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Aristide Briand

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Pour les articles homonymes, voirBriand.

Aristide Briand
Illustration.
Portrait d'Aristide Briand (parMarcel Baschet, 1916).
Fonctions
Député français

(29 ans, 9 mois et 6 jours)
Élection27 avril 1902
Réélection6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
16 novembre 1919
11 mai 1924
22 avril 1928
CirconscriptionLoire()
Loire-Inférieure()
LégislatureVIIIe,IXe,Xe,XIe,XIIe,XIIIe etXIVe(Troisième République)
Groupe politiqueSocialistes parlementaires(1902-1910)
Républicain socialiste(1910-1914)
NI(1914-1919)
Républicain socialiste(1919-1932)
SuccesseurArmand Duez
Ministre des Affaires étrangères

(5 ans, 5 mois et 20 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Paul Doumer
Président du ConseilRaymond Poincaré
Lui-même
André Tardieu
Camille Chautemps
Théodore Steeg
Pierre Laval
GouvernementPoincaré IV etV
Briand XI
Tardieu I
Chautemps I
Steeg
Laval I etII
LégislatureXIIIe etXIVe(Troisième République)
PrédécesseurÉdouard Herriot
SuccesseurPierre Laval

(1 an et 3 mois)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
Lui-même
GouvernementPainlevé II etIII
Briand VIII,IX etX
LégislatureXIIIe(Troisième République)
PrédécesseurÉdouard Herriot
SuccesseurÉdouard Herriot

(11 mois et 27 jours)
PrésidentAlexandre Millerand
Président du ConseilLui-même
GouvernementBriand VII
LégislatureXIIe(Troisième République)
PrédécesseurGeorges Leygues
SuccesseurRaymond Poincaré

(1 an, 4 mois et 16 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
Président du ConseilLui-même
GouvernementBriand V etVI
LégislatureXIe(Troisième République)
PrédécesseurRené Viviani
SuccesseurAlexandre Ribot
Président du Conseil des ministres français

(2 mois et 23 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementBriand XI
LégislatureXIVe(Troisième République)
PrédécesseurRaymond Poincaré
SuccesseurAndré Tardieu

(7 mois et 19 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementBriand VIII,IX etX
LégislatureXIIIe(Troisième République)
CoalitionCartel des gauches
PrédécesseurPaul Painlevé
SuccesseurÉdouard Herriot

(11 mois et 27 jours)
PrésidentAlexandre Millerand
GouvernementBriand VII
LégislatureXIIe(Troisième République)
PrédécesseurGeorges Leygues
SuccesseurRaymond Poincaré

(1 an, 4 mois et 16 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
GouvernementBriand V etVI
LégislatureXIe(Troisième République)
CoalitionUnion sacrée
PrédécesseurRené Viviani
SuccesseurAlexandre Ribot

(1 mois et 25 jours)
PrésidentArmand Fallières
Raymond Poincaré
GouvernementBriand III etIV
LégislatureXe(Troisième République)
PrédécesseurRaymond Poincaré
SuccesseurLouis Barthou

(1 an, 7 mois et 3 jours)
PrésidentArmand Fallières
GouvernementBriand I etII
LégislatureIXe etXe(Troisième République)
PrédécesseurGeorges Clemenceau
SuccesseurErnest Monis
Garde des Sceaux etMinistre de la Justice

(1 an, 2 mois et 3 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
Président du ConseilRené Viviani
GouvernementViviani II
LégislatureXIe(Troisième République)
PrédécesseurJean-Bienvenu Martin
SuccesseurRené Viviani

(1 an et 7 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilRaymond Poincaré
GouvernementPoincaré I
LégislatureXe(Troisième République)
PrédécesseurJean Cruppi
SuccesseurLouis Barthou

(1 an, 6 mois et 16 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilGeorges Clemenceau
GouvernementClemenceau I
LégislatureIXe(Troisième République)
PrédécesseurJean Guyot-Dessaigne
SuccesseurLouis Barthou
Ministre de l'Intérieur

(1 mois et 25 jours)
PrésidentArmand Fallières
Raymond Poincaré
Président du ConseilLui-même
GouvernementBriand III etIV
LégislatureXe(Troisième République)
PrédécesseurThéodore Steeg
SuccesseurLouis-Lucien Klotz

(1 an, 7 mois et 3 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilLui-même
GouvernementBriand I etII
LégislatureIXe etXe(Troisième République)
PrédécesseurGeorges Clemenceau
SuccesseurErnest Monis
Ministre des Cultes

(1 mois et 25 jours)
PrésidentArmand Fallières
Raymond Poincaré
Président du ConseilLui-même
GouvernementBriand III etIV
LégislatureXe(Troisième République)
PrédécesseurThéodore Steeg(Intérieur et Cultes)
SuccesseurLouis-Lucien Klotz(Intérieur et Cultes)

(4 ans, 11 mois et 16 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilFerdinand Sarrien
Georges Clemenceau
Lui-même
GouvernementSarrien
Clemenceau I
Briand I etII
LégislatureIXe etXe(Troisième République)
PrédécesseurJean-Baptiste Bienvenu-Martin
SuccesseurErnest Monis
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts

(1 an, 9 mois et 21 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilFerdinand Sarrien
Georges Clemenceau
GouvernementSarrien
Clemenceau I
LégislatureIXe(Troisième République)
PrédécesseurJean-Baptiste Bienvenu-Martin
SuccesseurGaston Doumergue
Biographie
Nom de naissanceAristide Pierre Henri Briand
SurnomLe pèlerin de la paix
Date de naissance
Lieu de naissanceNantes,Loire-Inférieure
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décèsParis 16e,Seine
SépultureCimetière de Cocherel,Houlbec-Cocherel
NationalitéFrançaise
Parti politiqueParti républicain-socialiste
Diplômé deFaculté de droit de Paris
ProfessionAvocat
DistinctionsPrix Nobel de la paix(1926)
RésidenceAvenue Kléber,Paris 16e

Aristide Briand
Chefs du gouvernement français
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Aristide Briand, né le àNantes (Loire-Inférieure) et mort le àParis (Seine), est unavocat et unhomme politiquefrançais[1].

Député de la Loire et deLoire-Inférieure, initiateur etrapporteur de laloi de séparation des Églises et de l'État de 1905 codifiant lalaïcité en France, il est onze foisprésident du Conseil[2] et vingt-six fois ministre sous laTroisième République.

