Devant l'opposition du consulat et de l'épiscopat, il finit par créer une société indépendante, laCompagnie Perrache, en1771. Ayant obtenu les lettres patentes, il lance les travaux en1772. Lors de sa mort en 1779, les travaux ont peu avancé. C'est sa sœur Marie-Anne qui reprend le flambeau. Elle revendra la société aucomte de Laurencin en1782. Le tout ne sera achevé qu'en1839. Le nouveau quartier, gagné sur l'eau, prend alors le nom de « Perrache », ainsi que lagare qui y est bâtie dans lesannées 1850.
Nadine Halitim-Dubois,Lyon au cœur des innovations urbaines : le projet d’Antoine-Michel Perrache (1726-1779), dans Privat-Savigny Maria-Anne,Lyon au XVIIIe, un siècle surprenant !, catalogue d’exposition, Paris : Somogy ; Lyon :musées Gadagne, 2012, p. 43-47.
Antoine-Michel Perrache,Réflexions sur l'éducation, etProjet d'un établissement d'éducation relative aux sciences, au commerce et aux arts, 1776, manuscrits,bibliothèque municipale de Lyon[8]
↑Séverine Penlou,Rôle et fonctions de la sculpture religieuse à Lyon de 1850 à 1914, thèse de doctorat d’Histoire, Université Lumière Lyon 2 (En ligne).
↑Émile Bellier de la Chavignerie (1821-1871),Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 2, Librairie Renouard, Paris, 1882-1885,p. 237 (En ligne).