est
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Pour les articles homonymes, voirBeaucourt (homonymie).

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirEaucourt etRaucourt.

Beaucourt
Beaucourt
Vue de la ville de Beaucourt.
Blason de Beaucourt
Blason
Beaucourt
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementTerritoire de Belfort
ArrondissementBelfort
IntercommunalitéCommunauté de communes du Sud Territoire
Maire
Mandat
Thomas Biétry
2020-2026
Code postal90500
Code commune90009
Démographie
GentiléBeaucourtois, Beaucourtoises
Population
municipale
4 985 hab.(2022en évolution de −1,25 % par rapport à 2016)
Densité1 007 hab./km2
Population
agglomération
8 345 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées47° 29′ 12″ nord, 6° 55′ 34″ est
AltitudeMin. 375 m
Max. 575 
m
Superficie4,95 km2
TypePetite ville
Unité urbaineBeaucourt
(ville-centre)
Aire d'attractionMontbéliard
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Delle
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Beaucourt
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Beaucourt
Géolocalisation sur la carte :Territoire de Belfort
Voir sur la carte topographique du Territoire de Belfort
Beaucourt
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Beaucourt
Liens
Site webbeaucourt.fr
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Beaucourt est unecommune française située dans ledépartement duTerritoire de Belfort, la région culturelle et historique deFranche-Comté et larégion administrativeBourgogne-Franche-Comté.

Beaucourt, qui dépend à l'origine ducomté de Montbéliard, possède une histoire essentiellement liée à la dynastie manufacturièreJapy, dont la démarche sociale et paternaliste a façonné la ville et les habitants. C'estFrédéric Japy qui, à la fin duXVIIe siècle a donné son essor industriel à Beaucourt en créant une usine d'horlogerie qui connaîtra un rayonnement considérable auXIXe siècle. À partir de 1910 et jusqu'en 1975, la machine à écrire Japy perpétuera ce renom auquel contribueront également des fabrications aussi diverses que la quincaillerie, la serrurerie, les pompes, la lustrerie, etc.

Troisième ville duTerritoire de Belfort et ancienchef-lieu ducanton de Beaucourt, la ville se situe au cœur du Grammont, un des sommets de la chaîne jurassique du Lomont.

Marquée par ce passé industriel, Beaucourt est aujourd’hui un centre actif, une ville de campagne à deux pas d’importantes agglomérations (Pays de Montbéliard etBelfort) qui participent à son développement urbain, économique et touristique. Différents projets urbains comme la réalisation d'un grand lotissement dans les Hauts de Beaucourt, l'aménagement du centre-ville, la reconversion des usines Fonteneilles ou encore la requalification urbaine et sociale du quartier desChamps Blessonniers ont redessiné la ville au début duXXIe siècle.

Ses habitantssont appelés lesBeaucourtois.

Géographie

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Localisation

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La ville est située à 15 km deMontbéliard et 28 km deBelfort[1], à cheval entre leDoubs et leTerritoire de Belfort, enFranche-Comté. Lagare de Belfort - Montbéliard TGV n'est pas très loin et la frontièresuisse se trouve à moins de 10 km. Au pied du Grammont, elle est entourée par plusieurs villages et située dans l'aire d'attraction de Montbéliard.

Rose des ventsDampierre-les-Bois(Doubs)Rose des vents
Dasle
(Doubs)
NBadevel
(Doubs)
O   Beaucourt   E
S
MontboutonSaint-Dizier-l'Évêque

Géologie, relief et hydrographie

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Beaucourt est située sur les derniers vallonnements dumassif du Jura en bordure extrême ouest de la fosse d'Alsace, à proximité de laporte de Bourgogne. Du fait de sa situation, c'est un lieu de passage très fréquenté, de ce fait, dès les temps les plus reculés, ce lieu est habité. La proximité des abondantes sources autour du Grammont en ont fait un endroit de prédilection pour l'établissement des premierssédentaires. Beaucourt est située au pied de la colline nommée le Grammont. Ce sommet fait partie de la chaîne des Lomonts (altitude : 579 mètres). En arrière du Grammont, côté sud, s'étend un vaste plateau sur lequel sont placés les villages deMontbouton,Abbévillers,Croix,Villars-le-Sec etSaint-Dizier-l'Évêque[2].

Le Grammont présente sur son sommet une assez vaste croupe dont l'extrémité nord était occupée par uncamp néolithique. Ce dernier est encore bien conservé. À l'ouest et à l'est, il est bordé par de pentes abruptes et des roches escarpées. Le sud est protégé par un mur de pierres, très important vu sesruines. Au nord, il y a unvallum[3]. Toute la colline est parsemée detombes de cette époque : destumulus. On peut supposer qu'étant donné sa situation le site du Grammont est principalement un lieu administratif et religieux, une sorte de résidence des chefs. Le Grammont est favorisé par les découvertes depuis leXIXe siècle, où les premières fouilles importantes ont été réalisées autour des années 1870. LeDr Muston rapporte un inventaire détaillé dans son livreL'histoire d'un village. C'est en tout cas un lieu très prisé des Beaucourtois et aussi destouristes[2].

La particularité de Beaucourt est l'absence decours d'eau coulant dans la commune. Pourtant, on dénombre pas moins de septfontaines dont une n'étant plus utilisée.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat du Territoire de Belfort.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat semi-continental et leclimat de montagne et est dans la région climatiqueVosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 186 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 10,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Saint-Dizier-l'Évêque_sapc », sur la commune deSaint-Dizier-l'Évêque à 3 km àvol d'oiseau[6], est de10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de37 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,4 °C, atteinte le[Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT-DIZIER-L'ÉVÊQUE_SAPC (90) - alt. : 553 m,
lat : 47°28'02"N, lon : 6°57'31"E
Records établis sur la période du 01-08-1991 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1−0,52,25,39,212,714,614,610,97,32,8−0,16,5
Température moyenne (°C)1,42,45,99,613,517,219,11914,810,55,42,410,1
Température maximale moyenne (°C)3,95,49,613,917,921,723,723,518,813,784,813,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,3
04.01.1993
−16,5
07.02.12
−13,8
01.03.05
−5,1
08.04.03
−0,2
05.05.19
1,8
02.06.06
7
13.07.1993
6
31.08.1995
3,2
29.09.02
−6,3
25.10.03
−10,5
23.11.1998
−17,4
20.12.09
−17,4
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
01.01.23
19,2
24.02.21
23,9
31.03.21
26,3
21.04.18
30
28.05.17
33,5
19.06.22
36,2
24.07.19
37
13.08.03
30,6
12.09.23
28,1
13.10.23
22,1
07.11.15
17,7
31.12.22
37
2003
Précipitations (mm)75,971,77781,3111,610092,799,189,1102,197,6101,31 099,4
Source :« Fiche 90090001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,9
−1
75,9
 
