Astrid Panosyan-Bouvet | |
![]() Astrid Panosyan-Bouvet en 2022. | |
Fonctions | |
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Ministre chargée du Travail et de l'Emploi | |
En fonction depuis le (3 mois et 19 jours) | |
Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | François Bayrou |
Ministre | Catherine Vautrin |
Gouvernement | Bayrou |
Ministre du Travail et de l’Emploi | |
– (3 mois et 2 jours) | |
Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Michel Barnier |
Gouvernement | Barnier |
Prédécesseur | Catherine Vautrin |
Successeur | Catherine Vautrin |
Députée française | |
– (2 ans, 3 mois et 29 jours) | |
Élection | 19 juin 2022 |
Réélection | 7 juillet 2024 |
Circonscription | 4e de Paris |
Législature | XVIe etXVIIe(Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Brigitte Kuster |
Successeur | Emmanuelle Hoffman |
Biographie | |
Nom de naissance | Astrid Panosyan |
Date de naissance | (53 ans) |
Lieu de naissance | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS(2001-2007) EM/LREM/RE(depuis 2016) |
Conjoint | Laurent Bouvet(jusqu’au 18 décembre 2021) |
Diplômée de | HEC,Sciences Po Paris,Harvard |
Profession | Dirigeante de grandes entreprises, femme politique |
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Astrid Panosyan-Bouvet (ouAstrid Panosyan), née le àParis, est unecheffe d'entreprise etfemme politique française, ancienne conseillère d'Emmanuel Macron, députée de Paris de à. En 2024, elle est nomméeministre du Travail et de l'Emploi dans legouvernement Michel Barnier puis dans legouvernement François Bayrou.
Née le[1] àParis d'un pèrearménien et d'une mèrenorvégienne[2], Astrid Panosyan est diplômée de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris), de l'Institut d'études politiques (Sciences Po)[3] de Paris et de laHarvard Kennedy School of Government[4]. Elle côtoie notammentÉdouard Philippe pendant ses études à Sciences Po[2].
Elle épouseLaurent Bouvet, professeur de science politique à l'université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines et cofondateur duPrintemps républicain, mort le ; le couple a deux filles[5],[6].
De 1994 à 1997, elle commence sa carrière dans le privé commeconsultante d'A.T. Kearney. Puis, de 1998 à 2001, elle travaille au sein de la direction stratégie puis de la direction Business Support & Development Asie-Pacifique duGIE d'Axa.
À partir de 2002 et jusqu'en 2015, elle travaille chezGroupama. D'abord, et jusqu'en 2007, au sein des équipes de la direction générale internationale, puis devient responsable des participations stratégiques à la direction financière de Groupama.
En 2009, elle est chargée de mission auprès dudirecteur général de Groupama, et prend en 2011 le poste de secrétaire générale du groupe.
Astrid Panosyan est directrice générale fonctions centrales d’Unibail-Rodamco-Westfield entre 2015 et 2021[7]. Elle déclare 6,1 millions d’euros de revenu sur la période 2017-2021[8].
Elle est élue, en mars 2001, conseillère municipale dans le9e arrondissement de Paris, sous l'étiquette duParti socialiste, et est proche des milieuxstrauss-kahniens à cette époque[9].
Se revendiquant sociale-démocrate et libérale, elle quitte le PS au milieu des années 2000, déçue par ce qu'elle considère comme une incapacité du PS à affirmer en public la nécessité de produire des richesses et de croire en l'entreprise[10]. Elle soutientFrançois Bayrou à l'élection présidentielle de 2007[2].
Astrid Panosyan-Bouvet rejoint, en 2014, lecabinet d’Emmanuel Macron,ministre de l’Économie,de l’Industrie etdu Numérique, comme conseillère chargée de l'attractivité économique et desinvestissements internationaux[11]. Elle intervient comme conseillère dans les discussions entre Emmanuel Macron et Uber, qui seront révélées ultérieurement dans lesUber Files[12].
