Agnès Canayer | |
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Fonctions | |
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Sénatrice française | |
En fonction depuis le (3 mois et 23 jours) | |
Circonscription | Seine-Maritime |
Groupe politique | App.LR |
Prédécesseur | Virginie Lucot-Avril |
– (10 ans et 20 jours) | |
Élection | 28 septembre 2014 |
Réélection | 27 septembre 2020 |
Circonscription | Seine-Maritime |
Groupe politique | UMP(2014-2015) App.LR(2015-2024) |
Successeur | Virginie Lucot-Avril |
Conseillère municipale duHavre déléguée | |
En fonction depuis le (7 ans, 7 mois et 19 jours) | |
Maire | Antoine Rufenacht Édouard Philippe |
Adjointe au maire duHavre chargée des affaires sociales | |
– (9 ans, 6 mois et 7 jours) | |
Maire | Antoine Rufenacht Édouard Philippe |
Ministre déléguée chargée de la Familleet de la Petite enfance | |
– (3 mois et 2 jours) | |
Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Michel Barnier |
Ministre | Paul Christophe |
Gouvernement | Barnier |
Prédécesseur | Sarah El Haïry(Familles et Enfance) |
Successeur | Catherine Vautrin |
Biographie | |
Date de naissance | (59 ans) |
Lieu de naissance | Sainte-Adresse (Seine-Maritime) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP(2008-2015) LR(2015-2022) SL(2017-2022) DVD(depuis 2022) |
Profession | Professeur defaculté |
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Agnès Canayer (Écouterⓘ), née Agnès Cahierre le àSainte-Adresse (Seine-Maritime), est unepersonnalité politiquefrançaise. Elle est sénatrice de la Seine-Maritime, au sein dugroupe Les Républicains, de 2014 à 2024.
Le, elle est nomméeministre déléguée chargée de la Famille etde la Petite enfance dans legouvernement Barnier.
Agnès Cahierre, fille d'Agathe Delamare et de Philippe Cahierre, est née le 21 septembre 1965 àSainte-Adresse, enSeine-Maritime.
Elle obtient sonbaccalauréat série B au lycée Saint-Joseph du Havre. Puis elle obtient unelicence de droit de l'université de Rouen, d'unDEA de droit de l'environnement de l'université Paris II Panthéon-Assas, ainsi que d'une maîtrise de droit public de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne[1].
Elle est aussi présidente desmissions locales enNormandie et présidente de la mission locale de la région havraise[2].
Elle est adjointe aumaire duHavre depuis 2008. Elle est entrée auconseil municipal sur la liste d'Antoine Rufenacht, un de ses mentors avecPatrice Gélard dont elle a été la collaboratrice etCharles Revet. De à, elle est2e adjointe au maire du Havre, chargée des affaires sociales.
Elle démissionne de son poste d'adjointe en pour ne pas cumuler les mandats et reste conseillère municipale chargée des élections.
À la suite de la nomination d'Édouard Philippe àMatignon, elle soutient la candidature deJean-Baptiste Gastinne et indique qu'en cas de retour d'Édouard Philippe, elle serait derrière lui.
Elle est en dixième position[3] sur la liste conduite par Édouard Philippe lors desélections municipales de mars et juin 2020 à la mairie du Havre.
Candidate dans lahuitième circonscription de la Seine-Maritime, bastion de la gauche havraise pour lesélections législatives de 2012, elle ne parvient pas à se qualifier au second tour en se classant troisième derrière la candidate socialisteCatherine Troallic et le candidat communisteJean-Paul Lecoq.
CommeÉdouard Philippe, elle soutientAlain Juppé pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[4].
Elle devient la présidente de la fédération LR de Seine-Maritime en. À la suite de sa décision de soutenir publiquement la liste d'Édouard Philippe pour l'élection municipale de 2020, le partiLes Républicains a considéré qu'elle ne pouvait plus continuer à officier à ce poste[5] le temps de la campagne[6].
Elle est éluesénatrice de laSeine-Maritime le[7]. En, elle est réélue[8] sénatrice de la Seine-Maritime, après avoir pris la tête de la liste de droite.
Elle fait partie des soutiens deGérard Larcher et se réclame d'une génération de sénateurs qui souhaite moderniser leSénat et le remettre au cœur de la vie politique[9].
À l'occasion d'une interview accordée à la radioTendance Ouest, elle apporte son soutien àValérie Pécresse, candidate à l'élection présidentielle de 2022[10]. Elle est aussi vice-présidente deSoyons libres.
Le 21 septembre 2024, elle est nomméeministre déléguée de laFamille et de laPetite Enfance dans le gouvernement deMichel Barnier[11]. Son soutien passé à une proposition de loi controversée visant à l'interdiction destraitements hormonaux et desopérations de réattribution sexuelle pour les mineurs ainsi que l'encadrement strict de leur accès auxbloqueurs de puberté[12] fait qu'elle est citée parmi les nombreux ministres illustrant un virageconservateur du gouvernement[13], mais elle est également considérée comme une figure de droite« modérée » socialement, ayant par exemplerapporté à lacommission des lois du Sénat le projet d’inscription de l’IVG dans la Constitution française[11].