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Arnaud Alessandrin, né en 1984 ou 1990, est unsociologue français, spécialiste des questionsLGBT[1].
Entre 2010 et 2015, il participe avecKarine Espineira etMaud-Yeuse Thomas à l'Observatoire des transidentités et à sesCahiers. Depuis 2015, il codirige avec Johanna Dagorn la revueLes cahiers de la LCD (Lutte contre les discriminations)[2].
Recherches : questions de genre, de santé et de discriminations
Les travaux d'Arnaud Alessandrin s'orientent principalement autour des questions de genre. Il soutient sa thèse intituléeDu « transsexualisme » aux devenirs trans à l'université de Bordeaux. Dans une version réactualisée, sa thèse est publiée en 2018 sous le titreSociologie des transidentités.
Ses travaux donnent lieu à de nombreuses autres publications dans des revues académiques[3]. En 2014, il mène avecKarine Espineira une enquête sur la violence faite aux personnes trans. Ses nombreuses publications autour des questions LGBTIQ l'amènent à aborder les questions du mariage pour tous, de l'homophobie et du genre notamment.
Une autre partie des travaux du sociologue porte sur l'intersection entre « genre » et « santé ». Il publie de nombreux livres sur ce sujet, notammentParcours de santé / parcours de genre. Avec Anastasia Meidani, il défend la thèse d'une imbrication des parcours santé et des questions de genre[4]. C'est ainsi qu'entre 2015 et 2017, sous la direction d'Anastasia Meidani, il mène une recherches sur le genre et le cancer, financée par l'INCA. Cette recherche donne lieu à de nombreuses publications[5],[6] ainsi qu'à un documentaire intituléQuand le cancer rencontre legenre. Il poursuit ses travaux sur le rapport à la santé des personnes LGBT et dirige la recherche « Santé LGBT » avec Johanna Dagorn, financée par leDILCRAH. Cette recherche qui porte sur la cancérologie[7], la gérontologie[8], labariatrie[9] et la santé scolaire[10] donne lieu à un ouvrage collectif qui paraît en 2020[11].
Enfin, ses recherches s'orientent également autour des questions de discriminations. En 2014 il pilote par exemple une première étude sur les expériences discriminatoires à Bordeaux[12], qui se poursuit en 2014 et 2015 par une recherche plus spécifique sur la place des femmes dans l'espace public[13] (avec Johanna Dagorn). Toujours en 2015, il s'engage dans une enquête sur l'expérience discriminatoire des habitants desquartiers prioritaires, thème qui parsème ses travaux ultérieurs[14],[15], comme ceux portant sur les LGBTphobies dans la ville[16].
Dans la même période il poursuit ses travaux avec Johanna Dagorn sur la place des femmes dans l'espace public, notamment àLimoges,Poitiers,Niort ouAngoulême. Ses travaux se retrouvent dans de nombreux articles[17] et, quelques années plus tard, dans leur ouvrage commun intituléEspaces publics et discriminations, publié en 2023.
On lui doit également des recherches sur les études de fan. En 2017 et 2019 il publie deux livres collectifs avec Mélanie Bourdaa sur lesfan studies et lesgender studies[18]. En 2024, il publie avec Marielle Toulze une sociologie deMylène Farmer[19]. Pour le journal "Le Monde", ce livre est une "une précieuse contribution auxfan studies"[1]. La même année il publie un ouvrage collectif avec Mélanie Bourdaa sur lesteen-series.
De 2018 à 2023, Arnaud Alessandrin siège au conseil scientifique de laDILCRAH[20].
Il contribue, en tant que dramaturge, à plusieurs pièces de théâtre, dontMesdames, messieurs et le reste du monde[21] aufestival d'Avignon en 2018, sous la direction deDavid Bobée. En 2020, il accompagne le metteur en scèneDavid Gauchard pour la création sa pièceNu, puis est conseiller en 2021 pourCatherine Marnas sur une pièce mettant en scène la vie d'Herculine Barbin[22]. En 2023, il coécrit avec Marielle Toulze et Gregori Miege la pièceComme tu me vois[23]. La pièce sera notamment jouée au théâtre du Nord en mai 2025[24].
Depuis 2025 il dirige la collection "Autour du genre"[25] aux éditions du Bord de l'eau (Bordeaux).
↑Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, « Femmes et déplacements : différents contextes, différentes expériences ? »,Dynamiques régionales,3e trimestre 2021(lire en ligne)
↑ThomasKirszbaum, JohannaDagorn, SylvieThomas et ArnaudAlessandrin, « « Sortir de l’approche individualisante du droit pour combattre les discriminations territoriales » : entretien avec Thomas Kirszbaum: »,Les cahiers de la LCD,vol. N° 12,no 1,,p. 23–37(ISSN2496-4956,DOI10.3917/clcd.012.0023,lire en ligne, consulté le)
↑Savoir, éducation, apprentissage aujourd'hui: regards croisés en sciences humaines et sociales [actes des 1ères Journées transversales de l'UFR sciences humaines de l'Université de Rennes 2, 23-24 mai 2017], PUR,coll. « Des sociétés »,(ISBN978-2-7535-7742-8)
↑Arnaud Alessandrin, Johanna Dagorn et Chad Charase, « Quelle ville pour les LGBT ? », surhal.science,(consulté le).
↑ArnaudAlessandrin et JohannaDagorn, « Sexisme(s) urbain(s) : Jeunes filles et adolescentes à l’épreuve de la ville »,Enfances, Familles, Générations,no 30,(ISSN1708-6310,DOI10.7202/1058687ar,lire en ligne, consulté le)
↑MélanieBourdaa et ArnaudAlessandrin,Fan Studies, Gender Studies. La rencontre, Téraèdre,(lire en ligne)
↑FabriceGabriel, Philippe-JeanCatinchi, NilsC. Ahl et PierreDeshusses, « Les brèves critiques de la rentrée littéraire d’hiver : Emmanuel Kant, Arrigo Lessana, Sophie Van der Linden, Jean-Frédéric Schaub, Ferdinand von Saar… »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)
↑« Discriminations en ville : « Toutes les femmes appréhendent l’espace public » selon Johanna Dagorn »,Sud-Ouest,(ISSN1760-6454,lire en ligne, consulté le)
« « Pour beaucoup de personnes trans, la transphobie est si fréquente et si grave que son expérience est totale » »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le).