Pour les articles homonymes, voirFrémiot.
Archevêque de Bourges | |
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André Frémiot, (André Fremyot), né en 1573, mort le àParis, est un prélat français duXVIIe siècle,archevêque de Bourges.
Il est le fils de Bénigne Frémiot,président à mortier duparlement de Bourgogne, et de Marguerite de Berbisey, qui meurt lors de sa naissance. André Frémiot est le frère cadet de Marguerite Frémyot, dame de Neufchaize et des Francs et deJeanne Frémyot, baronne de Chantal, veuve en 1601 et fondatrice avec l'évêque de Genêve,François de Sales, de l'ordre de la Visitation.
Issu d'une famille de noblesse de robe fortunée, André Frémiot, dont les deux sœurs sont entrées par mariage dans la noblesse d'épée, est nommé très jeune abbé de Ferrières en Gâtinais et deSaint-Étienne de Dijon.
Henri IV le nomme à l'archevêché deBourges en 1602. Âgé de29 ans, il est l'archétype du prélat de l'âgebaroque, observant les décrets duconcile de Trente mais vivant somptueusement en grand seigneur. Il est ordonné prêtre en 1604. C'est lors d'un séjour àDijon qu'il présente sa soeur, labaronne de Chantal, à l'évêque de Genève,François de Sales. En 1610, Frémiot publie un ouvrage sur les notes de l'église et les statuts du diocèse. Il incite un grand nombre de religieux et de religieuses à s'implanter dans son diocèse, comme lesCapucins, lesermites de l'ordre de saint Augustin, lesCarmes, lesreligieuses dites de la Visitation, lesFrères mineurs et lesUrsulines. Il établit des conférences hebdomadaires le mercredi, réunissant les ecclésiastiques les plus savants. Il devient archevêque émérite en 1621,Roland Hébert lui succède. Vers 1624/1625, il tombe gravement malade. Proche de la tombe, il guérit et, attribuant aux prières de sa sœur sa guérison, se convertit sincèrement[1].
En 1626, Claude Robert, un prêtre deLangres a publié avec l'approbation d'André Frémiot, archevêque de Bourges, laGallia Christiana[2].
André Frémiot meurt à Paris le. Il est inhumé dans l'église ducouvent de la Visitation Sainte-Marie de la rue Saint-Antoine. Son cœur est déposé dans l'abbaye deSaint-Étienne de Dijon. Il était, à sa mort, doyen desconseillers d'État[3].
André Frémiot | ||||||
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