Localisée dans le nord-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Alses et le ruisseau d'Arabaux . La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (le « pechs de Foix, Soula et Roquefixade,grotte de L'Herm ») et deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arabaux est une commune rurale qui compte 80 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 183 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitantssont appelés les Arabausois ou Arabausoises.
Sur le plan historique et culturel, Arabaux fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà[4].
La commune est située pour partie dans lesPyrénées, unechaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a40 millions d'années environ), en même temps que lesAlpes, et pour partie dans leBassin aquitain, le deuxième plus grandbassin sédimentaire de laFrance après leBassin parisien. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués deroches sédimentaires datant pour certaines duCénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres duMésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,59 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,6 km2[7]. Son relief est étagé puisque ladénivelée maximale atteint431 mètres. L'altitude du territoire varie entre 395 m et 826 m[12].
Au, Arabaux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,4 %), forêts (35,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arabaux en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (9,4 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Arabaux.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit desglissements de terrains, soit des effondrements liés à descavités souterraines, soit des mouvements liés auretrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléaretrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Arabaux[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].
Bernard de Lordat, co-seigneur de Lordat, reçoit Arabaux vers 1250, après un échange avec lecomte de FoixRoger IV de Foix, et en devient ainsi le seigneur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2022, la commune comptait 80 habitants[Note 7], en évolution de +9,59 % par rapport à 2016 (Ariège : +1,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
↑« Fiche communale d'Arabaux », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)