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Sa capitale moderne estLivadiá, mot qui signifie prairie, pâturage, une réalité économique emblématique de la région. La capitale antique étaitThèbes (actuelle Thiva).
LeCatalogue des vaisseaux fournit trente toponymes pour la Béotie, soit plus qu’aucune autre région grecque. En Béotie, l’on trouve entre autres :
un fleuve, l'Asopos, décrit dans l’Iliade comme ayant « un lit de joncs épais et d’herbages touffus » (IV, 383), et dont le nom vient parfois qualifier poétiquement la ville de Thèbes ou la Béotie[2] ;
lemont Hélicon, demeure desMuses « aoniennes » : l'épithète « aonien » s’applique également à plusieurs dieux ou héros originaires de Béotie (Dionysos,Héraclès,Hippomène, entre autres) car la Béotie était souvent nommée « Aonie » (Ἀονία /Aonia) par les poètes ;
Dotée d'un sol fertile, la Béotie est très peuplée dès l'Antiquité ; environ 200 000 habitants y vivaient auIVe siècle av. J.-C.[4].
La Béotie s'identifie, dans l'Antiquité, par sondialecte éolien différent dudialecte ionien de l'Attique. Les Béotiens avaient auprès des intellectuels Athéniens une réputation de peuple inculte, lourdaud et peu raffiné. Jusqu'à nos jours, l'adjectif « béotien » désigne en français une personne peu cultivée, indifférente à la connaissance.
La Béotie est l'un des principaux théâtres d’opérations de la première guerre contreMithridate VI, roi duPont : le général romainL. Cornelius Sylla y remporte deux victoires décisives sur le général pontique Archélaos àChéronée etOrchomène en Sylla mit également à sac la ville de Thèbes.
Dans laGrèce ottomane, le sud montagneux de la région abrite des villages appelésDervenochoria où les Grecs chrétiens ont le droit de porter les armes et maintiennent leur autonomie[6].
Le, un avion postalJunkers W 33 de laDeutsche Lufthansa, venu deThessalonique, est empêché par le mauvais temps de se poser sur l'aéroport de Tatoi(en) et tente d'atterrir sur la petite piste de Tanagra ; il s'écrase sans faire de victime ; les deux pilotes et les 13 sacs de courrier sont sauvés[9].
↑John Bintliff,The Ethnoarchaeology of a “Passive” Ethnicity: The Arvanites of Central Greece, inThe Usable Past: Greek Metahistories (éd. K.S. Brown et Yannis Hamilakis), 2003, pp 130-133.
↑Nicholas Charles Pappas,Greeks in Russian Military Service in the Late Eighteenth and Early Nineteenth Centuries, Institute for Balkan Studies, 1991, p. 45[1].
↑Douglas Dakin,The Greek Struggle for Independence, 1821-1833, University of California, 1973, p. 59[2].
↑Andreas Papadopoulos-Vretos,Mémoires biographiques-historiques sur le président de la Grèce, le comte Jean Capodistrias, t. 2, Paris, 2011 (1re éd. 1838), p. 116-117.
G. Vottéro,Le dialecte béotien (7e s. - 2e s. av. J.-C.) - I. L'écologie du dialecte, Nancy-Paris, ADRA,(ISBN2-9509726-7-5).
G. Vottéro,Le dialecte béotien (7e s. - 2e s. av. J.-C.) - II. Répertoire raisonné des inscriptions dialectales, Nancy-Paris, ADRA,(ISBN2-913667-05-8).