Cet article est uneébauche concernant unchanteuralgérien.
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Amar Ezzahi (en arabe : عمار الزاهي), né le àIboudraren, anciennementIghil Bouammas, dans la région deAïn El Hammam, daïra deBeni Yenni wilaya deTizi Ouzou, et mort le àAlger, est unchanteur,compositeur et interprète deChaâbi algérien[1].
De son vrai nom Amar Aït Zaï, Ezzahi est né le au village àIboudraren, anciennementIghil Bouammas, dans la daïra deAth Yenni dans lawilaya de Tizi Ouzou. Il a un frère mort martyre de révolution a 17 ans, et deux sœurs.
C'est en écoutantBoudjemaâ El Ankis, dans les années 60, qu'il s'éprend pour la musique Chaâbi et commence à en apprendre les bases en autodidacte. Il aura dans son orchestre, durant quinze ans un musicien de talent, Kaddour Bachtoubdji avec lequel il a commencé à travailler en 1964[1],qui lui transmettra plusieursqasida.
Son premier enregistrement date de 1968,Ya Djahel Leshab etYa El Adraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient deMahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision.
Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le caféEl Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du Chaâbi des années 70, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 80 et n'est présent que lors des fêtes familiales. Il réapparaît le dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s'effacer à nouveau.
Il meurt le. À l'annonce de sa mort,Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, s'est rendu à son domicile pour lui rendre hommage. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain 1er décembre. Il a été inhumé aucimetière El Kettar[2],[3].
Abdelkader Chaou etKamel Aziz lui ont rendu hommage au cours d'une représentation en son honneur, à l'Institut du monde arabe le à Paris[4].
Amar Ezzahi était un chanteur et un joueur demandole[4]. Ses premiers enregistrements datent de 1965[2]. En 1976, il a enregistré deux albums[4]. Il s'est produit la dernière fois en concert, le àAlger[4], ses apparitions en salle étaient rares, la majorité datent d'avant 1980, mais impossible d'avoir ces enregistrements, excepté quelques-unes postées par ses fans dans le web, auThéâtre National Algérien en 1976 et à l'occasion de la fête duMawlid al-Nabawi en 1972. Il préférait se produire dans les réunions familiales[4]. Il fuyait les médias et refusait les droits d'auteur. Il fut une figure majeure duChaâbi algérien[2].
Amar Ezzahi a vécu une vie ascétique : il n'était pas marié et n'avait pas d'enfants[3],[2].
Amar Ezzahi est décédé le[3],[2]. À sa mort,Azzedine Mihoubi , leministrealgérien de laCulture, a visité sa maison pour lui rendre hommage. Ses funérailles[3]ont eu lieu dans une mosquée le lendemain, le 1er décembre, et il a été enterré au cimetière d'El Kettar[3],[2].
Une célébration en l'honneur d' Amar Ezzahi, avec des performances d'Abdelkader Chaou et Kamel Aziz , a eu lieu à l'Institut du monde arabe le 3 décembre 2016 àParis,France[4].
Parmi ses chansons les plus connues, on peut citer :