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Sépulture | Cimetière de Terre-Cabade(depuis le),cimetière du Père-Lachaise(jusqu'au) ![]() |
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Enfant | Fernand Antonin Mercié(d) ![]() |
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Gloria Victis,Nymphe endormie(d),Vénus(d),statue de François Arago(d) ![]() |
Marius Jean Antonin Mercié né àToulouse le[1] et mort àParis le est unsculpteur,médailleur[2] etpeintrefrançais.
Antonin Mercié entre à l'École des beaux-arts de Paris où il a pour professeursAlexandre Falguière etFrançois Jouffroy. Il remporte leprix de Rome en sculpture de 1868[3].
AvecJean-Marie Mengue,Laurent Marqueste[4],Victor Segoffin etAuguste Seysses entre autres, il fait partie du « groupe des Toulousains ».
Ses premiers grands succès sontDavid etGloria Victis, présentés àParis auSalon de 1872, où ils reçoivent la médaille d'honneur. Le groupe en bronze deGloria Victis, d'une hauteur de 2,20 m, est installé en 1884 dans la cour d'honneur de l'hôtel de ville de Paris et y restera jusqu'en 1930 ; il est actuellement conservé auPetit Palais[5]. La statue en bronze deDavid est une de ses œuvres les plus connues. Le héros de la Bible est montré avec la tête deGoliath à ses pieds, comme leDavid deDonatello, il rengaine son épée. Ce bronze sera ensuite exposé dans lesquare Montholon à Paris. La MaisonBarbedienne en a produit une édition en bronze à cent exemplaires. De nombreuses copies existent, dont certaines avec cache-sexe. Le grand bronze original est conservé àParis aumusée d'Orsay.
Sonbas-reliefLe Génie des arts (1877) a remplacé unNapoléon III d'Antoine-Louis Barye sur lesguichets du Carrousel (face aupont du Carrousel) dupalais du Louvre. Il existe une version similaire ornant la tombe deJules Michelet (1879) à Paris aucimetière du Père-Lachaise. La même année, Mercié sculpte leMonument àArago érigé àPerpignan.
Au Salon de 1882, il renouvelle le succès patriotique de 1874 pour son bronze deGloria Victis[6] avec le groupeQuand même !, dont deux exemplaires sont érigés àBelfort (bronze) et à Paris dans lejardin des Tuileries (marbre), ultérieurement aufort du Mont-Valérien (collection dumusée d'Orsay). Ces œuvres commémorent la résistance de Belfort lors de laguerre franco-prussienne de 1870 et la perte de l'Alsace.Le Souvenir (1885), est un haut-relief en marbre qui orne la tombe de l'épouse deCharles Ferry. À cette époque, il a pour praticiensFrançois Pompon[7].Regret, pour la tombe d'Alexandre Cabanel, date de 1892, comme sonGuillaume Tell aujourd'hui àLausanne.
Mercié conçoit également leMonument àMeissonier (1895), érigé dans le jardin de l'Infante du palais du Louvre, et leMonument àLouis Faidherbe (1896) àLille, leMonument àJules Ferry àSaint-Dié-des-Vosges (1896), unMonument àAdolphe Thiers àSaint-Germain-en-Laye, leMonument àPaul Baudry au cimetière du Père-Lachaise, et leMonument àLouis-Philippe et à la reineAmélie pour leur sépulture dans lachapelle royale de Dreux. Son groupe en pierreLaJustice est conservé à l'hôtel de ville de Paris. Il conçoit aussi, avec son maîtreFalguière, leMonument àGoudouli qui orne maintenant le bassin du square de laplace Wilson à Toulouse. Il réalise le bronze duMoïse d'aprèsMichel-Ange qui orne la tombe deDaniel Iffla Osiris aucimetière de Montmartre.
De nombreuses autres statues, bustes ou médaillons de sa main permettent à Mercié de remporter une médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1878 et le grand prix àcelle de 1889.
Antonin Mercié meurt le à son domicile au 15,avenue de l'Observatoire dans le6e arrondissement deParis[8]. Il est inhumé provisoirement aucimetière du Père-Lachaise avant que son corps ne soit transféré le àToulouse aucimetière de Terre-Cabade[9].
Parmi les peintures exposées par l'artiste figurent uneVénus avec laquelle Antonin Mercié obtient une médaille au Salon de 1883,Léda (1884), etMichel-Ange étudiant l'anatomie (1885), entre 1902 et 1925,Colère d'amourmusée des Augustins de Toulouse, et une œuvre inachevée de grand format dans la salle des illustres duCapitole de Toulouse.
Une rue porte son nom dans sa ville natale de Toulouse et dans le15e arrondissement de Paris, larue Antonin-Mercié.
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