 
 
5,4
−0,5
71,7
 
 
 
9,6
2,2
77
 
 
 
13,9
5,3
81,3
 
 
 
17,9
9,2
111,6
 
 
 
21,7
12,7
100
 
 
 
23,7
14,6
92,7
 
 
 
23,5
14,6
99,1
 
 
 
18,8
10,9
89,1
 
 
 
13,7
7,3
102,1
 
 
 
8
2,8
97,6
 
 
 
4,8
−0,1
101,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Pistes cyclables

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Il n'existe pas de piste cyclables dans la ville même de Beaucourt mais une piste longeant le bois de la gare relie les communes deDasle etDampierre-les-Bois en passant par la zone artisanaleLes Popins qui est partagée avec Beaucourt. Cette piste se situe sur l'ancien tracé duchemin de fer de laligne de Montbéliard à Morvillars déposée en 1988.

Transports en commun

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Urbanisme

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Typologie

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Au, Beaucourt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucourt[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %),terres arables (3,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Liste des quartiers et lieux-dits
Maison des associations sur laplace de la République.
  • Centre-ville
    • Place de la République
    • Place Roger-Salengro
Les Mésanges
  • Cité Bornèque
    • Les Mésanges
    • Z.A les Popins
    • Cité Ducrot
Vue sur l'église et laplace Roger-Salengro.
  • Cités ouvrières
    • Cité Adolphe-Japy
    • Cité du Châtelot
    • Parc Warnery
  • Cité Bellevue
    • La Tuilerie
  • Champ de Mars
    • Le Crêt
  • Champs Blessonniers
Article détaillé :Champs Blessonniers.
  • Charme
    • Cité du Temple
    • Le Courbot
    • Le Chatillon
  • Charmottes
    • Le Nécaron
    • Le Tillot
    • Le Tombois
    • Les Castors
    • La Pâle au rouge
  • Fonteneilles
    • Parc des Cèdres
    • Les Vignes
    • La Fontenotte
  • Mont de Dasle (anciennementLa Combotte)
    • Les Brières
    • Les Épicéas
    • Cité Pierre-Japy
  • Hauts de Beaucourt (anciennementLes Grands Champs)
 

Logement

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008)
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En 2008, on comptait 2 369 logements dont 2 055 (86,7 %) résidences principales, 290 (12,2 %) logements vacants et seulement 24 (1 %) résidences secondaires dans la commune. 51,1 % sont des maisons et 46,3 % sont des appartements. La majorité des résidences principales (44,6 %) ont été construites avant 1949 et 53,3 % de la population vivent depuis plus de dix ans dans la même résidence. De ce fait, 53,5 % des Beaucourtois sont propriétaires de leur logement contre 44,6 % de locataires[17].

Projets d'aménagements

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2004)
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En 2002, dans le cadre de son projet de ville, la municipalité de Beaucourt a souhaité l’urbanisation du secteur dit desGrands Champs. Cette réserve forestière d’environ septhectares, appartenant à laSAFC[Qui ?], a fait l’objet, en concertation avec l’agence d’urbanisme duTerritoire de Belfort et la commission urbanisme, d’une attention toute particulière pour donner une image résidentielle à cette zone. Ainsi, sa situation privilégiée sur une colline offrant une vue lointaine et dégagée, de même que les restes d’ornement du château, aujourd’hui disparus, ont été des points forts du schéma d’urbanisation proposé. En termes d’aménagement des espaces, l’allée des tilleuls, élément majeur, sera conservée et prolongée jusqu’au bois. Sera créée, ainsi, une promenade qui, à travers lesGrands Champs, conduira à l’intersection des rues deMontbouton et de laCharme pour ainsi rejoindre leChamp de Mars avec son panorama ainsi que leParc des Cèdres. Des espaces piétonniers secondaires seront aménagés pour permettre d’admirer des arbres centenaires. Il est à noter que cet aménagement devrait également voir l’aboutissement d’une étude novatrice et écologique en matière de récupération et d’évacuation des eaux de pluie. Des bassins de rétentions de ces eaux pluviales seront créés et devraient permettre d’aménager des jardins humides et de senteurs.

Une première tranche d’environ trente lots vit le jour en 2004. Dans un second temps, la ville se penchera sur l’aménagement de l’ancienne Fonderie qui pourrait accueillir de petites maisons de ville. Ainsi, la réalisation de ce projet permettra un développement plus harmonieux de Beaucourt dans un environnement sauvegardé et répondra aux nombreuses sollicitations en matière d’habitations individuelles.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesBoocort en 1147,Boocurt en 1162[18], puisBocourt en 1317[19].

Il s'agit d'une formation médiévale en-court au sens ancien de « cour de ferme ». Le premier élémentBeau-, comme l'indiquent les formes anciennes et comme c'est généralement le cas pour les noms en-court, est un nom de personne germanique[20]. L'appellatif toponymiquecourt est issu du gallo-roman* CORTE ou* CURTE, lui-même du latincohors /cohortis, il a donné le français cour, orthographié sans t, en raison d'une mauvaise étymologie d'après le latincuria.

L'anthroponyme germanique que l'on identifie dans Beaucourt est certainementBodo[19],[18], devenuBoo- à la suite de lalénition du [d] intervocalique, caractéristique de la langue d'oïl. Il s'agit d'un nom de personne extrêmement fréquent en toponymie. Attraction graphique du mot « beau », bien que le terme « cour » soit féminin. Homonymie probable avec les nombreux autres Beaucourt. Située près d'une colline appelée leGrammont, Beaucourt tire son surnom de celle-ci : lacité du Grammont[21].

