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Ardea (Italie)

41° 37′ 00″ nord, 12° 33′ 00″ est
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(Redirigé depuisArdée)
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Pour les articles homonymes, voirArdea (homonymie).

Ardea
Ardea (Italie)
Piazza del Popolo, la place centrale d'Ardea.
Administration
PaysDrapeau de l'ItalieItalie
RégionDrapeau de la région du LatiumLatium 
Ville métropolitaineRome Capitale 
Code postal00040
Code ISTAT058117
Code cadastralM213
Préfixe tel.06
Démographie
GentiléArdeatini(fr) ardéatin/e
Population49 057 hab.(1erjanvier2023[1])
Densité680 hab./km2
Géographie
Coordonnées41° 37′ 00″ nord, 12° 33′ 00″ est
AltitudeMin. 37 m
Max. 37 
m
Superficie7 209 ha = 72,09 km2
Divers
Saint patronSan Pietro Apostolo
Fête patronale29 juin
Localisation
Localisation de Ardea
Localisation dans laville métropolitaine de Rome Capitale.
Géolocalisation sur la carte :Italie
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Ardea
Géolocalisation sur la carte :Italie
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Ardea
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Voir sur la carte administrative du Latium
Ardea
Liens
Site webSite officiel
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Ardea (en françaisArdée) est uneville italienne d'environ 50 300 habitants, située dans laville métropolitaine de Rome Capitale dans larégionLatium enItalie centrale.

Géographie

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Hameaux

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Lesfrazione d'Ardea sont Banditella, Campo di Carne, Castagnetta, Nuova Florida,Tor San Lorenzo et Tor San Lorenzo Lido.

Communes limitrophes

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Ardea est attenante aux communes d'Albano Laziale,Anzio,Aprilia,Ariccia etPomezia.

Histoire

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Antiquité

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Ancienne capitale desRutules, elle est la résidence deTurnus, leur roi, dans l’Énéide deVirgile. D'un incendie qui l'aurait alors détruite serait né lehéron, son homonyme en latin, selonOvide (Métamorphoses 14, 573-580). C'est pendant le siège d'Ardée parTarquin le Superbe qu'arrive l'aventure deLucrèce, racontée dans l'Histoire romaine deTite-Live.

Cité des Rutules, sur une des pentes desmonts Albains, Ardée est liée à la légende d’Énée[2]. Elle est mentionnée parPolybe comme cité interdite au pillage des Carthaginois dans le premier traité romano-punique vers509 av. J.-C.[3]. C’est une des premières cités de laligue latine[4]. Les Romains y établissent unecolonie latine en442 av. J.-C. pour aider à sa défense contre lesVolsques. Les terres de cette colonie sont prioritairement accordées aux alliésRutules, ce qui engendre quelques mécontents à Rome[5],[6]. Elle est mentionnée parPtolémée[7] qui fait référence aux temples, parPline l'Ancien, qui mentionne les peintures du temple de Junon Reine[8], parServius pour sa fondation parDanaé[9]. C’est un centre important à l’époque archaïque mais qui décline au milieu de l’époque républicaine. Ce n’est plus qu’un hameau à l’époque impériale[10].

Ardée sur une carte duLatium antique
(1886, G. Droysens Allgemeiner Historischer Handatlas).

Le centre moderne occupe l’emplacement de la ville antique, sur une colline allongée entre deux cours d’eau, leFosso della Mola et leFosso dell’Acquabona. L’acropole occupe la colline au sud-ouest, reliée à celle deCivitavecchia par un isthme barré par un terre-plein, un mur enopus quadratum et un fossé. Un secondagger barrait la localitéCivitavecchia au nord-est et l’isolait du plateau deCasalazzara, protégé également par un agger. La tradition attribue la fondation de la cité àDanaé, mère dePersée, tandis qu’une autre version l’attribue à Ardea, fils d’Ulysse et deCircé. La légende la plus fameuse, connue parVirgile, est celle de Turnus roi des Rutules qui se serait opposé à l’installation des Troyens. Le site est occupé dès leBronze moyen. À l’âge du fer, l’acropole semble occupée par deux villages séparés, avec des nécropoles entre les deux. Un autre village se trouvait àCivitavecchia et une nécropole àCasalazzara. Lesynœcisme, comme en d’autres endroits du Latium, semble se produire vers la fin duVIIe siècle av. J.-C. Ardea est alors la capitale des Rutules, une population distincte des Latins mais assez proche car admise dans la ligue des peuples Albains (et citée dans celles qui se réunissaient près du sanctuaire de Diane aulac de Nemi). Ardea se trouve sur l’axe d’expansion de Rome vers la vallée Pontine. La ville est attaquée par lesTarquins[11] et apparaît comme protégée de Rome lors du traité de509 avecCarthage[12]. Ardea est du côté des Latins à labataille du lac Régille puis est en conflit violent avecAricie au sujet de la possession deCorioles. Rome, sollicitée pour un arbitrage, tranche en annexant ce territoire[13]. En-442 ou-434 est déduite une colonie latine, signe d’une décadence démographique préoccupante face auxVolsques.Camille s’y serait exilé et en serait revenu avec des secours contre les Celtes. Vers-315, la ville subit des destructions de la part desSamnites. La ville perd de l’importance après ladeuxième guerre punique[14], malgré l’activitéédilitaire de l’aristocratie locale (basilique auIIe siècle av. J.-C.).

Le système des fortifications d’Ardée est constitué de terre-pleins et fossés (entre l’acropole et Civitavecchia, entreCivitavecchia etCasalazzara, à l’extrémité orientale deCasalazzara). Elles datent peut-être duVIe siècle av. J.-C. Vers leIVe siècle av. J.-C., la cité est entourée d’une enceinte continue en blocs detuf équarris. Cette enceinte rappelle lemur Servien. Le terre-plein mesure par endroits 40 m de hauteur pour 60 m de large et le fossé 25 m de large. On a découvert les restes d’une porte enopus quadratum detuf. Le fossé était traversé par un viaduc en opus quadratum de tuf. La ville semble avoir un plan régulier, avec des îlots allongés (60–70 m sur 110–130 m). Le principal temple de l’acropole a été fouillé en 1930 (angle de viaGaribaldi et via Bixio). Il mesure 33,40 m sur 21,70 m. Les nombreux fragments de terres cuites architectoniques (Villa Giulia) permettent de distinguer une première phase dans la deuxième moitié duVIe siècle av. J.-C., puis diverses restructurations jusqu’auIIe siècle av. J.-C. Aucun élément ne permet de confirmer l’identification avec le temple deJunon Reine, qui devait plutôt se trouver sur le forum. Il peut s’agir des temples d’Hercule ou deCastor et Pollux ou d’un autre temple non mentionné dans les sources.

Un autre temple hellénistique a été découvert près de l’égliseSan Pietro. Il s’agit d’un soubassement de 60m sur 20m. Les décorations architectoniques permettent de le dater de la République avancée. Le complexe le plus important deCivitavecchia est constitué d’un temple et d’unebasilique, en connexion avec le forum, fouillés entre1926 et1946. Lepodium du temple est long de 23,35m. Les décorations sont semblables à celles des temples de l’acropole. On y a découvert une petite coupe à v.n. avec une dédicace àHercule. Il s’agit probablement du temple deJunon Reine[15],[16],[17]. AuIIe siècle av. J.-C., les principaux édifices religieux de la ville sont rénovés et la basilique (fouillée de1932 à1934) est construite. Il s’agit d’un des plus anciens exemplaires de basilique conservé (avec celle de Cosa). À la localité Campetto, on a découvert unnymphée de la fin de la République.

Histoire récente

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Administration

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Les maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
26 juin 2004En coursCarlo Eufemi  
Les données manquantes sont à compléter.

Notes

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  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. Virgile,Énéide[détail des éditions][lire en ligne], VII, 409-411.
  3. Polybe,Histoires[détail des éditions][lire en ligne], III, 22, 24.
  4. Denys d'Halicarnasse,Antiquités romaines[détail des éditions][lire en ligne], V, 61, 3.
  5. Tite-Live,Histoire romaine[détail des éditions][lire en ligne], IV, 9, 11.
  6. Diodore de Sicile,Bibliothèque historique[détail des éditions][lire en ligne], XII, 34, 3.
  7. Ptolémée,Géographie, III, 1, 61.
  8. Pline l'Ancien,Histoire naturelle[détail des éditions][lire en ligne], XXXV, VI, 1 et XXXVII, 3.
  9. Servius,Commentaire à l'Énéide[détail des éditions][(la) lire en ligne], VII.
  10. Énéide, VII, 412.
  11. Tite-Live,Histoire romaine, I, 57-60.
  12. Polybe,Histoires, III, 22.
  13. Tite-Live,Histoire romaine, III, 71-72.
  14. Tite-Live,Histoire romaine, XXII, 1 : Ardée ne reçoit pas les viandes des sacrifices des féries latines de 199.
  15. Tacite,Histoires, IV, 61-65 et V, 22-24.
  16. Tite-Live,Histoire romaine, XXXII, 9.
  17. Histoire naturelle, XXXV, XXXVII, 3.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • S. Bourdin,Ardée et les Rutules. Réflexions sur l’émergence et le maintien des identités ethniques des populations du Latium préromain, MEFRA, 117, 2, 2005, p. 585-631. (https://www.persee.fr/doc/mefr_0223-5102_2005_num_117_2_10116)
  • Civiltà del Lazio primitivo. Palazzo delle esposizioni. Roma 1976, Rome, 1976.
  • F. Coarelli,Lazio, Guide Archeologiche Laterza', Rome-Bari, 1982.

Articles connexes

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Liens externes

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