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Anatole-Cyprien Coffard

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Anatole-Cyprien Coffard
Fonction
Maire du 11e arrondissement de Paris
7 -
Léonce Ribert(d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Anatole-Cyprien Coffard, né le àBreuil-le-Vert et mort le àParis, est unartisan ethomme politiquefrançais.

Biographie

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Né le 4 octobre 1819 à Breuil-le-Vert, près deClermont (Oise), Cyprien-Anatole-Sidoine Coffard est le fils de Marie-Geneviève-Angélique Cochet et de Nicolas-Joseph Coffard,charcutier[1].

Exerçant le métier delayetier-emballeur auno 18 de larue de la Folie-Méricourt àParis, Coffard y épouse Madeleine Chaput le 21 août 1841[2]. Peu de temps après, il habite auno 12 de la même rue, où naît son fils Alexandre-Joseph-Cyprien le 8 juillet 1843[3], puis auno 17 de larue des Trois-Bornes[4].

Membre de lagarde nationale de l'ancien 6e arrondissement à l'époque de laRévolution française de 1848, Coffard en est sergent le 24 février, lors de l'attaque du poste duChâteau d'eau du Palais-Royal. Il aurait alors sauvé la vie du fils de l'amiral Baudin, que des insurgés avaient pris par erreur pour leduc de Nemours[5]. Promu capitaine quelque temps plus tard, Coffard est accusé d'avoir pris part auxJournées de Juin[6]. Arrêté le 28 juin puis jugé le 24 juillet, il est condamné à latransportation[4]. Dans la nuit du 5 au 6 août, il est ainsi envoyé auxpontons deBrest à bord de l’Ulloa, qui relieLe Havre au grand portbreton[6]. Il est finalement gracié le 8 mars 1849[4].

De retour à Paris, il reprend ses activités de layetier-emballeur auno 31 (puis 21) de la rue des Trois-Bornes[7]. Le1er septembre 1852, alors qu'il travaille avec d'autres ouvriers à l'emballage de la statue équestre de Napoléon aurond-point des Champs-Élysées, il tient des propos offensants à l'encontre du prince-présidentLouis-Napoléon Bonaparte. Déclaré coupable d'offense envers le chef de l’État, il est condamné à six mois de prison et cent francs d'amende[8].

Avant 1865, Coffard acquiert la fabrique de crayons « Walter frères », également située dans la rue des Trois-Bornes[9].

Affiche signée par Coffard, maire du 11e arrondissement, pour l'élection des officiers de lagarde nationale.

Le 5 septembre 1870, au lendemain de la chute duSecond Empire, le professeur Léonce Ribert(d) est nommé maire du11e arrondissement de Paris. Il décline cependant ce mandat au profit du poste depréfet de la Vienne. Lemaire de ParisÉtienne Arago remplace donc aussitôt Ribert par Coffard[10], qui doit probablement sa nomination à son passé de transporté de Juin et d'opposant à l'empire.

Le passage de Coffard à lamairie de la place du Prince-Eugène est très bref, car il donne sa démission dès le 11 ou le 12 septembre[10]. Il est ainsi remplacé parJules Mottu le 15 septembre.

Sous laCommune, Coffard cosigne une proclamation adressée aux républicains de l'Oise par des Parisiens originaires de ce département. Ce manifeste, très critique envers legouvernement de Versailles, prend la défense de la capitale insurgée et appelle les Isariens à appuyer sa revendication des « franchises municipales »[11]. Quelques années après la répression de la Commune, Coffard participe à une souscription en faveur des communards amnistiés[12].

Anatole Coffard meurt le1er octobre 1886 à son domicile duno 79 de larue Saint-Maur[13]. Il est inhumé le lendemain auPère-Lachaise (division 68)[14].

Notes et références

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  1. Archives départementales de l'Oise, état civil de Breuil-le-Vert, registres de 1819 (vue 92 sur 301).
  2. Archives de Paris, état civil reconstitué, actes de mariages du 21 août 1841 (vue 9 sur 51).
  3. Archives de Paris, état civil reconstitué, actes de naissances du 8 juillet 1843 ([vue 12 sur 50]).
  4. ab etcJean-Claude Farcy,Fiche sur Anatole Coffard dans la base de données des inculpés de l’insurrection de juin 1848 du Centre Georges Chevrier(d), mise en ligne par Rosine Fry le 11 juin 2012 puis par David Valageas le 20 juillet 2018 (consultée le 23 avril 2021).
  5. La Presse, 4 mars 1848,p. 2.
  6. a etbL'Assemblée nationale, 9 août 1848,p. 2.
  7. Le Charivari, 24 septembre 1850,p. 4.
  8. Le Siècle, 29 novembre 1852,p. 2.
  9. La France, 19 août 1865,p. 4.
  10. a etbÉtienne Arago,L'Hôtel de ville de Paris au 4 septembre et pendant le siège : réponse à M. le comte Daru et aux commissions d'enquête parlementaire, Paris, 1874,p. 53 et 56.
  11. Les Murailles politiques françaises depuis le 4 septembre 1870, Paris, Armand Le Chevalier, 1873,p. 390-391 (consultable en ligne surGallica).
  12. Le Rappel, 4 mars 1879,p. 2.
  13. Archives de Paris, état civil du 11e arrondissement, registre des décès de 1886, acteno 3354 (vue 26 sur 31).
  14. Archives de Paris, cimetières, registres journaliers d'inhumation, Père-Lachaise, 1886,no 592 (vue 30 sur 31).

Voir aussi

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Liens externes

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