Bédarieux est une commune rurale qui compte 5 820 habitants en 2022. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitantssont appelés les Bédariciens ou Bédariciennes.
La commune se situe dans la vallée de l'Orb, fleuve coulant nord-sud jusqu'à Béziers puisValras. Bédarieux est surplombée par les Monts d’Orb et le pic de Tantajo (518 m). Depuis 2012, Bédarieux fait partie duparc naturel régional du Haut-Languedoc[1]. L'Orb traverse la ville de Bédarieux, les deux rives sont reliées par le « pont vieux » au sud et le pont de la préfecture au nord. L'Orb a dépassé les5 mètres lors des inondations qui ont eu lieu dans la vallée le samedi. De nombreux équipement furent endommagés, tels que le stade, la piscine et le lycée Ferdinand-Fabre qui se trouvent proche des berges[2].
Le fleuve a également dépassé cette limite lors de la crue historique du.
Statistiques 1991-2020 et records BÉDARIEUX (34) - alt. : 373 m, lat : 43°38'23"N, lon : 3°08'45"E Records établis sur la période du 01-10-1991 au 02-11-2023
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Trois ZNIEFF detype 1[Note 1] sont recensées sur la commune[14] :
Au, Bédarieux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 4],[I 3],[I 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 4]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones agricoles hétérogènes (31 %), forêts (25,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,5 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb et laMare. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1990, 1992, 1995, 1997, 2014 et 2019[22],[20].
Bédarieux est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bédarieux.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 42,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 030 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 569 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
La commune est en outre située en aval duBarrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 7] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[29].
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[30]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation desmines[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bédarieux est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].
Le nom de la localité est attesté sous la formeBedeiriae en1164,Bitterivis en1323[33],[34].
Albert Dauzat déduit d'après la première forme ancienneBedeiriae et le second élément-ivis de la seconde forme, un type*Betarium (debeta « betterave » + suffixe-arium localisant), suivi du suffixe-ivum, c'est-à- dire un*Betariuivum réduit à*Betarivum[35],*Betarivis au datif et à l'ablatif pluriel. En occitan, le [t] s'est régulièrement sonorisé en [d] à l'intervocalique, d'où*Beta- >Beda- et ce, à la différence du français où il s'est totalement amuï (ex : latincadena « chaîne » > occ. languedociencadena, françaischaîne).
Ernest Nègre voit dans l'élément-rivis le mot latin pour « ruisseau, rivière » au datif ou à l'ablatif pluriel, précédé d'un bas latinbeta « lit de cours d'eau, canal » qui pourrait être le même mot que le gauloisbedo- qui a donné le françaisbief, il est suivi du suffixe-ariu(m). Par conséquent*Betaria signifierait la « (ferme) du cours d'eau » et*Betariae rivos « les ruisseaux de*Betaria ». Le latinrivus a donné l'occitan languedocienriu et auvergnatrieu « ruisseau »[36] et comme il y a deux ruisseaux, le nom a été francisé enBéda-rieux (au pluriel).
Une autre hypothèse fait état de la forme de l'ancien occitanBecderius devenueBedarius, qui désignerait « le bec formé par le Vebre se jetant dans l'Orb »[37]. Elle contredit les formes plus anciennes, c'est doncBecderius qui représente une forme altérée par l'étymologie populaire, c'est-à-dire comprise comme*Bec de rius « « bec des ruisseaux »,Bé- ayant été perçu par les copistes comme la prononciation populaire debec. C'est à ce titre qu'elle n'est pas prise en compte par Ernest Nègre spécialiste de la toponymie occitane.
Frank R. Hamlin reprend une autre hypothèse (émise par H. Guiter –Féd. Hist. Languedoc Méd. Roussillon, XXXVIè Congrès,1963, pp. 147-151) basée sur une forme latinisée *Biterria, avec désinence de l'ablatif-locatif -is, du vasconbiterri, « bourg de la route », qui aurait fourni également lenom de Béziers. Au cours du Moyen Âge, l'accent tonique serait passé sur la dernière syllabe qui aurait subi ensuite l'influence paronymique de l'occitanrieu, « rivière »[38].
Après lecoup d'État du 2 décembre 1851 deLouis-Napoléon Bonaparte, les républicains de Bédarieux et de ses environs s'insurgent pour défendre laRépublique. Ils réussissent à tenir la ville quelques heures[43]. À Bédarieux, les insurgés n'ont pas comme le prétendit la presse, dévoré le cadavre du maréchal des logis Léotard luttant pour la mise en place de Napoléon III. Mais ils semblent bien avoir uriné sur son cadavre et brûlé ses moustaches.
