Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associées, autrefois parties intégrantes,Saint-Germain-lès-Arpajon etLa Norville. Toujours plus liée à l’agglomération parisienne, elle a su conserver sonpatrimoine, sestraditions et offre un cadre de vie agréable à environ trente minutes deParis.
Arpajon se situe à la rencontre de troisrégions géographiques : leHurepoix, au nord ; laBrie, à l'est ; et laBeauce, au sud-ouest. Elle est établie le long de lavallée de l'Orge, à la confluence avec laRémarde.
La commune, au territoire relativement petit, est entourée du nord à l’est parSaint-Germain-lès-Arpajon dont laRémarde et l’Orge forment une limite commune, à l’est et au sud-est parLa Norville, au sud par le village d’Avrainville, au sud-ouest parÉgly et de l’ouest au nord-ouest par la commune d’Ollainville. Sous l’Ancien Régime, la commune rayonnait sur ces villages, certains commeSaint-Germain-lès-Arpajon en faisant même partie intégrante.
Les limites communales de Arpajon et celles de ses communes adjacentes.
La commune se situe dans le sud duBassin parisien, le plus grand des troisbassins sédimentaires français. Cette vastedépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par dessables et desargiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que descalcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession decouches géologiques[6].
Le territoire communal se trouve à la limite des espaces géologiques de calcaire du Bassin parisien et de sable de laBeauce[11], avec, à l’extrême nord, des vestiges de carrières degrès.
La ville est construite en partie sur les dépôtslimoneux des rivières Orge et Rémarde. Ces limons, récents à l'échelle géologique (moins d'un million d'années), forment unecouche sédimentaire superficielle qui repose sur des formations géologiques plus anciennes. Sous la couche sédimentaire superficielle on trouve les sables etgrès de Fontainebleau, datant de l'étage géologique duRupélien, qui affleurent au nord de la commune. Sous la couche de grès, on rencontre descalcaires deBrie et de lameulière que l'on retrouve en affleurement dans le sol des plateaux nord et sud de la commune. Ces différentes roches, grès et meulière, ont largement été utilisées dans la construction des bâtiments de la ville[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 2,4 km2[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 2,35 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque ladénivelée maximale atteint 42 mètres. L'altitude du territoire varie entre 47 m et 89 m[16].
Le centre-ville est situé dans lavallée de l'Orge, approximativement à quarante-sept mètres d’altitude, mais le territoire s’étend au nord et au sud et s’élève rapidement vers le plateau d’Avrainville au sud ou deLa Norville à l’est et les prémices de la colline deLinas au nord, ce qui oblige à gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune à quatre-vingt-neuf mètres[17] est situé dans la zone d’activité nord de la Butte-aux-Grès, à proximité de la forêt deLinas. Cette situation encaissée entraîne notamment la présence incongrue d’antennes réceptrices de télévision à parfois une dizaine de mètres au-dessus des toits.
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Arpajon.
Arpajon se trouve au confluent de laRémarde et de l’Orge, qui se rejoignent encentre-ville. Sur le territoire communal, les deux rivières évoluent en parallèle, laRémarde vient du sud-ouest depuisOllainville et plus au sud, l’Orge vient d’Égly, les deux cours d’eau allant chacun vers le nord-est.
En aval, l'Orge se divise à deux reprises en bras différents -ditsboëlles- qui confluent ensuite, formant des petites îles.
Le niveau de l'eau est désormais régulé par des barrages gérés par deux syndicats, le SIBSO (bassin supérieur de l'Orge)[18] et le SIVOA (vallée de l'Orge aval)[19].
Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
Si 80 % du territoire communal est bâti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rueHenri-Barbusse fut aménagé auXIXe siècle[26]. Cinq autres parcs agrémentent la ville, le parcChevrier, le parc deFreising, le parc du 100, Grande-rue, le parc Théophile-Guesdon et le parc de laRémarde. Les bords de la Rémarde et de l’Orge sont encore occupés sur la plupart des berges par des espaces naturels.
Le nord-ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractère agricole de la commune spécialisée dans lemaraîchage.
La relative petite taille de la commune n’empêche pas une dénivellation importante entre 89 et 47 mètres d’altitude et entraîne une concentration relativement importante des constructions, sur près de 80 % du territoire. .
La commune n’étant pas très étendue, elle ne dispose pas précisément d’un découpage enquartiers. Néanmoins, il est possible de distinguer le centre-ville délimité au nord par laporte deParis dont deux piliers sont encore visibles et laporte d'Étampes au sud, le quartier de lagare, le moulin de Cerpied. Au nord, à proximité, se trouve le lieu-dit La Montagne, en référence à la côte pour y accéder depuis le centre-ville et, à l’extrême nord, l’ancien quartier des Folies, aujourd’hui devenu la zone d’activités la Butte-aux-Grès. Deuxième zone d’activités,Les Belles-Vues rappellent le caractère dominant la vallée de cet espace jadis agricole.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arpajon en 2021 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) par rapport au département (1,9 %) et à la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,7
1,9
9,7
Logements vacants (en %)
8,6
7,2
8,1
La commune respecte les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux[33].
La commune est aussi traversée d’est en ouest par laligne Brétigny - Tours, empruntée par laligne C4 du RER avec un terminus àDourdan - La Forêt et un accès à la capitale. Elle dispose sur son territoire de lagare d'Arpajon desservie par deux trains par heure et par sens en heure creuse, jusqu'à quatre enheure de pointe (dans le sens de la pointe).
En 1720, Louis VI issu de lafamille d'Arpajon duRouergue achète lemarquisat de Châtres. Il obtint durégentPhilippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la ville qui devintArpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de répondre Châtres à la question « où résides-tu ? »[36]. En 1794,Philippe de Noailles et son épouseAnne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur deMarie-Antoinette sont guillotinés ; en 1793 la commune prit le nom deFranc-val ouFrancval pour revenir rapidement à Arpajon[37].
À l’instar d’Avignon et d’Arles, la préposition « en » n’est pas utilisée. On dira « une résidenceà Arpajon ». À l’inverse, l’on dira « une résidenceen Arpajonnais ».
À l’époque de laGaule romaine, uncastrum est installé au croisement entre la route deLutèce àCenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu desParisii. La mise au jour en1960 de vestiges, notamment d’uncimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom versChastres est parfois datée vers l’an250[38]. Deux monumentsmégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de laRémarde, une inscription engaulois est retrouvée en 1947 et conservée aumusée municipal de Saint-Germain-en-Laye[39].
Un document daté de 1265 atteste la présence à Arpajon d’unhôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y a aussi plusieursmoulins sur l’Orge et laRémarde. La ville est fortifiée et dispose alors de cinq portes.
En 1317, Pierre de Chastres est inhumé dans l’église paroissiale. En 1360, pendant laguerre de Cent Ans, la ville est assiégée par le roiÉdouard III d'Angleterre et l’église, où huit cents personnes s’étaient réfugiées, est incendiée, ne laissant aucun survivant.
En 1470 la seigneurie de Chastres appartient au seigneur deMarcoussis. En juillet 1470, le roiLouis XI autorise, pour son conseiller et chambellan Jean de Graville, deux jours de foire à Chastres-sous-Montlhéry par ses lettres patentes[40]. Louis Malet de Graville fait construire unehalle au croisement des routes deParis àÉtampes et deDourdan àCorbeil.
En 1510, les moines, grâce à la générosité des familles Graville etMontagu, entreprennent des rénovations importantes sur l’église et, en1542, est créée la subdélégation de Chastres rattachée à lagénéralité de Paris. En1545, la seigneurie de Chastres devient indépendante.
En 1717, l’hôtel-Dieu est entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Sévérac, marquis d’Arpajon, issu de la grandemaison d'Arpajon, l’achète et obtient dePhilippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion est longue et les paysans qui refusent d’abandonner le nom de Châtres sont bastonnés. Il s’engage aussi à réduire les impôts seigneuriaux pendant deux ans. De cette famille sont issues lesarmes parlantes de la ville. En 1733, il fait abattre l’ancienneporte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érige à la place deuxpilastres, l’actuelle porte de Paris. Mort le, il est inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.
