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Armand Annet

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Armand Annet
Fonctions
Gouverneur du Dahomey
-
Gouverneur de la Côte française des Somalis
Gouverneur général de Madagascar
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Armand Prosper AnnetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Condamnation

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Armand Léon Annet ( -[1]) est unadministrateur colonial français. Gouverneur de plusieurs territoires, il termine sa carrière comme gouverneur-général deMadagascar sous lerégime de Vichy. Condamné à la dégradation nationale en 1947, il a été amnistié en 1954.

Biographie

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Armand Annet est né à Paris le 5 juin 1888,rue de Babylone dans le7e arrondissement de Paris. Il effectue ses études secondaires auLycée Chaptal et obtient le baccalauréat en 1907.

Il s'engage alors dans le39e régiment d'infanterie àRouen le 8 octobre 1907, et est libéré le 8 octobre 1910.

Carrière coloniale

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Après avoir sollicité un emploi enAfrique-Équatoriale française, il est nommé commis de3e classe des services civils. Il embarque à Bordeaux le 24 décembre 1910, arrive le 10 janvier 1911 et est envoyé enOubangui-Chari. Le1er janvier 1913, il devient commis de première classe. Il est affecté le 15 mars 1914 au cabinet du gouverneur général, et nommé adjoint de deuxième classe le1er juillet 1914.

Mobilisé le1er décembre 1914, comme sous-lieutenant d'infanterie métropolitaine mis à la disposition des troupes coloniales, il prend part à la campagne duCameroun. Blessé à la jambe droite lors de la prise de la factorerie de Moopa, il est promu lieutenant le 30 août 1916, puis capitaine. Mis à la disposition du général de divisionAymerich alors commissaire de la République au Cameroun, à partir du1er avril 1916, il travaille dans le cadre du corps d'occupation du Cameroun, puis comme chef de section dans le bataillon indigène duMoyen-Congo.

À partir du 11 mai 1917, il remplit les fonctions de chef de cabinet du lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo. Le 10 avril 1919, il est nommé chef du bureau militaire et chef du service des affaires politiques, puis chef de cabinet à partir du1er janvier 1920 du commissaire de la République au Cameroun.

Détaché en France à l'Agence économique du Cameroun, il devient chef-adjoint du cabinet du gouverneur-général de l'AOF, puis directeur par intérim à partir du 16 mai 1925 et enfin directeur de cabinet le 6 avril 1927. Sous l'égide du gouverneur-généralJules Carde, il gravit tous les échelons administratifs. Le 23 mai 1931, il est nommé gouverneur de troisième classe et mis en service détaché à la disposition du gouverneur général de l'Algérie ; il participe aux conférences nord africaines d'Alger (1930) et deTunis (1931).

Le 13 novembre 1935, Armand Annet est nommé gouverneur de laCôte française des Somalis. Il est promu gouverneur de2e classe le 11 janvier 1937. C'est lui qui accueille à Djibouti lenégusHaïlé Sélassié qui quitte l'Abyssinie devant les troupes italiennes pour rejoindre l'Europe en mai 1936.

Il quitte la CFS en mai 1937 et rentre en France, où il est nommé au Comité d'études des coutumes indigènes africaines puis au Comité colonial des économies.

Le 19 mars 1938, il est nommé parAlbert Lebrun gouverneur duDahomey. En juin 1940,dans un premier temps favorable à la poursuite des hostilités contre l'Allemagne[réf. nécessaire], il se rallie aumaréchal Pétain et est nommé commissaire de la République auCameroun le 14 août. Bloqué àLibreville lors du ralliement de l'A.E.F. à laFrance libre, Annet rentre àDakar lorsque les premières troupes desForces françaises libres pénètrent dans Libreville.

Gouverneur de Madagascar

Le 11 décembre1940, il est nommégouverneur général deMadagascar par legouvernement de Vichy, à la place deLéon Cayla. Il arrive dans l'île le 12 avril 1941 et prend ses fonctions le 15. Il poursuit la politique de son prédécesseur : la mise en œuvre de la Révolution nationale prônée par Pétain.