Il joue un rôle essentiel dans lesrelations internationales après laPremière Guerre mondiale. En 1926, il reçoit leprix Nobel de la paix, conjointement avecGustav Stresemann[3], pour son action commeministre des Affaires étrangères en faveur de la réconciliationentre laFrance et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant son rêve depaix par lasécurité collective, dont l'axe serait laSociété des Nations, il signe avec l'AméricainFrank Billings Kellogg lepacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Cependant, son œuvre diplomatique s'écroule dès le début desannées 1930, qui sont marquées par lacrise économique de 1929, la montée dunazisme et dunationalisme japonais[a] préfigurant laSeconde Guerre mondiale.

Biographie

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Débuts

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Aristide Briand vers 1906.

Aristide Pierre Henri Briand[4] est issu d'une famille modeste. Il naît à Nantes au 12 de larue du Marchix, donc dans un quartier très populaire et miséreux, au domicile et lieu de travail de ses parents, Pierre-Guillaume Briand et Madeleine Bouchaud, aubergistes[b]. Avant son mariage, Madeleine avait été lingère auchâteau de Blain, chez le baronClément de Lareinty.

Deux ans après la naissance d'Aristide, ils s'installent àSaint-Nazaire où ils gèrent plusieurs établissements, notamment « Le Grand Café ». Ils reviennent à Nantes en 1894.

Après avoir été élève du collège de Saint-Nazaire, Aristide Briand entre comme élève boursier au lycée de Nantes (actuellementlycée Georges-Clemenceau)[5]. Il fait une très bonne année scolaire, avec les premiers prix de versionlatine et de versiongrecque et les deuxièmes prix d'histoire et d'anglais, et le premier prix de version grecque au concours général. Aussi, il passe directement enrhétorique en 1878-1879 (il y obtient seulement 3 accessits). Durant ces années, il semble qu'il ait fait la connaissance deJules Verne.

Après lebaccalauréat, il entreprend des études de droit et devientclerc de notaire en revenant à Saint-Nazaire. En 1886, il s’inscrit comme avocat stagiaire aubarreau de cette ville portuaire, il rencontreFernand Pelloutier, figure de l’anarcho-syndicalisme et secrétaire de laFédération des Bourses du travail. Il décide alors de s’engager en politique[6] et se lie d'amitié avec Eugène Couronné, ancien ouvrier typographe, fondateur et directeur du journalLa Démocratie de l'Ouest qui lui a demandé son premier véritable article, daté du. Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage aux côtés des radicaux-socialistes. Il est élu conseiller municipal de Saint-Nazaire le et démissionne le. Il fait ensuite élire des « candidats-ouvriers » au sein du premier municipe socialiste de la ville[7].

D'août 1900 à, il est inscrit au Barreau dePontoise. Son cabinet est installé près dulac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche. Il se fait connaître comme journaliste, notamment dans le journalanticléricalLa Lanterne[8], et également en assurant la défense dans des procès emblématiques pour le monde ouvrier, comme celui des employés de l'horlogerie Crettiez deCluses[c]. Célibataire, il multiplie les conquêtes ; il a eu un temps pour compagne la princesseMarie Bonaparte[9], future disciple deFreud. Par amour pour lui, celle-ci acheta lechâteau des Lareinty à Blain.

Selon Christian Morinière, président de l'association Aristide-Briand, dont l'objet est d'œuvrer à la mémoire du Nantais et de gérer son fonds d'archives personnel, Aristide Briand« s'est toujours réclamé de la Bretagne ». Il était ancré à Nantes, à Saint-Nazaire et dans leTrégor, sur l'île Milliau, au large deTrébeurden, où il séjournait souvent. Morinière indique :« Il ne ratait pas une occasion de revenir. C'était sa patrie. On disait : Briand le Breton. Quand d'autres se disaient Alsaciens ou Provençaux, lui, il se définissait comme Breton »[10]. Et c'est en tant que tel que le quotidienL'Ouest-Éclair parle de lui[11],[12].

Néanmoins, par opportunisme, il se fait élire en 1902, comme député de Saint-Étienne dans le Massif central.

Années 1902-1905

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D’abord proche dusyndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de lagrève générale, il devient députésocialiste deSaint-Étienne en 1902, à la suite deBenoît Oriol[13]. Il est alors très proche deJean Jaurès. En 1904, il quitte son poste de secrétaire général duParti socialiste français. Il joue un rôle important dans le processus desécularisation et delaïcisation en tant que rapporteur de laloi de séparation des Églises et de l'État[14]. Son pragmatisme et son talent de négociateur ont finalement permis une application mesurée et un accord de fait entre la République laïque et une partie duclergé français, malgré l'opposition virulente duVatican[15].

Évolution vers le centre (1906-1914)

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Aristide Briand.

En[16], il se voit confier leministère de l'Instruction publique dans le gouvernement duradicalSarrien contre l'avis deJean Jaurès qui redoute que Briand suive la même évolution queMillerand au contact du pouvoir. Plus encore que celle deMillerand dans legouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, la nomination de Briand est très mal perçue dans les rangs de laSFIO, où l'on parle de trahison. Il fréquente à cette époque le salon deMadame Arman de Caillavet, égérie d'Anatole France. C'est Briand qui exige la venue du radicalClemenceau dans le cabinet, préférant l'avoir avec lui que contre lui. Clemenceau, autre habitué deMme Arman de Caillavet, est nommé ministre de l'Intérieur, et devient très impopulaire chez les socialistes en tant que « briseur de grèves ».H.-P. Gassier signe alors une affiche désignant Briand comme« Le Jaune ».

De 1906 à 1913, Briand est constamment au gouvernement : de l'Instruction publique, il passe àla Justice en, dans legouvernement Clemenceau (il tente alors d'obtenir l'abolition de lapeine de mort), puis devient président du Conseil avec le portefeuille de l'Intérieur en ; il conserve cette fonction jusqu'en, à l'exception de l'année 1912, où il est de nouveau ministre de la Justice deRaymond Poincaré.

