Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Albi

43° 55′ 44″ nord, 2° 08′ 47″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Wikipédia:Bons articles

Vous lisez un « bon article » labellisé en 2008.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAlbi (homonymie).

Albi
Albi
La vieille ville d'Albi vue depuis les rives duTarn.
Blason de Albi
Blason
Albi
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementTarn
(préfecture)
ArrondissementAlbi
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération de l'Albigeois
(siège)
Maire
Mandat
Stéphanie Guiraud-Chaumeil (Horizons)
2020-2026
Code postal81000
Code commune81004
Démographie
GentiléAlbigeois, Albigeoise
Population
municipale
50 605 hab.(2022en évolution de +3,22 % par rapport à 2016)
Densité1 143 hab./km2
Population
agglomération
74 817 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 55′ 44″ nord, 2° 08′ 47″ est
AltitudeMin. 130 m
Max. 308 
m
Superficie44,26 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineAlbi
(ville-centre)
Aire d'attractionAlbi
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deAlbi-1,Albi-2,Albi-3 etAlbi-4
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Deuxième circonscription
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Inclus les BiensCité épiscopale d'Albi
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Albi
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Albi
Géolocalisation sur la carte :Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Albi
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Albi
Liens
Site webalbi.fr
modifier 

Albi est unecommune française,préfecture dudépartement duTarn, enrégionOccitanie. En 2022, la ville d'Albi compte 50 605 habitants[1], et sonunité urbaine 74 817 habitants. Albi est la ville-centre de lacommunauté d'agglomération de l'Albigeois qui compte 84 183 habitants (seize communes adhérentes).

Albi est surnommée la « ville rouge » du fait desbriques ocre apparentes de sacathédrale fortifiée et de son centre historique[2]. Albi est ainsi remarquable par cette impressionnantecathédrale Sainte-Cécile, construite entre1282 et1480, et sonpalais de la Berbie, ancien palais desarchevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et les rives duTarn. Ce palais abrite lemusée Toulouse-Lautrec qui regroupe la plus importante collection au monde d'œuvres dupeintre postimpressionniste, né dans la commune. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes ducatharisme, les albigeois[3] (aussi appelés « cathares »), qui subirent une répression violente auXIIIe siècle de la part de l'Église catholique romaine, répression connue sous le nom decroisade des albigeois[4]. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques dans le cadre de leur lutte contre les cathares.

En, l’ensemble architectural de lacité épiscopale d'Albi a été ajouté à la liste duPatrimoine mondial de l'UNESCO[5],[6]. Cet ensemble comprend dans son périmètre : lacathédrale Sainte-Cécile ; lepalais de la Berbie ; l'église Saint-Salvi et son cloître ; les rives duTarn ; lepont Vieux ; plusieurs édifices classés « monuments historiques ».

Située sur la partie "est" duMidi toulousain, Albi est exposée à un climat méditerranéen altéré ; la ville est drainée par leTarn et certains de sesaffluents, leruisseau de Carrofoul, leruisseau de Caussels, leruisseau de Jauzou, leruisseau du Séoux, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau Lavergne, le ruisseau Rieumas et par divers autres petits cours d'eau. En outre, la commune possède un patrimoine naturel remarquable, composé d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Les habitants d'Albisont appelés les Albigeois[3] et les Albigeoises.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Albi est une ville qui se situe sur leTarn non loin desvignobles deGaillac, du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située en région Occitanie, au nord du département duTarn, entre lebassin aquitain et leMassif central, sur la partie est du Midi toulousain. La géologie du département du Tarn présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts desCausses. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les 1 300 m d'altitude, forment une barrière :monts de Lacaune, mont duSidobre et lamontagne Noire. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé leSégala. Sa superficie est de4 226 ha et son altitude moyenne de 170 m. Albi est située à cinquante minutes en voiture deToulouse, à moins de trois heures desPyrénées et à moins de deux heures de lamer Méditerranée. Les villes les plus proches sont :Castres,Mazamet,Graulhet,Lavaur,Gaillac,Carmaux,Montauban,Rodez,Carmaux etToulouse (chef-lieu régional d'Occitanie).

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Albi est limitrophe de quinze autres communes.Les communes limitrophes sontCagnac-les-Mines,Cambon,Carlus,Castelnau-de-Lévis,Cunac,Florentin,Fréjairolles,Le Sequestre,Lescure-d'Albigeois,Marssac-sur-Tarn,Puygouzon,Rouffiac,Saint-Juéry,Saliès etTerssac.

Carte
Les limites communales de Albi et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Albi[7]
Castelnau-de-LévisCagnac-les-MinesLescure-d'Albigeois,
Saint-Juéry
Terssac,
Marssac-sur-Tarn
Florentin
Rouffiac
AlbiCunac,
Cambon
Carlus,
Le Sequestre,
Carlus
Saliès,PuygouzonFréjairolles

Distances

[modifier |modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Albi et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitaleseuropéennes[8].

ParisMarseilleLyonToulouseNiceNantesMontpellierStrasbourgBordeauxLilleLondresBerlinMadridRome
681 km369 km472 km76 km525 km652 km201 km937 km310 km897 km1 136 km1 674 km875 km1 230 km

Hydrographie et géologie

[modifier |modifier le code]

LeTarn traverse la ville d'Albi. C'est le troisième plus important affluent de laGaronne après laDordogne[9] et leLot. Il prend sa source aumont Lozère, traverse lesgorges du Tarn puis rejoint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle qui divise en deux la ville, le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Il traverse la ville aux pieds desremparts et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable entre Albi et la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin deGaillac, duchanvre, dupastel et du charbon deCarmaux grâce à desgabarres à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit[10]. Albi est aussi traversée par de petits affluents et sous-affluent du Tarn que sont leruisseau du Séoux, leruisseau de Caussels et son affluent leruisseau de Jauzou. La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de lamolasse, datant duQuaternaire, déposée sur des terrasses creusées par leTarn et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le causse d'Albi ou de Carmaux sont faits decalcaire pauvre[11].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Tarn.

En 2020, le climat de la commune est de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré avec influence méditerranéenne mais reste classée dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en hiver, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud et plutôt sec (température moyenne 22.80 °C en juillet et 22.80 °C en août), un début d'automne doux et ensoleillé (novembre humide), des vents faibles, des brouillards assez fréquents en hiver et des orages ponctuels en été (10 à 15 jours).

Pour la période 1990-2020, la température annuelle moyenne est de 14.10, avec uneamplitude thermique annuelle de16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Albi », sur la commune duSequestre à 4 km àvol d'oiseau[13], est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20,4 °C, atteinte le[Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records ALBI (81) - alt : 172m, lat : 43°54'52"N, lon : 2°06'58"E
Records établis sur la période du 01-11-1976 au 02-05-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,91,74,26,710,514,216,116,112,69,65,22,38,4
Température moyenne (°C)5,86,59,812,416,320,222,822,818,714,89,36,313,8
Température maximale moyenne (°C)9,711,415,318,12226,128,829,124,92013,510,319,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,4
16.01.1985
−12
14.02.1983
−9,8
01.03.05
−3,6
03.04.22
−0,2
05.05.1979
4,3
01.06.06
6,5
08.07.1978
4,9
30.08.1986
1
19.09.1977
−2,7
25.10.03
−9,4
23.11.1988
−10,5
24.12.01
−20,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
13.01.1993
24,7
23.02.1990
28,3
25.03.1981
30,1
14.04.24
35,4
21.05.22
40,5
27.06.19
40,8
30.07.1983
42,3
23.08.23
36,5
12.09.22
34,3
01.10.23
25,3
07.11.15
21
15.12.1989
42,3
2023
Ensoleillement (h)90,5119,7175187,9219,4247,4275,5263,1215,8155,995,988,12 134,2
Précipitations (mm)60,748,654,880,478,962,745,84957,164,965,565,5733,9
Source :« Fiche 81284001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,9
60,7
 
 
 
11,4
1,7
48,6
 
 
 
15,3
4,2
54,8
 
 
 
18,1
6,7
80,4
 
 
 
22
10,5
78,9
 
 
 
26,1
14,2
62,7
 
 
 
28,8
16,1
45,8
 
 
 
29,1
16,1
49
 
 
 
24,9
12,6
57,1
 
 
 
20
9,6
64,9
 
 
 
13,5
5,2
65,5
 
 
 
10,3
2,3
65,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Albi est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 3],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est la commune-centre[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %),terres arables (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %),eaux continentales[Note 5] (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (2,4 %), forêts (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Albi est délimitée par douzequartiers formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest - Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc[24]. À noter que la Pointe de Marre forme une extension enqueue de poêle.

Logement

[modifier |modifier le code]
photographie d'une façade de maison en brique en encorbellement avec en arrière plan la cathédrale Sainte-Cécile
Habitat traditionnel en brique près de lacathédrale Sainte-Cécile.

Albi comptait 28 794 logements en 2015[25]. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque près de la moitié des résidences principales ont été construites avant 1970. Les constructions antérieures à 1945 représentent même 20,4 % du parc[25].

Place du cloître saint-Savy maison avec les colombage en brique
Maisons à colombages place du cloître Saint-Savy.

88,3 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,2 % en maisons individuelles et à 48,5 % en appartements. Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. Par ailleurs, 8,8 % des logements sont vacants[25]. 47 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 51,4 % qui sont locataires[25].

Albi compte 4 006 logements HLM, soit 18,57 % du parc en 2016. La ville ne respecte donc pas les dispositions de l’article 55 de laloi solidarité et renouvellement urbains (SRU) de fixant, pour Albi, à 20 % le taux minimum de logements sociaux. Elle est cependant exonérée de prélèvement[26],[27].

En 2015, la plupart des résidences principales possèdent4 pièces ou plus (55,2 %), ou3 pièces (19,1 %), puis2 pièces (15,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 10,2 %)[25]. La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[28],[29]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 62,7 % ont un chauffage central collectif ou individuel et 33,8 % tout électrique. 67,4 % dispose d'au moins un emplacement réservé au stationnement[25].

Projets d'aménagement

[modifier |modifier le code]

Au début duXXIe siècle, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec lamédiathèquePierre-Amalric. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.

La rocade d'Albi, dont la construction a démarré en 1972, est désormais à2×2 voies sur l'ensemble de son parcours jusqu'au giratoire de Larquipeyre depuis 2015. Elle contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant àToulouse au sud et àRodez au nord. À partir de, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'autoroute A68 vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en. Les derniers tronçons au niveau du Lude, du stadium et de la route de Millau ont été ouverts en 2015.

À l'ouest, un centre commercial de10 hectares nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le. Les bâtiments de 500 m de long sont équipés depanneaux solaires et de récupérateurs de pluie[30].

La construction d'un grand complexe composé de salles de spectacle et de nombreux cinémas souterrains, d'un parking souterrain et d'un restaurant panoramique sur le toit du théâtre a eu lieu sur l'ancienne place de l'Amitié entre les peuples. Ce projet, appelé « grand théâtre d'Albi » ou parfois « projet des Cordeliers », a été remporté par l'architecteDominique Perrault[31]. Le début des travaux a débuté en 2011 et s'est terminé en.Autour de la place de l'Amitié entre les peuples, de nombreux aménagements urbains ont été réalisés, notamment sur la place Lapérouse, qui est devenue entièrement piétonne, agrémentée de fontaines conçues par des designers étrangers, ainsi que la rue des Cordeliers qui mène auparc Rochegude.

Depuis 2015, une passerelle est en projet pour relier la rive droite du Tarn et le centre historique. Les travaux ont débuté le et doivent se terminer en 2020[32].À la suite de nombreux retards (faillite, covid, contentieux...) la fin du chantier est prévu pour le second trimestre 2025.

Risques naturels et technologiques

[modifier |modifier le code]

Albi est concernée par plusieurs risques majeurs : l'inondation, les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et la tempête[33].

Du fait de sa construction sur les rives duTarn, dans sa plaine alluviale, Albi est concerné par un risque d'inondation. Plusieurs ruisseaux, tel ceux deCaussels,Maranel,Jauzou,Falcou etSéoux au sud, mais aussi ceux deCunac à l'est et deCarrofoul etLavergne à l'ouest menacent les faubourgs de la ville en cas de fortes précipitations[34].

Un risque d'effondrement de terrain est présent à Albi, du fait notamment de l'érosion des berges du Tarn, du tassements superficiels dus à la sécheresse par un phénomène de gonflement-retrait des sols argileux et un effondrement des galeries de carrières souterraines datant des années 1980[34].

Par ailleurs, le site de Dyrup présente un risque d'explosion, d'incendie et de nuage toxique[34].Ce risque étant désormais levé l'entreprise ayant fait faillite a fermé en 2020.

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Voies routières

[modifier |modifier le code]

Albi est située sur l'axe de communication entreToulouse etLyon. L'autoroute A68 permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme enroute nationale 88 à l'approche d'Albi. Cette mêmeroute nationale 88 continue au nord-est jusqu'àRodez enAveyron etLyon. Le réseau principal est aussi complété par laroute départementale 612 qui permet d'accéder au sud-est àCastres puis àCarcassonneviaMazamet. Sur le réseau secondaire, ladépartementale 999 part à l'est en direction deMillau en traversant leparc naturel régional des Grands Causses. Au nord-ouest, laroute départementale 600 rejointCordes-sur-Ciel puisSaint-Antonin-Noble-Val et enfinCaussade enTarn-et-Garonne. Albi est située à 789 km deParis, 390 km deBarcelone et 195 km deMontpellier.

Transports en commun

[modifier |modifier le code]
Rail
[modifier |modifier le code]

Albi possède deux gares ferroviaires :Albi-Ville (la plus grande) etAlbi-Madeleine. La ligne principale est la ligne de chemin de ferToulouse-Rodez qui passe aussi àCarmaux. Ces deux gares sont desservies par desIntercités de nuit qui les relient à laParis-Austerlitz, mais aussi par desTER Occitanie qui les relient aux gares deToulouse-Matabiau et deCarmaux ou deRodez[35],[36].

Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de ferTournemire-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-Saint-Juéry est ouverte en 1899 et fermée le[37]. Albi était aussi reliée par les chemins de fer àCastelnaudary entre 1865 et 1987 (voirligne de Castelnaudary à Rodez) et gérés au début par laCompagnie des chemins de fer du Midi[38].

Bus et cars
[modifier |modifier le code]
Article connexe :Transport en Albigeois.

Albi est desservie par le réseau urbainAlbibus, qui se compose de16 lignes régulières traversant l'agglomération, et qui transitent toutes par le centre-ville[39]. La gare routière de la ville, située au niveau de la Place Jean Jaurès, en centre-ville, constitue le cœur du réseau puisqu'elle est desservie par l'ensemble de ces lignes régulières. Cette gare routière est également un point central du réseau régionalliO, puisque14 lignes régulières desservent la place, reliant Albi à de nombreuses villes duTarn et d'au-delà, et notamment àCastres,Millau,Rodez,Montauban,Saint-Sulpice-la-Pointe,Lavaur,Carmaux ou encoreLacaune[40].

Transports aériens

[modifier |modifier le code]

Albi est également desservie par l'aérodrome d'Albi - Le Sequestre, situé à 2,5 km au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli 4 262 passagers[41].Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont l'aéroport de Toulouse-Blagnac, l'aéroport de Castres-Mazamet et l'aéroport de Rodez-Aveyron.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Albi s'écrit de la même manièreAlbi enoccitan, mais se prononce accentué sur la première syllabe.

La forme *Albiga enlatin tardif, reconstituée à partir de mentions telles quecivitas Albigensium « la cité des Albigeois » dans laNotitia Galliarum (finIVe siècle ou débutVe siècle), ou encoreapud Albiginsem Galliarum urbem, « à la ville albigeoise des Gaules », relevé chezGrégoire de Tours (VIe siècle), n'est jamais attestée telle quelle dans les textes, comme le fait remarquer Ernest Nègre[42]. Si l'on exclut les nombreux emplois adjectivaux ou dérivés (les seuls apparemment rencontrés à date ancienne), les premières formes autonomes attestées du nom d'Albi semblent êtreAlbio en 961, puisAlbi vers 972[42].

Trois hypothèses étymologiques ont été avancées :

La première en date (dans les années 1930) est attribuable àAuguste Vincent, qui en fait le dérivé adjectival d'un nom de personne gallo-romanAlbius, soit « (le domaine/ la maison) d'Albius »[43]. Cette explication est reprise en 1972 puis 1990 parErnest Nègre, qui n'y voit cependant qu'un réemploi pur et simple du nomAlbius, et non d'une forme adjectivale qui en serait dérivée[42],[44]. Cette dernière analyse est reproduite à l'identique quelques années plus tard parBénédicte et Jean-Jacques Fénié[45], et mentionnée par certaines publications locales[10].

La seconde explication, apparue en 1963, est due àAlbert Dauzat etCharles Rostaing, qui en font le dérivé obscur d'un appellatif pré-celtique *alba « colline », d'où « forteresse (comprendreoppidum), ville »[46]. Charles Rostaing avait en effet mis en évidence l'emploi fréquent d'une base *al-b- « hauteur » tout autour de la Méditerranée, et plus diffus ailleurs[47]. Cet auteur la rattache à la racine pré-celtique *al- « hauteur », étudiée en particulier parAlfredo Trombetti (it)[48]. Une telle interprétation ne semble pas avoir été reprise depuis, mais elle est également mentionnée dans quelques publications locales[10].

Une troisième analyse a été proposée en 2011 par Pierre-Henri Billy[49]. Ce dernier pense que certaines formes anciennes considérées comme adjectivales (par exemple,Albigæ,Albige en 575-594 chez Grégoire de Tours) sont en fait des formes féminines représentant un étymon gallo-roman *ALBIGA ou *ALBICA. Le toponyme serait par la suite devenu masculin, pour une raison inconnue. Pierre-Henri Billy considère que ce nom a été formé sur celui desAlbici ouAlbiques, tribucelto-ligure du groupe desCommoniens autrefois installés àRiez, à l'origine du nom d'Albiosc (aujourd'hui réunie àEsparron-de-Verdon) au sud-ouest de Riez, et dont une partie serait venue s'installer sur le site actuel d'Albi. Dans cette hypothèse, lacivitas Albigensium mentionnée dans laNotitia Galliarum (voir ci-dessus) serait à interpréter par « la cité des Albiques », un type d'appellation récurrent dans la Gaule romaine, formé sur un nom de peuple.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Photo du jardin du palais de la Berbie
Jardin dupalais de la Berbie.

Ville créée pendant l'Antiquité, elle est le fief des seigneurs Trencavel auMoyen Âge puis ducatharisme. Elle devient unecité épiscopale dès leXIIIe siècle. C'est durant laRenaissance que la ville s'enrichit grâce à la culture dupastel. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À laRévolution française, les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. LeXIXe siècle est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près deCarmaux.

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

Les premiers hommes s'installent sur les bords duTarn attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme desbifaces, desracloirs ou deschoppers. Puis des restes d'objets enbronze puis enfer sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel[50]. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié duIVe siècle av. J.-C., lesRutènes, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et deRodez[51].

Antiquité

[modifier |modifier le code]

En120 av. J.-C., la région est conquise par lesRomains, mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'agriculture reste tout de même l'activité économique majeure de la cité[50]. Le premierévêque d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention deCivitas albigensium date de 406.

En418, lesWisigoths envahissent la région et en prennent le contrôle, puis lesFrancs s'en emparent en507. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle deChilpéricIer, le roi deNeustrie. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance deClotaireII. En, un grand incendie ravage la ville[52].

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]
photographie de la cathédrale.
La cité épiscopale avec la cathédrale et le palais de la Berbie (à droite).
Article détaillé :Liste des comtes et vicomtes d'Albi.

Durant leMoyen Âge, la ville est unoppidum ceint de murailles. AuXe siècle, le premier pont sur leTarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn[53]. Vers l'An Mil, Albi entre dans le fief de lafamille Trencavel, les seigneurs d'Ambialet. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.

AuxXIIe et XIIIe siècles, Albi est un centre du mouvement religieuxcathare ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares lesurnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine prônée à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'Église catholique romaine n'empêchent pas son essor. Lecatharisme est violemment réprimé lors de lacroisade contre les Albigeois. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance sous l'impulsion de son évêqueGuilhem Peyre qui renforce notablement l'autonomie de la ville[54] ; levicomte de Carcassonne,Raimond-Roger Trencavel, perd sonfief en 1209 lors de la prise deCarcassonne[55]. Par la suite, sous l'égide du seigneur de la ville et vice-inquisiteur de FranceBernard de Castanet, la construction dupalais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposantecathédrale Sainte-Cécile ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour sonscriptorium. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique[56].

AuXIVe siècle, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés demurailles. Le pont Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg[57] et de la ville, avec unpont-levis à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries[58]. Le grand nombre de ces moulins, dix destinés aux céréales, plus les moulins àfoulons, les moulins actionnant des forges (soufflets et outils battant le métal) et enfin les moulins installés sur des barques par manque de place sur les rives, encombre le lit de la rivière, qui ne peut plus s'écouler. Son cours naturel étant modifié, le dépôt de sédiments comme l'érosion sont eux aussi modifiés[59], conduisant à sacrifier certains de ces moulins pour laisser les eaux s'écouler[60].

Le fortséisme catalan du est ressenti jusqu'à Albi[61].

Temps modernes

[modifier |modifier le code]
photographie du chœur du jubilé de la cathédrale.
Chœur etjubé de lacathédrale Sainte-Cécile construite entre leXIIIe et le XVIe siècle.

L'époque de laRenaissance est marquée par la prospérité grâce à la culture dupastel, plante servant entre autres à faire un colorant bleu très recherché à l'époque. La région est appelée « pays de cocagne ». De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi[62]. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de labrique foraine pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.

En1474,Louis d'Amboise est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France àRome puis conseiller du roiLouisXI et Lieutenant général de laprovince de Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur deGutenberg. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon[63].

AuXVIe siècle, de nouveaux troubles apparaissent avec l'arrivée ducalvinisme en France vers 1540. L'évêché d'Albi est considéré comme l'un des plus importants du royaume, à cause de ses revenus considérables. Toutefois les guerres civiles qui désolaient l'Albigeois en firent l'un des plus difficiles à administrer. Plusieurs Italiens se succédèrent sur ce siège. En les choisissant, le pouvoir était sans doute convaincu qu'il trouverait en eux plus de fermeté et plus d'empressement que chez lesprélats français à exécuter les mesures sévères qu'il avait à ordonner pour réprimer les désordres intérieurs[64].

Le, Albi organise une grande procession expiatoire et la régenteCatherine de Médicis nomme ausiège épiscopal son cousinLaurent Strozzi qui est chargé de défendre la ville contre les protestants. Lemassacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répète à Albi le, et donne lieu à des règlements de compte[65]. Albi adhère à la fronde politique de laLigue.

Vers1581, en plus desguerres de religion, lapeste fait des ravages dans Albi[66].

En1593, les États de la Ligue ont lieu en présence deHenriduc de Joyeuse. LePalais de la Berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle laLigue disparaît avec la nomination deHenriIV de France commeroi de France[67].

LeXVIIe siècle est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Lepastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de laRévolution française en 1789 est particulièrement difficile[68].

Révolution française et Empire

[modifier |modifier le code]
Albi (Alby) et ses environs sur lacarte de Cassini (1780).

À laRévolution, Albi perd un temps son rôle moteur au profit deCastres devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en1797, après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En1794, les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan[69].

AuXVIIIe siècle, lemarquis de Solages, seigneur deCarmaux, tente l'une des premières extractions industrielles decharbon en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne dechemin de fer hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

Le chemin de fer arrive à Albi le, rattaché à la ligne de la Cie du P-O Toulouse-Lexos par l'embranchement depuis Tessonières. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn, ainsi qu'unviaduc pour le train ouvert en. La métallurgie s'implante auSaut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées, mais l'activité la plus connue est laverrerie ouvrière d'Albi, fondée en 1896 en coopérative ouvrière autogérée grâce à l'aide d'une souscription nationale et deJean Jaurès, et à la suite de lagrève de Carmaux de 1895. Lachapellerie est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France auXIXe siècle[70]. En 1931, cette verrerie autogérée passe au statut desociété coopérative ouvrière de production (SCOP)[71].

Albi au Soleil couchant. Autour duTarn, enjambé par lePont Vieux, la vieille ville va s'endormir, tandis que lacathédrale Sainte-Cécile reste debout dans le ciel. Juin 2009.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, lerégime de Vichy créé unCentre de rassemblement des étrangers. En, des manifestations ont lieu contrela Relève.

L'archevêque d’Albi,Jean-Joseph Moussaron, proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre desJuifs[72]. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis[73]. Arrêté par laGestapo le puis incarcéré àToulouse, Moussaron est accueilli triomphalement par les Albigeois à sa libération.

Peu avant laLibération, une colonne allemande tenta de passer leTarn, en venant de la Madeleine. Desrésistants locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action[74].

On peut noter la présence d'un camp de 1 200 prisonniers de guerre russes situé à 1 à 2 km de la ville sur la route de Saint-Juéry en[75],[76].

Des unités militaires ont stationné à Albi, dont le143e régiment d'infanterie en 1906.

De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-Carmaux (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]
photographie du palais de justice
Palais de justice d'Albi.
photographie de l'entrée de la gendarmerie
Gendarmerie nationale.
carte du centre d'Albi en 1914
Carte d'Albi en 1914.

Albi est la préfecture du département duTarn depuis1797. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :

Albi est le pilier de lacommunauté d'agglomération de l'Albigeois qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et une brigade degendarmerie nationale[77]. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ouFleury Michon[78].

Lepalais de justice d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn[79]. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste lecloître duXIVe siècle[80].

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Tarn.

Leconseil municipal d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, et treize adjoints[81].

Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection dePhilippe Bonnecarrère en1995. Cependant, le maire précédent était de gauche et lesélections présidentielles de 2002 et2007 montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en têteLionel Jospin avec 20,51 %, suivi deJacques Chirac avec 19,95 %, puis deJean-Marie Le Pen avec 14,55 % et enfinFrançois Bayrou avec 6,65 %, puisJean-Pierre Chevènement avec 6,03 %,Noël Mamère avec 5,91 % etArlette Laguiller avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pourJacques Chirac contre 13,26 % pourJean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux résultats nationaux (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac[82].

Au référendum sur letraité constitutionnel pour l’Europe du, les Albigeois ont voté contre laConstitution européenne, avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs aux résultats du département duTarn (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %)[83].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en têteSégolène Royal avec 29,30 %, suivie parNicolas Sarkozy avec 26,95 %,François Bayrou avec 18,78 %,Jean-Marie Le Pen avec 10,58 %, puisOlivier Besancenot avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en têteSégolène Royal avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pourNicolas Sarkozy (résultat national : 53,06 %)[84].

Lors de l'élection présidentielle française de 2012,François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 35,07 % des voix, suivi par Nicolas Sarkozy (23,71 % des voix), Marine Le Pen (13,76 %), Jean-Luc Mélenchon (13,07 %), François Bayrou (9,04 %), puis Eva Joly (2,50 %), les autres candidats ne dépassant pas les 2 %. Le taux d'abstention était de 33,77 % et celui de votes blancs de 6,70 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte avec 59,54 % des voix suivi de Nicolas Sarkozy, qui récolte 40,46 % des voix.

Lors de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 27,16 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon (21,87 %), François Fillon (19,72 %), Marine Le Pen (15,29 %), Benoît Hamon (8,37 %) et Nicolas Dupont-Aignan (3,60 %), aucun autre candidat ne dépassant les 2 %. L'abstention a atteint 21,03 % et les blancs et nuls 1,84 %. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 75,12 % des voix contre 24,88 % à Marine Le Pen[85].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires d'Albi.

Budget et fiscalité

[modifier |modifier le code]

Lors du vote dubudget primitif principal 2017, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 56 741 919 € et la section investissement à 75 805 513 € (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes)[86].Le budget de fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). En ce qui concerne les investissements, ce sont les travaux de voirie et de réseaux qui utilisent 16,4 % du budget, suivis de l'aménagement urbain avec 12,3 %[réf. nécessaire].

Les taux des trois taxes de2017 votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 15,64 % pour lataxe d'habitation, 29,38 % pour lataxe foncière bâti, 99,70 % pour la taxe foncière non bâti[87].

Politique de développement durable

[modifier |modifier le code]

La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[88].

En partenariat avec l'associationLes incroyables comestibles, la municipalité a engagé une démarche visant l'autosuffisance alimentaire grâce à uneagriculture urbaine, des culturesbiologiques ou enpermaculture[89]. Le maire-adjoint à l'agriculture urbaine, Jean-Michel Bouat, vise cet objectif pour 2020. La ville vise à préempter73 hectares de terres agricoles, en créant uneZAD. Ces terrains situés en zone inondable, permettront à installer des agriculteurs urbains, ou des maraîchers, qui s'engagent à une production biologique et à revendre leur production localement[90]. En échange, ces producteurs locaux peuvent s'installer gratuitement les deux premières années[91].

En 2016, Albi remporte le concours de la meilleure ville pour la biodiversité dans la catégorie 20 000 à 100 000 habitants[92].

Sécurité

[modifier |modifier le code]

En 2014, pour la circonscription de sécurité publique d'Albi et ses environs (Lescure-d'Albigeois,Saint-Juéry,Arthès), la violence aux personnes concerne 8,81 cas pour 1 000 habitants (5,89 pour leTarn et 7,57 pourMidi-Pyrénées), les vols et dégradations 31,43 cas pour 1 000 (22,71 pour le Tarn, 31,32 pour Midi-Pyrénées)[93]. En 2005, le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[94]. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité deToulouse contrairement àRodez qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1 000)[95].

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Il existe un jumelage entre Albi et la ville deGérone enCatalogne depuis le[96], ainsi qu'un jumelage avecPalo Alto enCalifornie, ville souvent désignée comme étant le berceau de laSilicon Valley. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avecAbomey, une ville duBénin dont le musée historique est inscrit aupatrimoine mondial de l'UNESCO et qui est la capitale historique duroyaume de Dahomey.

Albi a aussi développé un jumelage avec la ville deLijiang enChine, une ville dont unepartie est sur la liste dupatrimoine mondial[97], l'intérêt de la ville chinoise pour ce jumelage est de pouvoir gérer son patrimoine[98].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[100],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 50 605 habitants[Note 7], en évolution de +3,22 % par rapport à 2016 (Tarn : +2,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
11 1769 64910 06110 64411 66511 80112 40814 21113 788
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
14 63615 49316 59617 46919 16920 37921 22420 90321 948
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
22 57123 30325 10026 62829 01529 35130 29334 34234 693
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
38 70942 93046 16245 94746 57946 27448 71249 17949 024
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
49 71450 605-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[101] puisInsee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 31,9 % la même année, au niveau communal et départemental.

En 2018, la commune comptait 22 407 hommes pour 26 586 femmes, soit un taux de 54,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[103]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,3 
9,6 
75-89 ans
12,9 
16,9 
60-74 ans
19,2 
17,7 
45-59 ans
17,6 
15,9 
30-44 ans
13,8 
23,7 
15-29 ans
21,0 
15,0 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département duTarn en 2021 en pourcentage[104]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,8 
9,5 
75-89 ans
12,2 
19,6 
60-74 ans
20,1 
20,7 
45-59 ans
20,1 
16,7 
30-44 ans
16,3 
15,4 
15-29 ans
13,3 
17 
0-14 ans
15,1 

Enseignement

[modifier |modifier le code]

L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le lycée Bellevue, lelycée LapérouseJean-Jaurès a enseigné, et oùGeorges Pompidou a étudié, lelycée Louis-Rascol. Les trois lycées publics ont des classes préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le lycée d'Amboise et le lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le lycée Rascol et le lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le lycée Sainte-Cécile et le lycée Saint-Dominique[105]. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé enagriculture[106].

Albi est aussi uncentre universitaire avec 3 790 étudiants en 2006[107]. L'institut national universitaire Jean-François-Champollion — créé dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse et étant depuis devenu la5e université autonome de Midi-Pyrénées — regroupe autour d'Albi les centres universitaires etIUT du Tarn (à Albi etCastres), de l'Aveyron (Rodez) et du Lot (Figeac)[108]. Cette faculté est complétée par l'École des Mines d'Albi-Carmaux[109], créée en 1992 à l'initiative duministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre legénie des procédés, legénie mécanique, legénie électrique et legénie industriel. Albi possède aussi unINSPE, anciennementIUFM, formant les professeurs des écoles mais également un IFMS (institut de formation aux métiers de la santé) au sein de l'institut national universitaire Jean-François Champollion regroupant la formation en soins infirmiers et la formation d'aide-soignant.

Santé

[modifier |modifier le code]

Albi possède un hôpital public (lecentre hospitalier d'Albi), ainsi que deuxcliniques (la clinique Claude-Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec). Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre-Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans lapsychiatrie et le médico-social, et qui compte aussi un laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Éric Mullens, somnologue reconnu dans ce domaine[110]. L'Union mutualiste tarnaise y a aussi installé uneclinique de rééducation fonctionnelle.

Entre 1919 et 1930, l'Union des Femmes de France gérait le dispensaire au 7 rue des Carmélites[111].

Social

[modifier |modifier le code]

Association caritative

[modifier |modifier le code]
  • La Croix-Rouge

De 1947 à 1951 la Croix-Rouge gère la crèche Tanies[112].

3 rue de Metz.

Médias

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]
  • Une antenne départementale deFrance 3 Midi-Pyrénées (région Occitanie) est implantée à Albi (pour l'édition du Tarn).
  • TV TARN : Chaîne de télévision départementale (chaîne 30 sur la TNT). Ses plateaux de télévision et ses locaux sont implantés à Albi.

Presse locale écrite

[modifier |modifier le code]
  • Le principal journal estLa Dépêche du Midi (Tarn), il est le seul quotidien départemental et ses locaux sont implantés à Albi et Castres. Les journaux départementaux et hebdomadairesLe Journal d'ici etLe Tarn libre ont également leurs locaux implantés à Albi et Castres.

Radios locales

[modifier |modifier le code]

Outre les radios nationales, on compte parmi les radios locales :

  • 88.9 fm / 100 % RADIO : radio commerciale basée àAussillon, dans l'agglomération de Castres-Mazamet. Elle émet sur une grande partie de la région Occitanie (dans leRoussillon et sur les parties "nord" et "est" deMidi-Pyrénées ) ainsi que dans lesPyrénées-Atlantiques.
  • 90.3 fm / Radio Ménergy : radio commerciale couvrant leTarn et l'Aveyron. Elle émet depuisLescure-d'Albigeois, au lieu-dit L'Hermet[113] .
  • 95.4 fm / Radio Albigés : radio associative albigeoise. Elle émet aussi àCarmaux sur 104.2 FM[114].
  • 96.0 fm / Radio Cagnac : radio associative se voulant communautaire[115]. Elle émet depuisCagnac-les-Mines. Elle possède un réémetteur pourCarmaux sur 93.4 fm .
  • 99.6 fm /RCF Pays Tarnais : radio chrétienne du Tarn[116]. Sa fréquence est émise depuisCarmaux ;
  • 101.2 fm /SUD RADIO : radio généraliste du Sud de la France (ses studios sont implantés à Labège, en périphérie de Toulouse).
  • 106.1 fm /Chérie FM (Tarn) : radio nationale ayant un décrochage départemental (toutes les matinales, dès 6h du matin et jusqu'à 13h). Les studios de Chérie FM (Tarn) se situent àCastres[117].

Presse locale numérique

[modifier |modifier le code]

La mairie diffuse le mensuel d'informationAlbimag[118]. Le site internet de la mairie d'Albi[119] propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale[120] ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes[121] de lacathédrale Sainte-Cécile. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux[122], à l'agenda des événements sur Albi et un accès aux textes officiels.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Pour les événements de type concert d'artistes, la ville possède une salle de spectacle au sein du parc des expositions, appelé leScénith d'Albi.

Tout au long de l'année, divers événements se déroulent à Albi, tels :

  • lecarnaval d'Albi qui se tient chaque année dans les rues d'Albi durant une dizaine de jours au mois de février. Il est accompagné par une fête foraine ;
  • le festival des Œillades, un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre[123],[124] ;
  • lefestival Pause Guitare, festival musical ayant lieu au début de juillet ;
  • Complot sur le Campus, un éco-festival sur trois jours organisé par les étudiants de l'université J. F.-Champollion pour tous. Gratuit, il réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et tout un panel de choses à sensibilité écologique ;
  • le festival international de théâtre Acthéa, au mois d'avril, organisé par les étudiants de l'École des mines d'Albi-Carmaux ;
  • l'Urban festival, un festival de culture urbaine. Organisé chaque été, sur trois jours fin août, il permet aux jeunes Albigeois de présenter leurs talents (hip-hop, graph, BMX, Roller, etc.) ;
  • le Zguen Fest, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux[125] qui se tient sur trois jours, tous les ans en juin ;
  • l'El3ctrolyse Fest, un festival consacré entièrement aux musiques électroniques et organisé par Pollux se déroule dans différents lieux albigeois à la mi-décembre ;
  • l'Xtreme Fest, un festival organisé début août par Pollux depuis 2013, et consacré entièrement aux musiques alternatives telles que le métal, le punk, le hardcore ;
  • le Gloose Festival, un festival du jeu d'Albi organisé par laludothèque la Marelle[126], depuis 2014 ;
  • le festival Tons Voisins consacré à la musique de chambre. Son directeur artistique est le pianisteDenis Pascal. Il se déroule au mois de juin depuis 2007 ;
  • le Winter Rock festival, un festival de rock itinérant du département duTarn ;
  • le festival Place(s) aux Artistes, organisé par la mairie, qui propose une cinquantaine de concerts, spectacles et animations culturelles gratuits sur certaines places de la ville pendant environ un mois de juillet à août.

Le a eu lieu le15e concours des vins vinifiés par le vigneron indépendant, un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons[127] ; lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.

Sports

[modifier |modifier le code]

Rugby à XV

[modifier |modifier le code]
Le Sporting club albigeois est champion des Pyrénées en 1926.

LeSC Albi évolue en championnat de France deNationale, l'équivalent de la3e division nationale, lapandémie de Covid-19[128],[129] ayant privé le club alors second au classement national de la possibilité de remonter enPro D2 en fin de saison.

Les Albigeois deviennent notamment champions des Pyrénées en battant le champion de France entitre leStade toulousain en 1926[130], club axé sur la formation qui a récemment vu écloreAdrien Seguretchampion du monde junior en 2018. L'équipe professionnelle joue ses matchs auStadium municipal d'Albi avec une capacité maximale d'environ 13 058 places[131] dont (8 000 assises).

Le SC Albi a évolué enTop 14 pour les saisons2006-2007[132] et2007-2008. Alors que le maintien enTop 14 est acquis[133], laDNACG prononce une rétrogradation du club en Pro D2 à cause de « problèmes de gestion financière ».Une saison après cette relégation administrative, le SCA réussit l'exploit de remonter immédiatement enTop 14 en battant en demi-finale à domicile leStade rochelais sur le score de 15-15 (au bénéfice des pénalités) et en finale d'accession au Top 14l'US Oyonnax auStade Yves-du-Manoir deMontpellier sur le score de 14-12.La saison2009-2010 sera la dernière enTop 14 pour le SCA rétrogradé enPro D2 en 2010 puis rétrogradé enFédérale 1 depuis 2017.

Rugby à XIII

[modifier |modifier le code]

Le clubAlbi Rugby League XIII a remplacé leRacing Club albigeois XIII en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres deChampionnat de France remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'uneCoupe de France en 1974.L'équipe professionnelle joue ses matchs auStade Mazicou avec une capacité maximale d'environ 5 000 places.

Football

[modifier |modifier le code]

Le club de football masculin principal de la ville est l'US Albi qui utilise le stade Maurice-Rigaud enchampionnat de France Amateurs. Mais après plus d'une décennie à évoluer en CFA, le club connut deux descentes consécutives en 2012-2013 et 2013-2014, se retrouvant en DH, la sixième division française.

En revanche, l'équipe féminine de l'ASPTT Albi joue depuis 2014-2015 enpremière division, l'élite du football féminin français.

Football américain

[modifier |modifier le code]

La ville dispose aussi d'un club defootball américain nomméHurricane participant au championnat régional.

Volley-ball

[modifier |modifier le code]

L'équipe féminine devolley-Ball, l'Albi Volley-Ball - USSPA joue aussi au plus haut niveau national, laLigue A. Depuis 2019, Albi accueille l'équipe France Avenir 2024, en tant qu'arrière base de l'équipe jeune qui participera aux futurs JO de Paris.

Autres

[modifier |modifier le code]

En matière d'équipements sportifs, Albi possède six stades dont leStadium municipal et le stade Maurice-Rigaud, quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours degolf, le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la cathédrale Sainte-Cécile sur soixantehectares[134]. La piste d'athlétisme du Stadium a permis d'accueillir leschampionnats de France d'athlétisme 2011 au cours duquel, le sprinteurChristophe Lemaitre, a battu le record de France en 9 s 91, mais aussi en2008 etchampionnats de France d'athlétisme 2018.

En 2012, Albi a accueilli la rencontre d'athlétismeDécaNation. Ces évênements étaient organisés par l'ECLA Albi, le club d'athlétisme de la ville.

La ville d'Albi a un important passé de compétition automobile, lecircuit automobile d'Albi a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.

En 1959 unnouveau circuit a été inauguré sur la commune voisine duSéquestre. C'est le deuxième site de compétition le plus ancien de France. Il accueille chaque année le Grand Prix d'Albi.

Distinction

[modifier |modifier le code]

En 2012 en 2019, Albi a été élue, ville la plus sportive de France par le journalL'Équipe[135], dans la catégorie des communes de plus de 20 000 habitants.

Albi Terre de jeux 2024

[modifier |modifier le code]

Le label « Terre de Jeux 2024 » entend fédérer une communauté d’acteurs locaux convaincus que le sport change les vies. A l’occasion du congrès de l’Association des maires de France, 500 communes ont reçu le label « Terre de Jeux 2024 », destiné aux collectivités qui s’engagent dès aujourd’hui dans l’aventure des Jeux avec leurs habitants. Albi a ainsi reçu ce label en 2019.

Les collectivités labellisées s’engagent également à développer des actions pour promouvoir le sport et les Jeux auprès de leurs habitants, dans le respect de la Charte Olympique et de la charte éthique de Paris 2024.

Parmi les 500 communes et intercommunalités labellisées en novembre 2019, 416 ont candidaté pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de leurs infrastructures.

Randonnée

[modifier |modifier le code]

Albi est un point de départ ou d'arrivée duGR736, qui part ou arrive (selon le sens) du Mas de la Barque.

Billard

[modifier |modifier le code]

Du 8 au 15 octobre 2022, le parc des expositions d'Albi accueille le championnat du monde deblackball.

Cyclisme

[modifier |modifier le code]

En 2019, Albi accueille l'arrivée de la10eme étape du Tour de France[136] ainsi que le départ de la11eme étape.

Le 27 juillet 2023, la ville est le lieu d'arrivée de la 5eme étape du Tour de France Femmes avec Zwift[137]. Les 11 et 12 novembre de la même année, Albi reçoit les manches 3 et 4 de la Coupe de France de cyclo-cross.

Économie

[modifier |modifier le code]

De l'ère ducharbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme laVerrerie ouvrière d'Albi (VOA) et la centrale thermiqueEDFLe Pélissier (en cours de démantèlement et dont la cheminée a déjà été déconstruite), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-ditleSaut du Tarn. Albi est le deuxième pôle économique de l'ex région Midi Pyrénées[138] avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de250 hectares. Albi est aussi le siège de laChambre de commerce et d'industrie d'Albi-Carmaux-Gaillac. Elle gère leCFA, l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, deLe Garric, de Montplaisir. Depuis les années 1990, l'École des Mines d'Albi-Carmaux et l'Institut national universitaire Jean-François Champollion (2002), né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines (Le Mirail,les Sciences sociales etl'UPS) en 2002, structurent l'offre universitaire de la ville.

Quelques industries importantes dynamisent la région comme leslaboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et des sous-traitants pour l'avionneurAirbus.

Emploi

[modifier |modifier le code]
Répartition de l'emploi en 1999[139]
TertiaireIndustrieConstructionAgriculture
Albi83,28 %10,95 %4,98 %0,80 %
Moyenne nationale71,5 %18,3 %6,1 %4,1 %

En2013, l'agriculture est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,60 %. Avec respectivement 5 % et 7,4 % des emplois, l'industrie et la construction représentent également une part faible de l’emploi dans la ville. Le commerce, le transport et les services divers représentent 67,2 % des emplois et 19,9 % pour l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. La sphère productive représente ainsi 18,3 % des postes salariés contre 81,7 pour la sphère présentielle en 2013[25]. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[140]. Le taux dechômage est d’environ 9,8 % (estimation2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 15 158 € par an (moyenne nationale : 20 363 € par an).

Au1er janvier 2007, les plus gros employeurs de la ville sont laVerrerie ouvrière d'Albi avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés[141].

Industrie

[modifier |modifier le code]
Centrale hydroélectrique du Chapitre.

L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est laVerrerie ouvrière d'Albi (VOA) créée parJean Jaurès en 1896. Son rachat parSaint-Gobain en 1998 lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et emploie 297 salariés. Son entreprise mèreVerallia, indépendante depuis 2015, est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an[142].

Dans le domaine de lachimie, l'entrepriseDyrup s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entrepriseMécanuméric fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 1994. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires en croissance, de plus de 20 millions d'euros et emploie 150 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays[142]. L'entreprise a définitivement fermé ses portes en 2020.

Albi possède aussi la plus anciennefonderie de France, laFonderie Gillet. Construite le sous le règne deLouisXIV, c'est la3e plus vieille fonderie du monde[143]. Ce fut une entreprise familiale pendant près de 320 ans[144]. À la suite de deux liquidations judiciaires, survenues en 2008 et en 2014, les salariés de l'entreprise décident de reprendre l'ancienne fonderie, qu'ils rebaptisentNouvelle Fonderie Gillet ouNouvelle Fonderie Gillet Industries[145],[146].

On compte aussi dans le textile l'entrepriseteddy Smith, premier fabricant français de jeans[147].

Safra, carrossier spécialisé dans la rénovation d'autobus etautocars, est également implanté à Albi. L'entreprise constitue l'avenir industriel du bassin. Les projets de développement de véhicules propres (bus à hydrogène) ont permis à l'entreprise de fortement se développer au cours des années 2010. En 2021 l'entreprise comptait 245 salariés. L'entreprise ambitionne de recruter 400 salariés supplémentaire pour les 2 prochaines années afin de faire face à ses objectif de développement.

Albi possédé une centrale hydroélectrique, laCentrale hydroélectrique du Chapitre, sur le Tarn. Elle produit chaque année, en moyenne, 9 millions de kw/h soit la consommation annuelle en électricité de 8 000 habitants. Soit plus de 2 000 maisons alimentées.

Artisanat

[modifier |modifier le code]

Lapoterie d'Albi, entreprise familiale centenaire, est la dernière en France à fabriquer de la poterie émaillée à la main[148].

Tourisme

[modifier |modifier le code]

Albi est une ville touristique du Sud de la France. En2016, elle a attiré 1 500 000 visiteurs. En 2006, le nombre de nuitées enhôtels a augmenté de 10 % pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes duTarn, le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3 %. Pour 2006 cela représente 209 400 nuitées avec 133 400 touristes dans les hôtels d'Albi dont 84 % de Français et 16 % d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuit, le taux d'occupation des hôtels étant de 50 %. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jour et 47 % d'occupations[149].

Lemusée Toulouse-Lautrec à Albi est le premier musée du Tarn avec 163 855 visiteurs en 2016. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste lacathédrale Sainte-Cécile d'Albi avec un total de 802 681 visiteurs pour la cathédrale[150].

Numérique

[modifier |modifier le code]

Albi est labellisée niveau 4 des Territoires numériques libre.

Lors de la21e édition de la cérémonie du label national Territoires, Villes et Villages Internet, la ville obtient 4@ au label ville internet.

Tourisme et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Photographie du pont vieux en premier plan et du pont neuf en second plan.
Pont Vieux et viaduc ferroviaire.
Article détaillé :Liste des monuments historiques d'Albi.

Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi, qui tentait depuis1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste duPatrimoine mondial de l'UNESCO[151], a obtenu gain de cause le lors de la session de l'UNESCO réunie àBrasilia, auBrésil.

Dans lacité épiscopale,art roman etart gothique se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époquecathare (XIIIe siècle).

Monuments civils

[modifier |modifier le code]
Tour de l'hôtel Reynès (Renaissance).

Lepont Vieux enjambe leTarn depuis1035 date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. AuXIVe siècle, il est fortifié et possède des ponts-levis[10]. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du pont Neuf construit en1868.

Durant lesXVe et XVIe siècles, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce dupastel dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'artRenaissance construit en1520 par un marchand depastel du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures deFrançoisIer et de sa seconde épouse,Éléonore d'Autriche. C'est aujourd'hui le siège de lachambre de commerce et d'industrie.

Le Vieil-Alby est le plus vaste quartier sauvegardé et classé du sud de la France[réf. nécessaire]. On trouve au centre de ce quartier le château du Castelnau. Plusieurs rues du centre urbain possèdent desmaisons à colombages etencorbellements typiques de l'architecture Renaissance. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puec-Béringuier et Croix-Blanche est une maison albigeoise typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique, notamment sur l'enfance de Toulouse-Lautrec[152]. La pharmacie des Pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison Renaissance datant duXVIe siècle. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique[153].

Édifices religieux

[modifier |modifier le code]
photographie du palais de la Berbie depuis la rive nord du Tarn avec la cathédrale Sainte-Cécile en arrière plan.
Le palais de la Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile.
photographie du palais de la Berbie depuis l'entrée principale
Le palais de la Berbie.
Article détaillé :Cité épiscopale d'Albi.

Lepalais de la Berbie et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après lacroisade contre les Albigeois. l'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'inquisition[154]. Le palais dispose en effet d'une salle des questions et d'une prison. Le nom de Berbie vient de l'occitanbisbé qui signifie évêques. AuXIIIe siècle, l'évêqueBernard de Castanet est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire ledonjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn[154]. C'est à l'origine unchâteau-fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. En1905, le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'Henri de Toulouse-Lautrec en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité[155].

photographie du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile
Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
photographie de l'intérieur du cloître de la collégiale Saint-Salvi
Cloître de la collégiale Saint-Salvi.

Lacathédrale Sainte-Cécile place Sainte-Cécile a été édifiée entre leXIIIe siècle et leXVIe siècle par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après lacroisade contre les Albigeois[156]. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique debrique et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France[157]. La cathédrale présente des dimensions importantes avec 114 mètres de long, 35 mètres de large et 40 mètres de haut[158]. Les tours du clocher se dressent à 78 mètres de haut. l'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée auXIXe siècle par l'architecteCésar Daly qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres[159]. D'autres modifications ont été faites auXVe siècle avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin duXVIe siècle. En1948, la cathédrale est élevée au rang debasilique. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en2005.

Lacollégiale Saint-Salvi , rue Mariès, est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur desaint Salvi, le premier évêque d'Albi auVIe siècle. l'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et labrique. Son architecture a longtemps été modifiée duXIe auXVIIIe siècle. Elle possède uncloître duXIIe siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date duXIe siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'uneéchauguette dite tour du guetteur, d'allure florentine[160].

Albi possède aussi des églises plus modernes :

Albi possède aussi de nombreuses chapelles :

  • la chapelle du centre hospitalier spécialisé Pierre Jamet, rue de Lavazière ;
  • la chapelle du couvent des Dominicaines, rue de la République ;
  • la chapelle du Grand Séminaire, rue de la République ;
  • la chapelle de l'hôpital général, place de Lapérouse ;
  • la chapelle du lycée Lapérouse, rue Émile Grand ;
  • la chapelle Sainte-Carême, rue Sainte-Carême ;
  • la chapelle Saint-Jean de Veyrières, rue Paul Claudel ;
  • la chapelle Saint-Joseph, rue Négo Danos ;
  • la chapelle Saint-Martin, rue Jean Rieux ;
  • letemple protestant, rue Fontvieille (temple réformé d'Albi). l'édifice a été inscrit au titre desmonuments historiques en 2015[164] ;
  • l'assemblée évangélique action chrétienne, rue Gaspard Monge ;
  • l'église évangélique baptiste, rue de la Curveillère ;
  • l'église évangélique, place Stalingrad ;
  • l'église évangélique protestante, rue Marranel ;
  • la salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des 3 buissons.

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

Musées

[modifier |modifier le code]
Centre d'art Le LAIT aux Moulins Albigeois.

Lemusée Toulouse-Lautrec est un musée consacré aux œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec né à Albi.Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile,Un examen à la faculté de Paris en passant par des œuvres majeures commeAu salon de la rue des Moulins[165].

Lemusée Lapérouse.

Albi possède un autre musée important : lemusée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateurJean-François de Galaup, comte de Lapérouse duXVIIIe siècle. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateurCook, puis de l'après Lapérouse[166].

La ville héberge aussi un centre d'art Lecentre d’art Le Lait, laboratoire de recherches consacré à la création contemporaine et sa transmission : production d’œuvres inédites, films documentaires, expositions, éditions, conférences, colloques et ateliers. Le Laboratoire Artistique International du Tarn, a déjà accueilli de nombreux créateurs émergents et des artistes de renommée internationale commeDaniel Buren,Claude Lévêque,Chen Zhen[167].

On trouve également un musée unique de miniatures dans le quartier de la Madeleine. Le Musée Académie des Miniatures présente une collection originale de vitrines réalisées à l'échelle 1/7e par l'artiste Annie Jaurès. Bien implanté dans le paysage culturel et artistique de la ville, ce lieu insolite propose aussi des ateliers, des soirées lecture ou thématiques et des événements originaux[168].

Musique

[modifier |modifier le code]

La ville possède un centre national de création musicale, leGMEA. Côté milieu associatif, on trouvePollux Association, Le local à bohème[169].

Théâtres

[modifier |modifier le code]
Photographie de la place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan
Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan.
photographie de la façade avant du théâtre
Le théâtre municipal d'Albi.

Il existe deux théâtres à Albi. Le grand théâtre des Cordeliers, inauguré en 2014, dispose de trois salles mais aussi d'un restaurant au sommet et d'un parking souterrain. Il sert parfois de salle de congrès[170]. Lethéâtre municipal d'Albi date pour sa part de 1893.

Cinémas

[modifier |modifier le code]

Albi possède trois cinémas. Le cinéma des Cordeliers, premier multiplexe du Tarn, a ouvert ses portes en. Il dispose de 8 salles et est équipé pour la 3D. Les deux autres cinémas, le Lapérouse et la salle Arcé, sont plutôt orientés art et essai[171]. L'ancien cinéma le Tivoli situé place Fernand-Pelloutier a fermé ses portes pour laisser place au Cordeliers.

Bibliothèques

[modifier |modifier le code]

La ville d'Albi propose unréseau de bibliothèques constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus. Par ailleurs, la médiathèquePierre Amalric conserve laMappa mundi, une des plus anciennes représentations du monde, datant du haut Moyen Âge. Elle est en possession des Albigeois depuis plus de 1 300 ans et est inscrite depuis 2015 comme Mémoire du Monde par l'UNESCO[172].

Espaces verts

[modifier |modifier le code]
photographie d'une statue en bronze de Lapérouse, debout en costume
Statue de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse au square Lapérouse.

Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage àJean-François de Galaup, comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant duXIIe siècle. Enfin, leparc Rochegude est un parc de quatrehectares possédant un hôtel duXVIIIe siècle et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'amiralRochegude.

Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs auconcours des villes et villages fleuris[173].

La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long duTarn : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals[174].

Depuis1997, les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année[175].

Vie militaire

[modifier |modifier le code]

Unités ayant été stationnées à Albi :

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
photographie en noir et blanc de Toulouse-Lautrec habillé en noir avec sa canne et son chapeau melon
Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi en 1864.
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Albi.

Parmi les personnalités les plus célèbres d'Albi, on trouve le peintreHenri de Toulouse-Lautrec, l'explorateurJean-François Galaup de La Pérouse, le marquisHenri Pascal de Rochegude,Henri Pistre prêtre surnommé « le Pape du rugby »,Jean-Joseph Moussaron,archevêque sous l'Occupation etJuste parmi les Nations et saintEugène de Carthage. Notons également que l'ancien Président de la République Française, Georges Pompidou, a fait toutes ses études à Albi (cité dansL'énigme Pompidou - de Gaulle, d'Arnaud Teyssier, publié aux éditions Perrin, en Mars 2001).

Héraldique, logotype et devise

[modifier |modifier le code]

Héraldique et devise

[modifier |modifier le code]
  • Les armes d'Albi seblasonnent ainsi :De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, sénestrée en chef d'un soleil du même et adextrée d'une lune en décours d'argent.
  • Devise : La devise de la ville estStat baculus vigilatque leo turresque tuetur ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de1764. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville.

Le blason de la ville est constitué de :

  • un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée ;
  • un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des comtes de Toulouse, puis du Languedoc ;
  • unléopard placé sur ce mur, symbole de la force.

Logotype

[modifier |modifier le code]
  • Logo de la Ville d'Albi de 1987 à 1996.
    Logo de la Ville d'Albi de 1987 à 1996.
  • Logo de la Ville d'Albi de 1996 à 2021
    Logo de la Ville d'Albi de 1996 à 2021.
  • Logotype de la Ville d'Albi depuis 2021.
    Logotype de la Ville d'Albi depuis 2021.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Jean-Louis Biget, Michel Escourbiac (photographe),La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Peintures, 1994 etLa Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Architecture, 1998. Ouvrages édités aux éditions de l'Odyssée, Toulouse.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Albi, surWikimedia Commons
  • Albi,surWikinews

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Albi comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Insee - Populations légales 2014 - 81 - Tarn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surle site de l'Insee(consulté le).
  2. Danièle Devynck 1996,p. 2.
  3. a etbLe mot « albigeois » (avec un « a » minuscule) sert à désigner les adeptes ducatharisme ; on les appelle aussi « cathares ». La lutte féroce de l’Église catholique contre le catharisme, qu’elle considérait comme unehérésie, a ainsi pris le nom de « croisade des albigeois », ou de « croisade contre les albigeois ».Par ailleurs, le mot « Albigeois » (avec un « A » majuscule) désigne les habitants de la ville d’Albi.
  4. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles,p. 5.
  5. Article« Le Comité du patrimoine mondial inscrit cinq nouveaux sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial et approuve deux extensions de biens existants »,, sur le site duPatrimoine mondial de l'UNESCO.
  6. « Albi. Unesco : une aubaine pour l'hôtellerie », surladepeche.fr(consulté le).
  7. Carte IGN sousGéoportail
  8. « Via Michelin Itinéraires », surviamichelin.fr(consulté le),« itinéraires conseillés par Michelin ».
  9. Si on considère laDordogne comme un affluent de laGaronne. En effet, la Dordogne peut par ailleurs être considérée comme un fleuve qui se jette dans l’estuaire de la Gironde, au même titre que la Garonne.
  10. abc etd[PDF]Plaquette de présentation de la ville d'Albi, éditée par la Mairie.
  11. [PDF]Atlas du Tarn - Géologie
  12. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(ISSN 1278-3366,DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  13. « Orthodromie entre Albi et Le Sequestre », surfr.distance.to(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  15. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le)
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le)
  18. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  19. « Unité urbaine 2020 d'Albi », surle site de l'Insee(consulté le).
  20. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », surle site de l'Insee(consulté le).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  24. « carte des quartiers d'Albi », surmairie-albi.fr(version du surInternet Archive).
  25. abcdef etg« Insee - Dossier complet - Commune d'Albi (81004 », surle site de l'Insee(consulté le).
  26. « Bilan SRU 2016 : 1 218 communes en déficit de logement social »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  27. « Bilan 2016 de l'article 55 de la loi SRU »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  28. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », surrecensement.insee.fr(consulté le).
  29. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », surrecensement.insee.fr(consulté le).
  30. « Albi : le chantier du centre commercial va débuter », La dépêche du Midi(consulté le).
  31. Dominique PerraultArchitecture, « Dominique Perrault Architecture - homepage », surperraultarchitecte.com(consulté le).
  32. « Présentation du projet "La Passerelle" | Albi », surmairie-albi.fr(consulté le).
  33. Dossier départemental des risques majeurs
  34. ab etcDossier communal synthétique des risques majeurs
  35. « TER Occitanie - Horaires et informations pratiques au départ de la gare de Albi-Ville », surter.sncf.com(consulté le).
  36. « TER Occitanie - Horaires et informations pratiques au départ de la gare de Albi-Madeleine. », surter.sncf.com(consulté le).
  37. « ligne Tournemire-Albi », Site perso(consulté le).
  38. « ligne Castelnaudary-Albi », Site perso(consulté le).
  39. « Tout sur les bus - Grand Albigeois », surgrand-albigeois.fr(consulté le).
  40. « Documents - Site web de la région Occitanie »(consulté le).
  41. « Comité de défense de l'aéroport d'Albi », Aéroclub de Gaillac-Albi(consulté le).
  42. ab etcErnest Nègre,Les Noms de lieux du Tarn, Éditions D'Artrey, coll. « Bibliothèque du français moderne », 1972,p. 39-40,§ 75.
  43. Auguste Vincent,Toponymie de la France, Bruxelles, 1937,p. 118b,§ 283.
  44. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, Droz, Genève,t. I, 1990,p. 639,§ 10568.
  45. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié,Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 1997(ISBN 978-2-87901-215-5),p. 33,§ 75 ;Toponymie des pays occitans, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2007(ISBN 978-2-87901-808-9),p. 128,§ 406.
  46. AlbertDauzat etCharlesRostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p.(ISBN 2-85023-076-6),p. 8..
  47. Charles Rostaing,Toponymie de la Provence, Paris, 1950,p. 45-46.
  48. Alfredo Trombetti, « Saggio di antica onomastica mediterranea »,Arkiv za arbanasku starinu, jesik i etnologiju,t. III, 1925,p. 14.
  49. Pierre-Henri Billy,Dictionnaire des noms de lieux de France, Errance, Paris, 2011,p. 56.
  50. a etb« Des Origines à l'époque gallo-romaine », surmairie-albi.fr(version du surInternet Archive).
  51. Danièle Devynck 1996,p. 5.
  52. Laurence Catinot-Cros,Autrefois Albi, Édition Atlantica autrefois,,(ISBN 9782843947094),p. 10.
  53. Danièle Devynck 1996,p. 6.
  54. Chanoine Louis de Lacger,Histoire religieuse de l'Albigeois, Albi, Imprimerie coopérative du Sud-Ouest,, 375 p.,p. 90-98.
  55. Danièle Devynck 1996,p. 13.
  56. Danièle Devynck 1996,p. 10.
  57. « Le bout du Pont », surladepeche.fr(consulté le).
  58. Danièle Devynck 1996,p. 15.
  59. Jean-Pierre Leguay,Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot,coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire »,, 224 p.(ISBN 978-2-877-47792-5 et2-877-47792-4,OCLC 420152637).,p. 14.
  60. Leguay (2005),op. cit.,p. 114.
  61. Leguay (2005),op. cit.,p. 75.
  62. « La Renaissance », surmairie-albi.fr(version du surInternet Archive).
  63. Danièle Devynck 1996,p. 20.
  64. Clément Compayré,Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur, Albi, Maurice Papailhau,1841, p. 101lire en ligne.
  65. Pierre Miquel,Les Guerres de Religion, Paris,Fayard,, 596 p.(ISBN 978-2-21300-826-4,OCLC 299354152,présentation en ligne).,p. 287.
  66. Clément Compayré,Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur, Albi, Maurice Papailhau,1841, p. 102.
  67. Danièle Devynck 1996,p. 18.
  68. Danièle Devynck 1996,p. 21.
  69. Danièle Devynck 1996,p. 26.
  70. Danièle Devynck 1996,p. 27.
  71. Petite histoire de la verrerie, site de Carmaux.
  72. « Moussaron Jean-Aimé », suryadvashem-france.org(version du surInternet Archive).
  73. Collectif sous la direction de Jacques Fijalkow,Vichy, les Juifs et les Justes. L'exemple du tarn, Privat,.
  74. Yves Benezech,Les Terroristes de l'espérance
  75. Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 17. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102
  76. « Camp soviétique d'Albi », surbastas.assoc.pagespro-orange.fr(consulté le).
  77. « urgences », Mairie d'Albi(consulté le).
  78. « Albi. La nouvelle caserne sera construite en juin », La dépêche du Midi(consulté le).
  79. « L'arrondissement judiciaire d'Albi », Cour d'appel de Toulouse(consulté le).
  80. « Albi », Imago Mundi(consulté le).
  81. « Le conseil municipal », Site de la ville d'Albi(consulté le).
  82. « Scrutin présidentiel de 2002 - Albi », Ministère de l'intérieur(consulté le).
  83. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Albi », ministère de l'intérieur(consulté le).
  84. « Scrutin présidentiel de 2007 - Albi », Ministère de l'intérieur(consulté le).
  85. « Ministère de l'intérieur, rubrique Elections ».
  86. [PDF]Site officiel de la mairie d'Albi - Compte-rendu du conseil municipal du
  87. [PDF]Site officiel de la mairie d'Albi - Compte-rendu du conseil municipal du
  88. FICHE| Agenda 21 de Territoires - Albi, consultée le
  89. « Albi fait le pari de l'agriculture urbaine »,La Tribune Toulouse,‎(lire en ligne, consulté le).
  90. PaulCarcenac, « Comment la ville d'Albi veut conquérir son autosuffisance alimentaire »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne, consulté le).
  91. « Albi : "L'idée est de vendre directement aux consommateurs" », sureurope1.fr(consulté le).
  92. « Albi : "Albi lauréate du concours Capitale française de la Biodiversité" », surmairie-albi.fr(consulté le).
  93. « Délinquance à Albi (81000) : les chiffres », L'internaute.com d'après l'ONDRP(consulté le).
  94. « Délinquance : Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées », surlefigaro.fr,Le Figaro,(version du surInternet Archive).
  95. « Albi-Castres-Rodez: où vit-on le mieux? », surlexpress.com,L'express,(version du surInternet Archive).
  96. « Jumelage Albi/Gérone en Catalogne », Site de la mairie d'Albi(consulté le).
  97. « Le partenariat entre les villes d’Albi et de lijiang est officialisé », surjumelages-partenariats.com(consulté le).
  98. GenevièveClastres, « Le cadeau empoisonné du tourisme culturel », surLe Monde diplomatique,(consulté le).
  99. « Albi et Lijiang sont désormais jumelées ! », surmairie-albi.fr,(version du surInternet Archive).
  100. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  101. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  102. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  103. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Albi (81004) »,(consulté le).
  104. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Tarn (81) »,(consulté le).
  105. « Albi, enseignement », surmairie-albi.fr(version du surInternet Archive).
  106. « Site du lycée agricole », surfonlabour.educagri.fr(version du surInternet Archive)
  107. [PDF]Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le
  108. « Institut National Universitaire Champollion », surInstitut national universitaire Jean-François Champollion(consulté le).
  109. « Accueil | École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux », surenstimac.fr(consulté le).
  110. « Eric Mullens », surfranceinter.fr(consulté le).
  111. « Journal du Tarn », surressourcespatrimoines.laregion.
  112. « Le Cri des Travailleurs », surBNF,.
  113. Détails de Radio Ménergy à Albi
  114. Fiche de Radio Albiges sur SchooP
  115. Fiche de Radio Cagnac sur SchooP
  116. Site web d'RCF Pays Tarnais
  117. Fiche de Chérie FM Tarn sur SchooP
  118. « Publications et magazines », suralbi.fr(consulté le).
  119. Site web de la marie d'Albi
  120. visite virtuelle de la cité épiscopale
  121. visualisation des voûtes
  122. promotion des artistes locaux
  123. « Site officiel du festival », Les Œillades(consulté le).
  124. « Festival Les Œillades. Plein écran à Albi », La dépêche du Midi(consulté le).
  125. « Pollux Association », surpolluxasso.com(consulté le).
  126. Florian, « Ludothèque la Marelle à Albi dans le Tarn jeux et jouets parents enfants », surludo-lamarelle.fr(consulté le).
  127. Voir survigneron-independant.com.
  128. AFP, « La FFR décide de l'arrêt définitif de la saison des championnats amateurs », surrugbyrama.fr,(consulté le).
  129. Bastien Mathieu, « COVID-19 : arrêt des compétitions de rugby amateur pour la saison 2019-2020 », surffr.fr,(consulté le).
  130. « Albi à travers ses stades ».
  131. TrevorDelaney,The International Grounds of Rugby League, Trevor Delaney,, 156 p.(ISBN 0950998249)
  132. Bruno Vincens,« Albi dans l'ascenseur », surhumanite.fr,L'Humanité,(version du surInternet Archive).
  133. Le bilan: SC Albi, bilan de la saison 2007-2008
  134. « Équipements sportifs municipaux », Mairie d'Albi(consulté le).
  135. Éric Théron, « Albi élue ville la plus sportive par L'Équipe »,La Dépêche du Midi,‎(lire en ligne).
  136. « Tour de France 2019 : la 10e étape ira de Saint-Flour à Albi - France Bleu », surici, par France Bleu et France 3,(consulté le).
  137. « Ricarda Bauernfeind s'impose en solitaire à Albi », surL'Équipe(consulté le).
  138. Page officielle de la ville d'Albi.
  139. Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 1999,étude de l’INSEE (1999)
  140. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », surrecensement.insee.fr(consulté le).
  141. « Les entreprises », Chambre de commerce et d'Industrie d'Albi(consulté le).
  142. a etb« Les 50 qui font bouger Albi », surlexpress.fr,L'Express, 3 jèanvier 2005(version du surInternet Archive).
  143. « Sté Nouvelle Fonderie Gillet Industries - CCI Tarn », surtarn.cci.fr(consulté le).
  144. « Albi. Gillet industrie : la famille ne veut pas «d'amalgame» », surladepeche.fr,(consulté le).
  145. Laurence Boffet, « Albi : la fonderie Gillet reprise par ses salariés », surFrance 3 Occitanie,(consulté le).
  146. Marina Angel, « La fonderie Gillet reprise par ses salariés », surusinenouvelle.com,.
  147. « Teddy Smith », surcommeuncamion.com(consulté le)
  148. « 10 idées de visites insolites dans la région »,La Dépêche du midi,‎(lire en ligne).
  149. [PDF]Bilan touristique pour 2006, Comité départemental du Tourisme du Tarn,p. 5.
  150. Observatoire touristique de l'office de tourisme d'Albi, chiffres de 2016
  151. « Albi (Tarn) : ensemble urbain de briques, cathédrale, Palais de la Berbie, Pont sur le Tarn », UNESCO.org(consulté le).
  152. Béatrice Grau, « Hommage audocteur Amalric »,Le journal d'ICI,‎(lire en ligne, consulté le).
  153. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles,p. 60.
  154. a etbAlbi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles,p. 10.
  155. Ibid.,p. 32.
  156. Ibid.,p. 4.
  157. Ibid.,p. 5.
  158. « Comparaison avec d’autres constructions en brique », Site internet cite-epscopale-albi.fr(consulté le).
  159. Ibid.,p. 11.
  160. Ibid.,p. 56.
  161. « Eglise Notre-Dame du Breuil », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  162. « Eglise Saint-Jean de Rayssac », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  163. « Eglise Notre-Dame-de-la-Drèche (également sur communes de Cagnac-les-Mines et Lescure-d'Albigeois) », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  164. « Temple protestant », surpop.culture.gouv.fr(consulté le).
  165. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles,p. 38.
  166. « Sur les traces de Laperouse : Le musée d'albi », surmairie-albi.fr(version du surInternet Archive).
  167. « Centre d’art Le LAIT », surcentredartlelait.com(consulté le).
  168. « Musée Académie des Miniatures », suracademiedesminiatures.fr(consulté le).
  169. « le local a boheme »,le local a boheme,‎(lire en ligne, consulté le).
  170. « Le Grand Théâtre des Cordeliers », Site de la mairie d'Albi(consulté le).
  171. « Cinémas », Site de la mairie d'Albi(consulté le).
  172. « La Mappa Mundi d'Albi », surAlbi(consulté le).
  173. Fiche de Cahors sur le site des villes et villages fleuris.
  174. « La base de loisirs de Pratgraussals », suralbi-tourisme.fr(consulté le).
  175. « Parcs et jardins », suralbi.fr(consulté le).
v ·m
Les agglomérations les plus peuplées d'Occitanie
Lesunités urbaines de plus de 10 000 habitants en 2022.
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
v ·m
Villes de la régionOccitanie
Plus de 300 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Cet article est reconnu comme « bon article » depuis saversion du 18 février 2008 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
La version du 18 février 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albi&oldid=224210647 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp