Au, Ampilly-le-Sec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (54,1 %), forêts (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (1,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Une nécropole aux limites deChamesson et les sarcophages déterrés lors de la construction de la nouvelle église vers 1830 établissent l'existence d'une agglomérationmérovingienne.
Certains écarts sont anciens : Forfol est cité dès 1245. Jusqu'à la Révolution, Ampilly relève du duché de Bourgogne par le bailliage de Châtillon et de l'évêché de Langres.
Cette installation connaît un développement industriel certain à partir de 1829 avant d'être reconvertie en tréfilerie fournissant la pointerie de Chamesson. Aujourd'hui abandonné, le site fait l'objet de mesures de conservation[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2022, la commune comptait 329 habitants[Note 2], en évolution de −7,58 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul remplace en 1827 une autre église vétuste et démolie[19]. Construite aux frais de la commune[20] son architecture est dans le style de l'église deVoulaines-les-Templiers et de celle deGrancey-sur-Ource datées de la même époque. Un large portique à hautes colonnes doriques soutient un fronton triangulaire en façade et le clocher de plan carré s'élève juste derrière au-dessus de la porte d'entrée. Elle renferme deux statues duXVIe de ses deux saints patrons.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)