Durant cette période, il se montre hostile au droit de grève des fonctionnaires ; en, alors qu'il est chef du gouvernement, il dénonce une grève dans leschemins de fer de l'Ouest, récemment nationalisés, parlant d’« entreprise criminelle de violence, de désordre et de sabotage »[17]. Il réquisitionne les agents de la compagnie qui continuent quelques jours la grève en portant un brassard indiquant qu'ils sont mobilisés contre leur gré[réf. nécessaire]. Il se déclare prêt à« recourir à l'illégalité » contre les« grèves insurrectionnelles »[18]. Cette action antisyndicale suscite des critiques, dont celle deJean Jaurès qui l'apostrophe :« Pas ça ou pas vous » ajoutant que Briand, par son« jeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis ». De son côté,Maurice Barrès le qualifie de« monstre de souplesse ». Mais la grève, par ailleurs impopulaire auprès d'une frange de la population, est ainsi arrêtée au bout d'une semaine[19].

Le 20 novembre 1910, alors qu'il inaugure un monument en l'honneur deJules Ferry, il est giflé par un artisan royaliste,Camelot du Roi, membre actif de l'Action Française,Lucien Lecour, qui a voulu exprimer son désaccord sur la politique anti-patriotique et anti-catholique du ministre.

Briand va également présenter durant l'année1913 un projet de loi afin de rallonger le service militaire à trois ans. À la suite de l'augmentation drastique du budget militaire allemand, Briand organise une réunion en présence du ministre de la guerreEugène Étienne et des principaux chefs de l'armée française, dont legénéral Joffre, afin de préparer la France à faire face à son ennemi germanique de plus en plus menaçant. Ceux-ci présentent l'idée des trois ans comme un des seuls moyens alors pour préparer efficacement la défense de la France. Réticent du fait de l'impopularité de cette mesure, Briand finit tout de même par accepter. Comme prévu, la Chambre des Députés réagit très mal à ce projet de loi que ce soit à droite où l'on va entendre des« à bas la commune » ou à gauche où l'on entendra des injures dont des« à bas l'empire ». Après le rejet du projet, le4e gouvernement Briand démissionne.

En 1914, Briand confirme son rapprochement avec le centre en créant, aux côtés de plusieurs chefs de file duParti républicain démocratique, une éphémèreFédération des gauches, dont il prend la présidence. Il ne rejoint pourtant pas son groupe parlementaire après lesélections législatives de 1914.

Première Guerre mondiale

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En présence d'Eugène Beyens,ministre belge des Affaires étrangères, leprésident du Conseil Aristide Briand remet à l'ambassadeurWilliam Graves Sharp la réponse desAlliés à la note duprésidentWoodrow Wilson.Une deL'Illustration,.

Briand revient au gouvernement fin, d'abord comme ministre de la Justice deRené Viviani, puis d' à, commeprésident du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étrangères. Il joue donc un rôle actif dans la première phase de la guerre. Briand va d'ailleurs en 1914 être un des organisateurs de labataille de la Marne, en effet alors queJoffre etMillerand considèrent Paris comme peu important lors dela grande retraite qui fait suite à laBataille des Frontières, Briand s'insurge et prône ardemment l'organisation d'une défense de la capitale, car selon lui, la perte de Paris serait effroyable pour le moral des Français et pourrait également servir de moyen de pression des Allemands pour imposer leurs conditions à la France en menaçant par exemple de détruire des bâtiments emblématiques de la ville tels que latour Eiffel.

Durant labataille de Verdun, il est un efficace[20] président du Conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles. Le, au début de sonsixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre est maintenantLyautey,Joffre est remplacé comme commandant en chef parNivelle, favorable à la reprise de la stratégie offensive et qui va préparer une grande opération pour le printemps 1917. En, Briand est confronté aux débuts de larévolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîne la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui va d'ailleurs être un échec.

Combattu depuis des mois avec acharnement par Clemenceau, meneur des jusqu’au-boutistes, il cesse d'être ministre en. Dès, sa situation face au gouvernement Clemenceau est loin d'être excellente, alors que le chef du gouvernement s'attaque aux « défaitistes », queMalvy — ministre de l'Intérieur depuis mars 1914 — etCaillaux sont déférés à la justice et que plusieurs espions ou supposés tels sont condamnés à mort (Bolo Pacha,Mata Hari). Il est clair que Clemenceau et Briand sont devenus des adversaires durant la Première Guerre mondiale. Clemenceau a dit de lui qu'il était un« imbécile ».

À l'élection présidentielle de, il fait en sorte de bloquer l'élection de Clemenceau, proposant celle dePaul Deschanel. Il convainc ainsi la droite catholique du danger d'élire le vieilanticlérical, tandis que la SFIO n'apprécie guère le« premier flic de France ». Briand va jusqu'à rencontrerBonaventura Cerretti, représentant officieux du Vatican à Paris, pour qu'il soutienne Deschanel[21].

Entre-deux-guerres

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Aristide Briand etPaul Painlevé à la une dumagazineTime le.

Personnage phare des années 1920 et du début des années 1930, comme son rivalRaymond Poincaré, il estprésident du Conseil à cinq reprises (1921,-, juillet-), occupant le poste de ministre des Affaires étrangères en 1921 et d' à. Durant cette période il se rapproche des socialistes avec qui il était en froid depuis la seconde moitié des années 1910. Pendant ses années au ministère des Affaires étrangères, il est épaulé et appuyé par le secrétaire général duQuai d'Orsay,Philippe Berthelot[22]. Leur proximité entraîne la mise en cause d'Aristide Briand dans l'affaire de laBanque industrielle de Chine.

C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée. Personnage phare dupacifisme français de l'entre-deux-guerres, il est un partisan de la politique de paix et de collaboration internationale, président du Conseil de la Société des Nations, médiateur lors de l'incident de Pétritch[23], coauteur dupacte Briand-Kellogg en 1928[24] qui mettait« la guerre hors-la-loi ». Il parvient à convaincre ses contemporains qui saluent sonéloquence, notamment sa« voix devioloncelle »[25],[26],[27]. Sa volonté de rapprochement avec l'Allemagne afin de créer une réelle entente, le mène, appuyé par lePrésident du ConseilPaul Painlevé, à effectuer leretrait des troupes françaises de la Ruhr pendant l'été1925. Lesaccords de Locarno comptent parmi ses plus grands succès diplomatiques. Signés le 16 octobre 1925, ils reconnaissaient notamment les frontières occidentales de l’Allemagne (mais pas ses frontières orientales). Aristide Briand joue également un rôle dans l’entrée de l’Allemagne à laSociété des Nations en septembre 1926, à l’occasion de laquelle il prononce un discours :« Messieurs, la paix pour l’Allemagne et pour la France, cela veut dire : […] c’en est fini des longs voiles de deuil sur des souffrances qui ne s’apaiseront jamais ; plus de guerres, plus de solutions brutales et sanglantes à nos différends ! »[28]. Leprix Nobel de la paix lui est décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemandGustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties. Il faut toutefois souligner que, pour la France comme pour l’Allemagne, ce rapprochement sert avant tout des intérêts nationaux.

