Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Attalea maripa

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMaripa.

Maripa

Cet article est uneébauche concernant lespalmiers.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations duprojet botanique.
Attalea maripa
Description de l'image Attalea_maripa_closeup.jpg.
Classification Tropicos
RègnePlantae
ClasseEquisetopsida
Sous-classeMagnoliidae
Super-ordreLilianae
OrdreArecales
FamilleArecaceae
GenreAttalea

Espèce

Attalea maripa
(Aubl.)Mart.,1844[1]

Synonymes

  • Attalea cryptanthera Wess.Boer[1],[2]
  • Attalea macropetala (Burret) Wess.Boer[1]
  • Attalea regia (Mart.) Wess.Boer[1]
  • Englerophoenix caribaeum (Griseb. & H.Wendl.) Kuntze[1],[2]
  • Englerophoenix longirostrata (Barb.Rodr.) Barb.Rodr.[1]
  • Englerophoenix maripa (Aubl.) Kuntze[1],[2]
  • Englerophoenix regia (Mart.) Kuntze[1]
  • Englerophoenix tetrasticha (Drude) Barb. Rodr.[1]
  • Ethnora maripa (Mart.) O.F.Cook[1],[2]
  • Maximiliana caribaea Griseb. & H.Wendl.[1],[2]
  • Maximiliana elegans H.Karst.[1],[2]
  • Maximiliana longirostrata Barb.Rodr.[1],[2]
  • Maximiliana macrogyne Burret[1]
  • Maximiliana maripa (Aubl.) Drude[2]
  • Maximiliana regia Mart.[1]
  • Maximiliana stenocarpa Burret[1]
  • Maximiliana tetrasticha Drude[1]
  • Palma maripa Aubl.[1],[2] -Basionyme
  • Scheelea maripa (Aubl.) H.Wendl.[1],[2]
  • Scheelea tetrasticha (Drude) Burret[1]
  • Temenia regia (Mart.) O.F.Cook[1]
  • Cocos venatorumPoepp. exMart.
  • Maximiliana macropetalaBurret
  • Maximiliana martianaH.Karst.[3]
Attalea maripa auMuséum de Toulouse.

Attalea maripa est uneespèce deplantes à fleurs de la familles desArecaceae (les palmiers) d'originesud-américaine.

Appellations

[modifier |modifier le code]

Il est connu enGuyane sous les noms demaripa (créole guyanais)[4],inajá ouanajá (portugais brésilien)[5],maripa,malipa (kali'na),kahikti,arawakagta (palikur),malipa (teko),malipa (wayana),inaya,malipa (wayãpi),maipa (aluku)[6].

Répartition

[modifier |modifier le code]

Attalea maripa est répandu dans tout le nord-ouest de l'Amérique du Sud jusqu'àTrinité-et-Tobago. Il est commun partout enGuyane[6].

Description

[modifier |modifier le code]

Il produit desfruits jaunes comestibles ovoïdes oblongs avec une pulpe de couleur crème. Il grandit jusqu'à 35 mètres et peut avoir desfeuilles oufrondes de 10 à 12 mètres de long avec uneinflorescence interfoliaire.

Écologie

[modifier |modifier le code]

EnGuyane, cette espèce généraliste pousse sur tous types de sols et de drainage, et dans la plupart des habitats naturels (forêts anciennes,secondaires,friches,ripisylve...)[6].

Utilisations

[modifier |modifier le code]

Les huiles tirées de sa pulpe et desamandes sont comestibles. Pulpe et amandes sont consommées crues. Le bourgeon terminal est consommé commecœur de palmier sous le nom dechou-maripa[5].

L'huile de l'amande de Maripa est employée en frictionsantirumatismales[4].

Laspathe de ce palmier (appeléekuudi enwayãpi) est employée dans l'artisanat et comme contenant pour préparer diversremèdes traditionnels[7]

On récolte dans sonstipe des « vers palmistes » (larves comestibles deRhynchophorus palmarum). Sespalmes sont utilisées envannerie (nattes, tendeurs de tambours, katouris,nasses pour la chasse et la pêche) et pour couvrir latoiture descarbets traditionnels. Sesgraines servent à confectionner des bijoux, divers jouets, objets de décoration, etc.)[6].

On extrait dusel alimentaire des cendres de palierAttalea maripa aprèscalcination, solubilisation des cendres et déshydrataion du "jus" obtenu[8],[9].

Histoire naturelle

[modifier |modifier le code]

En 1741,Barrère écrit sur cette plante ainsi[10] :

« PALMA dactilifera, caudice perdulci, eduli,Maripa. Le tronc de ce Palmier, appelé communémentChou-Maripa, eſt parmi lesCréols un mets friands ; on le mange apprêté de différentes façons. »

En 1775, le botanisteAublet rapporte ceci[11] :

« PALMA Maripa.Caraïb.

Ce Palmier porte ſes fleurs mâles ſur un arbre, & ſes fleurs femelles ſur un autre. L'on ſert auſſi ſon fruit ſur les tables. »

[...]

