Arblade-le-Bas est unecommune française située dans l'ouest dudépartement duGers enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays deRivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entreBigorre etGers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par leruisseau de Turré, le ruisseau le Catchébot et par deux autres cours d'eau.
Arblade-le-Bas est une commune rurale qui compte 131 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 350 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour. Ses habitantssont appelés les Arbladais ou Arbladaises.
Avec une superficie de 746 ha, l'altitude d'Arblade-le-Bas varie de 110 à 184 mètres. Les sols de la commune sont de type argile à galets sur les coteaux. On trouve des sables fauves et des molasses marneuses en bas des pentes. La plaine est constituée d'alluvions duWürmien[1].
Arblade-le-Bas se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
Au, Arblade-le-Bas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (43,7 %), forêts (35,6 %), prairies (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Arblade-le-Bas est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arblade-le-Bas.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 75 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2022, la commune comptait 131 habitants[Note 2], en évolution de −14,38 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 3],[I 5]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
Sur ces 57 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % lestransports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
5 établissements[Note 4] sont implantés à Arblade-le-Bas au[I 12].Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 5 entreprises implantées à Arblade-le-Bas), contre 27,7 % au niveau départemental[I 13].
En 1741, la commune comptait deuxmoulins fonctionnant sur lesétangs et appartenant au seigneur. Le blé était vendu au marché du Houga et les vins blancs étaient distillés et vendus « àMont-de-Marsan ». En 1830, la répartition agricole se chiffrait ainsi : 290 ha en terres, 39 ha en prés, 62 ha de vignes, 207 ha de bois et 120 ha de landes. En 2000, on comptait44 1[Quoi ?] ha en terres, 0 ha en près, 7 ha de vignes, 260 de bois et 2 ha de landes. En 1940, les 45 ha devignes d'Arblade produisaient 609 hl de vins. En 1942, on cultivait 24 ha de blé et 32 ha de maïs (200 ha en 2000, semences comprises). On comptait 4 tracteurs en 1950, il y en avait 29 en 2000. On comptait 37 propriétaires en 1930, 11 en 1988 et 8 en 2000. Les principales cultures sont aujourd'hui leblé, le maïs grains et semences, lemaïs doux, letournesol et lesoja. Le cheptelbovin s'élève à une soixantaine de têtes. En 2000, il restait sur la commune un artisan et deux entreprises.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)