Aurélien Froment[1] commence puis abandonne des études scientifiques enbiochimie[2] pour exercer en tant que dessinateur dans la presse locale. Il débute dans le quotidienL'Hérault du jour[3], pour lequel il réalise plusieurs années durant descroquis d'audience lors des procès d'assises.
En dessin de presse, Aurel travaille pour le quotidienLe Monde et l'hebdomadairePolitis[4]. Ses dessins illustrent aussi le mensuel de critique socialeCQFD[5]. Il dessine pourLe Canard enchaîné depuis 2015[6]. Il a également travaillé pourMarianne (de 2003 à 2011) ainsi que pourYahoo! Actualités, en alternance avecChappatte (de 2011 à 2015).
Auteur de plusieurs bandes dessinées relatives au monde politique, Aurel publie en 2019 un opus intituléFanette (Éditions Rouquemoute) grâce à unfinancement participatif[9]. Elle traite de la montée de l'écologisme[10].
Il sort également à l'automne 2021Singes chezFuturopolis, où il raconte et met en scène ces animaux et des échanges avec nombre de spécialistes des primates[11],[12],[13],[14].
En 2023, il sortLes 3 vies d’Arminé, album dessiné pour raconter le voyage initiatique en Arménie deFred Burguière[15],[16],[17],[18].
Aurel publie chezFuturopolis dans la nouvelle collection de format court "Paroles" un 32 pages témoignant de son expérience et son analyse du dessin de presse après l'attentat contre Charlie Hebdo de 2015[19],[20],[21],[22]..
En 2011, Aurel coréalise le court-métrage d'animationOctobre noir[23], avec Florence Corre, pour les studiosLa Fabrique.
En 2016, il entame la production de son premier long-métrage d'animation[24], produit par Les Films d'Ici Méditerranée sur un scénario deJean-Louis Milesi[25].Josep raconte l'histoire deJosep Bartolí[26], dessinateur et homme politique espagnol, et de son passage dans les camps des Pyrénées-Orientales à la suite de laRetirada. Le film est retenu en sélection officielle duFestival de Cannes 2020[27] et sort sur les écrans le 30 septembre 2020. Il reçoit un très bel accueil du public et des professionnels[28].
↑L’homme, ce singe qui aime tellement faire l’autruche, lessentiel.lu, 11 janvier 2022, par Rachid Kerrou :« Aurel nous livre un ouvrage érudit, captivant et accessible, qui aurait sa place dans toute bonne bibliographie d’anthropologie qui se voudrait moins rébarbative ».
↑«One Piece», l’éternel manga, ledevoir.com, 31 décembre 2021, par François Lemay :« Amusant et intelligent. Une belle petite surprise ».
↑Singes, planetebd.com, 5 novembre 2021, Benoît Cassel :« Cet incroyable boulot ultra complet couvre près de 200 pages ! Tantôt l’auteur se met en scène à l’aide de son trait caricatural bien connu, tantôt il dessine ses observations à l’aide d’un style plus réaliste. »
↑Aurel (Charlie quand ça leur chante) : ça va mieux en dix ans ?, diacritik.com, 17 janvier 2025, chronique par Dominique Bry : "Plaidoyer pour la liberté de dessiner, coup de gueule adressé aux tenants d’un humour institutionnalisé et largement récupéré, Charlie quand ça leur chante est un joli pavé jeté dans la mare des néo-réacs qui confisqueraient l’héritage, le dévoierait même à en croire Aurel."
↑Sophie Goux, « Le film "Josep" d'Aurel, tourné à Angoulême, reçoit le prix du meilleur film d'animation européen »,france3-regions.francetvinfo.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑« « Adolescentes » et « Josep » récompensés par le prix Louis-Delluc »,La Croix,(ISSN0242-6056,lire en ligne, consulté le)