Salutistes américaines àAnsauville (France) durant laPremière Guerre mondiale, équipées de masques à gaz, en train de préparer des tartes pour les soldats.Drapeau français de l'Armée du salut. Le bleu y symbolise la pureté de Dieu, le rouge symbolise le sang versé par Jésus-Christ, le jaune symbolise le feu du Saint-Esprit[réf. souhaitée].
En Angleterre, en pleinerévolution industrielle,William Booth fonde la Mission chrétienne de l'Est de Londres le[3] pour propager lafoi chrétienne et lutter contre la pauvreté[4]. Cette mission devient, le, l'Armée du salut. À cette époque, les populations ouvrières s'entassent dans les quartiers pauvres d'East End (à l'est deLondres)[5],[6].
Depuis 1891, durant le mois de décembre, l'Armée du salut organise une collecte de fonds dans la rue, ce sont lesMarmites de Noël[7].
Ce mouvement n'a pas de doctrine spécifique par rapport auprotestantisme habituel car ses doctrines sont enracinées dans leméthodisme (mouvement issu d'un réveil religieux auXVIIIe siècle sous l'impulsion deJohn Wesley). Le fondateur William Booth étant pasteur de l’église méthodiste, il adopte ses points de doctrine à l'origine du mouvement. Il insiste sur la certitude d'unSalut offert à tous par leChrist et de la transformation possible de tout être humain par sagrâce. Il est spirituellement influencé par lepiétisme, et dans la lignée duchristianisme évangélique. L’Armée du salut définit ses principes de foi en onze articles[8].
L'officier de l’Armée du salut (est) peut êtreministre du culte. Son service est unapostolat.Il travaille à plein temps pour le mouvement dans un ministère pastoral qui le conduit également à mettre en place des actions de secours envers les plus démunis[9].
Depuis le, elle forme un territoire salutiste unique avec laFrance[12]. Les responsables régionaux pour la Belgique sont les majors Jean et Ariane Olekhnovitch[13].
En 1887, l'Armée du salut engage son action àKingston.
La Jamaïque, la Barbade, Trinité-et-Tobago, Sainte-Lucie, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Belize, Saint-Christophe-et-Niévè, le Suriname, les Bahamas, Haïti, la Guyane française et Saint-Martin forment un territoire salutiste sous le commandement des commissaires Mark et Sharon Tillsley[16].
Un de leurs successeurs,Charles Péan, commissaire-général de l'Armée du salut en France de 1957 à 1966, joue un rôle important dans la fermeture dubagne de Cayenne, où les conditions de vie étaient extrêmement dures et les mauvais traitements fréquents[21].
L'Armée du salut est reconnue d'utilité publique en 1931. Cette reconnaissance est abrogée en 2000 pour être reportée sur la Fondation nouvellement créée[22].
Depuis le, elle forme un territoire salutiste unique avec la Belgique sous le commandement des colonels Daniel et Eliane Naud[12].
En 2015, aux côtés d'associations et de mouvements de la jeunesse et dugroupe Bayard, l'Armée du salut participe à la création du groupe de réflexionVers le haut[23], consacré aux jeunes et à l'éducation, lancé à l'initiative desApprentis d'Auteuil[24].
Le, la « Maréchale » Catherine Booth et le colonel Arthur Sidney Clibborn lancent l'action de l'Armée du salut àGenève. Après une vive opposition, le mouvement est reconnu comme institution religieuse par leTribunal fédéral en 1889.
La Suisse, l'Autriche et la Hongrie forment un territoire salutiste sous le commandement des commissaires Massimo et Jane Paone[28].
Bien que l'Armée du Salut annonce ne pas discriminer contre leslesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT), elle reste accusée de discrimination par des critiques. Ces critiques soulignent les propos considérés homophobes de responsables de l'organisation, et des situations de discriminations au sein de cette dernière[29]. Elle est également accusée delobbying contre les droits des personnes LGBT. Des membres de l'organisations ont également été licenciés pour cause de leur homosexualité[30]. Des documents partagés en interne semblent révéler uneidéologie homophobe au sein de l'organisation[30],[31].
↑a etbVassili Joannides et Stéphane Jaumier, « Résister à l’emprise de la gestion : ce que l’armée du salut nous apprend »,La nouvelle revue du travail,no 3,(DOI10.4000/nrt.1244,lire en ligne).
↑Jean-Lucien Sanchez, « L'abolition de la relégation en Guyane française (1938-1953) »,Criminocorpus,(lire en ligne).
↑Décret du 11 avril 2000 approuvant la dissolution d'une association reconnue d'utilité publique et abrogeant la reconnaissance de cette association comme établissement d'utilité publique et portant reconnaissance d'une fondation comme établissement d'utilité publique, JORFno 92 du 18 avril 2000 page 5908 (Consulté le 06/10/2019)