Bédarieux durant l'âge industriel (1814-1914) accueille le chemin de fer dès les années 1850. Avec la construction d'un viaduc de710 mètres qui traverse la vallée de l'Orb, les mines dehouille de Graissessac deviennent accessibles par la voie ferrée qui l'emprunte. Elle permet également de développer les échanges avec la côte méditerranéenne (Béziers,Sète etMarseille) en écoulant les textiles et les cuirs des tanneries[44].
Parmi les grands actionnaires de la construction de la voie ferrée dans la haute vallée de l'Orb, le grand industriel Justin Bernat (1839-1906) a joué un rôle important. Adjoint au maire de Bédarieux, il possédait trois usines liées à la confection de textiles, de draps et de cuirs.
Leutkirch im Allgäu (Allemagne) depuis 1982, jumelage placé sur le thème de la culture. Ses initiateurs en sont Christian Guilhabert côté français, ainsi que le couple Cariot côté allemand. Une intention de coopération dans le domaine dudéveloppement durable a par ailleurs été signée le[52] ;
Médenine (Tunisie) depuis 1999, jumelage placé sur le thème de la culture ;
Ouarzazate (Maroc) depuis 2008, jumelage placé sur le thème de la gouvernance locale. Ce jumelage est né des échanges que le maire de Bédarieux et conseiller général délégué aux relations internationales du département, a établis entre le département de l’Hérault et la région duSouss-Massa-Drâa au sud duMaroc[53].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 297 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (49,9 % ayant un emploi et 17,3 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 1 680 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 016 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % lestransports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
567 établissements[Note 11] sont implantés à Bédarieux au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
567
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
43
7,6 %
(6,7 %)
Construction
78
13,8 %
(14,1 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
177
31,2 %
(28 %)
Information et communication
14
2,5 %
(3,3 %)
Activités financières et d'assurance
27
4,8 %
(3,2 %)
Activités immobilières
19
3,4 %
(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
54
9,5 %
(17,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
110
19,4 %
(14,2 %)
Autres activités de services
45
7,9 %
(8,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,2 % du nombre total d'établissements de la commune (177 sur les 567 entreprises implantées à Bédarieux), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 675 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 51,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs[a 1]. Le nombre d'emplois dans la zone est de 2 758 et le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone est de 1 916[a 2]. Mais comme seulement 61,2 % des actifs travaillent dans la commune[a 3] plus d'un tiers des emplois de la commune sont pourvus par des actifs habitant d'autres communes.
La commune est dans le « Soubergues », unepetite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 193 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 53 en 2000 puis à 22 en 2010[59] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 91 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[60],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de297 ha en 1988 à191 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à11 ha[59].
Au, Bédarieux comptait663 établissements dont 13 dans l'agriculture, sylviculture et pêche, 32 dans l'industrie, 82 dans la construction, 414 dans le commerce, transports, services divers et 122 dans l'administration publique, enseignement, santé, action sociale[a 4].
Les zones d'activité économique
Ville-centre de la Haute Vallée de l'Orb (territoire de 25 000 habitants), Bédarieux a mis à la disposition des chefs d'entreprises, industriels et artisans trois zones d'activité économique. Deux d'entre elles accueillent des entreprises industrielles et de services, une autre est entièrement destinée aux entreprises artisanales.
Pépinière d'entreprises Ecoparc PHOROS - Route de St Pons. L’antenne du Haut Languedoc et Vignobles,Fiducial, l’entreprise CompilSoft, Les Ateliers de Plaisance, un centre de dialyse et une étude notariale ;
Zone artisanale - route de Lodève. Pépinière entièrement destinée à l'artisanat, elle accueille 12 entreprises ;
Parc Régional d'Activités ÉconomiquesCavaillé-Coll. Bédarieux fait partie des18 villes enLanguedoc-Roussillon retenues par leconseil régional pour la création d'un Parc d'Activités Économiques. Sur l'axe Bédarieux-Lamalou des terrains ont été aménagés en zone commerciale sur un terrain de huit hectares. Ce parc a vocation à accueillir des entreprises dans le domaine de l’artisanat et du tertiaire.
Les entreprises historiques
KP1 : Poutre en béton précontraint. Le site de Bédarieux est le plus ancien du groupe. Il fête ses cent ans en 2013 ;
Colas : C’est la plus ancienne agence du groupe Colas France.
Les entreprises innovantes en plein développement
Paul Boyé Technologies : Le marché international est largement[61] ouvert à cette entreprise de haute technologie spécialisée dans le vêtement de protection nucléaire, bactériologique et chimique ;
REC France : Cette entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de produits paramédicaux est installée depuis une dizaine d’années dans des locaux communaux ;
CompilSoft : Cette start-up qui développe des logiciels pour de grands groupes français s’est installée en 2008 dans les locaux de Phoros. Elle emploie des infographistes et ingénieurs informatiques.
Emplois selon le secteur d'activité
Bédarieux compte environ 2 700 emplois[I 18]. Les emplois publics, santé, enseignement représentent 46 % de l’emploi sur la commune. Commerces, services divers, transports représentent 53 % des entreprises.
Permanences sociales : La commune possède unCentre communal d'action sociale ; sur le même site sont tenues les permanences suivantes (sur rendez-vous) :Caisse d'allocations familiales, CARSAT, C. I.C.A.S, Gérantosud, Service Logement (Association d’Accueil des Jeunes Travailleurs), UFC Que Choisir. Autres permanences sociales sur la ville :MLI,Pôle emploi, P.L. I.E, Agence de la solidarité départementale (Antenne médico-sociale etPMI), UTAG Piémont Biterrois ;
À la Maison de Pays : Permanences et antennes : La Pastorale,Chambre d'agriculture,SAFER Languedoc Roussillon,MSA, Présence verte, SUAMME,CETA Castanéicole de l'Hérault, CRPF, ABC, Des Cuisines et des Monts, Syndicat des Vins de laHaute Vallée de l’Orb.
En1895, grâce au don de Noémie Bertomieu, l'hôpitalla Providence est construit ;
Viaduc : cet ouvrage servait à transporter les produits miniers de Graissesac à Bédarieux. Construit en1854, le viaduc est long de710 mètres. Avec ses37 arches, c'est le plus long pont de la ligne de chemin de ferGraissessac-Béziers qui servait au transport du charbon. Sa construction prit un temps record : seulement20 mois (de 1854 à 1856) pour réaliser cet ouvrage que l'on qualifia de « cyclopéen ». Plus de 4 000 ouvriers furent mobilisés et de nombreuses carrières de pierres furent ouvertes à proximité pour fournir près de 20 000 mètres cubes de matériaux. Elles sont toujours visibles dans le paysage ;
Le Pont-Vieux duXVe siècle, plusieurs fois reconstruit, et le pont de la Préfecture ;
Église Saint-Louis de Bédarieux : datant du début duXIXe siècle, l’église est dédiée à SaintLouis, un vitrail rappelle l’épisode descroisades. Dans le chœur, une grande toile représenteLouis XVI dans sa gloire, salué par toutes les personnes reconnaissantes. De part et d'autre de la chapelle, les longs bâtiments rectangulaires de l'hospice Saint-Louis dessinés par l'architecte Jean-Pierre Blanc en1825 ;
Église Saint-Alexandre de Bédarieux : détruite trois fois, en1364 par les troupes anglaises, en1563 par lesProtestants et en1622, l'église fut reconstruite de1630 à1687. Le clocher, quant à lui, fut commencé en1707 et terminé en1724. Achevée définitivement auXIXe siècle, l'église se caractérise par un plan encroix latine à chœur décentré, qui symbolise la tête penchée du Christ sur la croix. À remarquer la porte triomphale due à l'architecte Jean-Pierre Blanc en 1821 et l'orgue romantique installé en 1870 ;
Les monuments aux morts. La ville possède deux monuments dont un monument commémoratif de la guerre franco-prussienne de 1870, il est inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[64]. Le monument de la guerre de 14-18 et suivantes du square du souvenir qui est du sculpteurJoseph Malet date de 1923, il est également inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[65] ;
Le monument àPierre Auguste Cot surmonté d'un buste en bronze d'Antonin Mercié 1891. Ce monument est inscrit au titre de l'Inventaire général du patrimoine culturel[66] ;
Église Saint-Alexandre : Orgue de la manufactureThéodore Puget des années 1850-60. Il fut restauré et agrandi par Maurice Puget en 1936.(extension à 54 notes des jeux du récit. La gambe et la flûte 8 ont une basse commune). La dernière restauration réalisée par G. Guillemin date de 1977. Il étendit lepédalier à 30 notes et harmonisa l’ensemble en respectant les sonorités caractéristiques de Puget.
