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Alfred de Falloux

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirFalloux.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecFrédéric de Falloux du Coudray.

Alfred de Falloux
Illustration.
Alfred de Falloux,ca. 1860.
Fonctions
Ministre de l'Instruction publique et des cultes

(10 mois et 11 jours)
Député

(5 ans, 4 mois et 1 jour)
CirconscriptionMaine-et-Loire
Titulaire du fauteuil 34 de l'Académie française

(29 ans, 8 mois et 27 jours)
PrédécesseurMathieu Molé
SuccesseurOctave Gréard
Biographie
Nom de naissanceFrédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray
Date de naissance
Lieu de naissanceAngers
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décèsAngers
Nationalitéfrançaise
Parti politiqueLégitimisme
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Le comte FrédéricAlfred Pierrede Falloux du Coudray, né àAngers (Maine-et-Loire) le[1] et mort àAngers le, est un journaliste,historien ethomme politiquefrançais du courant légitimiste.

Biographie

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Carrière politique

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Né d'un père anobli parCharles X, Falloux commence sa carrière comme journalistelégitimiste et clérical, sous l'influence deMadame Swetchine. En 1846, il est élu député deMaine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance larévolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en, comme« républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné desAteliers nationaux dont il obtient la dissolution en, provoquant indirectement les répressions desjournées de Juin.

Le, il est réélu à l'Assemblée législative. Le président de la RépubliqueLouis-Napoléon Bonaparte, dont il avait soutenu la candidature, le nommeministre de l'Instruction publique et des cultes dans lepremier gouvernement Odilon Barrot en. Mais ses désaccords avec le président, notamment sur laquestion romaine, l'amènent à démissionner quelques mois plus tard en[réf. nécessaire].

Entre-temps, le, il avait néanmoins réussi à faire passer laloi qui porte son nom et qui organisait l'enseignement primaire et secondaire. Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d'ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d'autre qualification qu'une lettre d'obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignaient dans les écoles secondaires, alors qu'un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés.

Opposé au régime impérial malgré sa conversion au libéralisme, il n'occupa aucun poste pendant leSecond Empire. Durant le coup d'état du, il rejoignit les protestataires, fut arrêté et détenu quelques semaines à laprison de Mazas[2] puis aufort du Ham[3]. Retiré, par la suite, sur ses terres duBourg-d'Iré, enAnjou, il continua néanmoins de suivre l'évolution de la vie politique. Il y participait activement, au sein duCorrespondant dont il fut, avec lecomte de Montalembert etAugustin Cochin, l'un des fondateurs, à la lutte contre les catholiques intransigeants et leur chef,Louis Veuillot. Falloux fut élu membre de l'Académie française en 1856. Il cautionne par sa présence le la fondation parAugustin Louis Cauchy de l'Œuvre des Écoles d'Orient[4], plus connue actuellement sous le nom de l'Œuvre d'Orient[5]. Il va même accepter d’être membre de son1er Conseil général[6] le 25 de la même année.

En tant que partisan d'une monarchie parlementaire, il se trouva en butte à la fois aux idées conservatrices du « comte de Chambord », et aux principes anti-libéraux desultramontains et du papePie IX : ces derniers voyaient dans le catholicisme libéral une« véritable lèpre »[7]. Il s'efforça, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre leslégitimistes et lesorléanistes, et l'évêqueCharles-Émile Freppel l'excommunia d'ailleurs en 1876. Sa prise de position pour le « ralliement » sera saluée à titre posthume dans l'encycliqueAu milieu des sollicitudes (1892) du pape Léon XIII.

Carrière littéraire

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Falloux est surtout un historien des contre-révolutionnaires de 1789, notamment par sonHistoire de Louis XVI (1840), sonHistoire de Saint Pie V (1845), son essaiDe la contre-révolution (1876) et sesMémoires d'un royaliste posthumes.

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Galerie

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Principales publications

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Notes et références

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  1. Né le selon labiographie d’Eugène de Mirecourt ; né le selon leGrand Dictionnaire universel duXIXe siècle de Pierre Larousse ; né le selon lesite de l’Académie française.
    Le registre de l'état-civil du2e arrondissement d'Angers (consultableici, page 21/112,20e nom dans la colonne de gauche) indique le 8 mai.
  2. Victor Hugo,Histoire d'un crime, cf. chap. XIV, Caserne d'Orsay.
  3. Alain Decaux,Coup d'état à l'Élysée : le 2 décembre 1851, Perrin,, 324 p.(ISBN 9782262029159),p. 266
  4. « Lettre de M. le Comte Hilaire de Lacombe, à Mgr Félix Charmetant, directeur général de l’Œuvre des Écoles d’Orient », surL'Œuvre d'Orient(consulté le)
  5. « L’Œuvre d’Orient au service
    des chrétiens d’Orient depuis 1856
     », surL'Œuvre d'Orient(consulté le)
    .
  6. Voir le1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le mentionnant la composition de son1er Conseil général.
  7. Michel Denis, « Mgr Freppel, Mgr Sauvé et l’université catholique d’Angers »,Annales de Bretagne,vol. 78,no 2,‎,p. 423-449(DOI 10.3406/abpo.1971.2564)

Annexes

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Article connexe

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Bibliographie

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  • Eugène de Mirecourt,Falloux G. Havard, Paris, 1859lire en ligne surGallica
  • Gérald Gobbi,Le Comte de Falloux, 1811-1886, entre Église et monarchie, presses Universitaires de Rennes, 2010.
  • « Alfred de Falloux », dansAdolphe Robert etGaston Cougny,Dictionnaire des parlementaires français,Edgar Bourloton, 1889-1891[détail de l’édition]
  • Jean-Louis Ormières,Correspondance d'Alfred de Falloux avec Augustin Cochin (1854-1872), Éditions Honoré Champion, 2003.
  • Jean-Louis Ormières,Correspondance d'Alfred de Falloux avec Léon Lavedan (1862-1886), Éditions Honoré Champion, 2013.

Liens externes

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Alfred de Falloux
Précédé parSuivi par
Alexandre Pierre Freslon
Ministre français de l'Instruction publique
1848-1849
Félix Esquirou de Parieu
Précédé parSuivi par
Mathieu Molé
Alfred de Falloux
1856-1886
Octave Gréard
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(10 avril 1856)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(6 janvier 1886)
Par numéro
de fauteuil

11.fauteuil vacant
12.Édouard Pailleron
13.Octave Feuillet
14.fauteuil vacant
15.Eugène Labiche
16.G. d’Audiffret-Pasquier
17.Louis Pasteur
18.Albert de Broglie
19.fauteuil vacant
20.Victor Duruy

Par date
d'élection
v ·m
GouvernementsOdilonBarrotI etII (20 décembre 1848 - 30 octobre 1849)
Sous la présidence deLouis-Napoléon Bonaparte
JusticeOdilon Barrot

Odilon Barrot
Président du Conseil
Affaires étrangères
FinancesHippolyte Passy
Intérieur
Travaux publics
Marine etColoniesVictor Destutt de Tracy
GuerreJoseph Marcellin Rulhières
Instruction publique etCultesAlfred de Falloux
Agriculture etCommerce
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