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Alcanter de Brahm

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Alcanter de Brahm
Portrait photographique d'Alcanter de Brahm.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marcel Bernhardt
Nationalité
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Marcel Bernhardt, ditAlcanter de Brahm ( àMulhouse - dans le15e arrondissement de Paris), est unpoète,chansonnier etcritique d'art français. Promoteur dupoint d'ironie, il fut attaché à la conservation dumusée Carnavalet.

Biographie

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Né Marcel Jean-Baptiste Bernhardt le 3 mai 1868 àMulhouse, fils de Jean-Baptiste Bernhardt, brigadier au1er bataillon de Garde Paris, et de Jacqueline Kayser-Reinach[1], il fait ses études à Paris, d'abord aulycée Chaptal puis aulycée Condorcet, et se lie à son compatriotealsacien,Émile Straus. Avec ce dernier, il écrit des chansons et fréquente autre autresLe Chat noir. En 1887, Bernhardt, qui fait son droit, commence à collaborer à laRevue de Paris et de Saint-Pétersbourg, puis à laVie franco-russe, mais un emploi au ministère des Finances, puis trois années deservice militaire, interrompent ses travaux littéraires, cependant qu'il collabore avec Straus, auMoniteur de l'Armée (1891)[2]. Bernhardt entre ensuite à la rédaction du périodique parisien leNouvel Écho, journal littéraire et dramatique illustré dont Émile Straus prend la direction en janvier 1892. Signant principalement « Alcanter de Brahm », d'unpseudonymeanagrammique qu'il utilisera toute sa vie durant, il s'occupe entre autres dusecrétariat de rédaction et de la gérance, jusqu'en mars 1894. C'est dans ce journal que les deux amis publient leursChanson poilantes[3]. En 1893, il fait paraître un premier roman,L'Arriviste, forgeant ce mot[4], et deux ans avantMarc Stéphane etFélicien Champsaur, avec lequel il aura, comme beaucoup d'autres, un conflit par journaux interposés[5]. En 1894, il cofonde le Syndicat de la presse française périodique et entre, en mars de cette année-là, à la rédaction deLa Critique, revue artistique fondée parGeorges Bans[6].

Article sur lepoint d'ironie paru dans leNouveau Larousse illustré.

Peu après 1900, leNouveau Larousse illustré reproduit en ses pages lepoint d'ironie, invention typographique dont le poète s'était fait le promoteur dans son essaiL'Ostensoir des ironies (1899)[7]. En 1902, il cofonde laSociété des poètes français, et est nommé, l'année suivante secrétaire à la conservation dumusée Carnavalet[2]. En 1901, il fait partie des jeunes poètes réunis autour d'Émile Blémont lançant sa nouvelle revue,Le Penseur[8].

Il épouse en 1902 l'autrice Jeanne Louise Marie Ichard diteJean Rosmer.

Avec Émile Straus,René Ghil,Marcel Batilliat etÉdouard Louis Sarradin, Alcanter de Brahm est nommé, au début de l'année 1902, membre de la commission provisoire de la Société du nouveau Paris ayant pour objet de« créer un profil moderne au Paris futur »[9]. Il devient en 1905 membre de la société « Les Amis de l’Éléphant » fondée parGaston Tournier[10]. Outre àLa Critique, il collabore également auRappel, àL'Évènement, auTemps, àLa Revue théâtrale[6]... Il est également un proche deGuillaume Apollinaire, participant à sa revue,Le Festin d'Ésope (1904)[11]. Sociétaire de la fondation voulue par Émile Blémont (mort en 1927), il préside la « Maison de Poésie » qui décerne à partir des années 1930 des prix aux poètes[12].

Ayant produit de nombreux ouvrages poétiques et d'études sur l'art, ainsi que sur l'Alsace et sur l'histoire de Paris, Alcanter de Brahm meurt à Paris en son domicile du 227,rue de Vaugirard le[13].