Les causses, Site de Bédarieux : lescausses, plateaux calcaires couverts d’un milieu végétal caractéristique, la garrigue. La profusion de pierres a permis la construction de nombreux murets, ainsi que la culture en terrasses. Nombreux abris de pierres sèches, mazets ou capitelles… ; la faille de Bédarieux qui s'y trouve présente un intérêt géologique.
de gueules à un pont de trois arches sommé d'unecroix latine, accompagné des lettres B, D, R dans l'évidement des arches, et soutenu d'une champagne ondée, le tout d'or[71].
Les armes historiquement attribuées à cette ville sont les suivantes :
« d'azur au pairle losangé d'argent et de sable »[72].
Association Résurgences, « Bédarieux et ses balcons », DL 2011.
Commune de Bédarieux, « Inventaire des masets du causse de Bédarieux », Mairie de Bédarieux.
AlbertFabre,Histoire de Bédarieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, Faugères, Latour-sur-Orb, Pézènes, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Nîmes, Lacour,, 123 p.(ISBN2-84406-893-6)
Réimpression du livre de A. Fabre paru vers 1911
Galabru André « Mais où sont ces heures d'antan ? chronique d'humeur et d'évènements du Bédarieux de 1885, tirée du carnet de Germain Cavaillé, chroniqueur local du journal l'Eclair », Amicale des Anciens élèves du collège-lycée Ferdinand-Fabre, 2000.
RobertGély,L'industrie de la laine à Bédarieux : étude économique et sociale : 1789-1851, S.l., s.n.,, 237 p.
RobertGuiraud, « À Bédarieux pendant la Révolution »,Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault,no 13,,p. 67-72
Hamlin Frank R., « Toponymie de l'Hérault. Dictionnaire topographique et étymologique », éditions du Beffroi, DL 2000,(ISBN2-908123-37-1).
Institut Géographique National (IGN), « Lodève, Bédarieux, lac de Salagou », Carte, échelle 1/25000 Série bleue [IGN](Volume 2643), Éditeur IGN, 2001,(ISBN2-11-264301-0).
Lanet Joseph, « Mémoires de Résistance », Éditeur scientifique - Roger Guy, Archives départementales de l'Hérault, Collection Mémoires partagées [Delatour France], Éditeur Delatour France, Conseil Général du Département de l'Hérault, 2010,(ISBN2-7521-0086-8).
Jean-ClaudeMartinez et EmmanuelDarley,La vie du château : ville de Bédarieux, Béziers, éd. Suerte,, 91 p.
Mission Archives 34,Archives communales de Bédarieux : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34,, 166 p.
Jean-ClaudeRichard,De Bédarieux à Gignac : deux villes fortes protestantes réduites en 1622 par l'armée de Louis XIII, S.l., Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault,,p. 119-123
Signoles André, Guiraud, Robert (ill), « Vivre à Bédarieux de 1870 à 1940 », Presses du Languedoc, DL 1985,(ISBN2-905551-00-3).
Signoles André, « Bédarieux au quotidien 1939-1989 », Abbeville, 1990,(ISBN2-9504868-0-0).
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bédarieux, il y a une ville-centre et huit communes de banlieue.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Frank R. Hamlin, « Toponymie de l'Hérault. Dictionnaire topographique et étymologique », éditions du Beffroi, DL 2000, EAN/(ISBN2-908123-37-1).
↑Frank R. Hamlin,Toponymie de l’Hérault – Dictionnaire Topographique et Étymologique, Millau, Études héraultaises et éditions du Beffroi,(lire en ligne), page 37
↑Bulletin "Archéologie et histoire des Hauts Cantons", vol 24, éd. Document Systems, 2001
↑Société archéologique et historique des Hauts Cantons de l'Hérault, Conseil général du Département de l'Hérault [Odyssée; 0182-3876],Bulletin de la société archéologique et historique des Hauts Cantons de l'Hérault
↑Inventaire des masets du causse de Bédarieux. éd Commune de Bédarieux, 2006
↑Jean-François Dubost,Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795), inAnnales historiques de la Révolution française,no 278, 1989,p. 414, [[lire en ligne].
↑Éric Anceau, « Le coup d’État du ou la chronique de deux morts annoncées et l’avènement d’un grand principe »,Parlement[s], Revue d'histoire politique 2009/2 (no 12).(ISSN1768-6520),p. 35.
↑Histoire de Bédarieux. Réimpression de l'édition de 1911. Lacour, 1990;(ISBN2-86971-263-4).
↑Jean-Claude Richard, Roland Galtier, « « Les orgues de l’abbaye bénédictine de Villemagne L’Argentière » »,Bulletin de la Société archéologique et historique des Hauts Cantons de l’Hérault,no 16, 1993,,p. 109