Aristide Briand quitte l'Élysée après son échec pour constituer un nouveau gouvernement, le.

Le, quelques jours après la chute de sonneuvième gouvernement à la suite de la démission deRaoul Péret, le président de la République,Gaston Doumergue, le charge de former un nouveau gouvernement. Il songe alors à former un gouvernement d'union nationale, en s'appuyant sur les modérés de laSFIO et faire entrer dans le gouvernement des personnalités politiques importantes. Cependant, le refus d’Édouard Herriot et de la SFIO de participer et soutenir cet éventuel gouvernement entraîne l’échec d’Aristide Briand[29].

Gustav Stresemann (à gauche),Austen Chamberlain (au milieu) et Briand (à droite), en 1925.

Le, président du Conseil, il annonce devant l'assemblée générale de laSociété des Nations, au nom du gouvernement français et en accord avec Stresemann, un projet d'union européenne. L'Assemblée lui donne mandat pour présenter unMémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne (rédigé parAlexis Leger), qui ne fut pas retenu[30].

En 1931, il est convié à l'inauguration dumonument en l'honneur de Clemenceau érigé dans la cour du lycée de Nantes, mais il se fait représenter par son chef de cabinet, Georges Suard, lui aussi ancien élève, officiellement en raison d'une charge de travail trop importante. Il échoue à l'élection présidentielle française de 1931 face àPaul Doumer.

Soutien au sionisme

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Dès1915, Aristide Briand exprime son soutien au sionisme. Le, il reçoitChaim Weizmann, Président de l'Organisation sioniste mondiale[31]. Il fut aussi nommé président d'honneur de l'Association pro-sionisteFrance-Palestine[32].

En 1926, il écrit dans un message envoyé a l'association France-Palestine :

« Il est certainement désirable que lesJuifs sachent qu'ils pourront trouver enPalestine un refuge contre les mauvais traitements qui trop souvent les accablent, un foyer national pour abriter leurs souvenirs et leurs espérances : nous l'avons dit à San-Remo. […]

Le foyer national est un remède, encore imparfait sans doute et pourtant nécessaire, à un mal qui se serait guéri de lui-même si aucun État n'avait fait de différence entre ses ressortissants juifs et les autres, si tous lesJuifs s'étaient montrés prêts à se considérer comme citoyens des États où ils s'étaient établis ; si les enseignements duSanhédrin réuni à Paris en 1807, avaient été partout compris bref, si tout le monde s'était rallié à la saisissante formule de l'Empereur Napoléon : « Je veux faire trouver auxJuifsJérusalem dans la France ». Lesnationsdémocratiques ne pourront donc que vous louer d'avoir voulu tenter cette généreuse expérience et se féliciter du succès qui déjà couronne vos efforts. Vous avez raison de souhaiter que lesJuifs français, qui ont trouvéJérusalem dans laFrance, et avec eux tous les autresFrançais, sachant aider de leur secours ceux des fils d'Israël qui n'ayant pas eu ce bonheur, ont dû se retourner vers laJérusalem antique[33]. »

Après son décès, leKKL prend l'initiative de planter enPalestine une forêt en sa mémoire[34], initiative patronnée par leprésident de la RépubliqueAlbert Lebrun et l'ancienprésident du ConseilÉdouard Herriot[35].

Mort et inhumation

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Le tombeau d'Aristide Briand au cimetière de Cocherel à Houlbec-Cocherel (Eure).

Il abandonne ses fonctions gouvernementales seulement deux mois avant sa mort, le auno 52avenue Kléber[36]. Après un bref passage aucimetière de Passy, ses cendres reposent, depuis le, au petitcimetière de Cocherel sur la commune d'Houlbec-Cocherel (Eure), devant un paysage qu'il aimait tout particulièrement. L'oraison funèbre est prononcée parÉdouard Herriot, président du Conseil.

Critiques et postérité de son action politique

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Ayant quitté le socialisme, il est considéré par les socialistes comme un« renégat[37] », un« social-traître[38]. » Pour Clemenceau, c’est un« voyou de passage[39] ».

Pour les monarchistes de l'Action française, le« vieux souteneur Aristide, ornement pelliculaire et chassieux de la Société des Nations[40] » incarne la« démocrassouille en déroute[40] » de la République. PourLéon Daudet,« c’est une fille publique, avec les ruses, les colères, la veulerie, le souple avachissement, l’ignorance, et aussi la sentimentalité banale, de la fille publique[41]. »

Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l'Allemagne lui est reprochée.Jean Piot l'accuse d'oublier le« péril germanique », qu'il dénonce[42]. Cependant, l'opinion française, majoritairement pacifique,l'approuve[réf. nécessaire] et pense que cette politique de paix a des chances de réussir.[non neutre] Briand semble néanmoins avoir été réaliste sur les perspectives de paix :« La paix, j’y travaille. Mais je n’en suis pas le maître. S’il y a la guerre, il faut être prêt[43] ». En conséquence de cause, il a, lors de ses 5 années au quai d’Orsay, pris ses précautions :« Voilà pourquoi, depuis tantôt six ans, j’ai, mois par mois, économisé sur les fonds spéciaux, un petit trésor d’une vingtaine de millions […] On en aura besoin[44]. »

Le grand reproche fait à lapolitique d'apaisement de Briand est d’avoir défendu inlassablement une paix « impossible » à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de« rendre la guerre hors-la-loi », d'avoir défendu le pacifisme.

D'autres personnalités partagent les positions pacifistes de Briand, même après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler (un an après la mort de Briand) et le réarmement de l'Allemagne. L'opinion publique française les suit :Édouard Daladier, signataire desaccords de Munich en 1938, reçoit un triomphe à sa descente d'avion bien qu'il pensait initialement que la foule était là pour le lyncher. Même en 1939,Marcel Déat dit qu'il ne veut pas« mourir pour Dantzig ».