Histoire

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Rue Frédéric-Japy vers 1910.
La place centrale à la même époque.
Casque Adrian de l'infanterie française modèle 1915.
Les usinesJapy-Frères en étaient l'un des principaux fournisseurs.

Tout près de Beaucourt se trouve un plateau, leGrammont, sur lequel l'homme duNéolithique établit un camp fortifié important abritant entre autres de nombreuses sépultures. Plus tard fut construite par les Romains une route militaire importante reliant Mandeure à l'Alsace et qui traversait le territoire de la commune, venant deDasle et se dirigeant versDelle ; des traces de constructions romaines ont été mises au jour[22]. Le nom de Beaucourt est cité déjà auXIIe siècle, le village est alors à la frontière entre l'évêché de Bâle et celui de Besançon. Il faisait partie auMoyen Âge de la mairie deSaint-Dizier-l'Évêque et de laprévôté deDelle. En décembre 1320, Jeanne de Montbéliard, fille deRenaud de Bourgogne etcomtesse deFerrette, affranchit deuxserfs de Beaucourt, pratique courante à cette époque où la propriété du sol va de pair avec celle des gens qui le cultivent[23].

L'histoire de la ville que devient Beaucourt au cours duXIXe siècle, est indissociable de celle de la famille Japy, implantée à Beaucourt depuis leXVIe siècle.Frédéric Japy, né en 1749, fils de forgeron, a appris le métier d'horloger auLocle (Suisse). De retour à Beaucourt, il invente machines et outillages qui permettent la fabrication de pièces d'horlogerie en série par des ouvriers peu qualifiés. Ces derniers sont regroupés dans un familistère, ensemble immobilier regroupant ateliers, logements, lieu de culte, école, magasin d'alimentation[24]

L'entreprise Japy se développe très rapidement et d'environ cinquante ouvriers en 1777, elle emploie 3 200 personnes en 1851. La diversification des fabrications est grande : quincaillerie, lampes, outillage, matériel agricole et par la suite : pompes, moteurs à explosion, matériel électrique, casseroles et objets ménagers, machines à écrire… Des établissements sont construits dans les localités voisines :Fesches-le-Châtel,Audincourt[24].

Les deux motrices dutramway beaucourtois sur la place Centrale, vers 1910.

La commune, desservie depuis 1868 par la gare de Beaucourt -Dasle sur laligne de Montbéliard à Morvillars, se dote, de 1904 à 1940, d'une ligne detramway électrique exploitée par la compagnie desTramways beaucourtois, afin d'assurer le transport de passagers et de marchandises entre la ville et la gare. Le trafic voyageur sur la ligne de chemin de fer cesse en 1939.

Articles détaillés :Tramway beaucourtois etLigne de Montbéliard à Morvillars.

La construction de bâtiments par les Japy ne concerne pas seulement les châteaux familiaux et les usines : un temple et un presbytère protestant, des maisons et cités pour le personnel et divers établissements publics sont financés par la grande famille bourgeoise. Beaucoup de ces constructions ont survécu au démantèlement de la société dans les années 1950 et ont été réhabilitées. L'une des anciennes usines, la Pendulerie, abrite leMusée Japy[24].

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de laCroix de guerre 1939-1945[25].

Politique et administration

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L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

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Lacommune instituée lors de laRévolution française se trouvait alors dans le département duHaut-Rhin. À la suite de la défaite française lors de laguerre franco-allemande de 1870 et dutraité de Francfort, l'Allemagne a annexé l'Alsace-Moselle, à l'exception de l'arrondissement de Belfort, qui devient le département duTerritoire de Belfort, dont fait partie la commune.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de lapremière circonscription du Territoire de Belfort.

Elle faisait partie de 1793 à 1970 ducanton de Delle, année où elle devient lechef-lieu ducanton de Beaucourt[26]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre lecanton de Delle dont la composition est alors modifiée.

Intercommunalité

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Logo de la Communauté de communes du Sud Territoire.
Article détaillé :Communauté de communes du Sud Territoire.

Depuis le[27], la commune fait partie de lacommunauté de communes du Sud Territoire, créée le[28].

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

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Élections législatives
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Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales
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Résultats des deux meilleurs scores

Élections cantonales et départementales
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Résultats des deuxièmes tours

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort.
Élections référendaires

Administration municipale

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Cédric Perrin, maire de 2008 à 2017.

Leconseil municipal est constitué de 29 élus[38]

Le maire dispose pour le mandat 20124-2020 de huit adjoints, chargés chacun de différentes délégations.

Composition du Conseil municipal de Beaucourt[réf. nécessaire]
Parti, listeReprésentantEffectifStatut
Allez Beaucourt !Cédric Perrin26majorité
DVG,Aujourd'hui et demainAlexa Demouge3opposition

Liste des maires

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Liste des maires successifs[39],[réf. nécessaire]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18151854Frédéric-Guillaume Japy[40]
dit Fritz Japy
 Industriel
Conseiller général de Delle(1839 → 1848)
18541897Adolphe Japy[41],[42] Gérant de la fabriqueJapy Frères
Conseiller général de Delle(1886 → 1897)
Officier de la Légion d'honneur
18971918Eugène Bornèque  
19191937Julien Bornèque  
19371945Alfred Péchin  
19451955Charles Rigoulot  
19551969René Humbert Instituteur
19691977Pierre Coulon Bureaucrate
mars 1977mars 2001Jean MaillardPSInstituteur
mars 2001mars 2008Antoine MorandiniDVDDirecteur bancaire
mars 2008octobre 2017Cédric PerrinUMP-LRSénateur du Territoire de Belfort(2014 → )
Conseiller général de Beaucourt(2001 → 2015)
Vice-président de laCC du Sud Territoire(? → 2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
octobre 2017[43]En cours
(au 14 octobre 2017)
Thomas Biétry[44]LRSalarié dans la grande distribution

Politique de développement durable

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Finances locales

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2013)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Cette sous-section présente la situation desfinances communales de Beaucourt[Note 5].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif dubudget municipal de Beaucourt s'établit à 6 719 000 € endépenses et 7 077 000 € enrecettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 4 918 000 € de charges (961 € par habitant) pour 5 110 000 € de produits (999 € par habitant), soit un solde de 192 000 € (38 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Beaucourt[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La sectioninvestissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

Les ressources en investissement de Beaucourt se répartissent principalement en[A2 4] :

L'endettement de Beaucourt au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :

Distinctions et labels

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Beaucourt est une ville fleurie possédant 3 Fleurs.

