Peinture de façade microporeuse, algicide et fongicide, à base de résine acrylique hydropliolite en dispersion aqueuse.Pulvérisation d'algicides
Unalgicide est une substance active (pesticide) destinée à tuer (biocide) ou lutter contre le développement desalgues, notamment les alguesunicellulaires se développant dans les lieux fréquentés par l'homme ou sur les habitations. Un algicide peut être utilisé seul, ou mélangé à d'autres composants (comme dans les produits de nettoyage de toiture (avec anti-mousses et antifongiques destinés à tuer les lichens) ou dans les antifoolings destinés à empêcher (durant un certain temps) algue, mais aussi coquillages et autres organismes marins de se développer sur les coques de bateaux.
le cuivre, souvent présent dans les algicides et antifoolings est toxique à très faible dose pour de nombreux organismes marins, et il n'est pas dégradable
Une partie dudiuron (l'un des algicides les plus utilisés) présent dans les peintures murales extérieures quitte la peinture et pollue le milieu au pied du mur, quand il est lessivé par les pluies. On le retrouve aussi dans l'air et lespluies car c'est une molécule qui a une tension de vapeur la rendant très soluble dans l'eau et lavapeur d'eau. Il en va de même pour le diuron utilisé dans les antifoolings. On en a trouvé des quantités préoccupantes dans les sédiments de la rade de Brest. Le Diuron était l'un des pesticides les plus présents dans les pluies analysées par l'Institut Pasteur durant 3 ans dans le Nord de la France (à Lille en Particulier ; dans cette étude[1],[2] il était bien plus présent en milieuurbain qu'en milieu agricole où il n'est plus très utilisé).
l'algicide tue les algues, mais sans faire disparaitre la cause de leur pullulation (qui est généralement une surabondance denutriments (nitrates,phosphates, en raison d'apports d'engrais par l'eau de ruissellement, le sol, les pluies, des égouts ou par les fientes de canards, etc. ou en cas de surabondance de poissons dans un milieu fermé). En milieu fermé, la mortalité d'une grande quantité d'algue peut être suivie de lapullulation de bactéries pathogènes (certainescyanophycées en particulier, dont certaines espèces peuvent sécréter des toxines). La mort massive des algues libère à nouveau de l'azote (dont une partie sera évaporé dans l'air) et des phosphates (qui tendent à rester disponible dans l'eau ou les sédiments) qui peuvent entretenir un cycle d'eutrophisation, voire dedystrophisation et d'anoxie (zone morte, avec risque debotulisme aviaire et d'autres intoxications). Dans unaquarium ou unemare ou un bassin récemment rempli d'eau du robinet, il est normal qu'unbloom algal apparaisse après quelques jours ou semaines. Si l'eau n'est pas trop riche en nutriments, il disparait après quelques semaines, un équilibre se faisant entre algues,zooplancton et autres microorganismes et virus contrôlant la microflore algale ; on dit que l'eau « se vaccine ».
Lesulfate de cuivre est un algicide pouvant être utilisé dans lespiscines, à des concentrations non toxiques pour l'homme (mais toxiques pour de nombreux organismes marins). Le sulfate de cuivre a fait l'objet d'expérimentation pour lutter contre l'algueinvasiveCaulerpa taxifolia.
L'irgarol, plus toxique, est un des biocides utilisés dans lesantifoolings pour protéger les coques des bateaux.
LescyanobactériesScytonema hofmannii (par le biais de la cyanobactérine) etFischerella muscicola (via la fischerelline A) agissent de la même manière sur laphotosynthèse.