Les diplomates français, notammentAlexis Leger, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, veulent jusqu'au bout croire possible qu'une politique d'arbitrage et de désarmement mène à une réconciliation, voire à la naissance d'unefédération européenne.

Max Gallo qualifie Briand de« modèle le plus achevé de parlementaire français de laIIIe République », qui illustre « l'incapacité de toute une classe politique à saisir la nouvelle donne qui change le jeu du monde ». Il pense que Briand (né en 1862), comme Philippe Pétain, sont des hommes, nés sous leSecond Empire, qui n'ont pas à« passer le témoin à des hommes » plus jeunes, morts dans les tranchées de 14-18, et ils« tenaient encore la barre » dans les années 1930 et 1940. Finalement, ils sont de« trop vieux capitaines pour une mer déchaînée. Elle les a engloutis »[réf. nécessaire].

Récapitulation de sa carrière politique

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Mandats électifs

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Fonctions gouvernementales

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Les fonctions gouvernementales exercées par Aristide Briand sont présentées dans le tableau chronologique suivant.

DatesFonctions gouvernementales exercées par Aristide BriandGouvernement
DébutFinPrésident du conseilMinistre
Instruction publique, Beaux-Arts et CultesFerdinand Sarrien
Instruction publique, Beaux-Arts et CultesGeorges Clemenceau (1)
Justice et CultesGeorges Clemenceau (1)
Président du ConseilIntérieur et CultesAristide Briand (1)
Président du ConseilIntérieur et CultesAristide Briand (2)
Président du ConseilMinistre de la GuerreAristide Briand (2)
JusticeRaymond Poincaré (1)
Président du ConseilIntérieur et CultesAristide Briand (3)
Président du ConseilIntérieurAristide Briand (4)
JusticeRené Viviani (2)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (5)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (6)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (7)
Affaires étrangèresPaul Painlevé (2)
Affaires étrangèresPaul Painlevé (3)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (8)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (9)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (10)
Affaires étrangèresRaymond Poincaré (4)
Affaires étrangèresRaymond Poincaré (5)
Président du ConseilAffaires étrangèresAristide Briand (11)
Affaires étrangèresAndré Tardieu (1)
Affaires étrangèresCamille Chautemps (1)
Affaires étrangèresAndré Tardieu (2)
Affaires étrangèresThéodore Steeg
Affaires étrangèresPierre Laval (1)
Affaires étrangèresPierre Laval (2)

Les chiffres habituellement retenus concernant la carrière ministérielle d'Aristide Briand sont : 11 fois président du Conseil et 23 fois ministre.

Sans tenir compte des cabinets éphémères tels que legouvernement Alexandre Ribot (4) (9-), legouvernement Frédéric François-Marsal (8-) et legouvernement Édouard Herriot (2) (19-), dont nous ignorons la composition, le nombre de postes ministériels (en dehors de la présidence du Conseil) atteint les 26. On peut supposer que les auteurs de décompte ont considéré les cabinets Laval terminant la présidenceDoumergue et commençant la présidence Doumer comme un seul gouvernement, mais il reste des différences…

Hommages

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Autres statues et monuments
  • À Paris, unMonument à la Paix, réalisé parPaul Landowski en 1937, est dédié à Aristide Briand,quai d'Orsay, devant le ministère des Affaires étrangères. Une avenue (D920) qui débuteporte d'Orléans et se termine à la limite deBourg-la-Reine, marque la limite des départements desHauts-de-Seine et duVal-de-Marne.
  • ÀHardencourt-Cocherel, une statue en bronze due àÉmile Guillaume a été installée en 1934, non loin d'Houlbec-Cocherel où il est inhumé. Une statue identique se trouve sur le port d’Ouistreham, station où il aimait à passer ses vacances.
  • ÀPacy-sur-Eure, un monument en son honneur, orné de statues également dues à Émile Guillaume, inauguré le.
  • Un buste d'Aristide Briand, également dû à Émile Guillaume, est exposé au Musée de la Société des Nations à Genève[46]. Un autre exemplaire de l'œuvre, offert par l'ancien président Conseil à son ancien collège de Saint-Nazaire, fut fondu par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale[47].
Odonymie

Plus de 1000 lieux publics ou rues portent le nom d’Aristide Briand dont une HLM àToulon et une résidence àLaxou[48].

Autres hommages

En mars 2008, une vente aux enchères d'archives et d'objets ayant appartenu à Aristide Briand a eu lieu à Nantes ; l'intervention des Villes de Nantes et Saint-Nazaire et de l'État a permis d'éviter une totale dispersion du fonds[50].

Œuvres

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  • La grève générale et la révolution, Le Havre, édition à bon marché, 1899
  • La Séparation, Paris, édition Fasquelle, 2 volumes, 1908-1911. (1908 :Digitalisat (archive.org))
  • La séparation des Églises et de l'État : rapport fait au nom de la Commission de la Chambre des Députés. (1905)Digitalisat)

Les papiers personnels d'Aristide Briand sont conservés auxArchives nationales sous la cote 598AP[51]

Culture populaire

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Notes et références

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Notes

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  1. La mention antérieure du « communisme » ne paraît pas appropriée : le communisme (URSS) est antérieur au briandisme, et durant les années 1930, il s'oriente dans une voie plutôt favorable à la sécurité collective, celle desFronts populaires.
  2. Le café sera ensuite transformé en épicerie ; les bâtiments ont été détruits pendant la guerre. Plaque commémorative sur le mur de la Poste de la place Bretagne.
  3. Ce procès fit l'objet d'un épisode desProcès témoins de leur temps diffusé en 1978 parAntenne 2.

Références

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  1. « Aristide Briand », surlarousse.fr(consulté le).
  2. Aristide Briand - Parler pour agir - CNRS Éditions(lire en ligne)
  3. « Aristide Briand reçoit le prix Nobel de la Paix avec son homologue allemand, Gustav Stresemann », surGouvernement.fr(consulté le).
  4. Acte de naissance d'Aristide Pierre Henri Briand : Registre du1er canton de Nantes,no 134 (vue 24)Archives municipales de Nantes.
  5. Site officiel du lycée Clemenceau (ex-lycée de Nantes).
  6. Encyclopédie de la Troisième République :Aristide Briand.
  7. Aristide Briand, par Georges Suarez ; relevé chez Fernand Guériff,Historique deSaint-Nazaire tome II.
  8. Joseph Savès, « Aristide Briand (1862-1932) - L'apôtre de la paix »,Hérodote,,lire en ligne.
  9. Célia Bertin,Marie Bonaparte, Paris, Plon, 1993, 433 p.
  10. MaiwennRaynaudon-Kerzhero, « Aristide Briand, un Breton prix Nobel de la paix »,Bretons,no 126,‎,p. 52-53(ISSN 1775-8246,lire en ligne)
  11. ErwanLe Gall, « Mort d’un prix Nobel : Aristide Briand »,En Envor,‎(lire en ligne)
  12. « M. Aristide Briand »,L'Ouest-Éclair,no 12906,‎,p. 2(lire en ligne)
  13. Jean Jolly,Dictionnaire des parlementaires français, Paris, Presses universitaires de France, 1960,p. 2583.
  14. Aristide Briand, « Rapport parlementaire », surassemblee-nationale.fr,(consulté le).
  15. Gérard Unger, « Aristide Briand »Accès libre, surFrance archives,(consulté le)
  16. « Aristide Briand - Base de données des députés français depuis 1789 », surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  17. « La grève des cheminots : déclarations de M. Briand »,L'Express du Midi,‎,p. 1(lire en ligne, consulté le).
  18. Thomas Deltombe, « Il y a cent ans, un « Dreyfus ouvrier » »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne)
  19. Histoire de la locomotion terrestre, t. I, « Les chemins de fer », L'Illustration, Paris, 1935,p. 174.
  20. GIL, « ARISTIDE BRIAND (1862-1932) (pacifisme) », surleconflit.com(consulté le).
  21. Michel Winock,Clemenceau, éd. Perrin, 2007,p. 494-496.
  22. « Philippe Berthelot, Aristide Briand et la Nouvelle Europe », surcollege-de-france.fr,.
  23. Section d’information et de coopération intellectuelle du Secrétariat de la Société des Nations,La Société des Nations, ses fins, ses moyens, son œuvre, Secrétariat de la Société des Nations, 1935,p. 104.
  24. SylvainGouguenheim et IsabelleDumielle,« L’entre-deux-guerres », dansHistoire de la France en 365 dates, Perrin,coll. « Pour l'histoire »,, 197–214 p.(ISBN 978-2-262-06530-0,lire en ligne)
  25. « Aristide Briand. L'autre père de la Victoire », surLe Télégramme,.
  26. « Briand, Aristide (1862-1932) », surLe Point,.
  27. Philippe de Villiers,Les Cloches sonneront elles encore demain ?, Paris, Albin-Michel,(ISBN 9782226393784), « Bien sûr, il y a aussi les Briand du moment qui, comme celui qu'on appelait le « violoncelle, déclarent « la guerre hors-la-loi ». Avec le succès que l'on sait. »
  28. Jean-Michel Guieu,Gagner la paix (1914-1929), Seuil
  29. SergeBerstein,Histoire du Parti radical,vol. 1 :La recherche de l'âge d'or, 1919-1926, Paris,Presses de la Fondation nationale des sciences politiques,, 711 p.(ISBN 2-7246-0437-7,présentation en ligne),chap. 7 (« L'échec de l'expérience Herriot (1924-1926) »).
  30. RenéLeboutte,Histoire économique et sociale de la construction européenne, Bruxelles, Peter Lang,, 711 p., poche(ISBN 978-90-5201-371-8,BNF 41271618),p. 33.
  31. (he) « ⁨Mr ARISTIDE BRIAND DECLARE SES SYMPATHIES POUR L'ŒUVRE SIONISTE ⁩ | ⁨L'Aurore⁩ | 5 נובמבר 1926 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », surnli.org.il(consulté le).
  32. (he) « ⁨Le Comité France-Palestine rend hommage à M. Briand ⁩ | ⁨L'Aurore⁩ | 4 פברואר 1932 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », surnli.org.il(consulté le).
  33. (he) « M. Briand et le Sionisme ⁩ | ⁨Le Réveil Juif⁩ | 16 אפריל 1926 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », surnli.org.il(consulté le).
  34. (he) « Hommage a la mémoire d'un Juste ⁩ | ⁨Israël⁩ | 18 מרץ 1932 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », surnli.org.il(consulté le).
  35. (he) « ⁨La forêt Aristide Briand en Palestine Monsieur Ed . Herriot en accepte le patronage ⁩ | ⁨Israël⁩ | 23 דצמבר 1932 | אוסף העיתונות | הספרייה הלאומית », surnli.org.il(consulté le).
  36. Jacques Hillairet,Dictionnaire historique des rues de Paris T. 1,p. 698.
  37. « La Protestation Ouvrière »,L’Humanité, Paris,vol. 7,no 2401,‎,p. 3(ISSN 0242-6870,lire en ligne surGallica, consulté le).
  38. Bernard Oudin,Aristide Briand(lire en ligne),p. 16
  39. Léon Daudet, « Le Bolchevisme la monarchie et les paysans »,L’Action française du dimanche, Paris,vol. 3,no 24,‎,p. 1(ISSN 2546-6917,lire en ligne surGallica, consulté le).
  40. a etbLéon Daudet, « La Trémulation électorale »,L'Action française, Paris,vol. 21,no 109,‎,p. 1(ISSN 2420-2223,lire en ligne surGallica, consulté le).
  41. Léon Daudet, « Millerand à l’Élysée : Devant la faute à commettre »,L'Action française, Paris,vol. 13,no 268,‎,p. 1(lire en ligne surGallica, consulté le).
  42. Jean Piot, « Où est l’autruche ? »,L’Œuvre, Paris,no 5.173,‎,p. 1(ISSN 1149-4247,lire en ligne surGallica, consulté le).
  43. Christophe Bellon,« Aristide Briand, la Société des Nations et l'Europe (1919-1932) », dans Jacques Bariéty,Revue d’histoire moderne & contemporaine, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg,, 542 p., illustr. ; in-8º(ISBN 978-2-86820-307-6,OCLC 152504419,lire en ligne),p. 248-250.
  44. « Les fonds secrets ne sont pas supprimés »,La Liberté, Paris,vol. 72,no 26565,‎,p. 3(ISSN 2612-906X,lire en ligne surGallica, consulté le).
  45. « Eure. L'Assemblée nationale dévoile une plaque en hommage à Aristide Briand, enterré à Houlbec-Cocherel / Le Démocrate Vernonnais », suractu.fr,(consulté le).
  46. Courrier de remerciements adressé le 11 août 1949 par M; MODERON, directeur de l'Office européen des Nations-Unies à Genève à M. Robert Schuman, ministre des Affaires 2trangère de la France - Cote: 5 VII/3/5/3740
  47. « Inauguration d'un buste d'Aristide Briand au collège de Saint-Nazaire »,Le Matin,no 17834,‎,p. 3
  48. « https://rues.openalfa.fr/rues?q=Aristide+Briand », surrues.openalfa.fr(consulté le).
  49. Voir le timbre.
  50. « À Nantes, les nostalgiques d’Aristide Briand sauvent les meubles »,20 minutes,.
  51. Voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Biographies