À laRévolution française, la commune choisit de porter le nom deFrancval[43]. Une coutume existe de donner le nom du lieu de baptême comme deuxième ou troisième prénom : c’est ainsi qu’un garçon est prénomméFrancval l’an II[44].
En 1851, les frères Martin, originaires deLimoges, implantent une usine de chaussures qui, en 1900, emploie quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle est rachetée par les chaussures André en 1920 et ferme ses portes définitivement en 1956.
Horaire de l'Arpajonnais en mai 1914.
Cette même année est créée la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris à Arpajon », qui ouvre en 1893 le tronçonPorte d'Orléans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-Montlhéry et, enfin, en 1894, Montlhéry-Arpajon pour le transport des voyageurs.
À côté des Régies de gaz et d'électricité (respectivement 1025 et 400 abonnés en 1925) employant une nombreuse main-d'œuvre, des entreprises privées se développent, les Chaussures André (348 ouvriers en 1928, 427 ouvriers en 1938, 410 ouvriers en 1950), les Établissements Morel (32 ouvriers en 1928, 80 ouvriers en 1938, 48 employés et ouvriers en 1950) pour la colle et les produits pour chaussures, les Établissements Labord (10 ouvriers en 1928, 17 employés et ouvriers en 1950) pour les colles industrielles et les trépointes, les Chaussures Dressoir, les Chaussures Aimont et Vve Depal, l'atelier de chaussures Slim, les Moteurs Constan (atelier de mécanique), une fabrique de boutons (Castary).
Vinrent s'ajouter également les Établissements Edgar Franck qui deviendront Calorstat (54 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les équipements automobiles, les Établissements Mercier (43 employés et ouvriers en 1950 sous le nom Mercier-Pincemaille) pour les travaux publics, Les Entrepôts de l'Orge (36 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les vins et spiritueux, les Établissements Lagrange et Rondeau (34 cadres, employés et ouvriers en 1950 sous le nom de Lagrange) pour les charpentes de bois, les Établissements Cherblanc (26 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les chaussures de luxe, les Établissements Lissac (une vingtaine de personnes en 1950) pour les lunettes, les Établissements Coret (13 cades, employés et ouvriers) pour la quincaillerie, les Établissements Sari (12 cadres, employés et ouvriers) pour les phosphates et de nombreuses entreprises artisanales employant moins de 10 personnes[47].
Le, la première colonne de la septième division blindée américaine (général Silvester Lindsay MacDonald), en provenance d'Ollainville, libère la commune, entraînant la liesse générale place de la Mairie et place du Marché : elle tente sans succès une incursion versMontlhéry. En fin de soirée, un détachement de la deuxième division blindée française (général Leclerc) — en provenance deLimours — conduit par le commandantde Guillebon vient reconnaître la situation sur laroute nationale 20 et passe la nuit au lieu-dit la Montagne. Le, la septième division poursuit sa route vers l'est (Corbeil) afin de contournerParis. Le détachement de la deuxième division blindée s’en retourne, laissant la population arpajonnaise inquiète malgré la présence des Forces françaises intérieures locales. Le, le groupement tactique V de la deuxième division blindée commandé par le colonel Warabiot quitteRambouillet au lever du jour et atteint Arpajon dans la matinée : legénéral Leclerc rencontreJacques Chaban-Delmas (sorti clandestinement de Paris) sur laroute nationale 20, en amont d’Arpajon. La commune est définitivement libérée[49].