Cofondatrice d'En marche ! en 2016[13], elle conseille le candidat Emmanuel Macron sur les questions de santé pendant sa campagne[14].
Elle est, entre le 17 août et le 18 novembre 2017, l'un des 3 membres de la direction collégiale transitoire du parti politiqueLa République en marche, aux côtés d'Arnaud Leroy et deBariza Khiari.
Elle occupe à partir de début 2018 le poste de déléguée LREM aux actions internationales[15], faisant partie de la dizaine de délégués thématiques ou « opérationnels » du parti[16].
SelonÉdouard Philippe, avec qui elle a partagé les bancs de Sciences Po, son entrée au gouvernement a été envisagée à plusieurs reprises sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron[10],[4].
En vue desélections législatives de 2022 à Paris, elle est investie candidate pour la coalitionEnsemble dans laquatrième circonscription de Paris[17]. Lors de sa campagne, elle reçoit les soutiens d'Édouard Philippe, deBruno Le Maire[18], deGérald Darmanin[19], d'Amélie Oudéa-Castéra ou encore deGabriel Attal. Dans l'entre-deux tours, sa rencontre avecNicolas Sarkozy provoque des tensions dans l'entourage de la députée LR sortanteBrigitte Kuster[20]. Au premier tour, elle arrive en première position, devant cette dernière, avec 41,03 % des voix, et remporte le second tour avec 55,45 % des voix.
Elle siège à lacommission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale[21] et rejoint legroupe Renaissance[22]. Elle est notamment responsable de texte pour son groupe sur le projet de loi de réforme de l'assurance chômage, qu'elle défend comme« un texte nécessaire, efficace et juste »[23]. Lors du débat sur ce projet de loi, elle est sanctionnée par la présidente de l'Assemblée nationaleYaël Braun-Pivet après avoir qualifié leRassemblement national de« xénophobe ». Elle maintient malgré tout ses propos, et de nombreux députés de la majorité et de la gauche lui apportent leur soutien face à cette sanction extrêmement critiquée, estimant que cela relevait de la« qualification politique »[24].
Elle est« vice-présidente du groupe France-Israël » à l'assemblée nationale[25].
Le, à la suite desélections législatives anticipées, où elle venait d'être réélue députée, elle est nomméeministre du Travail et de l’Emploi parMichel Barnier, lui-même nommé Premier ministre par le président de la République Emmanuel Macron deux semaines auparavant[26]. Jugée par lespartenaires sociaux à l’écoute et soucieuse dudialogue social, elle redonne, selon le quotidienLe Monde, des marges de manœuvre pour négocier au patronat et aux syndicats[27].
Le, Astrid Panosyan-Bouvet est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de« secrétaire générale d'un groupe mutualiste d'assurance ; 18 ans de services »[28].
Gouvernement Bayrou(depuis le) | |||||||||||||
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Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||||
Éducation nationale,Enseignement supérieur et Recherche |
| ![]() François Bayrou Premier ministre | |||||||||||
Outre-mer | Manuel Valls(ministre d'État) | ||||||||||||
Justice,garde des sceaux | Gérald Darmanin(ministre d'État) | ||||||||||||
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Culture | Rachida Dati | ||||||||||||
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Action publique, Fonction publique et Simplification | Laurent Marcangeli | ||||||||||||
Sports, Jeunesse et Vie Associative | Marie Barsacq | ||||||||||||
Ministres délégués auprès duPremier ministre |
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IIIe République (1906-1940) |
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Seconde Guerre mondiale (1940-1944) |
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GPRF etIVe République (1944-1958) | |||||
Ve République (depuis 1959) |
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t Ministre du Travail ;a Ministre des Affaires sociales ;e Ministre de l'Emploi ;s Ministre de la (des) Solidarité(s) Articles connexes :Ministère du Travail ;Ministère des Affaires sociales |