Publications

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  • Coécrit avecSaint-Jean [pseud.],Chansons poilantes. Premier fascicule, Chansons littéraires. Chansons diverses, avec préface deWilly, illustrations d'Aquiles Léon Lacault, Au Nouvel Écho, 1892 —surGallica.
  • L'Arriviste, dessin de J. Belon, Jules Souque, 1893.
  • L'Évolution dramatique & musicale en 1893, Jules Souque, 1893.
  • Éros chante, poèmes,Léon Vanier, 1895.
  • Critiques d'Ibsen, Bibliothèque d'art de La Critique, 1898.
  • L'Ostensoir des ironies : essai de métacritique, trois volumes, Bibliothèque d'art de La Critique, 1899.
  • Les voix anciennes, poèmes et poésies, Bibliothèque de la Société des poètes français, 1904.
  • Deux Logis de qualité : Lauzun, Carnavalet, Bibliothèque de La Critique, 1906.
  • Visite au Musée des arts décoratifs, Gaston Tournier, 1907.
  • [préface] Marie-Anne Cochet,Idéale semence, Gastein-Serge, 1908.
  • La Peinture au musée Carnavalet, préface d'Octave Uzanne, chezEdward Sansot, 1909.
  • À travers champs, poèmes, Bibliothèque générale d'édition -Eugène Figuière, 1910.
  • [préface]Armand Bourgeois,Bouquet de souvenirs et d'impressions, Châlons, impr. de Martin frères, 1910.
  • Les carnavalettes. Poèmes, 1905-1911, E. Sansot, 1912.
  • Sainte Odile, légende de la vieille Alsace. Trois actes en vers, Bibliothèque des poètes, 1916.
  • Curiosités de Carnavalet d'après des documents inédits..., Librairie française, 1920.
  • [introduction]Henri Chassin,Machin de Belleville, préface de José Almira, Éditions Radot, 1927.
  • Paysages peints en vers, poésie illustrée par Albert Facon, Publicône, 1927.
  • [préface] Raphaëlle Martinon,Entre deux mondes, poésie,Albert Messein éditeur, 1930.
  • Cent ans de poésie : 1830-1930, anthologie, Les Écrivains indépendants / F. Piton, 1933.
  • [postface] Pierre Trimouillat,Œuvres de Pierre Trimouillat. Ballades, chansons, fantaisies, monologues, parodies, poèmes divers, préface parJacques Ferny, Stock, 1933.
  • L'École toulousaine de peinture duXVIe au XIXe siècle, Les Écrivains indépendants / F. Piton, 2 vol., 1935-1939.
  • Glyptique Apollinaire suivi deSites et légendes, portrait de l'auteur par Pino Della Silva, Éditions Publicône, 1937.
  • Michelet inconnu, René Debresse, 1937.
  • [préface]Jules Michelet,Sylvine : mémoires d'une femme de chambre, roman inédit, R. Debresse, 1940.
  • [préface]Gaston Bourgeois,Vers l'idéal, R. Debresse, 1940.
  • [préface] Marie-Claire Maguelonne,Rhapsodie sentimentale, poésies, bois deJean Lébédeff, Fontenay-aux-Roses, À l'Ymaigier, 1942.

Notes et références

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  1. Rapporté parRaymond Oberlé (1984), d'après E. Aegerter et P. Labracherie,Au temps de Guillaume Apollinaire, Paris, 1945,p. 179-188.
  2. a etb« Bernhardt Marcel dit Alcanter de Brahm » par Martine François et Diane Dosso, notice du CTHAS/École des chartes.
  3. « Express-silhouette : Émile Straus, Directeur du Nouvel Écho », in:Nouvel Écho,no 22, 15 novembre 1892 —article reproduit dansLivrenbog.
  4. [PDF] « Le maître et son disciple dans le Manuel de l’arriviste d’Henri Château ou comment devenir un arrivé » par Anna Hanotte-Zawiślak, in:Quêtes littéraires,no 9, 2019 —en ligne.
  5. Cf. « L' Arriviste », par A. de Brahm, in:La Critique,no 177, 5 juillet 1902.
  6. a etb« Alcanter de Brahm » parJean René Aubert etHenri Marsac, in:La Revue littéraire de Paris et de Champagne, janvier 1905 —article reproduit dansLivrenblog.
  7. « Le point d’ironie d’Alcanter de Brahm » par Jean-Claude Encalado, in:La Cause freudienne, 2005/2 (no 60),pp. 217-218 — reproduit surCairn.info.
  8. Ernest Raynaud,En marge de la mêlée symboliste, 1936,p. 176.
  9. « Le Nouveau Paris »,Le Rappel,‎, p. 2(lire en ligne)
  10. Les Amis de l’Éléphant, Paris, Bibliothèque générale d’édition, 1907.
  11. Louise Faure-Favier,Souvenirs sur Guillaume Apollinaire, Grasset, 1945,p. 18.
  12. Ambassades et consulats : revue de la diplomatie internationale, Paris, janvier 1937,p. 40 —surGallica.
  13. Archives de Paris Acte de décèsno 3952 dressé au 15e arrondissement, vue 18 / 20.

Voir aussi

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Liens externes

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