La ville de Beaucourtpossède 3 fleurs[Quand ?] auconcours des villes et villages fleuris de France[réf. nécessaire]

Jumelages

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Sefuri, Saga.

Beaucourt est jumelé avec le village de Sefuri de lapréfecture de Saga au Japon, aujourd'hui intégré à la ville deKanzaki. Ce jumelage puise ses origines dans un hasard particulier.André Japy, aviateur de renommée internationale originaire de Beaucourt, s'attaque dès 1936 au record de vitesse Paris-Tokyo. Après plus de 12 000 km de vol, son avion est pris dans une tempête et s'écrase sur lemont Sefuri dans la préfecture de Saga. Plus d'une centaine d'habitants du village, aidés par les pompiers, vont alors se porter à son secours, et se relayer durant plusieurs heures le transport de l'homme gravement blessé, à travers un terrain très difficile d'accès, jusqu'à l'hôpital de l'université Impériale de Fukuoka. En signe de gratitude, la commune de Beaucourt proposera alors le jumelage, en 1996, au petit village de Sefuri.

Depuis le et ce jusqu'en 2014, lejumelage avec le village de Sefuri au Japon qui avait été signé le est resté « en sommeil »[45],[46].

Les objectifs de ce jumelage étaient le renforcement de la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux villes, le développement des échanges culturels et économiques et le développement des régions et de la paix des deux pays. Depuis 2005, la mairie de Beaucourt souhaite renouer un contact officiel, mais en 2008 la commune japonaise n'avait alors toujours pas donné de réponse[46].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 5 682 habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2022, la commune comptait 4 985 habitants[Note 15], en évolution de −1,25 % par rapport à 2016 (Territoire de Belfort : −2,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3973976401 0531 3531 4261 8052 1792 228
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 6022 9663 5454 3144 5054 2104 4394 5144 538
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 5264 5834 4654 1574 2594 2063 5373 7714 170
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
4 5704 9245 5215 6825 5695 3485 0555 0135 153
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
5 0074 985-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puisInsee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le développement rapide au cours duXIXe siècle, dû à l'industrialisation, multiplia le nombre d'habitants par 22 en 70 ans.Après le déclin de l'industrie Japy, Beaucourt a subi la perte de nombre de ses commerces, ce qui est principalement dû au vieillissement la population beaucourtoise, devenue moins active.

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 25,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 432 hommes pour 2 582 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,29 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
3,4 
7,5 
75-89 ans
11,0 
15,9 
60-74 ans
16,6 
18,8 
45-59 ans
18,7 
20,7 
30-44 ans
17,9 
17,0 
15-29 ans
15,0 
19,3 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département duTerritoire de Belfort en 2021 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
6,8 
75-89 ans
9,6 
16,4 
60-74 ans
17,9 
20,1 
45-59 ans
19,9 
18 
30-44 ans
18 
20,2 
15-29 ans
15,8 
17,9 
0-14 ans
16,8 

Enseignement

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Collège Saint-Exupéry.

La commune de Beaucourt est située dans l'académie de Besançon, et administre en 2012 troisécoles maternelles (Bornèque, Les Canetons et les Oisillons) et troisécoles élémentaires (Frédéric-Bolle, Les Canetons et Roger-Salengro) communales[52].

Le département gère lecollège Saint-Exupéry[53].

Équipements culturels

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La ville de Beaucourt possède trois équipements culturels principaux, tous trois mis en place sous le mandat de Jean Maillard : le foyer Georges-Brassens (inauguré en 1982), la médiathèque municipale (1978) et l'école municipale de musique et d'arts plastiques (1991), auxquels il faut ajouter lemusée Japy (1986).

Médiathèque municipale
À l'époque, il existe deux bibliothèques privées à Beaucourt : la « Bibliothèque des Cèdres » (dans le château des Cèdres qui a brûlé dans les années 1970) gérée par lecomité d'entreprise et une bibliothèque de la paroisse catholique[54]. Poussé par la volonté des habitants,, le conseil municipal donne son accord en 1977 et confie la mise en route d'une bibliothèque municipale à une équipe de bénévoles animée par Nolly Maillard, équipement inauguré en 1978[55].
L'École municipale de musique et d'arts plastiques (EMMAP) est née d'une quadruple convergence : le succès de l’Été Musical[Quoi ?] et la participation croissante des habitants croissante des habitants, la forte demande des Beaucourtois d'accéder à une formation musicale de qualité et de proximité, la cessation d'activité de divers cours (Atelier de musique de laMaison pour Tous ou de l'Harmonie) et la volonté des élus de permettre l'enseignement de la musique dans une structure de typeconservatoire amènent la réflexion de la création d'une école[56]. Le conseil municipal lance en 1991 le projet d'une école municipale de musique et d'arts plastiques[57]. Ouverte en octobre 1991, elle est créée par la municipalité en collaboration avec l'École Nationale de Musique et l'Association Musée-Beaux-Arts deBelfort[58].

Manifestations culturelles et festivités

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Les majorettes duTwispeel Group lors du carnaval de 2006.
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Avec le soutien de la ville, l'associationBeaucourt en Fête organise les grandes animations populaires offertes aux Beaucourtois : Exposition en février,carnaval en mars,fête de la musique en juin,marché de Noël en extérieur et concours de décoration des maisons et immeubles en décembre, mais aussi concerts et soirées dansantes au foyer Georges-Brassens[59]. L'association compte dans ses rangs une trentaine de membres qui partage son savoir-faire pour organiser diverses manifestations[60]. Organisé parBeaucourt en fête, le carnaval se déroule tous les ans (sauf en 2010 et 2011) au mois de mars avec un thème particulier : la bande-dessinée (2006), les métiers (2007), l'histoire (2008), le sport (2009), etc[61].

Depuis 2009, des artistes sont invités à exposer des œuvres originales et de qualité lors de la manifestation culturelleJapy Factory, faisant « revivre » pendant quinze jours les usines Fonteneilles. En parallèle de l’exposition, de nombreuses animations se déroulent : concerts, visites guidées théâtralisées, vide-grenier, véhicules anciens[62]… De son côté, lemusée Japy organise des expositions temporaires tous les six mois en plus de l'exposition annuelle[63].

Santé

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Maison médicale
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
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Beaucourt possède unemaison médicale, rueFrédéric Japy, comprenant deux médecins généralistes. Il y a aussi deux pharmacies au Centre-ville. La ville possède aussi deux maisons de retraite (Maison Belot,Maison Blanche) gérées par laFondation Arc-en-ciel. Ces deux maisons de retraite vont être regroupées dans un nouveau bâtiment d'ici juin 2012. L’appellation restera la même : Maison Blanche. L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté.

Sports

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Afin de permettre la pratique sportive qui est très présente à Beaucourt, la ville a consacré beaucoup d'installations sportives à ses habitants[réf. nécessaire] :

  • salle omnisports municipale (gymnase) ;
  • champ de Mars (terrain de foot stabilisé) : son nom vient probablement de la couleur rouge du terrain ;
  • terrains du club de football ;
  • boulodrome : inutilisé depuis des années, il sert actuellement au stationnement des bus de la commune ;
  • terrains de tennis extérieurs (en projet de démolition) ;
  • terrains de tennis extérieurs (en projet de construction) ;
  • terrains de tennis couverts ;
  • gymnase Jacques-Vernier : ce bâtiment fut nommé en hommage à Jacques Vernier en1982, un ancien gymnaste du club ;
  • piste d'Athlétisme Guy-Valker : elle fut baptisée en l'honneur de Guy Valker en2002 qui fut l'un des présidents du club d'Athlétisme ;
  • terrain multisport (synthétique) surnomméCity stade.
  • Boulodrome.
    Boulodrome.
  • Champ de Mars.
    Champ de Mars.
  • Gymnase Jacques-Vernier.
    Gymnase Jacques-Vernier.
  • Salle omnisports.
    Salle omnisports.
  • Tennis couverts.
    Tennis couverts.

Cultes

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En 2012, les Beaucourtois disposent de lieux de cultecatholique,musulman etprotestant.

Au sein dudiocèse de Belfort, la commune de Beaucourt dépend de laparoisseJean-Paul II du doyenné de Beaucourt-Delle[64] dont le lieu de culte est l’église Saint-François de Sales.

L'association culturelle musulmane de Beaucourt administre la mosquéeAbou Bakr[65].

La communauté liée à l'Église évangélique luthérienne de France dispose à Beaucourt d'un lieu de culte au sein du consistoire d'Audincourt[66].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2009, lerevenu fiscal médian par ménage était de 16 933 €, ce qui plaçait Beaucourt au 18 497e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[67].

Emploi

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2008, l'emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail est de 1 444 dont la majorité sont des ouvriers. Sur l'ensemble des employés, 94,5 % sont salariés et seulement 5,5 % ne le sont pas. Le taux d'activité des 15 à 64 ans est de 71,6 % et le taux de chômage des 15 à 64 ans est de 14,4 %. Les secteurs d'activité majoritaire sont l'administration publique, l'enseignement, la santé, et l'action sociale avec 36,7 % suivis de près par l'industrie avec 35,3 %[17].

Entreprises et commerces

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La zone artisanale Les Popins est partagée avecDampierre-les-Bois.

Actuellement[Quand ?], la principale usine de Beaucourt est la C.E.B (Constructions Électriques de Beaucourt) qui fabrique des moteurs électriques. En outre, un nombre important d'artisans et de petits industriels sont installés dans la commune. La zone artisanaleLes Popins est partagée avec la commune deDampierre-les-Bois. Le marché hebdomadaire se déroule passage Mendès-France tous les jeudis matin[68].

Usine des Fonteneilles
Usine des Fonteneilles à la fin duXIXe siècle.
Usine des Fonteneilles en2012.

L'usine des Fonteneilles, ou Nouvelle fabrique, est édifiée en 1806-1807 à l'ouest de la Pendulerie. L'établissement, dont la force motrice est assurée par un manège à chevaux, accueille de nouveaux ateliers de fabrication d'ébauches de montres, mais aussi des ateliers de quincaillerie (production de vis à bois). Détruite par un incendie le (à l'exception du bâtiment à étages longeant la route de Dasle), l'usine est reconstruite peu après par la société d'ingénierie lilloise E. et P. Sée, spécialisée dans la construction de bâtiments industriels incombustibles. Elle est composée de trois corps de bâtiment en brique, disposés en U, les ateliers se répartissant sur un étage de soubassement et deux étages carrés. Tous les poteaux de fonte du rez-de-chaussée portent l'inscription moulée « E. & P. See - Lille ». Des ateliers en rez-de-chaussée viennent occuper la cour de l'usine en 1890 ou 1898. Au début du siècle, la production s'étend de la petite et grosse horlogerie aux moteurs à pétrole, à gaz et électriques puis, à partir de 1910, aux machines à écrire. Ayant exploité à ses débuts la licenceRemington, Japy choisit, après laSeconde Guerre mondiale, la licence suisseHermès-Paillard[69].

L'éclatement desÉtablissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance en 1954-1955 à quatre sociétés indépendantes, dont la société de Mécanographie Japy, qui reprend les activités de l'ancien département Machines à écrire. Toute la fabrication de ces machines, dont l'usinage des pièces s'effectuait à Beaucourt et le montage àArcueil, est regroupée dans l'usine des Fonteneilles. Cette dernière connaît d'importants travaux de rénovation, la construction de vastes ateliers de fabrication en 1956-1957, et la destruction de bâtiments anciens. En 1961, la production atteint 40 000 machines à écrire standard de bureau et 35 000 machines portatives, ainsi que desduplicateurs à alcool. Leur fabrication prend fin en 1971, l'entreprise étant rachetée par la société Hermès-Paillard. Les bâtiments sont ensuite occupés par la sociétéUnelec (filiale d'Alsthom, descendant de la société d'Électromécanique Japy) où s'effectuent l'usinage, le bobinage et le montage des petits moteurs, et devient également centre de gestion du département Moteurs Industriels[69]. En 2008, la société de Constructions Électriques de Beaucourt (CEB), successeur d'Unelec, est propriétaire de l'usine. La quasi-totalité des bâtiments est sans affectation, à l'exception de quelques espaces de stockage qu'elle utilise, et d'une petite entreprise de découpage et d'emboutissage métallurgique. L'usine accueille l'exposition annuelleJapy Factory organisée par la municipalité de la ville[70]. On compte 1 200 employés en1969, et 630 en1977.

Constructions électriques de Beaucourt (CEB)

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Spécialisée dans la production de matériel électrique, l'usine des Prés est construite en 1920-1921 par les architectes Walter et Bernard, et l'entrepreneur belfortain Tournesac. Couvrant 12 000 m2, elle comprend, outre les espaces de production, un réfectoire, une salle de repos, une infirmerie et des douches. Conçue pour la fabrication en série des moteurs électriques de moyenne puissance et desrhéostats,alternateurs, convertisseurs de fréquence, groupesWard Leonard, l'usine comprend un atelier d'usinage des carcasses et des pièces composant les moteurs (abritant tours verticaux, raboteuses, aléseuses, machines à rectifier, mortaiseuses, fraiseuses), un atelier de tôlerie, d'outillage et un atelier électro-technique (imprégnation, bobinage, montage et essais). L'usine est fortement modifiée après laSeconde Guerre mondiale. L'éclatement des Établissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance à quatre sociétés indépendantes, dont la société d'Électromécanique Japy en 1955, qui poursuit la fabrication des moteurs électriques, alternateurs, convertisseurs, mais aussi des machines tournantes électriques, pompes semi-rotatives pour eau et hydrocarbures.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-François de Sales.
  • Église Saint François de Sales
En 1868, les travaux de l’église Saint-François de Sales, (dessinée par l’architecte Aristide Poisat et construite par l’entrepreneur Joseph Colard) peuvent commencer. Couverte en 1860, elle estbénie cinq ans plus tard, mais ne possède alors pas d’ornementation intérieur. La première cloche, achetée à Goussel, deMetz, pèse 750 kg. Elle est installée dans un clocher provisoire et sonne pour la première fois le. L’édifice n’est véritablement achevé qu’en 1900. Depuis lesannées 1990, plusieurs parties de l’église sont classées « monuments historiques » : le maître autel, l’ensemble sculpté de Dreyer, la chaire, les boiseries et leconfessionnal.
L'église abrite également un orgue de moyenne stature, faisant office de clavier lors des célébrations, ayant été restaurée plusieurs fois du fait de son grand âge.
Article détaillé :Église Saint François de Sales.
  • Temple luthérien
Temple luthérien.
En 1813, la société Japy Frères et Cie participe financièrement à la construction d’un temple protestant situé sur l’une des deux collines de Beaucourt au lieu-dit « Chatillon ». Le Temple et son clocher furent construits en 1812 et 1815 sur les fonds particuliers de lafamille Japy. La tour-clocher est prise dans la masse du bâtiment et porte l’inscription « Ceci est la maison de Dieu ». Le clocher est surmonté d’un coq, d’unegirouette, et d’unparatonnerre. Une porte principale en façade, une porte latérale avec auvent donnant sur la cour des tilleuls et sur le parking. L’ensemble comprend une nef, un chœur et unesacristie apparue en 1876 . Quatre fenêtres rectangulaires, trois œils-de-bœuf sont situés au-dessus des portes. Trois vitraux historiés (les paraboles) construits en 1924 par Albert Gerrer. La tribune forme un « U », imposante, montée sur piliers enfonte et abritant lesorgues à un clavier qui est une œuvre du facteur Woetzel deStrasbourg (1856). Le plafond est quadrillé en latte décorative et la cloche porte la date du. Concernant le mobilier, une table de communion de genre caisse à bois surmonté d’une croix et d’un crucifix provient de l’abbaye de Bellay (don de la famille Japy). De part et d’autre de la table de communion, se trouvent les pierres tombales deFrédéric Japy et de son épouse Suzanne Catherine Amstutz. Un lustre et une chaire se situent côté gauche de la nef sans abat-voix. Un lutrin porte la bible dédicacée en 1902 (don deMme Octave Japy). Uneplaque commémorative rend hommage aux victimes desPremière etSeconde Guerres mondiales.
  • Cimetières : Le cimetière des Pins accueille les défunts de confession catholique tandis que le cimetière de la Charme accueille les défunts de confession protestante dont beaucoup d'ancêtres de la dynastie Japy.
  • Cimetière des Pins.
    Cimetière des Pins.
  • Cimetière de la Charme.
    Cimetière de la Charme.
  • Monuments commémoratifs de la commune[71],[72].
  • Fontaines
N'ayant plus de rivière, depuis que celle qui traversait la ville fut recouverte quelques décennies en arrière, lesfontaines de Beaucourt ont une réelle notoriété chez les habitants. Il y a six fontaines dont une disparue, ayant toutes une histoire particulière :
LaFontaine du Loup, qui est la plus connue, est un ancienlavoir construit à côté d'unmarécage puis modifié en fontaine à la fin duXVIIIe siècle. La légende raconte qu'unloup descendant du Grammont avait pris l'habitude de se désaltérer à cet endroit d'où le nom deFontaine du Loup. Autrefois, laFontaine d'Abbévillers sert de lavoir, son eau provient directement des glaciers desAlpes suisses de l'Oberland Bernois. Son appellation provient du nom de la rue dans laquelle elle est située. Dans les années 1950, lesjoueurs de football utilisent laFontaine du Petit Champ de Mars comme douche après leurs matchs. En effet, les footballeurs s'affrontent sur le terrain dit duChamp de Mars d'où le nom de la fontaine.
LaFontaine de la Charme sert également de lavoir et d'approvisionnement d'eau pour le quartier du Temple. En 1901, un don deMme Caroline Ferciot permet la construction d'une buanderie rue deMontbouton qui alimente ce quartier en eau de source en provenance de quatre fontaines détournées. Quant à laFontaine Bérégovoy, elle est créée lors de l'aménagement de la rue piétonne (passage Bérégovoy) inaugurée le, elle porte le nom de l'ancien Premier ministrePierre Bérégovoy. Il existe, rue du 18-Novembre juste en dessous de l'ancien hôtel de Bourgogne une autre fontaine appeléeFontaine de l'hôtel de Bourgogne. Elle est aussi un ancien lavoir qui aujourd’hui, est transformée en bac à fleurs.
  • Fontaine du Loup.
    Fontaine du Loup.
  • Fontaine d'Abbévilers.
    Fontaine d'Abbévilers.
  • Fontaine du Petit Champ de Mars.
    Fontaine du Petit Champ de Mars.
  • Fontaine de la Charme.
    Fontaine de la Charme.
  • Fontaine Bérégovoy.
    Fontaine Bérégovoy.
  • Ancienne fontaine de l'hôtel de Bourgogne reconvertie en bac à fleurs.
    Ancienne fontaine de l'hôtel de Bourgogne reconvertie en bac à fleurs.

Patrimoine historique

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Présence des Japy à Beaucourt

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Panneau signifiant un Parc Japy.

La présence de lafamille Japy, et notamment deFrédéric Japy a eu un effet positif sur le développement économique de la ville. L'évolution démographique de la population a multiplié le nombre d'habitants par 22 en seulement 70 ans.

Le paysage urbain est marqué par des bâtiments de caractère : douze demeures patronales ont été construites autour du parc des Cèdres pour les enfants de Frédéric Japy. Malheureusement, beaucoup ont disparu ou sont abîmées comme le château Fernand Japy qui a été partiellement détruit lors d’un incendie. Aujourd’hui, ils appartiennent à la commune et peuvent se révéler comme un site à projet.

Toujours dans leur démarchepaternaliste, la famille Japy a développé des cités ouvrières, six, sous forme de cité jardin pour améliorer le cadre de vie de ses employés (il y en avait 5 000 en 1860). Ces cités ouvrières étaient reliées au site des Fonteneilles par des cheminements piétons toujours visibles aujourd’hui.

Châteaux Japy

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Le chateau Gaston Japy.
Article détaillé :Châteaux Japy.

L'expressionchâteaux Japy regroupe sous une même appellation un ensemble dechâteaux construits pour les membres de lafamille Japy, à une époque celle-ci dominait le paysage beaucourtois.

Les édifices qui nous sont parvenus sont lechâteau Albert Japy, lechâteau Bornèque-Warnery, lechâteau Édouard Japy, lechâteau Fernand Japy, le château Gaston Japy, lechâteau Henri Japy, lechâteau Pierre Japy et lechâteau Robert Japy.

Cités ouvrières

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Cité duChâtelot.
CitéPierre-Japy.
Article détaillé :Cité ouvrière.

La citéDucrot a été édifiée entre 1924 et 1930. Elle s'étend le long des rues d'Artois, dePicardie, deFlandre et deNormandie et compte trente-deux maisons abritant deux logements.

La citéAdolphe-Japy a été édifiée vers 1930. Elle s'étend le long des rues desGuillocheurs, desFondeurs, desCiseleurs et duDocteur Julg. Elle compte quinze maisons abritant chacune deux logements.

La citéBellevue a été édifiée tout à la fin duXIXe siècle, vraisemblablement vers 1894. Elle s'étend sur la rue Bellevue et la rue des Lambraies, et comprend 18 maisons à plusieurs logements.

La citéChâtelot est la troisième cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié duXIXe siècle, vraisemblablement vers 1870. Elle s'étend sur les rues de laPendule, de laMontre et duRéveil-Matin et comprend quarante-quatre maisons. Celles-ci reprennent les dispositions de la maison ouvrière type de 1867, avec quelques variantes (placement de l'entrée).

La cité duTemple est la deuxième cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié duXIXe siècle, vraisemblablement vers 1866 d'après un plan parcellaire portant cette date. Elle s'étend sur les rues duTemple etBel-Air et comprend vingt-et-une maisons individuelles.

La citéPierre Japy est première cité ouvrière Japy, elle a été édifiée au début de la seconde moitié duXIXe siècle. Elle comprend un immeuble à logements donnant sur la rue desBouleaux et vingt-deux maisons individuelles donnant sur la rue desMélèzes, la rue desChênes et la rue desBouleaux. Ces logements individuels préfigurent le modèle-type mis au point par l'entreprise Japy en 1867.

Coq Japy

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Ce coq en fer de plus de deux tonnes a été construit par deux artistes, Denis Lucaselli et Patrick Choffat, qui ont minutieusement cherché sur le site de l'usine des Fonteneilles des morceaux métalliques pour les transformer en une œuvre originale et symbolique : le coq était l'emblème utilisé par la marqueJapy. Il fait 3,80 mètres de haut, plus 2 mètres avec son socle. Il porte une clé sur le dessus représentant l'industrie ainsi qu'un escargot sur cette même clé car, au début du projet, c'était un escargot qui était prévu et non pas un coq. Inauguré en 2010[73] et restauré en 2018[74].

Patrimoine naturel

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Creux de Malfosse, après un épisode pluvieux

De nombreux parcours balisés sillonnent la commune et son territoire et permettent de découvrir les splendeurs des habitations familiales, le magnifique parc des Cèdres, site remarquable de douceur et de verdure où vous pourrez admirer diverses essences rares comme desséquoias géants, deshêtres pourpres

  • Parc des Cèdres
Allée de tilleuls dans le parc des Cèdres.
Au nord des usinesJapy, se trouve le parc des Cèdres, qui est l’élément principal de la trame verte beaucourtoise. Le parc, aujourd’hui municipal, de sixhectares, est resté longtemps à l’abandon. De nombreuses demeures patronales étaient implantées dans ou à proximité du parc. L'une d'entre ellesa récemment été transformée[Quand ?] en restaurant.
Son histoire est liée à celle du naturaliste montbéliardaisGeorges Cuvier, qui, lors d’un voyage auLiban, a rapporté trois cèdres dont il aurait caché les graines, selon la légende, dans ses bottes et sous son chapeau. À son retour enFrance, il les aurait offerts à lafamille Japy qui les aurait alors plantés dans le parc[réf. nécessaire].
Il y a également d’autres arbres remarquables dans ce parc comme desséquoias géants, deshêtres, despins et une allée cavalière detilleuls. Malheureusement, il ne reste plus rien des anciens aménagements[réf. nécessaire].
Le parc accueille chaque année lefeu d'artifice du14-Juillet.
  • Creux de Malfosse
Le Creux de Malfosse se situe dans la forêt entre les communes de Beaucourt (Territoire de Belfort) et deBadevel (Doubs). Cet affaissement géologique est uneexsurgence temporaire appartenant au même réseau que l'estavelle (source temporaire) duCreugenat àChevenez (canton du Jura).
Le trou est situé au pied d'un coteau assez raide surmonté par une forêt de pin. Il fait plus d'une dizaine de mètres de diamètre et mesure jusqu'à 6 mètres de profondeur pour l'une de ses galeries. Souvent à sec, la résurgence monte en charge à la fonte des neiges. Soudainement, une eau jaillit en bouillonnant au-dessus de son orifice et inonde alors les prés voisins. Les habitants des communes avoisinantes entendent alors comme un grondement et voient apparaitre de l'eau jaunâtre. Cette eau se retire petit à petit en quelques jours. L'entrée du trou n'est pas très sécurisée. Une barrière en bois l'entoure, ce qui déconcerte certains mais on peut y accéder facilement. La remontée quant à elle, est nettement plus difficile.
Article détaillé :Creux de Malfosse.

Musée Japy

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Musée-Japy.
Article détaillé :Musée Japy.

Inauguré en 1986, lemusée Japy[75] est installé dans le bâtiment de l'ancienne Pendulerie. Il retrace l'histoire de l'industrieJapy et beaucourtoise de la fin duXVIIIe siècle à nos jours, de ce fait, il est l'un des symboles culturels et historiques de la ville de Beaucourt. En 1998, le musée est intégré au réseau desmusées des techniques et cultures comtoises, et obtient en 2003 le label deMusée de France.

Personnalités liées à la commune

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Frédéric Japy, fondateur de l'industrie beaucourtoise.
Article détaillé :Famille Japy.

Héraldique, logotype et devise

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes du Territoire de Belfort.
Armes de Beaucourt

Les armes peuvent seblasonner ainsi :

Écartelé, au premier coupé d'or à trois demi-ramures de cerf de sable et degueules à deux bars adossés d'or, au deuxième coupé de sable et d'or, au troisième d'argent à la croix d'azur cantonnée de quatre échiquetés de trois tires d'azur et d'argent, au quatrième de sinople à la roue d'or[77].

Description :

Le premier écartelé reprend les armoiries de l'ancienne principauté de Montbéliard à laquelle appartenait la commune. Le deuxième écartelé montre les armoiries de la seigneurie de Blamont; le troisième les armoiries de la seigneurie de Delle et le quatrième une roue dentée symbole de l'industrie horlogère établie à Beaucourt par Frédéric Japy à la fin duXVIIIe siècle[78].

Logotype

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En 1988, la mairie fait appel aux Beaucourtois par un sondage visant à choisir un logo pour la ville de Beaucourt. Par courrier, les habitants peuvent choisir parmi une des trois propositions sélectionnées[79]. Quelques mois plus tard, le premier logo de la ville est rendu public, il est composé d'un « B » (celui deBeaucourt) de couleur vert rayé en diagonale par des traits verts.

Dix ans plus tard, en 1998, jugeant l'ancien logo « un peu limité », la ville décide d'élaboré un nouveau logo avec une société spécialisée. Il est composé de deux collines (représentant l'Église et le Temple), d'un « B » multicolore ainsi que d'une pendule représentant l'aspect historique avec l'horlogerie Japy[80].

À partir de 2001, un nouveau logo fait son apparition, cette nouvelle identité visuelle de la ville de Beaucourt est en réalité une évolution de l’ancien logo et sa symbolique se résume ainsi : « Prenant ses racines dans l’histoire (blason), la ville de Beaucourt exprime sa volonté d’agir et son dynamisme (B majuscule penché) dans un cadre naturel exceptionnel (2 collines vertes) ». Le logo est composé du « B » de Beaucourt en majuscule, penché et ombré avec traitement filtre numérique ; du blason de la ville de Beaucourt où l’on retrouve les symboles du passé de la ville et d'un graphisme pour symboliser le relief et la nature autour de la ville[81].

  • 1988-1998.
    1988-1998.
  • 1998-2001.
    1998-2001.
  • Depuis 2001.
    Depuis 2001.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Beaucourt comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Cette sous-sectionFinances locales est issue d'une synthèse des données du sitealize2.finances.gouv.fr duministère de l'Économie et des Finances.Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang KappaLogo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des91 pages du sitealize2.finances.gouv.fr concernant Beaucourt.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
  7. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  8. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, enFrance, des concours financiers de l'État aubudget descollectivités territoriales.
  9. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant àacquérir des équipements d’envergure et aussi auremboursement du capital de ladette.
  10. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  11. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  12. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
  13. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  14. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Beaucourt.
  15. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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  1. a etb« Les comptes des communes - Beaucourt : chiffres clés »(consulté le).
  2. « Les comptes des communes - Beaucourt : opérations de fonctionnement »(consulté le).
  3. a etb« Les comptes des communes - Beaucourt : fiche détaillée »(consulté le).
  4. a etb« Les comptes des communes - Beaucourt : opérations d'investissement »(consulté le).
  5. a etb« Les comptes des communes - Beaucourt : endettement »(consulté le).
  6. « Les comptes des communes - Beaucourt : autofinancement »(consulté le).

Autres sources

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  2. a etb« Le Grammont, site préhistorique »,BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 37), novembre 1990, page 27
  3. Palissade formée de pieux fichés en terre (défense des camps)
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Beaucourt et Saint-Dizier-l'Évêque », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Saint-Dizier-l'Évêque_sapc », sur la commune de Saint-Dizier-l'Évêque - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Saint-Dizier-l'Évêque_sapc », sur la commune de Saint-Dizier-l'Évêque - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le).
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  20. Marie-Thérèse Morlet et Robert de Herte,Enquête sur l’histoire,no 11, cité par Hélène Morvan,[lire en ligne].
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  32. Élections législatives de 2012 à Beaucourt sur le sitelexpress.fr, Consulté le 16 août 2012
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  72. Conflits commémorés 1914-18
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  74. « Le coq Japy retrouve la sérénité »,L'Est républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
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  81. « Un nouveau logo pour notre ville »,Beaucourt Magazine (numéro 1), sectionactualité, décembre 2001, page 7,[lire en ligne].
v ·m
Plus de 40 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
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