« Le Maripa ne s'élève pas fort haut, ſon tronc a au plus huit pieds; il eſt gros, il peut avoir un pied & demi & plus de diamètre, ſes feuilles ne s'étalent pas comme celles des autres Palmiers, quoique grandes de huit à dix pieds, & elles ſont droites. Les régimes ſont monſtrueux ; ce ſont des épis diviſés en pluſieurs grappes qui, enſemble, prennent une forme pyramidale. Comme cet arbre eſt en fleur pendant les mois de Mai & de Juin, on coupe les épis de fleurs pour en orner les autels le jour de la Fête-Dieu.

Ce Palmier porte ſes fleurs ſur deux arbres différens ; il y a des Palmiers dont les fleurs ſont mâles, & d'autres ou les fleurs ſont toutes femelles. Le ſpathe, qui enveloppe les fleurs, eſt très-conſidérable, il eſt ligneux, coriace, épais, creux, formant une petite barique ; il y en a qui contiennent juſqu'à huit pots d'eau & plus ; ils vont ſur le feu, on peut, faire chauffer de l'eau, cuire du poiſſon. Il ſert aux Caraïbes pour mettre leurs alimens. Ils en tranſportent ſur les bords de la mer, où ils les rempliſſent d'eau ; enſuite ils ſont évaporer l'eau ſur le feu, & c'eſt par ce moyen qu'ils ſe procurent du ſel avec abondance. La noix eſt une coque dure, qui a la forme d'une poire, terminée par un ſtyle qui porte trois ſtigmates ; elle eſt enveloppée d'une ſubſtance butireuſe, & tapiſſée d'une membrane extérieure. Ces noix ſont ſi preſſées ſur le régime, qu'elles prennent différentes formes. Les Créoles, les Naturels de la Guiane & les Nègres ſont friants de ce fruit, ils le font bouillir pour le manger. On le ſert auſſi ſur les tables comme un bon fruit: quelquefois l'on trouve trois loges dans la coque, lorſqu'on la ſcie par le milieu.

Le Palmier Maripa ſe trouve dans l'Iſle de Caïenne & dans la Guiane, ſur le bord des Savanes & dans les forêts ; l'on peut, dans le beſoin, en tirer une ſubſtance butireuſe, qui ſeroit ſupérieure, par ſa douceur, à celle de l'Avoira. »

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abcdefghijklmnopqrst etuThe Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 7 mars 2020.
  2. abcdefghi etjBioLib, consulté le 7 mars 2020.
  3. (en-US) « Attalea maripa (Aubl.) Mart. - synonyms »,Tropicos,Saint Louis, Missouri,Missouri Botanical Garden(consulté le)
  4. a etbÉdouard Heckel,Les plantes médicinales et toxiques de la Guyane française : catalogue raisonné et alphabétique, Mâcon, Protat frères,, 160 p.(lire en ligne),p. 128
  5. a etbDidier Béreau,HUILES ET FRACTIONS INSAPONIFIABLES DE HUIT ESPECES DE PALMIERS AMAZONIENS., INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSE,coll. « THÈSE DE DOCTORAT - SPECIALITE : SCIENCES DES AGRORESSOURCES »,, 154 p.(lire en ligne)
  6. abc etdJean-Jacques de GRANVILLE et Marc GAY0T,Guide des palmiers de Guyane,ONF : Guyane (FR),, 272 p.(ISBN 978-2-84207-374-9)
  7. Pierre Grenand,Christian Moretti,Henri Jacquemin etMarie-Françoise Prévost,Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris,IRD Editions,, 663 p.(ISBN 978-2-7099-1545-8,lire en ligne),p. 482
  8. (en) O. Enokakuiodo, S. Roman, A.A. Lopez, B. Weniger et J.A. Echeverri,« Vegetable salt: an ignored resource », dans leurentin J. (ed.), Pelt J.M. (ed.), Mazars G. (ed.), Lejosne J.C. (trad.), Cabalion Pierre (collab.),Origine des pharmacopées traditionnelles et élaboration des pharmacopées savantes, Paris, Metz, IRD,, 352-354 p.(ISBN 2-7099-1504-9,lire en ligne)
  9. (en) Juan Alvaro ECHEVERRI et Oscar ‘Enokakuiodo’ Román-Jitdutjaaño, « Witoto ash salts from the Amazon »,Journal of Ethnopharmacology,vol. 138,no 2,‎,p. 492-502(DOI 10.1016/j.jep.2011.09.047)
  10. Pierre Barrère,ESSAI SUR L'HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE EQUINOXIALE. OU DE̛NOMBREMENT Des Plantes, des Animaux, & des Minéraux, qui ſe trouvent dans l'Iſle de Cayenne, les Iſles de Remire, sur les Côtes de la Mer, & dans le Continent de la Guyane. AVEC Leurs noms differens, Latins, François, & Indiens, & quelques Obſervations ſur leur uſage dans la médecine et dans les arts., PARIS : PIGET,(lire en ligne)
  11. Jean Baptiste ChristianFusée-Aublet,HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume II, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins,, pp. 974 + 100-101 (annexes)

Références taxinomiques

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Lien externe

[modifier |modifier le code]
  • « Attalea maripa », surFlore de Guyane,(consulté le)
v ·m
Huiles de palme
Maladies
Composants
Processus
Produits
Organisations
Producteurs
Acheteurs
Autres
Politique, impact et débats
Par pays
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Attalea_maripa&oldid=219633198 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp