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Unarbre remarquable est unarbre repéré pour diverses particularités.
Il relève donc d'unpatrimoine par sa rareté, ses dimensions, sa position, son âge ou encore sa force symbolique. Le patrimoine en question est naturel, culturel, paysager, etc.
La raréfaction des surfaces occupées par lesforêts primaires, le déboisement à des fins d’extension de pâturage ou de culture, la surexploitation qui conduit à desmonocultures d’essences plus productives ou plus conformes aux besoins de l'économie du moment, lapollution destructrice, ont conduit l’homme à prendre conscience de la valeur patrimoniale particulière que peuvent représenter certains arbres.
Depuis longtemps, dans certaines cultures, des arbres plus grands ou plus gros que les autres sont réputés abriter les esprits d'ancêtres ou avoir des vertus particulières. D'autres sont appréciés pour leur ombre et peuvent abriter diverses cérémonies ou être un lieu de rencontre, de justice (« arbre à palabres », arbre de Saint-Louis…). Certains de ces arbres ont un nom qui parfois devient le nom dulieu-dit.
Un peu partout, à l'initiative d'individus, d'associations[1],[2] ou de collectivités, des recensements et inventaires sont menés et certains arbres sont classés comme monument et bénéficient de soins et de protection.
Définir le caractère « remarquable » d’un arbre n’est pas aisé. Les critères varient selon les époques et les lieux ; ils sont multiples et subjectifs. En dehors des qualités incontestables qui rendent certains individus exceptionnels, comme la longévité ou les dimensions, bien d’autres paramètres peuvent entrer en compte.
Un arbre qui peut paraître quelconque parmi ses semblables au milieu d’une forêt, sera remarqué isolé et servant de repère visuel au milieu d’un paysage ; planté au milieu d’une place de village il prendra une valeur symbolique et culturelle au voisinage des générations d’hommes qui le côtoieront ; seul de sonessence dans une région, il sera distingué pour sa rareté, etc.
Les formes rares et originales rendent certains arbres particulièrement remarquables.
On trouve de très grands arbres sur la côte ouest de l'Australie et enTasmanie.
L’identité de l’arbre le plus vieux est plus difficile à déterminer. Les candidats sont plusieurs fois millénaires et leur âge ne peut qu’être évalué. De plus il faut distinguer les arbres issus d'unegermination et ceux issus d'unrejet. L'âge de certains arbres peut être authentifié pardendrochronologie, soit parce qu'ils ont été abattus, soit par échantillon.
En, des chercheurs de l'université d'Umeå (Suède) annoncent la découverte d'unépicéa,Picea abies, nomméOld Tjikko, qui mesure 4 mètres de haut, dont le système de racines serait âgé de 9 550 ans. La datation a été faite par la méthode ducarbone 14. Cette découverte a été faite sur le montFulu enDalécarlie (Dalarna en suédois), dans le centre de la Suède[3].
L'if de Fortingall, dont l'âge est estimé à entre 2 000 et 5 000 ans, est le plus vieil arbre d'Europe[4].
Le plus vieil arbre vivant connu sur Terre, hors système racinaire, fut pendant longtemps unpin de Bristlecone,Pinus longaeva nomméMathusalem, qui aurait près de 4 700 ans et se trouve en Californie à plus de 3 000 mètres d'altitude. Sa localisation précise reste cependant secrète afin d'éviter tout acte de vandalisme. Un autre encore plus ancien, surnomméPrometheus a été abattu par erreur en 1964 alors qu'il avait 4 900 ans. UnPinus aristata américain passe également pour avoir environ 4 700 ans, et uncèdre japonais 5 200 ans. Le plus vieil arbre non clonal actuellement connu est découvert dans lesMontagnes Rocheuses en 2012 et est âgé de 5 063 ans, il s'agit d'unpin Bristlecone.
Bien d’autres peuvent prétendre au titre de champion dans leur essence ou variété ou dans une région, un pays ou un continent. AuSri Lanka, on trouve unbanyan sacré qui atteindrait 2 200 ans et dont la légende raconte qu'il aurait été touché par leBouddha, bien que ce fait soit anachronique. L’âge de certainsséquoias approcherait les 2 700 ans. Uncyprès de la ville d'El Tule auMexique aurait quelques milliers d’années.
Certains arbres comme l'Arbre du Ténéré sont remarquables par leur isolement et deviennent des points de repère. Au milieu du Niger, dans le désert duTénéré, cet arbre était réputé comme l'un des plus isolés du monde (l'oasis la plus proche étant située à 150 km environ) et servait de point de repère pour les caravaniers qui traversaient le désert.
L'Arbre de Vie (Shajarat al-Hayah) au Bahreïn est un autre exemple d'arbre isolé dans un milieu désertique.
L’arbre a toujours été indispensable à l’Homme. Il lui a fourni abri, nourriture, protection, matériaux et combustible. Tout cela et, plus encore, la forte impression que procurent sa taille, son côté intemporel et pourtant bien vivant, expliquent sans doute la place particulière qu’il occupe, quelles que soient les civilisations, dans l’esprit humain. Les cultures animistes peuvent considérer certains arbres comme ayant un esprit, abritant des esprits (les esprits d'ancêtres éventuellement) et comme interagissant avec le quotidien.
Même après la mort de l'arbre, la conservation du tronc peut conserver un aspect remarquable. C'est le cas par exemple de l'Old Man of the Lake en Oregon (États-Unis) qui est un tronc d'arbre flottant à la verticale dans les eaux duCrater Lake. Les eaux froides du lac préservent le tronc qui a été découvert en 1896.
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