Sur le plan historique et culturel, Aydie fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Larcis, le Saget, le Boutigué et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Au, Aydie est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle est située hors unité urbaine[1] et hors attraction des villes[21],[22].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (36 %), cultures permanentes (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), forêts (9 %), prairies (5,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment leSaget et leLarcis. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 2009[42],[40].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aydie.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[43]. 96,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[44].
PourMichel Grosclaude[47], outre une racine commune avecAydius, l’origine du toponyme et sa signification demeurent obscures.
Le toponymeAbbadie est mentionné en 1385 (censier de Béarn[45]).
Paul Raymond mentionne en 1863[38], les hameauxLe Bernet etCouquillon. L'Herm, autre écart d’Aydie est cité sous la graphieLerm en 1538[38] (réformation de Béarn[46]). Ce hameau était un fief vassal de la vicomté de Béarn[38].
Mondérous désignait en 1863[38], une vigne d’Aydie, etles Moulères, un hameau de cette même commune[38], tout comme lePas du Ber[38].
Le toponymePouey ouPoey[37] apparaît sous les formeslo Poey de Seubemea (1487[38], registre des Établissements de Béarn[48]),lo Poey de Solamea etle Poey Sauvemea (respectivement 1546[38] et 1683[38], réformation de Béarn[46]),Poey (XVIIIe siècle,carte de Cassini) etPoey de Sauvemea (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[38]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
Le monument aux morts.L'église Saint-Jean-Baptiste.
Un édifice fortifié datant duXIIe siècle (?),XIIIe siècle (?),XIVe siècle (?)[54], est visible au lieu-dit Moutha. Il témoigne du passé ancien de la commune, tout comme le camp signalé par Mazeret sous le nomTombat[55], au lieu-dit Mondain, et celui du lieu-dit le Pucheu[39].
Une croix monumentale[32] datant de 1888 est visible au lieu-dit Mondain.
Unécart, Poey[37], signalé par l'inventaire général du patrimoine culturel, était auXVIe siècle une seigneurie jumelée avec celle de Sauveméa. Le moulin qui en dépendait (moulin de la Mothe) est signalé dès 1647 par Théophile de Mouret.
Joseph Peyré, né en 1892 à Aydie et décédé en 1968 àCannes, est un écrivain français. Il obtint leprix Goncourt en 1935 pourSang et Lumières. Il évoqua souvent son village natal sous le pseudonyme de Saint-Jean-des-Vignes.
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)