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Aristide Briand, l'Europe et la Société des Nations

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Sylvain Gouguenheim et Isabelle Dumielle,« L’entre-deux-guerres », dansHistoire de la France en 365 dates, Perrin,(ISBN 978-2-262-06530-0,lire en ligne),p. 197-214.

Politique intérieure

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Carrière locale

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  • Michel Dealberti,La Situation politique dans l'agglomération stéphanoise en 1902 et la candidature d'Aristide Briand, 2005, 216 p.

Témoignages

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  • André Beauguitte,Le Chemin de Cocherel, éditionsAlphonse Lemerre, 1960, 266 p.
  • Raymond Escholier,Souvenirs parlés de Briand, Paris,Hachette, 1932.
  • Jules Laroche,Au Quai d'Orsay avec Briand et Poincaré, Paris, Flammarion, 1957.
  • Louise Weiss,Combats pour l'Europe. 1919-1934, Paris, Payot, 1968.

Articles connexes

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Liens externes

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  • (en)Biographie sur le site de lafondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — leNobel Lecture — qui détaille ses apports)

v ·m
Député
Président du Conseil
Premier gouvernement
(1909-1910)
Deuxième gouvernement
(1910-1911)
Cinquième gouvernement
(1915-1916)
Sixième gouvernement
(1916-1917)
Septième gouvernement
(1921-1922)
Huitième gouvernement
(1925-mars 1926)
Neuvième gouvernement
(mars-juin 1926)
Dixième gouvernement
(juin-juillet 1926)
Ministre de la Justice
Ministre des Affaires étrangères
Positionnement politique
Hommages
v ·m
1900-1919
1920-1939
1940-1959
1960-1979
1980-1999
2000-2019
2020-2039
v ·m
Sous laIIIe République
Sous laIVe République
Sous laVe République
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Troisième République
(1871–1940)
Régime de Vichy
(1940–1944)
GPRF
(1944–1946)
Quatrième République
(1946–1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v ·m
Présidence de
Adolphe Thiers
Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Sadi Carnot
Jean Casimir-Perier
Félix Faure
Émile Loubet
Armand Fallières
Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Gaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
v ·m
Physique
Chimie
Physiologie ou médecine
Littérature
Paix
Économie
Gouvernements dont il a été membre
v ·m
GouvernementsPierre Laval I,II etIII (27 janvier 1931 - 6 février 1932)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue puisde Paul Doumer
Affaires étrangères




Pierre Laval
Chef du gouvernement
FinancesPierre-Étienne Flandin
BudgetFrançois Piétri
Guerre
JusticeLéon Bérard
Instruction publique et Beaux-ArtsMarius Roustan
Intérieur
Marine militaireCharles Dumont
AirJacques-Louis Dumesnil
Commerce et IndustrieLouis Rollin
Travaux publicsMaurice Deligne
Postes, Télégraphe et TéléphoneCharles Guernier
Agriculture
ColoniesPaul Reynaud
Travail et Prévoyance socialeAdolphe Landry
Santé publiqueCamille Blaisot
Marine marchandeLouis de Chappedelaine
PensionsAuguste Champetier de Ribes
Liste des sous-secrétaires d’État
(← STEEG) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU III →)
v ·m
Gouvernement Théodore Steeg (13 décembre 1930 - 22 janvier 1931)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
ColoniesThéodore Steeg


Théodore Steeg
Président du Conseil
JusticeHenry Chéron
IntérieurGeorges Leygues
Affaires étrangèresAristide Briand
FinancesLouis Germain-Martin
BudgetMaurice Palmade
GuerreLouis Barthou
Marine militaireAlbert Sarraut
AirPaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsCamille Chautemps
Travaux publicsÉdouard Daladier
Économie nationale,Commerce et IndustrieLouis Loucheur
AgricultureVictor Boret
Travail et Prévoyance socialeÉdouard Grinda
Santé publiqueHenri Queuille
Pensions
Postes, Télégraphe et TéléphoneGeorges Bonnet
Marine marchandeCharles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL I →)
v ·m
Gouvernement André Tardieu II (2 mars 1930 - 4 décembre 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
IntérieurAndré Tardieu


André Tardieu
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresAristide Briand
FinancesPaul Reynaud
BudgetLouis Germain-Martin
GuerreAndré Maginot
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureFernand David
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialePierre Laval
PensionsAuguste Champetier de Ribes
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Marine marchandeLouis Rollin
Santé publiqueDésiré Ferry
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← CHAUTEMPS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (STEEG →)
v ·m
Gouvernement André Tardieu I (3 novembre 1929 - 17 février 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Vice-président du Conseil etJusticeLucien Hubert


André Tardieu
Président du Conseil
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAndré Tardieu
FinancesHenry Chéron
GuerreAndré Maginot
MarineGeorges Leygues
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureJean Hennessy
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsClaudius Gallet
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneLouis Germain-Martin
Marine marchandeLouis Rollin
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← BRIAND XI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS I →)
v ·m
Gouvernement Camille Chautemps I (21 février 1930 - 25 février 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
JusticeThéodore Steeg