Le sport à Arpajon dans la seconde moitié duXXe siècle
En 1955, une carrière située au lieu-dit La Petite-Folie, à cheval sur les communes d’Arpajon et deSaint-Germain-lès-Arpajon, est aménagée en terrain de moto-cross sous l’impulsion de Roger Pinard qui tient alors un magasin de motocyclettes à La Montagne : lui-même et le jeune Georges Diani en deviennent les vedettes locales. Ils ne peuvent rivaliser avec les champions nationaux qui s'y produisent,Rémy Julienne, qui fonde ensuite une troupe de cascadeurs pour le cinéma,Louis Meznarie qui devient préparateur pour les 24 heures du Mans, Robert et Claire Adnet père et fille, coéquipiers en side-car..., mais y disputent plusieurs manches du championnat de France[50].
La commune a perdu son rôle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et industriel. Elle reste toutefois dotée d’un centre-ville riche en commerces de proximité rassemblés autour d’une association de commerçants. Plus de six centsentreprises sont installées sur la commune dont près d’un tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont été créées sur la commune[51]. Deuxzones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-Grès[52], toutes deux situées au nord de la commune en bordure de laroute nationale 20.
Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton d'Arpajon de Seine-et-Oise ouis de l'Essonne[43]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2004 ) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
La vie politique d’Arpajon des dernières années se caractérise par une certaine ambivalence des résultats, suivants fréquemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps àdroite, bascula d’une courte avance en2001 àgauche avec l’élection de Pascal Fournier (socialiste) réélu dès le premier tour en2008 avec 77,29 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (élections cantonales ourégionales) sont systématiquement remportés par la gauche, exception faite de l’élection cantonale partielle de 2004 remportée à seulement 50,87 % par Philippe Le Fol (DVD).
À l’inverse, et toujours conformément aux résultats nationaux, lesélections législatives de2002 et2007 comme lesélections présidentielles en2002 et2007 ont été largement remportées par la droite parlementaire. En 2002, le résultat deJean-Marie Le Pen (18,20 %) fut toutefois supérieur à Arpajon, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[54]) que départemental (15,04 %[55]).
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les électeurs de la commune ont choisis les quatre premiers candidats suivants :Emmanuel Macron (23,37 % des suffrages exprimés),Marine Le Pen (20,50 %),Jean-Luc Mélenchon (20,17 %) etFrançois Fillon (19,53 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron a obtenu2 630 voix (68,10 %) et Marine Le Pen1 232 voix (31,90 %), lors d'un scrutin où 28,67 % des électeurs se sont abstenus[59].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune ont choisis les quatre premiers candidats suivants :Emmanuel Macron (27,27 % des suffrages exprimés),Jean-Luc Mélenchon (25,94 %),Marine Le Pen (19,75 %) etÉric Zemmour (6,55 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron a obtenu1 395 voix (36.18 %) et Marine Le Pen1 396 voix (36,82 %), lors d'un scrutin où 32,52 % des électeurs se sont abstenus[60]..
Élections municipales de 2008 : 77,29 % pour Pascal Fournier (PS) élu au premier tour, 22,71 % pour Philippe Catrou (UMP), 55,77 % de participation[63].
Au second tour desélections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste PS menée par le maire sortant Christian Béraud[64] obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec1 682 voix (51,04 %, 25 conseillers élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[65] : - Arnaud Mathieu (UMP,1 047 voix, 31,77 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Alain Buffle (FN,566 voix, 17,17 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 44,36 % des électeusr se sont abstenus.
Au premier tour desélections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVC menée par le maire sortant Christian Béraud obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec1 276 voix (57,86 %, 26 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[66] : - Isabelle Perdereau (DVD,640 voix, 29,02 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Pascale Perron (PCF,289 voix, 13,10 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 62,37 % des électeusr se sont abstenus.
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La bibliothèque municipale installée dans les anciennes écuries du château.
Pour les manifestations culturelles, la commune dispose de la salle d’exposition Francval. LecinémaStars et ses cinq salles projette parfois desfilms d’art et d’essai. Ce cinéma, fermé depuis 2020, a été réhabilité et rouvert le sous le nom dePremière Cinémas Arpajon en référence au magazine cinématographiquePremière[84].
Un conservatoire d'enseignement artistique communautaire propose aux Arpajonnais l'enseignement des musiques classique et actuelle, de la danse classique et du théâtre, unebibliothèque est aménagée dans les anciennes écuries du château.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[101],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 11 503 habitants[Note 8], en évolution de +12,48 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Arpajon connaît l’évolution démographique d’un bourg aujourd’hui intégré à l’agglomération parisienne. De 1 988 Arpajonnais décomptés lors du premierrecensement de 1793, la population a lentement crû jusqu’à un premier accident démographique en 1846 où la population tombe à 2 017 et un second plus important en 1856 où elle chute à 1 890.
Ensuite, la population fait un bond jusqu’à 2 822 en 1872 pour relativement se stabiliser avant une nouvelle croissance soutenue au sortir de laPremière Guerre mondiale avec 3 221 en 1921, encore accrue après laSeconde Guerre mondiale, malgré les cent trente-neuf victimes civiles et militaires des deux conflits[103], avec la construction degrands ensembles pour atteindre 4 550 personnes en 1954, 8 105 en 1975 et 9 668 lors du recensement de2006.
En 1999, 10,8 % des Arpajonnais étaient de nationalité étrangère et 14 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[104] soit 2 points supplémentaires pour chacune des catégories comparativement aux chiffres du département[105]. Parmi cette population étrangère, 3,4 % étaient originaires duPortugal, 1,6 % duMaroc et deTurquie, 1,3 % d’Algérie, 0,3 % deTunisie et 0,2 % d’Espagne et d’Italie[106].
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 481 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[107]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,8
6,0
75-89 ans
9,6
11,7
60-74 ans
13,2
18,6
45-59 ans
17,0
22,3
30-44 ans
20,2
20,8
15-29 ans
20,7
20,0
0-14 ans
17,5
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[108]
La place de Châtres lors de la foire aux Haricots.
Deux manifestations rythment l’année festive d’Arpajon. Lecarnaval de Bineau au cours duquel une représentation de l’intendant est brûlée sur la place de Châtres se déroule chaque année le premierdimanche demars.
Lafoire auxHaricots, manifestation commerciale et artisanale, créée en 1922 et reconnue foire nationale depuis 1970 est organisée chaque année le troisième week-end de septembre en mémoire du passémaraîcher du territoire et notamment duchevrier, variété typique d’Arpajon.
D’autres manifestations nationales comme laFête de la musique sont relayées dans la commune.
La relative petite taille de la commune ne lui permet pas de disposer d’infrastructures sportives d’importance. Deuxstades se trouvent à proximité, Gaston-Cornu àSaint-Germain-lès-Arpajon et Louis-Babin àLa Norville. Cette dernière commune accueille aussi lebassin nautique. Dix-neufassociations sont néanmoins implantées sur la commune.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008 ) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Une égliseprotestanteévangélique est présente sur la commune. Les autres confessions religieuses ne disposent pas de lieu de culte sur le territoire communal.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Capitale de l’Arpajonnais, terre historique demaraîchage, la commune a longtemps été un lieu d’échanges commerciaux, connue pour safoire depuis leXIIIe siècle.
Arpajon est intégrée aubassin d'emploi deDourdan par l’Insee[110]. En1999, lapopulation active arpajonnaise comptait 4 433 personnes, répartis en 37,4 % d’employé, 26,4 % de professions intermédiaires et 15,8 % d’ouvrier. Quatre personnes étaient encoreagriculteurs. À cette même date, 9,8 % de la population était auchômage et seuls 20 % des Arpajonnais travaillaient sur le territoire communal[111]. En2004, le chiffre du chômage restait presque inchangé avec 9,5 % de la population active[112]. Avec huit cents salariés, lecentre hospitalier est le premier employeur, suivi de loin par lacaisse d’allocations familiales (trois cents agents), lelycée René-Cassin et la municipalité avec deux cents agents chacun[113].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2005) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Le patrimoine d’Arpajon est varié et marqué par les différentes époques prospères pour la commune.
Lahalle de la place du Marché construite en1470 longue de trente-cinq mètres et large de dix-huit est classée au titre desmonuments historiques depuis1921[118],[119]. Il convient de noter que le 24 juin 1911, un conseiller municipal rappela que la majorité du conseil municipal avait été élu sur un programme comprenant la démolition dehalle de la place du Marché: il fut décidé de soumettre cette idée à un référendum auprès de la population communale compte tenu des coûts prévisionnels, référendum qui ne fut jamais organisé[47].
Les frèresJacques (1943-) et André Cadiou (? - ?), coureurs cyclistes professionnels, ayant disputé leTour de France durant les années 1960 et 1970, y ont fait leurs premières armes sportives.
Joël Robuchon (1945-2018), célèbrecuisinier, a reçu la médaille d’or de la ville d’Arpajon en 1966 ainsi qu'une médaille de bronze et une d'argent.
Alias du blason de ArpajonCe blason est une adaptation de celui du marquisLouis VI d’Arpajon, seigneur de la ville, qui était « écartelé, au premier et au quatrième d’azur aux trois fleurs de lys d’or et à la bordure du même, au deuxième et au troisième de gueules à la harpe d’or » visible auchâteau de Sévérac et de celui de l’ancienne commune de Chastres. La présence de la harpe en fait desarmes parlantes.
Blason de Louis VI d’Arpajon
Il apparaît sur la motrice numéroBB 9280 de laSNCF dans le cadre du parrainage des matériels par les communes[138].
Une légende raconte que le nomBineau du personnage carnavalesque rappelle unintendant qui se serait octroyé undroit de cuissage sur les demoiselles du village et aurait été brûlé vif en châtiment[142].
Honoré de Balzac situe à Arpajon une partie de son romanUn début dans la vie :« Quant àmonsieur de Sérisy, il n’émigra point pendant la Révolution, il la passa dans sa terre de Sérisy, d’Arpajon, où le respect qu’on portait à son père le préserva de tout malheur »[143].
Pierre Perret évoque Arpajon dans sa chansonCuisse de mouche : « Puis ce fut le grand départ vers notre lune de miel. Dans un hôtel d'Arpajon, on connut l’septième ciel. »
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic,, 1053 p.(ISBN2-84234-126-0), « Arpajon »,p. 37–49
Collectif d'auteurs,Arpajon, les grandes étapes de son histoire, Municipalité d'Arpajon
Jean-MarieAlliot,Les curés d’Arpajon, P. Lamouche,
J.Peyrafitte,Il était une fois l’Arpajonnais (1893-1936), Amatteis,
Collectif d'auteurs,Chronologie des principaux évènements d’Arpajon, Soleil Natal,(ISBN978-2-905270-04-7)
SophieDi Folco,Arpajon : Temps passés, Temps présent, Ville d'Arpajon,, 191 p.(ISBN978-2-9508201-0-5)
Collectif d'auteurs,Arpajon et sa région : 1900-1950, Soleil Natal,(ISBN978-2-905270-94-8)
Sébastien Fray, « Arpajon au haut Moyen Âge : essai de synthèse des données archéologiques et textuelles »,Revue de la Haute-Auvergne,vol. 75,,p. 123-133(lire en ligne).
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Arpajon »,Simulateur Solidarité et renouvellement urbain (SRU), Ministère de la Transition écologique et de la cohésion sociale,(consulté le).
↑abc etdHippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise,Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874
↑L. Prudhomme,Dictionnaire des individus condamnés à mort pendant la Révolution, 1796, p 214 ; condamné le "9 messidor an II".
↑Marie-Claire Roux,En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑a etbMarie Madeleine Thibierge "Arpajon et sa région 1900-1950" Art et histoire du Pays de Châtres, décembre 1995.
↑« Christian Béraud récupère l'écharpe de maire »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne)« Christian Béraud, 51 ans, a été officiellement élu maire d'Arpajon. Il a obtenu 26 voix, son rival Philippe Catrou n'en recueillant que 2. Le premier adjoint (DVG) prend la succession de Pascal Fournier (PS) qui, tout juste élu conseiller général, a choisi de démissionner de ses fonctions communales ».