En 1942, il s'oppose au débarquement britannique lors de l'opération Ironclad. Tous les bateaux français mouillant àDiego-Suarez sont coulés[2]. Annet organise labataille de Madagascar qui durera plusieurs mois. Replié àIhosy, le 6 novembre 1942, il signe un armistice avec les Britanniques etobtient le maintien de la souveraineté française[réf. nécessaire].

Il est remplacé parRobert Sturges.

Dernières années

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Armand Annet est envoyé en résidence surveillée à Zefonstein, petite ville située à une cinquantaine de kilomètres deJohannesburg (Afrique du Sud). Le 21 octobre 1944, il embarque au Cap pourCasablanca. Le 6 juin 1945, il est écroué à la maison d'arrêt de Casablanca puis transféré le 6 juillet à laprison de Fresnes où il effectue 21 mois de détention préventive.

Le 21 mars 1947 : laHaute Cour de justice le condamne à ladégradation nationale à vie[3]. En juillet 1949, Annet bénéficie d'un recours en grâce qui ramène la durée de la dégradation nationale à cinq ans. Il bénéficie ensuite, par décret du Président de la République du 6 juin 1951, d'une mesure gracieuse lui accordant la remise du reste de la dégradation nationale qui le touche. Enfin, la loi du 6 août 1953, lui permet de solliciter une amnistie par décret. Celui-ci est promulgué le 15 avril 1954.

Il meurt le 25 avril 1973, au 21 bis,avenue de La Motte-Picquet à Paris, en ayant publié au préalable plusieurs romans et articles qui célèbrent« l'œuvre coloniale française »[4]. Il publie également une œuvre de mémoire et d'autojustification en 1952[5].

Décorations

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Il est chevalier de laLégion d'honneur le 4 septembre 1920, officier le 2 août 1932, et finit commandeur. Il perd ses titres après sa condamnation, puis les récupère après avoir été amnistié.

Il est décoré de l'Ordre de l'Étoile noire du Dahomey le 30 octobre 1922, de laCroix de Guerre (deux citations à l'ordre du régiment, une citation à l'ordre de la division, et une à l'ordre de l'armée), de la Croix de guerre belge, officier duNicham Iftikar et titulaire de la médaille coloniale agrafe A.E.F.

Publications

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  • Annet (Armand),Je suis gouverneur d'outre-mer, Editions du Conquistador, Paris, 1957, 144 p.
  • Annet (Armand),En colonne dans le Cameroun : notes d'un commandant de compagnie 1914-1916, Paris, éd. Debresse, 1949, 127p.
  • Annet (Armand),Aux heures troublées de l'Afrique Française, 1939-1943, Le Mans, éd. Du Conquistador, 1952, 251p.
  • Annet (Armand),Le secret du Tengelin, Paris, éd. Du Scorpion, 1966, 217p.
  • Annet (Armand),Le poste à bois, Roman de la grande forêt, Paris, éd Debresse, 1972, 157p.
  • Annet (Armand), "En Forêt" dansRevue indépendante, Revue d'action nationale, sociale, littéraire, artistique, documentaire, juillet 1951, 8e anthologie, p.4.
  • Annet (Armand), "Réflexions sur la politique coloniale française" dansRevue indépendante, Revue d'action nationale, sociale, littéraire, artistique, documentaire, Avril 1953, p.24 à 28.

Notes et références

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  1. AfBA I 25, p.71
  2. Jean-Baptiste Duroselle,L'abîme, 1939-1944, 1982 ; rééd coll. « Points-histoire », 1990,p. 441.
  3. Christian Roche,50 ans d'indépendance dans les anciennes possessions françaises d'Afrique noire, Paris, l'Harmattan, 2011, p. 243
  4. ArmandANNET, « Réflexions sur la politique coloniale française »,Revue indépendante, Revue d'action nationale, sociale, littéraire, artistique, documentaire,‎,p. 27
  5. Annet (Armand),Aux heures troublées de l'Afrique Française, 1939-1943,Le Mans, éd. du Conquistador, 1952, 251 p.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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