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurCamille Chautemps
FinancesCharles Dumont
BudgetMaurice Palmade
GuerreRené Besnard
MarineAlbert Sarraut
Instruction publique et Beaux-ArtsJean Durand
Travaux publicsÉdouard Daladier
Commerce et IndustrieGeorges Bonnet
AgricultureHenri Queuille
ColoniesLucien Lamoureux
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsClaudius Gallet
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Marine marchandeJulien Durand
Santé publiqueCharles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU II →)
v ·m
Gouvernement Aristide Briand XI (29 juillet 1929 - 22 octobre 1929)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
FinancesHenry Chéron
GuerrePaul Painlevé
JusticeLouis Barthou
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
IntérieurAndré Tardieu
MarineGeorges Leygues
AirLaurent Eynac
Commerce et IndustrieGeorges Bonnefous
Travaux publicsPierre Forgeot
AgricultureJean Hennessy
ColoniesAndré Maginot
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsLouis Antériou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← POINCARRÉ V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU I →)
v ·m
GouvernementsRaymond Poincaré IV etV (23 juillet 1926 - 26 juillet 1929)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand (1926-1929)


Raymond Poincaré
Président du Conseil
Finances
GuerrePaul Painlevé (1926-1929)
JusticeLouis Barthou (1926-1929)
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues (1926-1929)
AirLaurent Eynac (1928-1929)
Commerce et Industrie
Travaux publics
Agriculture
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale
Pensions
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND XI →)
v ·m
GouvernementsAristide Briand VIII,IX etX (28 novembre 1925 - 17 juillet 1926)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Justice
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues
Commerce et Industrie
Finances
Travaux publics
Agriculture
ColoniesLéon Perrier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsPaul Jourdain
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← PAINLEVÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT II →)
v ·m
GouvernementsPaul Painlevé II etIII (17 avril 1925 - 22 novembre 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Guerre
Paul Painlevé
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAbraham Schrameck
Finances
MarineÉmile Borel
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics
Commerce et Industrie
AgricultureJean Durand
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsLouis Antériou
BudgetGeorges Bonnet
Liste des commissaires généraux, hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VIII →)
v ·m
Gouvernement Aristide Briand VII (16 janvier 1921 - 12 janvier 1922)
Sous laprésidence d'Alexandre Millerand
Affaires étrangèresAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
GuerreLouis Barthou
JusticeLaurent Bonnevay
Instruction publique et Beaux-ArtsLéon Bérard
IntérieurPierre Marraud
MarineGabriel Guist'hau
Commerce et IndustrieLucien Dior
FinancesArticle de qualitéPaul Doumer
Travaux publicsYves Le Trocquer
AgricultureEdmond Lefebvre du Prey
ColoniesAlbert Sarraut
TravailDaniel Vincent
PensionsAndré Maginot
Régions libéréesLouis Loucheur
Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeGeorges Leredu
Liste des commissaires généraux et des sous-secrétaires d’État
(← LEYGUES) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ II →)
v ·m
GouvernementsAristide Briand V etVI (29 octobre 1915 - 17 mars 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresAristide BriandAristide Briand
Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Instruction publique et Beaux-Arts
IntérieurLouis Malvy
JusticeRené Viviani
MarineLucien Lacaze
Agriculture
FinancesAlexandre Ribot
Travaux publics
Commerce, Industrie etPTTÉtienne Clémentel
ColoniesGaston Doumergue
Travail et Prévoyance sociale
Armement et Fabrications de guerreAlbert Thomas (1916-1917)
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← VIVIANI II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RIBOT V →)
v ·m
GouvernementsRené Viviani I etII (13 juin 1914 - 29 octobre 1915)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangères


René Viviani
Président du Conseil
Guerre
Instruction publique et Beaux-Arts
IntérieurLouis Malvy
Justice
Marine
AgricultureFernand David
Finances
Travaux publics
Commerce, Industrie etPTTGaston Thomson
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Ministre sans portefeuilleJules Guesde
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND V →)
v ·m
GouvernementsAristide Briand III etIV (21 janvier 1913 - 22 mars 1913)
Sous laprésidence d'Armand Fallières puisde Raymond Poincaré
Affaires étrangèresCharles Jonnart


Aristide Briand
Président du Conseil
GuerreEugène Étienne
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
IntérieurAristide Briand
JusticeLouis Barthou
MarinePierre Baudin
AgricultureFernand David
FinancesLouis-Lucien Klotz
Travaux publics etPTTJean Dupuy
Commerce et IndustrieGabriel Guist'hau
ColoniesJean Morel
Travail et Prévoyance socialeRené Besnard
Liste des sous-secrétaires d’État
(← POINCARÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARTHOU →)
v ·m
Gouvernement Raymond Poincaré I (14 janvier 1912 - 21 janvier 1913)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Affaires étrangèresRaymond Poincaré


Raymond Poincaré
Président du Conseil
JusticeAristide Briand
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
Guerre
MarineThéophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-ArtsGabriel Guist'hau
Travaux publics,Postes et TélégraphesJean Dupuy
Commerce et IndustrieFernand David
AgricultureJules Pams
Colonies
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CAILLAUX) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND III →)
v ·m
GouvernementsAristide Briand I etII (24 juillet 1909 - 2 mars 1911)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Intérieur et CultesAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresStephen Pichon
Finances
Guerre
MarineAuguste Boué de Lapeyrère
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics etPTT
Commerce et IndustrieJean Dupuy
Agriculture
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CLEMENCEAU I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MONIS →)
v ·m
Gouvernement Georges Clemenceau I (25 octobre 1906 - 20 juillet 1909)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
IntérieurGeorges Clemenceau


Georges Clemenceau
Président du Conseil
Affaires étrangèresStephen Pichon
GuerreMarie-Georges Picquart
FinancesJoseph Caillaux
Travail et Prévoyance socialeRené Viviani
Justice
MarineGaston Thomson
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts
AgricultureJoseph Ruau
ColoniesRaphaël Milliès-Lacroix
Travaux publics,Postes et TélégrapheLouis Barthou
Commerce et Industrie
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRIEN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND I →)
v ·m
Gouvernement Ferdinand Sarrien (14 mars 1906 - 20 octobre 1906)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
JusticeFerdinand Sarrien


Ferdinand Sarrien
Président du Conseil
Affaires étrangèresLéon Bourgeois
IntérieurGeorges Clemenceau
FinancesRaymond Poincaré
GuerreEugène Étienne
MarineGaston Thomson
Instruction publique, Cultes et Beaux-ArtsAristide Briand
Travaux publics,Postes et TélégrapheLouis Barthou
Commerce, Industrie etTravailGaston Doumergue
AgricultureJoseph Ruau
ColoniesGeorges Leygues
Liste des sous-secrétaires d’État
(← ROUVIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU I →)
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