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André de Longjumeau

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Pour les articles homonymes, voirLongjumeau (homonymie).

André de Longjumeau
Procession avec Saint Louis et un évêque portant la Couronne d'épines. Vitrail de la cathédrale de Moulins.
Biographie
Naissance
Décès
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Activités
Autres informations
Ordre religieux

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André de Longjumeau (Longumeau, Lonjumel, etc. ; v. 1200 - v. 1271) fut un missionnaire et diplomatedominicain duXIIIe siècle. Il a dirigé deux ambassades auprès desMongols : lors du premier voyage, il porta les lettres du papeInnocent IV et lors du second des cadeaux et lettres deLouis IX àGüyük Khan.

La translation de la Sainte Couronne d'épines (1238-1239)

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La première mission d'André en Orient lui est confiée par le roi Louis IX. Il le charge d'aller, en compagnie d’un frère dominicain dénommé Jacques, chercher à Constantinople laCouronne d'épines que lui a cédéeBaudouin II, roi de Constantinople, en 1238. La couronne servant à gager un prêt de banquiers vénitiens, la mission doit, au retour, passer par Venise pour racheter la caution.

La Couronne d'épines est aujourd'hui conservée dans un reliquaire duXIXe siècle, àNotre Dame de Paris.

Mission pontificale auprès des Mongols (1245-1247)

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André de Longjumeau conduit l'une des quatre missions envoyées auprès des Mongols par le pape Innocent IV. Il quitte Lyon au printemps de 1245 pour le Levant. Il visite les principautés musulmanes en Syrie et les représentants des églises nestorienne et jacobite enPerse, enfin remet la correspondance du pape à un général mongol à Tauris près deTabriz[1]. À Tauris, André de Longjumeau rencontre un moine nestorien, du nom de Siméon Rabban Ata, qui est chargé par le Khan de protéger les chrétiens du Moyen-Orient[2],[3].

Deuxième mission auprès les Mongols (1249-1251)

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Dans le camp mongol près de Tauris, André avait rencontré un certain David, chrétien nestorien, qu’il retrouve, en à la cour du roi Louis IX àChypre. André traduit le message du général mongolEljigidei (en) apporté par David au roi, une offre réelle ou prétendue de l'alliance du général, et une proposition d'attaque conjointe sur les puissances islamiques deSyrie.En réponse Louis IX dépêche André comme ambassadeur auprès deGüyük Khan, il est accompagné de son frère (également dominicain) Guillaume et plusieurs autres.

L’expédition part le, avec les lettres du roi Louis IX et du légat du pape,Odon de Châteauroux, et de riches présents. De Chypre, elle se rend au port d'Antioche en Syrie, et de là voyage pendant un an vers la cour duGrand Khan, à la vitesse de dix lieues (55 km) par jour. L’itinéraire la conduit à travers laPerse, le long des rives sud et orientale de lamer Caspienne, et parTalas, au nord-est deTachkent.

Quand la mission arrive à la Cour suprême des Mongols - soit sur larivière Imyl (près dulac Alakol), soit plus probablement àKarakorum, au sud-ouest dulac Baïkal - Güyük Khan est mort depuis. L'épouse du khan décédé,Oghul Qaïmich, qui assure la régence, reçoit André puis le renvoie avec des cadeaux et une lettre pour Louis IX.

Le rapport fait par André à son souverain, qu'il rejoint en 1251 àCésarée enPalestine, semble avoir été un mélange d'histoire et de fable, sur les luttes deGengis Khan et duPrêtre Jean. En revanche, la description des coutumes mongoles est assez précise, et ses déclarations sur le christianisme mongol et sa prospérité, peut-être exagérée, sont fondées sur des faits.

Des monticules d'ossements ont jalonné sa route, témoins des ravages qu’enregistrent d'autres historiens en détail. Il a trouvé des prisonniers chrétiens d'Allemagne au cœur de la « Tartarie » (à Talas). Il a été contraint d'observer la cérémonie de passage entre deux feux, comme porteur de cadeaux à un Khan mort, dons qui ont bien sûr été considérés par les Mongols comme preuve de soumission. Ce comportement insultant, et les termes de la lettre de réponse rapportée par André, a fait considérer la mission comme un échec.

Mort

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André séjourne en Palestine, où, vers 1253, il rencontreGuillaume de Rubrouck, le missionnaire franciscain qui, dans son travail sur les coutumes asiatiques, déclare que tout ce qu'il avait entendu d’André sur le sujet a été pleinement confirmé par ses propres observations.André se rend ensuite à Tunis. Il meurt après 1270.

Sources

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Les voyages d’André de Longjumeau ne sont connus que par des récits de tiers :

Notes et références

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Notes

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  1. Rachewiltz, op. cité,p. 113.
  2. Richard, op. cité,p. 376.
  3. Peillot, op. cité,p. 29-66.

Bibliographie

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Traduction française

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Études

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Liens externes

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Sources de l’article

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  • Paul Pelliot,Les Mongols et la Papauté, Paris : A. Picard, 1923.
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